D'une vision purement générale :

Vin : Boisson fermentée préparée à partir de raisin ou de jus de raisin frais. (Dictionnaire Larousse).

On peut donc dire, au sens premier que le rosé, puisque issu de la fermentation de jus de raisin, est défini comme du vin.

On écarter bien entendu les mélanges contenant du vin et des sirops divers destinés à l'aromatisation partielle de celui-ci.

Sinon, mon opinion personnelle est qu'un rosé bien fait peut me ravit davantage qu'un blanc moyen.

Sans vouloir être méchant, je trouve juste cette question un peu inutile.

jehan écrivait:

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> Sans vouloir être méchant, je trouve juste cette
> question un peu inutile.

X( Sans vouloir philosopher, est-ce qu'une réponse inutile à une question qu'on juge inutile est utile

[size=small]PS: suis déjà sorti avant l'arrivée des orages qui montent[/size]

Bandol
Les meilleurs rosés s’affinent en bouteilles !

www.larvf.com/,vins-...

Me reste une bouteille de Pradeaux 2001.
Superbe couleur vieux rose assez soutenu.

Re-bonjour

Mes souvenirs "rosés" : le rosé de La Mordorée (et un accueil de classe), celui du Domaine Lafond, Les Terrasses d'Élise et celui du Domaine Gavoty ... MerciS à vous, les passionnés.

pierroro écrivait:

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> Re-bonjour
>
> Mes souvenirs "rosés" : le rosé de La Mordorée (et
> un accueil de classe), celui du Domaine Lafond,
> Les Terrasses d'Élise et celui du Domaine Gavoty
> ... MerciS à vous, les passionnés.

Je ne peux qu'être d'accord quand à la qualité de l'accueil de Mme Delorme et des vins du Domaine de la Mordorée.

En cette période estivale, les bouteilles de rosé parsèment les tables des terrasses et s'imposent comme meilleures amies des BBQ...

hé bé moi, j'aime pas le rosé.. ! D'ailleurs, je ne pense pas que je sois le seul sur ce forum

Par contre, c'est difficile à expliquer aux convives qui hésitent souvent entre snobisme et incompréhension : "si tu aimes le blanc et le rouge, tu dois aimer le rosé" (sic)

Il y a vraiment quelque chose qui me dérange dans le goût commun à tous les rosés et je ne sais pas dire quoi.. !

Il y a une "trame commune" (je le ressens comme une espèce de goût un peu "métallique" mais ce n'est pas exactement ça) à la quasi totalité des vins rosés (dans une moindre mesure dans certains Tavel ou Bordeaux Clairet - à supposer qu'on puisse qualifier le Bordeaux Clairet de rosé..).

Vous voyez ce que je veux dire ?

Ca me parait difficicile de justifier objectivement ton dégoût pour le rosé.
Donc tu n'aimes pas le rosé, certains n'aiment pas le foie gras chaud...
Personnellement, à qualité égale, je préfère un rouge ou un blanc plutôt que du rosé.
Mais il y a des rosés que je trouve bons (et dans différents styles).

Oui, je suis d'accord avec JB. Certains peuvent être bons, d'ailleurs, tu en cites quelques uns: Tavel, Bordeaux Clairet...Je ne veux pas me répéter mais il peut y avoir quelques beaux exemples, dans un fil qui a été ouvert assez récemment d'ailleurs à ce sujet, et dans lequel se trouvent quelques idées intéressantes.

Bien sûr, je n'ai jamais dit qu'il n'y avait pas de "bons" rosés, juste que je ne les aimais pas ! Mais je ne parviens pas à dire pourquoi..

Je me demandais donc si certains d'entre vous avaient la même aversion (généralisée) pour le rosé et s'ils pouvaient mettre des mots sur mon ressenti

(à titre d'exemple, pour revenir au Bordeaux Clairet, je n'ai aucun souci avec le Château de Castelneau, au contraire du Château de Parenchère. Dans ce dernier, il y a ce fameux goût "typé" du rosé.. mais quel goût ??).

Ne serait ce pas plutôt une aversion "psychologique", qui te fait dire, dès que tu vois un rosé, que tu n'aimes pas? Essaies de faire un test à l'aveugle, dans un verre noir, car certains rosés peuvent tendre vers des rouges légers.

Essaie une fois de déguster à l'aveugle un rosé et un blanc "facile"…C'est un exercice d'une école hôtelière Suisse (m'en souviens plus laquelle). Il y a des surprises.

Pour ma part, beaucoup de chose me rebute dans le rosé
- nez de bonbon anglais
- court en bouche

J'aime par contre certains rosé genre bandol, tavel, blanc de noir (pinot noir rosé au Valais).

