extrait de ce CR
Château de Fonsalette, Côtes du Rhone, Rouge 2009

Robe plus claire et évoluée
Le nez ne laisse que peu de doute sur le géniteur : ça hume très bon la fraise écrasée, les senteurs florales, le thym, un peu d'orange sanguine. 
La bouche possède un toucher délicat, le vin ondule sur la langue, la finale est sapide et longue mais l'alcool est un peu trop présent. C'est le seul bémol de cette bouche, mais la température du vin est un peu élevée. On termine la bouteille le lendemain midi, et servi frais, l'équilibre final est restauré et on se régale. L'aromatique et la structure sont restées stables, des notes balsamiques viennent compléter le bouquet. Un beau vin!
 
 

Château de Fonsalette - Côtes du Rhône Rouge 2008

Le nez est charmeur avec du fond, des fruits rouges et des agrumes.
La bouche est équilibrée, soyeuse avec une belle fraîcheur. C'est assez concentré et jeune mais il manque un peu d'ampleur par rapport à ce que j'attendais. C'est très bon mais pas plus et sûrement un peu jeune sur cette bouteille.

Un Bertou au Petit Verdot


Château de Fonsalette, Côtes du Rhône, 2002

 

Oliv
Robe grenat tuilé légèrement trouble.
Superbe nez très attirant, quand un fruit riche, sur la fraise compotée, le pot pourri, le bouton de rose répond à des notes plus masculines d'olive noir, d'épices (thé noir, goudron) très élégant.
La bouche est un vrai délice de buvalité, sur une matière souple et séveuse, avec un beau jus franc porté par une acidité totalement intégrée et qui donne un vrai franc pétri de gourmandise.
L'expression aromatique est totalement en phase avec les senteurs du nez, avec un côté frais et pourtant très mûr qui évoque vraiment les marqueurs aromatiques de la syrah.
Finale juteuse et toute en confort, sans aucun tanins qui dépassent.
Un vin délicieux et qui m'a semblé à boire.

Jean-Paul B
Quelle réussite d'Emmanuel Reynaud sur ce millésime décrié de toutes parts, et raté par beaucoup. On est sur le même niveau que le magnifique Rayas du même millésime. De la rose, du pot-pourri, des fruits rouges compotés au nez, une bouche à la fois gourmande et élégante.  C'est excellent.

Bertou
Un nez parfumé, nuancé avec de belles notes de fleurs séchées, du fruit rouge, touche de végétal noble. La bouche en parfaite continuité, fine et fraîche, soyeuse, texture de taffetas. Grosse persistance.
Exceptionnel

Thien
Je suis très contente d’avoir retrouvé ce Fonsalette, il ne me reste plus guère de 2002 ! Je suis suis pas fan de Syrah mais dans ce millésime c’était magique.

Bu avec les 2 compères lors de ce week-end mémorable.

Château de Fonsalette - Syrah" Côtes du Rhône - 2000

Fredimen :
Dur de se remettre, d’autant qu’on change diamétralement de registre, avec un Château de Fonsalette SYRAH ! 2000. Robe assez palé à l’intensité soutenue, légèrement patinée. Un vin qui nous aura donné un mal fou à positionner, surtout sur les premiers échanges. L’ouverture du vin offrira beaucoup plus de poivre nous faisant confirmer petit à petit une belle syrah. Mais une syrah d’où ? Pas du Rhône nord, mais du Rhône sud. Bordel mais qui fait une syrah aussi fine, profonde, aboutie en CDP ? Bah Manu bien sûr ! Superbe nez sur la mure, la prune, des notes de cuir, la tapenade, notes d’écorces d’orange, une pointe de violette et les épices. L’attaque est assez souple, la matière impénétrable, c’est rond, mais fin, c’est puissant, mais délicat, seul petit défaut éventuel, une tombée un peu courte je trouve.
Assez exceptionnel de goûter cette cuvée rarissime. 17,5/20. La perso suis dans les choux, j’étais même parti initialement sur un cabernet, un vin extrêmement compliqué à positionner sans les marqueurs habituels / démonstratifs de la maison j’ai trouvé.  

