Yves, je réponds sur le site à  ta question posée sur mon E.mail.

A l'occasion des rencontres flamandes, j'ai pu découvrir Ambre 1997, de Christophe Abbet, après Mitis 1999, deux bouteilles que tu m'avais offertes.
La couleur ambrée était très plaisante.
Tu me parles de notes oxydatives. Elles me semblaient très agréables et se fondaient dans les arômes d'abricots, de figues et de raisins secs.
La bouche était splendide, "énorme" comme l'a dit Jérôme.
J'ai beaucoup aimé...

Encore merci pour ce superbe cadeau.

Amitiés,
Thierry

Voici l'avis de DidierT:

-"Celui-ci est un VDN dont je n'ai pas retenu le nom, je devais commencer à  être dans un autre monde : Vieille Or soutenue. Nez de forte concentration de fruits confits, raisins de Corinthe. En bouche, c'est onctueux, moelleux et concentré. Grand liquoreux, même si j'ai un faible pour le précédent pour son élégance et équilibre."

Et de Luc:

-"Ensuite, encore une première pour moi, nous dégustons deux grands liquoreux suisses (et là  je constate que Didier commence à  avoir des trous de mémoire…mais j'ai triché, j'ai gardé les bouchons), tout d'abord Mitis 1999, ensuite Ambre 1997. Mitis fût pour moi une révélation, tant par son équilibre magistral que par l'originalité de ses arômes épicés de grande classe. Ambre, qui porte très bien son nom, montrait quelques ressemblances avec la cuvée Mathilde de Mark Angeli et par rapport à  Mitis, présentait un très léger déficit en acidité qui me fait penser qu'il mérite d'être bu rapidement (d'ailleurs on l'a bu…)"

Sur cette excellente bouteille.

Cordialement,
Thierry

merci à  tous pour vos commentaires.

Une remarque toutefois : l'Ambre de Chistophe Abbet n'est pas un vin muté ou un vin doux naturel; c'est un vin "naturellement doux".

amitiés

Yves

Yves,

Nous nous étions fait cette réflexion car le vin ne titre de mémoire que 12°5 et qu'il n'a pas l'équilibre d'un VDN, mais sur l'étiquette il est bien indiqué vin doux naturel...

Luc

C'est un problème de législation et de dénommination selon les pays.
Vin doux naturel et vin naturellement doux.
Mais tu as raison, Luc, pour un vin Suisse on doit prendre la dénommination suisse.
Sur la charte "grain d'or confidentiel", on parle d'ailleurs de vin doux naturel.

J'en avais parlé avec Christophe Abbet. Il m'a dit qu'il voulait surtout souligner avec cette mention sur l'étiquette que le vin est naturel et doux. il n'avait pas vraiment pensé à  la confusion possible avec les VDN.

Cela dit, je ne sais pas si la mention "vin doux naturel" existe dans le règlement AOC du Valais. Je ne pense pas mais oeno.ch pourrait sûrement nous en dire plus.

amicalement

Yves

Petite remarque pour Yves:

Il restait un peu d'Ambre dans la bouteille.
J'ai gardé ce fond de bouteille sous vide et je l'ai servi le lendemain soir à  Marion et Martin.
Ils ont adoré et nous avons pensé aux merveilleux souvenirs que tu nous as laissés.

Amitiés,
Thierry

je ne peux m'empêcher de replacer ici un CR de Jérôme sur l'Ambre 97

Ambre 97    
La couleur est ... ambre. Ce vin n'a pas volé son nom.
Le nez; J'espère que vous avez un moment. D'abord il s'ouvre sur la pomme blette puis arrivent les fruits confits, le cédrat et l'orange, le tout enrobé de miel. J'y ai même trouvé des notes de melon très mûr.
En bouche, c'est crémeux, onctueux, ce vin est une caresse avec toute la palette aromatique décelée au nez plus une très fine touche minérale, un peu mine de crayon.
La finale finit sur des notes de caramel délicieuses avec une belle fraîcheur ce qui apparaît comme un prodige pour un vin de cet ampleur.
Quelle longueur et quelle fraîcheur!
Je ne sais pas ce qui m'impressionne le plus: l'ampleur, la fraîcheur, l'équilibre, la longueur.
Ce vin évolue de façon remarquable à  l'aéraétion se complexifiant; il faut vraiment que j'en garde pour demain!
C'est incontestablement un des plus beaux liquoreux que j'aie jamais bu.
Jamais le bois ne m'a gêné, il a pourtant séjourné quatre ans en fût.
La matière est là  qui le digère et le vin semble être anobli par cet élevage.
Je reste impressionné par ce nez qui ne me paraissait nullement étranger. Je serais très curieux de déguster ce vin en même temps que Délire D'Automne du même millésime. Ambre me paraît supérieur car sûrement plus équilibré, mais les notes aromatiques me paraissent très proches.

je ne crois pas que sur l'étiquette ce soit écrit VDN

qui a déjéà  dégusté un autre grand millésime de l'ambre que le 97? j'ai été déçu du 95 et je me demande ce que valent les autres millésime.

salutations

xavier

je ne crois pas que sur l'étiquette ce soit écrit VDN

qui a déjéà  dégusté un autre grand millésime de l'ambre que le 97? j'ai été déçu du 95 et je me demande ce que valent les autres millésime.

salutations

xavier

Je peux confirmer, comme les 9 autres qui ont bu cette bouteille, qu'il était bien marqué Vin Doux Naturel.
Cela nous a laissé perplexe, car il n'avait rien d'un VDN au sens français.

