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L'école LPV ... ou petit récit d'une rencontre fortuite.
- tonioaja
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L'école LPV ... ou petit récit d'une rencontre fortuite. a été créé par tonioaja
Bonjour à tous,
Au détour d'une mise à jour de profil, je tombe sur ma date d'inscription sur ce forum ainsi que sur mes premiers posts ... Nostalgie, quand tu nous tiens …
Tout cela m’a rappelé ce à quoi avait contribué ce forum, et même si l’on ne sait pas de quoi demain sera fait, je tenais à vous raconter une petite histoire, qui j’éspère ne sera pas trop longue …
C’est entre 2009 et 2010 que j’ai découvert le vin et le forum LPV par la même occasion. J’étais un lecteur non assidu au tout début de mon intérêt pour le vin et j'ai passé le cap de l'inscription au mois d'avril 2011.
J’ai à l’époque 20 ans et poursuis ma deuxième année de DUT Techniques de Commercialisation (il fallait bien faire quelque chose …).
Mon expérience du vin se limitant aux Bordeaux Rouges sur le déclin (30 ans d’âge pour des Bordeaux génériques, tu parles d’un déclin) que mon père ouvrait souvent, et aux blanc liquoreux qui m'ont fait aimer le vin dès le début (Layon, Sauternes et VT alsaciennes).
Voici mon tout premier commentaire :
Bonjour à tous je voudrais partager mes impressions sur un la tour blanche de 1999.
J'ai acheté ce vin 28€, en vue d'un petit week end sympathique, et je n'ai pas du tout été déçu.
La robe se présente sur un jaune paille tirant légèrement sur l'orangé dès lors que la bouteille est mise au frais pendant quelques heures.
Le nez est très fin, sur des arômes d'abricots principalement, mais je trouve après réflexion, que la figue est aussi présente.
La bouche est très fine, c'est le premier la tour blanche que je déguste et on sent la différence avec les barsac. Le côté vanillé en arrière goût est très agréable et la saveur évolue sur des notes de rhum en fin de bouche.
J'ai préféré ce vin juste après l'avoir débouché car après 1 jour de décantation, l'alcool ressort et perturbe la grande finesse de ce vin.
Pour conclure, je dirais qu'à 28€ dans une grande surface, ce vin se révèle être un excellent rapport qualité prix, je pense même acheter les 6 bouteilles restantes qui vont être vendues au prix de 22€ lors de la foire aux vins de septembre. Voila, j'espère que mes impressions de débutant pourront vous aiguiller si jamais vous aviez des hésitations.
Je ne parlais pas à l’époque de « passion », ni de grand intérêt. Mes collègues étudiants ne trouvant que peu d’intérêt au breuvage bachique non plus, il était difficile d’explorer cette voie …
A cette époque, j’étudiais donc à Troyes et je me trouvais proche d’un Leclerc qui bradait ses stocks en Sauternes GCC. J’ai donc pu rentrer pas mal de ces vins et j’en ai encore beaucoup en cave même si j’en déguste de moins en moins.
Au départ, LPV était donc pour moi une base de données assez riche me permettant d’en savoir plus sur la conservation, l’ouverture et la préparation de ces vins que je découvrais.
Je commençais dès lors à poster quelques impressions pour faire part de mon avis. Aucun projet personnel lié au vin jusqu’à un certain dossier de poursuite BAC + 3 qu’il faut remplir début 2011. On inscrit tous nos souhaits et avec de la chance, on est pris au premier ou au second pour poursuivre ses études. (Comme disait Georges, La suite lui prouva que non …)
Je m’voyais déjà en Licence de Commerce International à Montpellier ou Aix en Provence. Le costard cravate et les pompes en cuir cirées de frais représentant pour moi le summum de ce que peut représenter un boulot. Je suis un homme d’affaires, et le sang, ça coûte trop cher. En plus les deux formations en question sont dans le sud, donc il fait meilleur temps qu’en Champagne !
Il me reste cependant de la place dans les différents souhaits pour ajouter une troisième et dernière option, dans l’éventualité où je ne sois pas pris pour les deux premiers choix, mais il n’y a pas de raison que ca se passe mal …
J’en discute donc avec mes parents. Mon père me dit « ca ne coûte rien d’ajouter un troisième choix, fais pas le con ! Regarde ce qu’il peut y avoir dans le vin, car ca a l’air de t’intéresser un peu en ce moment ».