Val59 :
(Apport, non à l'aveugle)
Nez sur l'orange sanguine, les épices, un petit coté graphite.Les compères sont totalement perdus ce qui me fera sourire un peu intérieurement.En bouche les tanins sont fins, discrètement ressentis en finale sans avoir la finesse des autres cuvées. La palette aromatique est assez sudiste sans tomber dans le coté encre/graphite que j'ai pu avoir sur cette cuvée (notamment 1996).Je l'ai sorti plus pour le jeu et la découverte, elle ne sait pas mal comporté mais reste en dessous des 2 autres vins. Très bien/excellent 17,5
Le lendemain midi plutôt 16,5, la bouche ayant perdue en fraicheur. 

Alex :
Très particulier, premier nez je pense (sincèrement) Rhône Sud mais ensuite il y a une telle fraîcheur sur le poivron et je vois le père Thomas qui pleure « cabernet franc » que je suis perdu.
En tous cas je suis plus trop sûr de ce que j’ai dit (Languedoc et Grange des Pères je crois pour finir après avoir tâtonné partout en France et observé la « Poker Face » impassible de Val).
Alors une fois qu’on sait c’est plus facile et effectivement on retrouve ces épices douces mais prononcées de la Syrah et le nez est réellement sur l’orange sanguine et l’Orient au fur et à mesure de la dégustation. Très jolie bouche, bien droite et équilibrée et longueur. Vraiment pas dans l’esprit Reynaud avec une puissance plus sudiste qu’à l’accoutumée, la robe aussi était étonnante d’un rouge pourpre bien foncé et concentré.
Excellent 17/20
A J+1 les avis sont partagés, certains le trouvent plus fondu, moi je trouve que l’on ressent plus les arômes confits et la prune, je suis un peu moins séduit mais çà reste une très jolie découverte et une rareté. 

Château de Fonsalette - Côtes du Rhône - Blanc - 1999

 

Bue lors d'un dîner au  Petit Verdot

Benjamin
Nez légèrement grillé, herbes aromatiques, d’une grande complexité, viande blanche.
La bouche est d’une puissance contenue et finit en finesse sans amertume, en dentelle (de Montmirail of course).
Excellent 

Jean-Paul
Chaud devant, grand vin !
Nez complexe, baroque, opulent, prometteur.
En bouche, cette complexité est parfaitement maitrisée par de beaux amers.
Superbe bouteille, et superbe accord.

Philippe
Là, c'est du sérieux, du puissant, du complexe. Me rappelle le Chave blanc 1999 servi en début de mois chez Thien, mais dans un registre différent.
Nez baroque, magnifique, l'archétype du nez complexe, évoluant au fil des minutes.
La bouche n'est pas aussi droite que le Chave, mais l'équilibre est porté par des amers très nobles et fins.
L'accord est parfait, un ange passe. Totalement jouissif. 

Jean-Loup

Château de Fonsalette - Syrah - Côtes du Rhône - 2008

François : nez fruité, acidulé, poivré. Bouche fluide, tannins plutot fins, vegetal, champignon, de la reduction. Passé à coté de ce vin que je n'ai pas trop aimé (oidium?).

Moi : nez assez intense sur les oranges amères et les fruits rouges confiturés. Attaque ronde, le milieu de bouche présente une certaine sensation de sucrosité mais ne bascule pas dans le doucereux. Finale sur les herbes sèches et le menthol léger. C’est très bon.

 

Château de Fonsalette 2003 - Côtes-du-Rhône
Robe bordeaux au pourtour tuilé.
Nez oriental marqué par les épices douces, la réglisse et la confiture de vieux garçon.
Bouche impactante dès l'attaque qui sait garder une fraicheur acceptable (surtout pour un vin de ce millésime) tout le long de son déroulé tout en gagnant en amplitude.
La texture tapissante met en valeur un gustatif sur les fruits noirs (cassis), la réglisse et le poivre.
Très beau vin qui plus est eu égard au millésime !
 

Qu'est- ce que la confiture de vieux garçon??? 

C'est comme une confiture (multifruits) mais tu remplaces la cuisson par de la gnole. Une sorte de macération de fruits+sucre+eau de vie. 

Château de Fonsalette - Côtes du Rhône 2010

Comment ne pas finir cette année globalement difficile pour tous sans rendre un dernier hommage à Monsieur Reynaud.
Un moment que je n'ai bu Fonsalette alors zou allons-y profitons des sens revenus ^^ (en attendant Omicron ).
 
Verre Syrah Riedel (le vin dans le verre est  bien le Fonsalette).

