Merci pour ce complément d'information très intéressant qui confirme une fois encore la grande irrégularité de la Coulée.

Luc

Et enfin quelqu'un qui confirme qu'il y a de très belles bouteilles de la "COULEE DE SERRANT" en 1995 !!!...

Dans les millésimes non dégustés par VSYQUEM, 2004 (noté 17), 2001 (noté 16,50), et...1991 (noté 16,50) me semblent très réussis également...et je pense que 1999 sera une très grande bouteille dans quelques années (!?)
...de même 1996 ...quelques LPViens ont pu s'en rendre compte (à l' aveugle )

Heureusement, j'ai toujours eu la chance de "tomber" sur de bonnes bouteilles...Nicolas JOLY fait très attention aux bouteilles qu'il m'envoie !!!><

Nicolas JOLY fait très attention aux bouteilles qu'il m'envoie !!!

Christophe,

J'espère que c'est de l'humour ? :

Olivier

X(

Encore une fois, je ne doute personnellement pas qu'il existe de très bonnes bouteilles de Coulée de Serrant, dans quasiment tous les millésimes. Le problème n'est pas là, mais bien dans l'absence totale de régularité. La preuve en est une fois de plus apportée par le 1998 que nous avons bien goûté (du moins la seconde bouteille...) et qui a été noté très sévèrement par VSYQUEM.

Luc

Allez pour rigoler :

RVF pas plus tard que ce mois-ci :

Commentaire final d'une dégustation de la Coulée de Serrant sec 2004 :

...extraordinaire palette de saveurs végétales, minérales et fruités. A boire et garder en confiance.

Faudrait leur dire :

La confiance, ça se gagne, ça ne se décrète pas !

Jmm

pour revenir sur le cr de la rvf , il y a toujours cette langue de bois de la redaction en placant la coulee comme "cru exceptionnel " ce qui me semble une desinformation patente pour un lecteur non averti mais c'est la premiere fois qu'Antoine Gerbelle critique ouvertement le domaine puisqu'il ecrit :" il existe ici des loupes dus à une irregularite ( dans les annees 90 surtout ) relative a un manque de soin dans l'elevage et de couverture en soufre" . Voila qui tempere les ardeurs de ses admirateurs .

Coulée de Serrant 2000

Je suis scandaleusement riche,
je suis encore tombé sur une bonne bouteille de Coulée de Serrant;)

Au sein d'une dégustation consacrée au chenin, j'avais glissé cette bouteille
qui someillait dans ma cave depuis quelques années.
Achetée chez un caviste, j'ai décidé de la carafer environ 3 heures,
à l'ouverture, c'est évidemment le bouchon qui attire mon attention,
sous la collerette, il est couvert de moisissures noires, il se retire aisément.
Il est imbibé au 3/4, la qualité du bouchon est bonne, mais par autant que d'autres bouteilles ouvertes ce jour là (domaine st nicolas, ..)

Je goûte rapidement, la robe est d'or, le nez un peu touffu pommes blettes, amande.
3 heures plus tard, le nez s'est épuré, nettement sur les agrumes confits, l'orange (sanguine dira quelqu'un), le zeste, le gingembre, les sous bois. On retrouve ces arômes en retro-olfaction, accompagnés d'une matière assez imposante, très dense, d'une acidité équilibre et d'une belle longueur, un chouia marquée par l'alcool et légèrement amère (ce qui va partager les dégustateurs). Grosso modo, une moitié à bien aimé et l'autre pas, en raison de l'austérité du style.

Un très bon vin à mon avis, mais il lui manque un petit quelque chose pour en faire un "grand" et valoir son prix (avis bien sûr tout relatif).

Voilà, je crois que je vais jouer au lotto cette semaine;)

Bonne journée

laurent

Bonjour, Laurent, tu avais quoi comme Chenin dans cette dégustation?

les voici:

Tisane bio tilleul
Vin de Coings de l'Odyssée
Morgenhof South Africa, 2005
Lammershoek 'barrique' South Africa, 2006
Terra Organica, Mendoza, Argentina, 2005
Bogle vineyards, California
Clous (chenin-chard) 2004, St Nicolas, Fiefs vendéens
Hauts de Clous 2004 St Nicolas, Fiefs vendéens
Saumur Château du Hureau, 1998
Coulée de Serrant 2000
Montlouis moelleux T. Chaput, 1995
Layon Rablay, Sablonettes, 1999
Layon Faye, Clos des Rouliers, R. Leroy, 2001

@+

Laurent

Comment s'est goûté le Rouliers 2001 de Richard Leroy ?

