J'ai bu à une semaine d'intervalle deux cuvées qui présentaient ces arômes, pas du tout déplaisants au demeurant. D'où vient cette particularité : maturité des raisins, terroir, cépage, vinif, élevage ?
- Cour-cheverny, Dom. des Huard, cuvée domaine, 1999
- Savennières, Dom. des Baumard, cuvée Clos de st Yves, 1999
Franck.
Normalement, les cour-cheverny sont élaborés à base de Romorantin, donc ce n'est pas le même cépage que le Savennières.
On retrouve souvent ces notes sur des liquoreux, et cela évoque aussi le miel. Du miel à la cire d'abeille, il y a peut-être la solution de cet note aromatique. C'est pour moi lié à la maturité.
Dans Guiraud 98, il m'a semblé déceler des arômes de cire d'abeille.
Et voilà aussi ce que j'ai pu relever dans le livre "Arômes du vin" de Mickael Moisseeff et Pierre Casamayor aux éditions Hachette :
Naissance d'un arome :
La note aromatique de cire d'abeille évoque le parfum du miel associé à une touche d'huile de lin.
Elle pourrait naitre de la perception olfactive d'un mélange de dérivés de la coumarine, résultant d'une oxydation. Cet arome qui proviendrait en partie du 4-hydroxyéthylphénol, est indissociable des vins blancs évolués et s'inscrit donc comme un arome tertiaire. Le dégustateur le perçoit en fond de verre.
...Et dans les vins :
Le dégustateur le perçoit au fond d'un verre de vin blanc moelleux issu des nombreux terroirs favorables à la surmaturation du raisin, ou d'un rosé assez doux, comme le rosé d'Anjou et certains coteaux du Quercy. Cette note apparait également dans les vins blancs liquoreux du bordelais comme les sauternes, barsac et loupiac.