Je ne me vois pas du tout bosser dans le vin et je lui réponds que ca ne m’intéresse pas des masses d’explorer cette piste … Non mais c’est vrai, je bois des Sauternes de temps en temps mais ca s’arrête là. Et puis, le vin ca ne doit pas payer des masses ? (Pas pire que Prof quand même ? ).
Mais en effet, cela ne coûte rien, et j’ajoute donc comme ultime souhait de poursuite d’étude, la Licence Professionnelle Vins et Commerce à Colmar, sans conviction aucune … Je ne le sais pas encore à ce moment là, mais la vie c’est comme une boite de chocolats …
Vous vous doutez bien de ce qu’il s’est passé … Mes deux premiers choix n’ont finalement pas abouti (pourtant avec une moyenne excellente, une assiduité hors pair et un investissement sans limites, je ne comprends pas ). Trop de demandes et peu de place, d’autant que, d’après ce que j’ai entendu, d’autres postulants auraient eu recours à des pots de vins à l’attention des responsables de formation ne me permettant pas de me détacher du lot. Un complot d’état !
Ca n’est pas un drame, me direz vous, sauf que je n’ai pas non plus de retour du côté de l’Alsace, et arrivé à la mi- aout 2011, je commence sérieusement à flipper en me disant que tout est foutu et que je vais perdre un an de ma vie. Épargnez nous la suite, on connait l’engrenage … Le crack, puis la dépendance aux opiacées, et enfin le fond du trou : on achète du vin en bouteilles plastique … Je suis à l’époque en job d’été et ca risque d’être sérieusement la dépression si je dois rester chez mes parents en mode Tanguy…
Impossible d’accepter une telle fatalité, il faut que ma bonne étoile se pointe.
Hasard du sort (pas vraiment en fait), je reçois un coup de téléphone à mon travail en début d’après midi de la part de la responsable de formation qui m’indique que je suis admis, compte tenu de quelques places venant de se libérer, mais que la rentrée se fait dans 3 jours … On rencontre quelques fois son destin sur la route qu’on a pris pour l’éviter.
Les années qui ont suivi ont signé le début d’un amour pur, profond et sans limites, à la dévotion inconditionnelle pour ce beau produit qu’est le vin. Le premier amour …
Le premier amour. Quel changement il opère dans le cœur d’un jeune homme. Quel merveilleux secret le hante à chaque instant. La tendresse de sa passion déborde instinctivement du cœur du jaune amoureux. Il aime comme l’oiseau chante, comme la rosé s’épanouit dans la nature.
Les lecteurs les plus fragiles peuvent s’arrêter et finir le récit en audio book disponible sur Amazon.fr à un prix tout à fait modique en suivant le lien ci-dessous :
www.amazon.fr/livres...
Voilà donc comment j’ai débuté ma passionnante aventure professionnelle du vin, de manière assez fortuite, vous en conviendrez. Exit le jeune bec à sucres, amateur de Sauternes ne buvant quasiment pas de vins rouges (ça pique la langue) ni de blancs secs (ca fait crisser les joues) ou de rosés (c’est pour les barbecues). Je ne jure maintenant que par la découverte et la diversité des dégustations.
A partir de ce moment là, LPV ne m’a plus quitté et cela fait presque 10 ans que je prends toujours autant de plaisir à naviguer dans les eaux complexes de ce forum, qui a pris une place spéciale dans ma vie d’hédoniste.
Atteniton ! Je ne dis pas que tout a été rose …
Les vents furent tumultueux et le passage de la mise à jour de LPV il n’y a pas si longtemps fût difficile On a tous des petits passages à vide, on peut maintenant le dire. Les administrateurs, ca ose, tout, c’est à ca qu’on les reconnait !
Mais nous avons tenu bon, ne comptant pas notre courage et persévérance dans la lecture des ces pages aveuglantes de laideur et plombant le moral des plus résistants. Attica, Attica !
Beaucoup ont péri dans la glaciale bataille de l’esthétisme et seuls les braves, les vrais de vrais, les irréductibles du tire-bouchons pourront dire à leurs petits enfants : j’y étais mon petit !