J'aime beaucoup les rouges légers (vins de Loire et pinot noir d'Alsace entre autres), au contraire des rosés.. et d'un point de vue psychologique, je n'ai rien contre les rosés (je n'estime pas que ce sont des "faux rouges" ou "sous-vins", loin de là), je cherche juste à comprendre

D'accord avec toi qu'il peut y avoir des points communs entre mon ressenti sur le vin rosé et certains (très) petits blancs

Il faut pourtant continuer à expérimenter, il y a une grande variété de rosés, tu pourrais encore changer d'avis (mais sinon, pas de souci). Il y a beaucoup d’américains qui disent "je n'aime pas les vins de Bourgogne", mais c'est plutôt parce qu'ils n'en ont jamais goûtés de bons...il me semble parfois que les bourguignons n'exportent que leurs plus mauvais vins aux EU

Kilgore,

Essaie peut être le cassis Paternel en rosé!

Sylvain

"" il me semble parfois que les bourguignons n'exportent que leurs plus mauvais vins aux EU ""

C'est pour cette raison qu'il est difficile de trouver quelques caisses de Dujac - Rousseau- Mugnier Roumier ....chez nos cavistes préférés !! :

Plus sérieusement , on a de plus en plus de mal à acheter Bourgogne en France ....tu as une petite chance d'obtenir quelques belles bouteilles . De nombreux amis amateurs déclarent " Forfait " ...il va falloir trouver de nouveaux clients pour le Musigny

kilgore1776 écrivait:

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> Il y a une "trame commune" (je le ressens comme une espèce de goût un peu "métallique" mais ce n'est pas exactement ça) à la quasi totalité des vins rosés (dans une moindre mesure dans certains Tavel ou Bordeaux Clairet - à supposer qu'on puisse qualifier le Bordeaux Clairet de rosé..).

C'est marrant comme position. Enfin, tout est recevable, hein, l’égout et les couleuvres....

Si on aime les blancs secs, je ne comprends pas comment on ne peut pas aimer les rosés "modernes", c'est à dire assez technologiques. Alors que je comprends très bien qu'on puisse ne pas aimer les clairet et les tavel, qui ne sont ni rouges, ni blancs, ni rosés ( ce qui est mon cas ).
Par ce que franchement, pour au moins 90% des rosés produits exceptés les rosés sucraillons de loire, les tavel et les clairet, justement, je donne pas cher du dégustateur à l'aveugle avec des verres noirs sur des dégust' du genre blanc sec versus rosé..........

Je demande à voir, moi non plus, je n'aime pas 90% des rosés. Par contre j'aime assez les Tavels . Bon et puis il y a des exceptions. Le rosé de la Monardière avec un ou deux ans de vieillissement, j'aime beaucoup.

Pour ma part, je sais ce que je n'aime pas dans les rosés, justement le côté technlogique, hyper réductif. Et alors quand tu te retrouves en plus avev de l'amylique, c'est la totale.

mais je retiens l'idée verre noir et blancs secs !

Je n'aime pas les rosés en général . Surtout pas les fameux rosés à BBQ

De temps en temps j'apprécie les rosés de caractère comme un bon Tavel ( même si souvent alcooleux ), un Clos Cibonne , ou un rosé de Marsannay trop peu souvent cité .

Comme Raymond, je n'aime pas les rosés en général . Surtout pas les fameux rosés à BBQ.
J'ai trop souvent entendu: "on va prendre une bouteille de Rosé, ça va sur tout".
Cette solution de facilité pour les nuls dans les accords mets-vins m'agace prodigieusement au restaurant quand je vois, aux tables voisines, mes compatriotes, sachant le vin puisque français, se réfugier sur cette couleur pour ne pas se prendre les pieds dans le tapis et les embûches de la carte des vins.
J'ai lu dans une autre rubrique, qu'on se prend encore plus facilement les pieds dans une carte de vins italiens, qui offre pourtant souvent des merveilles en cépages locaux et à prix attractifs, mais, c'est moins grave, le français est sorti de son champ...
Il y a de superbes Rosés quand on fait l'effort de les rechercher.
Mais le problème pour cette couleur, c'est que le consommateur lambda va prendre une bouteille de "n'importe quoi" pour cinq-neuf euros.
Avec un peu d'effort, il découvrirait les Tavel et les grands Rosés de Provence: Bandol et autres cuvées de Prestige des Côtes de Provence. Mais c'est 3, 4, voire 5 fois les 5 euros du supermarché. Et il y a aussi les Marsannay et les Champagne rosés.
Une fois le pas franchi, on peut goûter le vin et se demander ce qui peut lui être associé, les accords à réaliser.
J'ai évoqué, il y a quelques semaines, que critiquer un rosé servi sur un BBQ de boeuf était peut-être injuste et qu'il fallait goûter à nouveau ce vin sur un autre plat, je n'ai pas été compris, il me semble.