Cordialement,
Thierry

Sur l'étiquette, il est mentionné "vin blanc doux naturel".

J'ai dégusté le 93, moins riche et plein que le 97, déjà  plus fondu. J'ai dégusté d'autres millésimes (le 94 ? )avec Christophe, mais aucun ne m'a paru égaler le 97.

J'ai dégusté le 95 avec Xavier et je partage sa déception : on attendait plus de l'Ambre. Pour moi, le 97 est sans conteste le plus abouti. Mais je ne connais pas les millésimes ultérieurs. J'ai goûté le 2001 en cuve, en plein fermentation, il mest donc difficile de donner une appréciation. je ne crois par ailleurs pas que Christophe Abbet propose son Ambre dans tous les millésimes.

amitiés

Yves

Déjà  largement commenté et plébiscité par les adorateurs de vins liquoreux, valaisans, gaillacois ou d'ailleurs, je me suis offert un petit plaisir ce midi en ouvrant un flacon de ce nectar en accompagnement d'abord d'un excellent roquefort, puis d'une tarte aux noix et au miel en provenance du Queyras, dans les Alpes.

Moi, je suis franchement subjugué, et je place ce vin bien au dessus de la Mitis, même en 99. C'est un vrai bijou, une perle, un trésor, à  la couleur or ambré.
Au nez, ce qui pour moi ressort, c'est du confit de pâte de coing qui s'exprime au travers d'une matière phénoménale et qui termine sur des notes de mine de crayon, un peu les mêmes que dans PMG 99, et je pense que cela doit être apporté par l'élevage, véritable élément nourricier de ce vin, et qui malgré tout ne s'impose pas. La texture est une véritable caresse en bouche, une gourmandise aussi, car le sucre est bien ressenti, mais la finale, intense, reste fraîche grâce à  ce côté "mine de crayon".

Grandiose!

Il m'en reste encore deux bouteilles pour suivre son évolution parce que je pense personnellement que ce vin ira loin, contrairement à  Luc.

Olif

ce vin ira loin, contrairement à  Luc
Je n'ai pas pu m'en empêcher, pardon Luc!

Bienvenue au club des adorateurs de Ambre 97 Olif! Enfin quelqu'un qui me comprend quand je parle de mine de crayon! Exactement, c'est cela, comme sur le PMG et même spirale.
On retrouve cela sur le délire d'automne 97 de Lescarret, tellement proche de Ambre et un peu sur Autan 01.

Olif,

Tu as eu accès à  mon dossier médical ?
Si c'est grave, merci de me le dire suffisamment tôt pour que je puisse vider ma cave avant de mourir... (aaa)(aaa)(aaa)

Luc

Jérôme,

Tu retires cette phrase de son contexte, ce n'est pas bien!

Je le concède, la tournure était maladroite! Quant à  luc, rassurez-vous, il va bien et il ira loin s'il suit bien ma prescription d'un verre de bon bourgogne à  chaque repas! Pas trop non plus car il faut faire gaffe, à  trop haute dose, le bourgogne, ça attaque!

Olif

Message edité (31-08-2003 20:33)

Un verre de bon bourgogne à  chaque repas ?
Mais ou veux-tu que je trouve autant de bons bourgognes ?
Et mon ulcère, tu y penses à  mon ulcère avec toute cette acidité ?
Ou alors après il faut que je prenne un bon vin du sud bien épais pour colmater..., bonne idée ça ! Nous disions donc 2 verres à  chaque repas...(aaa)

Luc

Rares sont ceux qui goûteront ce vin: je me sui fait un paisir de le reboire pour la troisième fois. Ce qui est intéressant cette fois c'est que je l'imaginais proche de Délire d'Automne mais ces vins n'ont que peu de points communs hormis la robe, la richesse et le coing peut-être. Mais la magie de Ambre c'est cette acidité qui porte ce vin de façon admirable. Grandiose.

c'est vrai, et je trouve aussi que l'expression du botrytis était plus marqué que sur le Délire d'automne, plus confit.

c'était un grand moment que de déguster ces deux monuments côte-à -côte.

Yves Z

Toujours optimistes sur sa garde potentielle ?

(bbb)

Ambre 1997,

robe dorée comme celle d'un Yquem de 20 ans d'âge, quasi identique à  celle du Délire d'Automne. Nez d'abord sur le thé noir / Earl Grey qui se dissipe ensuite pour faire place à  un marché de fruits et d'épices. Superbe en bouche et un air de parenté avec des cousins germains comme Rieussec ou Suduiraut.

Je ne savais pas qu'on produisait de si grands vins en Suisse. Le meilleur vin suisse que j'ai dégusté.

Messieurs les adorateurs d'Ambre et de son paternel oenologue Christophe Abbet, j'ai la chance de pouvoir vous raconter l'histoire de ce néctar hors du commun depuis sa naissance 1994 (très grande année).
Les premières cuvées (1994 et 1995) étaient plus oxydatives voir grand Tockay aujourd'hui je reprendrais l'expression "Yquemèsque" pour qualigfié le style de vin et pour les amoureux de ce vin sachez que 1998 et pas mal du tout sans vous parlez du très prometeur 2003 ...

Joyeuses dégustations

Hugues de Suisse

44 mois d'élevage en fût! Le 2003, ça nous le fait sortir quand, déjà ?

Olif