- Comment tu as fait pour en revenir papy ?
- Tu ne pourras jamais comprendre ce sentiment …
Pour vaincre la guerre, il faut devenir la guerre. Puiser les dernières forces qui nous animent et combattre l’ennemi dans le maquis de l’horreur. J’ai vu des choses … tu ne peux même pas imaginer … Des couleurs horribles même en réglant la luminosité … La peur, l’angoisse de l’AVC et de devenir aveugle … Tu as déjà vu le diable au clair de lune ? En tous cas à cette époque, ca y ressemblait pas mal !
Je peux maintenant le dire, LPV a été expérience. Un chemin jalonné par des débats houleux et des uppercuts francs, une véritable marque indélébile de vraies personnalités au service de la vie d’un amateur. Une formation gratuite dans l’école de la vie.
Car bien des choses ont changé. Et on est loin de s’imaginer quel impact pourrait bien avoir un texte anodin comme celui-ci, posté le 20 mars 2015 : Bonjour à tous !
Un petit post pour dire que les LPV'iens qui souhaitent faire des rencontres dégustations sont les bienvenus du côté de Cahors, ce n'est pas si loin de Toulouse et ce serait un plaisir que de faire de nouvelles rencontres !
Avant d’être les compagnons de franches rigolades ponctuées de dégustations épiques, les bons amis d’aujourd’hui furent jadis d’illustres inconnus, qui se sont retrouvés pour la première fois autour d’une même table, souhaitant partager quelques bonnes bouteilles et le plaisir de découvrir …
Je me souviens également de ces quelques moments où j’avais un peu d’argent de côté et où les choix de rentrer telle ou telle cuvée étaient dictés par les commentaires dithyrambiques d’un domaine et d’une rubrique inconnues au bataillon. L’eclos de la Terrasse d’Elise ? On va goûter !
Quels vins aurais je dans ma cave sans l’influence de ces nombreuses pages lues en long, en large et en travers ? Est-ce que je connaitrais les vins de Philippe Bravay, de Frédéric Pourtalié, ou de Daniel Bouland ?
Est-ce que j’aurais goûté à l’aveugle des rieslings allemands de compétition ? Que saurais-je des grands bourgognes à maturité sans les repas où ces belles bouteilles sont sorties en hommage à un papy chevronné ayant transmis sa passion à son petit fils ?
Est-ce que j’aurais pris la peine de me rendre à Clermont ou à Pamiers sans les longues conversations amicales avec d’autres fervents animateurs de ce joyeux espace de discussion ?
Comment aurais je pu avoir la chance de rencontrer un digne représentant de la Classe Belge et déguster ainsi des Granges des Pères ou des Côtes Brunes et Blondes à maturité sans le concours de l’auto-parrainage spontané réalisé sur LPV ?
Je peux, le dire. LPV m’aura beaucoup apporté et m‘apportera encore, je l’éspère et pour longtemps :
- Des rencontres fabuleuses avec l’élite des vignerons
- Des découvertes viniques sans pareille
- Des adresses gastronomiques hors pair
- De longs périples en voiture pour se rendre dans des endroits inconnus et rencontrer les gaillards qui se cachent derrière des pseudos tirés par les cheveux
- De longues parties de rigolades autour d’une table d’un petit resto chauffé par un poêle à mazout
Je profite de ce post pour passer un message aux nouveaux membres.
Ne vous bloquez pas.
Donnez vos impressions, aussi personnelles soient elles concernant les vins que vous dégustez. Dites le avec les mots qui vous plaisent car vous êtes tout aussi important qu’un vétéran arborant des dizaines de milliers de messages postez. Vous enrichirez également ce forum.
L’exercice n’est pas évident au début mais le temps va passer et plus les dégustations et découvertes seront nombreuses, plus votre construction de commentaire s’étoffera.
Je suis surpris de lire mes notes d’il y a 9 ans car elles ne correspondent plus à ce que je pourrai dire aujourd’hui mais elles ont contribué à m’exercer et je n’ai pas encore fini de peaufiner ma méthode qui évolue continuellement.
LPV a permis tout ça.
Un grand merci pour tout.
