Un peu après mes camarades voici mes appréciations.
Avec l'organisation, les notes auront été cette fois plus succinctes.
1. Perrier Jouet Grand Brut 1998
Un peu de pomme verte, des notes briochées et de l'acidité. Le tout est assez léger.
Cela rappelle à ma moitié et moi un Sélosse brut initial
Bien
Première paire en blanc:
2: Weinbach, Clos des Capucins, grand cru Schlossberg, 1996
Malgré l'age, il fait preuve d'une bonne acidité et de fraicheur avec du citron. La bouche n'est cependant pas très précise.
Moyen+
3: Nicolas Joly, Coulée de Serrant, cuvée moelleux, 1995
Une robe d'un doré sombre.
Au nez, du caramel, de la crème brulée et une pointe alcooleuse.
En bouche c'est mielleux. Cela s'améliore nettement après 15 minutes d'aération lorsque l'acidité apparait pour relever la structure. Surprenant. Cela ne fait que confirmer ce que j'avais pu lire auparavant quant au décantage de ce vin.
Bien
2nde "paire":
4: Henri Bourgeois, cuvée Jadis, 2000
Une robe claire. Un nez floral avec de la poire. En bouche c'est vif avec du bourgeon de cassis.
Assez Bien+
5: Vincent Dauvissat, les Clos, 1997
Je me réjouissais par avance de le boire autant que l'apporteur de la bouteille fut déçu. Le nez est suspicieux et bouchonné. Oxydé.
NN.
6 (l'invité surprise): Vincent Dauvissat, les Preuses, 1997
Et le back up n'a pas fait mieux.
NN
Ensuite:
7: Vincent Girardin, Meursault 1er cru les Perrières, 1997
Et comme dit l'adage, jamais 2 sans 3...
NN
8: Jean-François Coche Dury, Meursault, 2004
Comme pour beaucoup d'entre nous, ce fut le premier Coche.
La robe est claire, nette et limpide.
Je plonge le nez et là me reviennent nombre de compte rendus lus sur le forum. De la noisette, du grillé. C'est un réduit agréable, élégant. Madame à ma droite me dit d'ores et déjà: "Ca va etre un bon vin, comme je les aime". Les secondes suivantes n'allaient pas lui donner tort.
En bouche, c'est vif. Il y a de l'acidité, du silex, du citronné et du grillé. Plutot surprenant pour l'appellation. Je l'aurais mis comme mon proche voisin en Chassagne si je n'en connaissais pas déjà par avance l'étiquette. Cela parait encore jeune tant le vin ne semble pas se livrer pleinement. L'équilibre est beau. J'en attendais cependant peut etre un chouilla davantage.
Très Bien
Pour les rouges:
9: Gauby, vieilles vignes, 2007
La couleur est violacée.
Le nez est animal, ça odore un peu le foin, le cidré. J'ai quelques doutes.
En bouche c'est correct, sans plus, légèrement rapeux. Le vin parait fermé tant les autres vins de la région dans ce millésime m'avaient plu.
AB
10: Grange des Pères, 2005
La robe est claire.
Au gout, c'est de la cerise, de la mure et un peu de grillé. Cela me donne un peu une impression de sirop.
Bien-
11: Bouchard Père et fils, Vigne de l'enfant Jésus, 2004
Le nez est relativement faible. La bouche présente un peu d'amertume et des tannins asséchants. Le fruit se manifeste en fin. Le haut de bouche manque encore de mise en place, de netteté.
Bien
12: Castagnier, Latricières Chambertin, 1988
La clarté de la robe trahit l'age.
Le nez est viandé. La bouche est peu causante.
Passable
13: Mommessin, Clos de Tart, 2001
On a de l'olive noire, de la vanille au nez.
En bouche c'est consensuel, certainement trop facile d'accès. Il manque de relief, de complexité.
Une déception relative par rapport aux autres millésimes précédemment goutés. Il n'en reste pas moins bon.
Bien +
14: Château Gazin, 1979
Le nez est autant exécrable que la bouche délicieuse après 5 minutes.
Du renfermé, un début de bouillon en odeur. Cela ruine forcément la première gorgée.
Après un moment néanmoins, on trouve du poivron, un dynamisme qui ne laisse pas penser l'ancienneté du vin. Il y a de la fraicheur fort délicieuse.
Passable pour le nez, Bien+ pour le palais
15: Château de l'Angelus, 1986
Un nez guère plus avenant que son comparse de dégustation. Le gout se porte sur le fromage... sic. On a tout de meme le droit à du réglissé, du tabac.
Moyen+
Le doux:
16: Karl Erbes, Ürziger Würzgarten Auslese, 1995
Sa relative douceur, cet équilibre remarquable entre le sucre et l'acidité donnent des indices sur sa provenance.
C'est mentholé, citronné avec du coing au nez. Ca pétrole tout de meme au grand désarroi de Madame.
Sur les papilles, c'est un bonbon effervescent. On perçoit du fruit exotique. C'est bon mais plus j'en bois plus j'ai une sensation un peu artificielle du gout exotique perçu. Le vin demeure bon néanmoins.
Bien +
17: Patrick Baudouin, Maria Juby, 2003
Un peu difficile, dur. C'est rond sans avoir une grande complexité.
Bien-
18: Toro Albales, PX, 1979
Du café collant, du pruneau, du cacao et de la puissance. Trop de sucre pour moi pour cette fin de soirée.
Bien-
Merci aux "apporteurs" qui ont permis cette belle dégustation, beaucoup de premières pour nombre d'entre nous. Elle fut un peu frustrante entre les vins passés, ceux oxydés et ceux qui ne se sont pas livrés pas à la hauteur de ce que l'on en attendait.
Je me demande si les premiers propriétaires vendent sciemment des flacons qu'ils savent obsolètes?