Voici encore une belle cave de Chamoson, qui se distingue par une grande régularité dans la qualité. On trouve souvent les vins de Jean-Daniel sur les cartes des bons restaurants de Suisse. Ils sont actuellement proposés au verre à  l'oenothèque de Leytron, où je les ai goûtés. Sympathique et nouvelle idée de Xavier : vendre des vins à  l'once (5ml ?), ce qui permet de goûter pas mal de vins différents

Fendant 2001 La Tornale
bu il y a quelques mois, de mémoire : Un très joli fendant, parfumé et moins marqué par le terroir que certains autres fendant de Chamoson. Vif, frais et élégant, avec une belle acidité. C'est un joli fendant d'entrée de gamme, bien fait. Il n'a pas la profondeur des meilleurs fendant mais il offre un excellent rapport qualité-prix.

Johannisberg
D'abord, le nez ne me paraît guère puissant mais les arômes s'expriment bien mieux après réchauffement. La bouche est fruitée, vive, apparemment sans sucre residuel, très parfumée (amande). Que le johannisberg s'exprime bien à  Chamoson ! Celui-là  est vif comme je les aime. La légère perle de CO2 (que j'aime moins) de l'ouverture a disparu à  l'aération. Ce vin n'a pas le caractère capiteux et lourd qu'on retrouve encore trop souvent dans certains johannisberg du Valais.

Chardonnay barrique 2001
Cette bouteille a un nez pur, peu marqué par la barrique. En bouche, très belle matière parfumée, du gras et de la richesse qui ne nuisent pas à  l'élégance. On retrouve la belle acidité des blancs 2001 et un élévage de classe et bien maîtrisé. Il lui manque un peu de richesse aromatique pour entrer dans la cour des grands chardonnays, mais le cépage est ici exprimé avec beaucoup de pureté et d'élégance. C'est une belle réussite avec ce cépage qui n'est pas celui que je préfère (en Valais).

Pinot barrique 2001
La robe est profonde, c'est plutôt étonnant pour un pinot de ce millésime. En bouche, l'élevage est encore sensible et le grain manque un peu de finesse, mais la matière est concentrée et racée. Un vin fruité avec de la fraîcheur et de l'équilibre, même si la fin de bouche est marquée par une certaine verdeur qui trahit les carences de la météo en 2001. Ca reste quand même une belle réussite dans ce millésime.

Yves Z

Sauf erreur, cette bouteille avait eu un coup de coeur à  l'époque.
Pour les personnes qui connaissent ce cépage, c'est sans surprise un vin d'une couleur assez peu soutenue, commençant à  brunir un peu. Le nez est très typé humagne rouge, avec son côté rustique et des arômes tertiaires assez fort. On aime ou on n'aime pas , mais personellement, j'adore !
La bouche est de façon surprenante encore pleine de vie, alors que l'Humagne Rouge est connue pour son acidité très faible. Certes, on retrouve également les côtés rustiques et tertiaires en bouche, mais la matière est là .
Je pense que cette bouteille pourrait durer encore quelques années (1 à  3 ans) mais je n'irai pas au delà .
En tout cas une excellente surprise pour un cépage dont la longévité a souvent été source de cruelle déception !!!(eee)

Pascal

750 ml /5ml = 150 clients,

Difficile de croire que Xavier se coupe à  se point pour sa clientèle.
Peut-être plutôt 50 ml ? soit une bouteille pour 15 personnes. Se serait plus raisonnable d'un point de vue purement commercial s'entend.

laurent

remarque très pertinente Laurent, et non dénuée d'humour, voilà  un retour fracassant.

Je déposerai tes vins le jeudi 5 juin à  l'oenothèque de Leytron.

Je confirme la qualité des vins de Jean Daniel Favre.

En ce moment, je suis sur l'Humagne blanche 2004 et l'Humagne rouge 2004

Pour l'Humagne blanche, le nez est bien aromatique et expressif en bouche. Bien équlibré et sans lourdeur.

Pour l'Humagne rouge ( non barriqué), les tanins sont bien souples, le nez animal et bien expressif également. Quel régal avec du gibier!

J'ai également une bouteille de son Diolinoir 2004 en monocépage (première année à le faire ainsi). Je ne l'ai pas encore goûté, je vous tien,drai au courant, promis!