Au détour d'une mise à jour de profil, je tombe sur ma date d'inscription sur ce forum ainsi que sur mes premiers posts ... Nostalgie, quand tu nous tiens …
Tout cela m’a rappelé ce à quoi avait contribué ce forum, et même si l’on ne sait pas de quoi demain sera fait, je tenais à vous raconter une petite histoire, qui j’éspère ne sera pas trop longue …
C’est entre 2009 et 2010 que j’ai découvert le vin et le forum LPV par la même occasion. J’étais un lecteur non assidu au tout début de mon intérêt pour le vin et j'ai passé le cap de l'inscription au mois d'avril 2011.
J’ai à l’époque 20 ans et poursuis ma deuxième année de DUT Techniques de Commercialisation (il fallait bien faire quelque chose …).
Mon expérience du vin se limitant aux Bordeaux Rouges sur le déclin (30 ans d’âge pour des Bordeaux génériques, tu parles d’un déclin) que mon père ouvrait souvent, et aux blanc liquoreux qui m'ont fait aimer le vin dès le début (Layon, Sauternes et VT alsaciennes).
Voici mon tout premier commentaire :
Bonjour à tous je voudrais partager mes impressions sur un la tour blanche de 1999.
J'ai acheté ce vin 28€, en vue d'un petit week end sympathique, et je n'ai pas du tout été déçu.
La robe se présente sur un jaune paille tirant légèrement sur l'orangé dès lors que la bouteille est mise au frais pendant quelques heures.
Le nez est très fin, sur des arômes d'abricots principalement, mais je trouve après réflexion, que la figue est aussi présente.
La bouche est très fine, c'est le premier la tour blanche que je déguste et on sent la différence avec les barsac. Le côté vanillé en arrière goût est très agréable et la saveur évolue sur des notes de rhum en fin de bouche.
J'ai préféré ce vin juste après l'avoir débouché car après 1 jour de décantation, l'alcool ressort et perturbe la grande finesse de ce vin.
Pour conclure, je dirais qu'à 28€ dans une grande surface, ce vin se révèle être un excellent rapport qualité prix, je pense même acheter les 6 bouteilles restantes qui vont être vendues au prix de 22€ lors de la foire aux vins de septembre. Voila, j'espère que mes impressions de débutant pourront vous aiguiller si jamais vous aviez des hésitations.
Je ne parlais pas à l’époque de « passion », ni de grand intérêt. Mes collègues étudiants ne trouvant que peu d’intérêt au breuvage bachique non plus, il était difficile d’explorer cette voie …
A cette époque, j’étudiais donc à Troyes et je me trouvais proche d’un Leclerc qui bradait ses stocks en Sauternes GCC. J’ai donc pu rentrer pas mal de ces vins et j’en ai encore beaucoup en cave même si j’en déguste de moins en moins.
Au départ, LPV était donc pour moi une base de données assez riche me permettant d’en savoir plus sur la conservation, l’ouverture et la préparation de ces vins que je découvrais.
Je commençais dès lors à poster quelques impressions pour faire part de mon avis. Aucun projet personnel lié au vin jusqu’à un certain dossier de poursuite BAC + 3 qu’il faut remplir début 2011. On inscrit tous nos souhaits et avec de la chance, on est pris au premier ou au second pour poursuivre ses études. (Comme disait Georges, La suite lui prouva que non …)
Je m’voyais déjà en Licence de Commerce International à Montpellier ou Aix en Provence. Le costard cravate et les pompes en cuir cirées de frais représentant pour moi le summum de ce que peut représenter un boulot. Je suis un homme d’affaires, et le sang, ça coûte trop cher. En plus les deux formations en question sont dans le sud, donc il fait meilleur temps qu’en Champagne !
Il me reste cependant de la place dans les différents souhaits pour ajouter une troisième et dernière option, dans l’éventualité où je ne sois pas pris pour les deux premiers choix, mais il n’y a pas de raison que ca se passe mal …
J’en discute donc avec mes parents. Mon père me dit « ca ne coûte rien d’ajouter un troisième choix, fais pas le con ! Regarde ce qu’il peut y avoir dans le vin, car ca a l’air de t’intéresser un peu en ce moment ».