Ps: Suite à un mail privé, je précise que sachant le vin puisque français était un trait d'humour teinté de honte.
A 61 ans, j'ai souvent eu l'occasion d'être consterné par les propos de mes compatriotes entendus au restaurant, et surtout à l'étranger, sur la suprématie des vins français ou sur le rosé.

Bonjour à tous,

Moi j'aime pas le rosé. Surtout parce que dans le sud où j'habites dès qu'arrivent les beaux jours (vers mars avril ) c'est BBQ, taboulé et rosé. Mais celui à 5 €. Et moi je ne bois pas juste pour être bourré à boire du vin en plein cagnard.

Après c'est vrai qu'il en existe de meilleurs que d'autres. Il y a 2 ans j'ai visité le vignoble de Bandol et à la maison du Bandol le barman m'en a sorti un à 15€ qui avait une certaine complexité tant au nez qu'en bouche. Mais à 15€ on a des beaux Sancerre, des chouettes Pouilly-Fuissé, des splendides Riesling, des Saint Peray, des Rully, des Graves, bref plein de blancs frais qui me permettent de passer l'été avec du bon vin.

Maintenant si vous voulez m'envoyer des rosés tops pour me convaincre, mon adresse est dispo par MeP

quand on a goûté les vignes métissées du roc des anges, on ne se pose plus la question.

Reprenons l'argument de haute volée suivant "On en trouve jamais de bon".

Soit P (Pink), W (White), R ( Red ) les quantités respectives de rosé, blanc, rouge produites. Soit p,w,r les quantités qui trouvent grâce à nos yeux, je prétends que :

p/P < w/W
et
p/P < r/R
et
p/P < 0.1

Ces résultats vont dans le sens de l'assertion initialement posée ( ou pour le moins celle-ci "c'est dur d'en trouver un bon" ) mais comme p,w,r ne sont appréciables qu'à l'aune de nos sensibilités respectives, elles n'ont pas de sens. Je viens donc de parler pour ne rien dire ( C.Q.F.D )

Je sais pas pourquoi, mais le coup du "tous les rosés se ressemblent et il y a quelque chose qui me plait pas chez eux" sonne bizarrement à mes oreilles.
C'est ballot parce que si on y réfléchit bien, tout ce qui n'est pas rouge ou blanc est rosé, ce qui laisse une marge de manœuvre assez considérable, et pourrait bien faire du rosé le type de vin le plus diversifié du monde. Bon alors après, évidemment, ça peut poser problème pour les manichéens qui se respectent. C'est ni blanc ni noir, tout ça, ça fait peut-être un peu beaucoup de nuances de gris. Bref, c'est juste bon pour les pochetrons en short et bob Ricard qui font cramer des tranches de lard bas de gamme dans des campings pourris du côté de Palavas-les-Flots. En même temps, avec des à priori de ce genre, on ne voit pas trop pourquoi les producteurs se casseraient la rondelle à essayer d'élever le niveau. Le véritable amateur ne touche pas au vitriol. Pour lui, le barbecue, c'est Dom Pérignon (rosé à la rigueur) et côte de bœuf (j'allais dire de beauf) de Kobe sur sarments de vigne de Chambertin.

Pour pièce jointe au dossier.

lapassionduvin.com/p...

Pour vous réconcilier avec les vrais rosés, les bons vins de Tavel et surtout les Tavel du Domaine de la Modorée et celui du Chateau d'Acquiéra,; a conserver quelques années avant l'ouverture.
Les Tavel , à l'aveugle, peu indiqueront un rosé !
Bandol (Tempier, Pradeaux, La Tour du Bon, et d'autres)
En Anjou quelques trés bons, excellents rosés chez Marc Angéli (domaine de La Sansonnière)

Claude

Ca tombe bien Claude, c'est de ceux là que j'ai en cave

hyllos écrivait:

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> Je demande à voir, moi non plus, je n'aime pas 90%
> des rosés. Par contre j'aime assez les Tavels .
> Bon et puis il y a des exceptions. Le rosé de la
> Monardière avec un ou deux ans de vieillissement,
> j'aime beaucoup.
>
> Pour ma part, je sais ce que je n'aime pas dans
> les rosés, justement le côté technlogique, hyper
> réductif. Et alors quand tu te retrouves en plus
> avev de l'amylique, c'est la totale.
>
> mais je retiens l'idée verre noir et blancs secs !

J'essaye de comprendre ce qui fait qu'on apprécie certains rosés (comme le tavel) et pas la majorité des autres rosés.

Faut-il chercher dans le choix du cépage ou dans le mode de vinification ?

Donc, si j'essaye de comprendre, ce qui ferait qu'on apprécie certains rosés (comme le tavel) serait à chercher soit dans le choix du cépage, soit dans le mode de vinification ?

La matière. les tavels sont en général plutôt charpentés, pas juste alcooleux.