Boisé! >:D:D<

Petite taquinerie, rien de méchant, Laurent.
Toutes mes excuses...........

Très bien, très pur, superbe équilibre, pas de boisé dominant;), mais un peu trop monolithique à ce stade pour le grand frisson.
Tout le monde a préféré le Sablonnette Rablay 1999, très aérien, mais c'est aussi une question de goût pour le sucre.

Laurent

Belle liste LaurentM, en fait je n'en connais que très peu.
Nous donneras tu tes impressions?

Merci.

LaurentM, pour le grand frisson, il faut passer au CDL Noëls de Montbenault 2001, çà c'est un grand liquoreux.
Comme tu l'auras compris, un de mes préférés, avec SGN 97 de P Delesvaux et quelques autes.

Le Ménard n'a pas un nom de cuvée?

J'ai déjà dit avoir apprécié le rouliers 2002, sans boisé marqué (15,5/20).

"Le Ménard n'a pas un nom de cuvée?"

Si, c'est la Noblesse

Nous donneras tu tes impressions?

Je ne crois pas car il y a des vins que je distribue dans le lot
Mais je peux t'envoyer le CR en privé si tu le désires

bonne journée

laurent

petite déception pour ce 1997

pas trace d'oxydation... mais un vin un peu en retrait, peu expressif. Je m'attendais à "plus", après le 1999 qui m'avait fait une meilleure impression et la Lune 1999 d'Angeli que j'ai trouvée bien supérieure à CETTE bouteille de CdeS 1997

Je relais ici le cr produit par mon ami Fabrice Beaugrand (vin bu au sein de son club parisien) :

Coulée de Serrant 1997 (12 heures de carafe)
*****
- la robe est vieille or soutenue, brillante.
- Le nez est intense, complexe, il exprime avec force un terroir schisteux, il libère des notes d’oseille, de meringues, de coing.
- La bouche est complète, puissante, sphérique, la concentration de matière masque la richesse alcoolique. La rétro de réglisse est très étonnante ; dotée de quelques grammes de sucre résiduel.
- Coulée atypique dans un style baroque !

le 1997 confirme d'apres tous ceux qui l'ont deguste le potentiel de ce terroir de la coulee . Dans des mains habiles et serieuses ,nul ne peut douter que ce vin reviendrait a son meilleur comme le clamait Curnonsky .

Tous ? Pas si sûr...

Luc

enfin au moins 3 ... ce qui est enorme ! :)o(tu)

Savennières Domaine de la Roche aux Moines Clos de la Coulée de Serrant Sélection de tries du grand clos 1999 : 12,5/20 – 25/3/07
A l’ouverture la veille : expression baroque, intéressante, avec de l’orange, du tabac blond, des raisins déshydratés. Goût bien présent, un peu oxydé, avec une évocation de cidre. Du caractère, certes étrange, et l’on se dit que le vin profitera pleinement d’une longue aération (note estimée : 15,5/16). Le vin est laissé en vidange dans la bouteilles (le volume d’un verre a été retiré) puis carafé 5 heures le lendemain midi avant d’être consommé. Au bout de ce délai, le vin se goûte mal. Il semble citronné, acide, sans goût réellement déterminé (le cidre et la pomme blette dominent). Il n’apporte pas de plaisir. « Carafage m’a tuer » (ce qui est ici un comble pour ce vin fluctuant, lunatique). Ne pas aller vers ce prototype de vin non équanime si l’on cherche des certitudes (rappel : Décembre 2004 : Coulée de Serrant 1999 très appréciée et notée 17/20).

Quelques souvenirs pour confirmer l'irrégularité de ce vin, encensé par les uns et souvent détesté par ses dégustateurs. Je fais appel à ma mémoire, car la dégustation remonte à 15 ans dans un (bon) restaurant de Sologne.

Coulée de Serrant 1983, le bouchon est parti en morceaux entre les spirales du tire-bouchon de la jeune personne qui nous servait. Robe très claire tirant sur le vert. Je me souviens d'un nez aux arômes de pétrole, de fumé et de citron. Et puis en bouche, plus rien. Enfin si une forte acidité que ne pardonnait que le caractère citronné de l'ensemble qui, avec des bulles, aurait pu faire une limonade.

A l'époque il n'était pas question d'euros mais la bouteille nous avait coûté plus de 300 FRF à la carte du restaurant.