Je ne me vois pas du tout bosser dans le vin et je lui réponds que ca ne m’intéresse pas des masses d’explorer cette piste … Non mais c’est vrai, je bois des Sauternes de temps en temps mais ca s’arrête là. Et puis, le vin ca ne doit pas payer des masses ? (Pas pire que Prof quand même ? ).
Mais en effet, cela ne coûte rien, et j’ajoute donc comme ultime souhait de poursuite d’étude, la Licence Professionnelle Vins et Commerce à Colmar, sans conviction aucune … Je ne le sais pas encore à ce moment là, mais la vie c’est comme une boite de chocolats …
Vous vous doutez bien de ce qu’il s’est passé … Mes deux premiers choix n’ont finalement pas abouti (pourtant avec une moyenne excellente, une assiduité hors pair et un investissement sans limites, je ne comprends pas ). Trop de demandes et peu de place, d’autant que, d’après ce que j’ai entendu, d’autres postulants auraient eu recours à des pots de vins à l’attention des responsables de formation ne me permettant pas de me détacher du lot. Un complot d’état !
Ca n’est pas un drame, me direz vous, sauf que je n’ai pas non plus de retour du côté de l’Alsace, et arrivé à la mi- aout 2011, je commence sérieusement à flipper en me disant que tout est foutu et que je vais perdre un an de ma vie. Épargnez nous la suite, on connait l’engrenage … Le crack, puis la dépendance aux opiacées, et enfin le fond du trou : on achète du vin en bouteilles plastique … Je suis à l’époque en job d’été et ca risque d’être sérieusement la dépression si je dois rester chez mes parents en mode Tanguy…
Impossible d’accepter une telle fatalité, il faut que ma bonne étoile se pointe.
Hasard du sort (pas vraiment en fait), je reçois un coup de téléphone à mon travail en début d’après midi de la part de la responsable de formation qui m’indique que je suis admis, compte tenu de quelques places venant de se libérer, mais que la rentrée se fait dans 3 jours … On rencontre quelques fois son destin sur la route qu’on a pris pour l’éviter.
Les années qui ont suivi ont signé le début d’un amour pur, profond et sans limites, à la dévotion inconditionnelle pour ce beau produit qu’est le vin. Le premier amour …
Le premier amour. Quel changement il opère dans le cœur d’un jeune homme. Quel merveilleux secret le hante à chaque instant. La tendresse de sa passion déborde instinctivement du cœur du jaune amoureux. Il aime comme l’oiseau chante, comme la rosé s’épanouit dans la nature.
Les lecteurs les plus fragiles peuvent s’arrêter et finir le récit en audio book disponible sur Amazon.fr à un prix tout à fait modique en suivant le lien ci-dessous :
www.amazon.fr/livres...
Voilà donc comment j’ai débuté ma passionnante aventure professionnelle du vin, de manière assez fortuite, vous en conviendrez. Exit le jeune bec à sucres, amateur de Sauternes ne buvant quasiment pas de vins rouges (ça pique la langue) ni de blancs secs (ca fait crisser les joues) ou de rosés (c’est pour les barbecues). Je ne jure maintenant que par la découverte et la diversité des dégustations.
A partir de ce moment là, LPV ne m’a plus quitté et cela fait presque 10 ans que je prends toujours autant de plaisir à naviguer dans les eaux complexes de ce forum, qui a pris une place spéciale dans ma vie d’hédoniste.
Atteniton ! Je ne dis pas que tout a été rose …
Les vents furent tumultueux et le passage de la mise à jour de LPV il n’y a pas si longtemps fût difficile On a tous des petits passages à vide, on peut maintenant le dire. Les administrateurs, ca ose, tout, c’est à ca qu’on les reconnait !
Mais nous avons tenu bon, ne comptant pas notre courage et persévérance dans la lecture des ces pages aveuglantes de laideur et plombant le moral des plus résistants. Attica, Attica !
Beaucoup ont péri dans la glaciale bataille de l’esthétisme et seuls les braves, les vrais de vrais, les irréductibles du tire-bouchons pourront dire à leurs petits enfants : j’y étais mon petit !
- Comment tu as fait pour en revenir papy ?
