Personnellement je réagis comme Luc, un restaurant où je ne peux pas me payer une bonne bouteille (évidemment je ne parle pas de vins que de toutes les façons je n'envisage pas de me procurer même en direct aux domaines) et bien je n'y mets pas les pieds
Malheureusement la politique tarifaire de nombreux restaurants est telle qu'il est difficile de boire autre chose que de l'eau. Je compte sur les doigts de la main les endroits où la cuisine en étant inventive et de qualité on peut se faire plaisir sans faire un crédit auprès de son banquier!!
C'est précisément l'une des raisons pour lesquelles je vais peu au restaurant. J'adore ça, mais j'aime également le vin et n'ai pas un portefeuille très extensible.
Quand la moindre bouteille fait doubler la note, je grimace. Et plutôt que de râler tout le repas face aux belles bouteilles dont je rêve alors que je reste au Château Lapompe, autant me perfectionner en cuisine pour bien manger et bien boire à des prix décents (attention, ceci ne vaut bien entendu pas pour tous les restaurants. Mais à Paris, ça limite déjà pas mal les choix...) !
Mais lorsque je craque et que resto il y a, le vin est compagnon indispensable. Sinon, la soirée est terne... En tout cas, pour les restos où le vin est adapté !
Vu cette semaine chez un caviste parisien connu de tous les amateurs: Magnum de DUHART MILON 2004 pour 460 euros.... :X oui oui 460 euros soit 230 euros la bouteille de duhart 2004 WAOUHHHH
Si on considère que le prix au restaurant doit être supérieur....
Suite à un article positif sur le blog de Pudlowski, j'ai jeté un coup d'oeil à la carte du Clarence à Paris.
Attention à la syncope, Haut-Brion 2007 est tarifé à 175€... le verre!
Les prix des vins hors "Clarence Dillon" ne sont pas déconnant, le Chartogne c'est un coeff 2 par rapport au prix caviste Flo.
Par contre les vins de la "propriété"... Ils ne veulent pas en vendre ou quoi?
Bon allez, on se cotise pour faire péter un petit jéro de Haut-Brion 1989 à 41180€? ><
40000 boules pour quelques litres de vin, mon dieu...
C'est pourtant simple. La loi impose d'afficher les tarifs des solides mais pas des liquides. Par conséquent, on choisit son restaurant sur la base des prix des menus, pas des boissons. Et on découvre les prix des vins généralement une fois bien assis, captifs.
Je vous trouve quand même sévère sur les coefficients sur les vins dans les restaurants français.
J'y suis assez souvent et je trouve que c'est en général plutôt raisonnable par rapport à la Belgique...
Mais je ne vais pas au Clarence...