Depuis, je n'ai pas renouvelé l'expérience avec la Coulée de Serrant et les commentaires des uns et des autres me découragent de le tenter un jour.

Quant au "grand" Curnonsky qui portait ce vin au pinacle, il faisait de même avec le Jasnières. J'ai goûté plusieurs production de cet autre chenin qui m'ont apporté du plaisir mais sûrement pas d'extase. A quand un post sur Curnonsky dans LPV?

Eric

Eric Nicolas fait de très bon Jasnières, Les Rosiers et Calligramme sont de belles cuvées. De là à grimper au rideau, peut être pas, mais très bon quand même.

M'est avis que Calligramme demande quelques années pour s'étoffer et révéler son éclat (c'est beaucoup moins vrai des Rosiers). En particulier le 2002 (premier millésime) qui possède une densité "minérale" hors du commun. Après tout, on attend bien des années avec la Coulée
Sinon, à Jasnières, il y a aussi Jean-Pierre Robinot (les Vignes de l'Ange Vin) avec des vins qui semblent s'affiner au fil des années (élevés sans soufre et approche extrême du bio, "à la Courtois"). Quand on a la chance de goûter un Jasnières "Coulée" [size=x-small](étonnant;))[/size] 2002 bien conservé, c'est assez sensationnel ! La matière est phénoménale (maturité, densité, longueur). Reste le problème de la tenue dans le temps et du caractère cyclothymique de ce vin. Ce vigneron semble progresser d'années en années, et j'ai goûté des 2004 très prometteurs en mars dernier.

Curnonsky et sa légende... il estimait que Jasnières produisait l'un des plus grands vins blancs au monde, seulement une fois par siècle ! ce qui était vrai jadis l'est-il encore de nos jours ? faut peut-être pas accorder trop d'importance à un simple bon mot, non ?

Phil

hello Phil

je ne comprends pas trop "Jasnieres Coulée 2002" ... de quel vin parles tu?

concernant les vins de Robinot, je serasi curieux d'y regouter, car ma premiere fois sur la gamme complete ne m'avait pas emballé, à l'exception d'un rouge de memoire ... et puis il y avait les prix ...

jull

Salut Julien,

Robinot propose plusieurs cuvées de Jasnières en 2002 : la Coulée est sa cuvée la plus ambitieuse, je crois, qui est issue de ses vignes en propre (il vend aussi des vins en version négoce). C'est donc bien un Jasnières;)

Je t'avoue que ses vins m'ont d'abord laissé perplexes : une première fois, ses 2002 (premier millésime, il me semble) montraient une matière hors norme, supérieures aux vins d'Eric Nicolas. Un peu comme Emile Hérédia sur le Vendômois (j'adore !), mais avec plus d'allonge, de concentration. Cependant, il m'a fait goûté plusieurs échantillons issus de différents fûts n'ayant pas le même "parcours" : un superbe, deux autres oxydatifs, voire oxydés avec encore pas mal de gaz (c'était en 2004). J'ai goûté ensuite des 2002 de chez lui qui m'ont soit laissé dubitatif (2005) soit enthousiasmé (2006). C'est sûr, les prix calment, mais dernièrement j'ai eu l'impression qu'il était un peu plus raisonnable. Faut dire aussi que les vins de Bellivière ne sont pas donnés. Surtout qu'en Touraine, il y a moults concurrents sur de beaux chenins secs ou demi-secs à moins de 15€.
Les 2004 dégustés à Groslay en mars dernier m'ont vraiment charmé : une matière et une allonge peu communes. Si Robinot réussit à préserver le fruit et la qualité de la matière jusqu'à la mise, ça promet d'être grand. Tu me tiens au courant si tu dégustes ses vins ? ton opinion m'intéresse grandement. Si d'autres ont goûté les 2004, ça m'intéresse aussi, bien évidemment.

Phil

je n'y manquerait pas si j'en ai l'occasion
moi c'etait en 2005 et ce devait etre les 2002 en bouteilles, effectivement beaucoup de matiere mais il manquait qqc ...

jull

Dommage que cette discussion bien intéressante ait lieu sous la rubrique de la Coulée de Serrant. M'est avis qu'il va y avoir des loupés dans les recherches et ce sera malheureux de louper des analyses de cette qualité...

Les amis (ou administateurs, ce qui n'a rien d'incompatible ), pourriez vous faire un petit copié collé de vos discussions (et cr à venir !) sous une rubrique Jasnieres ou consacrée aux domaines en question?

Oliv, encyclopédiste sur ce coup là