- Tu ne pourras jamais comprendre ce sentiment …
Pour vaincre la guerre, il faut devenir la guerre. Puiser les dernières forces qui nous animent et combattre l’ennemi dans le maquis de l’horreur. J’ai vu des choses … tu ne peux même pas imaginer … Des couleurs horribles même en réglant la luminosité … La peur, l’angoisse de l’AVC et de devenir aveugle … Tu as déjà vu le diable au clair de lune ? En tous cas à cette époque, ca y ressemblait pas mal !
Je peux maintenant le dire, LPV a été expérience. Un chemin jalonné par des débats houleux et des uppercuts francs, une véritable marque indélébile de vraies personnalités au service de la vie d’un amateur. Une formation gratuite dans l’école de la vie.
Car bien des choses ont changé. Et on est loin de s’imaginer quel impact pourrait bien avoir un texte anodin comme celui-ci, posté le 20 mars 2015 : Bonjour à tous !
Un petit post pour dire que les LPV'iens qui souhaitent faire des rencontres dégustations sont les bienvenus du côté de Cahors, ce n'est pas si loin de Toulouse et ce serait un plaisir que de faire de nouvelles rencontres !
Avant d’être les compagnons de franches rigolades ponctuées de dégustations épiques, les bons amis d’aujourd’hui furent jadis d’illustres inconnus, qui se sont retrouvés pour la première fois autour d’une même table, souhaitant partager quelques bonnes bouteilles et le plaisir de découvrir …
Je me souviens également de ces quelques moments où j’avais un peu d’argent de côté et où les choix de rentrer telle ou telle cuvée étaient dictés par les commentaires dithyrambiques d’un domaine et d’une rubrique inconnues au bataillon. L’eclos de la Terrasse d’Elise ? On va goûter !
Quels vins aurais je dans ma cave sans l’influence de ces nombreuses pages lues en long, en large et en travers ? Est-ce que je connaitrais les vins de Philippe Bravay, de Frédéric Pourtalié, ou de Daniel Bouland ?
Est-ce que j’aurais goûté à l’aveugle des rieslings allemands de compétition ? Que saurais-je des grands bourgognes à maturité sans les repas où ces belles bouteilles sont sorties en hommage à un papy chevronné ayant transmis sa passion à son petit fils ?
Est-ce que j’aurais pris la peine de me rendre à Clermont ou à Pamiers sans les longues conversations amicales avec d’autres fervents animateurs de ce joyeux espace de discussion ?
Comment aurais je pu avoir la chance de rencontrer un digne représentant de la Classe Belge et déguster ainsi des Granges des Pères ou des Côtes Brunes et Blondes à maturité sans le concours de l’auto-parrainage spontané réalisé sur LPV ?
Je peux, le dire. LPV m’aura beaucoup apporté et m‘apportera encore, je l’éspère et pour longtemps :
- Des rencontres fabuleuses avec l’élite des vignerons
- Des découvertes viniques sans pareille
- Des adresses gastronomiques hors pair
- De longs périples en voiture pour se rendre dans des endroits inconnus et rencontrer les gaillards qui se cachent derrière des pseudos tirés par les cheveux
- De longues parties de rigolades autour d’une table d’un petit resto chauffé par un poêle à mazout
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Donnez vos impressions, aussi personnelles soient elles concernant les vins que vous dégustez. Dites le avec les mots qui vous plaisent car vous êtes tout aussi important qu’un vétéran arborant des dizaines de milliers de messages postez. Vous enrichirez également ce forum.
L’exercice n’est pas évident au début mais le temps va passer et plus les dégustations et découvertes seront nombreuses, plus votre construction de commentaire s’étoffera.
Je suis surpris de lire mes notes d’il y a 9 ans car elles ne correspondent plus à ce que je pourrai dire aujourd’hui mais elles ont contribué à m’exercer et je n’ai pas encore fini de peaufiner ma méthode qui évolue continuellement.
LPV a permis tout ça.
Un grand merci pour tout.
Antoine. Passionné tout court
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Réponse de Pins sur le sujet L'école LPV ... ou petit récit d'une rencontre fortuite.
Ils ont la tête lourde sur la troisième photo, ils se tiennent la barbe...
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- starbuck
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Réponse de starbuck sur le sujet L'école LPV ... ou petit récit d'une rencontre fortuite.
La 3 ème photo, c’etait La fameuse soirée où tous les vins étaient poivrés 
Sylvain
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