On commence par un très décevant CANET VALETTE VIN MAGHANI 99 (17.9 euros), matière quelconque, avec un gros creux en bouche, une finale courte. Pas mauvais mais pas à la hauteur de la réputation ni du prix. C'était plus impressionnant il y a un an.
Bien plus convainquant, un MAS NEUF LA MOURVACHE 2003 (15 euros), très mourvèdre avec une jolie matière et une belle fraîcheur. Un régal, plus intéressant actuellement que le BANDOL INDIA 2001 de DUPERE BARRERA (17.5 euros) qui ne me semble pas encore en place.
Une caricature avec LA PASSION D'UNE VIE 2002 de Magrez (Roussillon, 17.9 euros). A l'ouverture beaucoup de bois et de fruits mais après plusieurs heures le fruit disparaît et il n'y a plus que du bois. Pas facile à boire actuellement.
On termine heureusement sur 2 belles confirmations : MAS LAVAL 2001 (16 euros) et ROQUEFORT ST MARTIN GRANDE RESERVE 2001 (16.3 euros). Tout à déjà été dit, deux merveilles dans leur style. Largement en tête de cette petite série improvisée.
ça fait rire quand même quand on sait que le discours de Magrez Dipardiou consistait à dire: "nous allons donner le grand vin que le cette région mérite!"
Pour ce qui est de magrez, autant, j'apprécie plutôt ses saint Emilion, autant sur ses autres vins, je suis sceptique (y compris pape clément dans les millésimes récents). Pas encore gouté sa "passion" roussillonaise...
la mourvache 2003 dégustée au salon origine du goût de slow food m'a beaucoup plu, Luc baudet appréhende son AOC Costières de Nîmes avec une démarche de passionné.
pour le Bandol india 2001, il se dégustait très bien "sur le fruit" jusqu'à mi 2005, il subit comme pas mal de Bandol, une phase de fermeture entre 4 et 7 ans, à revoir effectivement en 2008...