Robe d'une couleur d'un rouge dense et plutôt concentré (avec quelques signes d’évolution) en relativité à la tradition Reynaudienne.
Nez plutôt sudiste sur les fruits noirs (point de fraise écrasée ou alors je suis atteint de parosmie ), poivre noir et épices du soleil levant.
Très beau volume en bouche avec une extraction mesurée comme d'accoutumée pour ce domaine avec des tannins dentelés qui confèrent une fluidité joyeuse et  dansante sur le palais.
C'est mur et riche (cerise qui kirsh légèrement sans aller sur le pruneau) mais sapide et savoureux. L'alcool est mesuré.
L'équilibre est soutenu par une fraîcheur diabolique qui s'étire dans une finale très longue (ou du moins admirable) sur les fruits rouges  du verger framboise / groseille (bizarrement) avec cette acidité qui le portera dans le temps.
Finesse et délicatesse en bouche, une ode à la classe.
17.5-18/20  - Pas tout à fait grand vin car Rayas 03 est trop au dessus en terme de complexité mais une grande bouteille.
Un vin d'une qualité inversement proportionnelle à celle de son bouchon

Alex

 

Château de Fonsalette – Côtes-du-Rhône – 2011
 

Bue lors d'une dégustation éclectique de LPV78 contée  ICI

Jean-Loup
La robe assez claire parait très évoluée, avec de nets reflets fauves, presque roussis, sur la frange et qui gagne vers l’intérieur.
Très généreuse, l’aromatique épicée et fumée fait pencher pour une majorité de syrah, mais c’est contradictoire avec la robe. Très vite apparaissent des fruits compotés avec pas mal de fraise et enfin l’orange sanguine à l’aération. Mais certains avaient identifié une typicité Reynaldienne dès le premier nez !
La bouche adopte un remarquable profil vertical, dotée d’un élan incisif. Elle donne l’impression que la finale commence très tôt mais ne se termine pas … ou alors très très loin ! C’est même là qu’elle prend étonnamment de la densité, avec des accents poivrés.
Très Bien ++ / Excellent

Benji
Robe un peu brune avec des reflets de sauce hoisin.
Nez très épicé avec du poivre, pour moi qui connais son identité je trouve Reynaud immédiatement, mais je ne suis pas le seul.
En bouche, bel alliage de rondeur et d’acidité, un peu d’alcool et une finale saline.
Il me semble que pas mal voyaient un vin un peu plus âgé.
Très Bien

Jean-Loup


 

Château de Fonsalette - Côtes du Rhône 2007


Le nez est sur les fruits rouges mais plutôt confiturés, c'est assez solaire, avec un peu d'épices et une touche Reynaud reconnaissable. 
En bouche c'est solaire sans être chaleureux avec un joli équilibre. C'est assez typé rhone sud avec des épices. Bonne longueur. 

Château de Fonsalette, Côtes du Rhône, 2004

 

Robe nettement tuilée avec une certaine turbidité.
Nez splendide d'élégance et de générosité, sur le floral épicé, la pivoine, le bouton de rose, le poivre de timuth.
Bouche succulente, d'une immédiate évidence à la fois gourmande et classieuse, sur un jus à la petite sucrosité délicieusement fraîche.
Les goûts sont une myriade florale et épicé, sur un fruité poivré absolument irrésistible.
Finale pétrie de plaisir, avec un côté précis comme un pinot et décadent comme grenache syrah du sud.
Superbe vin cueilli à point et qui semble parti pour le rester encore longtemps.
Chapeau !

Château de Fonsalette, Côtes du Rhône, 2007

Carafage 2 heures
Robe sombre et assez opaque. Nez mûr sans être pour autant confit, sur les baies noires, un très léger fond végétal et de belles notes de poivre de timut. Bouche dense, très dense, au touché velouté et quasi onctueux. Trame tannique d'une grande finesse, pas mal de lies en fond de verre. Aromatique sur les baies noires, un peu de poivre, de réglisse. Approche solaire mais relativement digeste, à l'équilibre sudiste indéniable mais dont l'appartenance à la galaxie Reynaud, même étiquette découverte, est loin d'être flagrante, en l'absence de marqueurs floraux prononcés, mais également par une robe d'une profondeur et d'une opacité inhabituelle pour le domaine, probablement provoqué par le millésime. Finale longue, épaisse et tapissante. Paraît très jeune, mais malgré tout très agréable. A garder encore un bon moment ou à ouvrir moyennant une aération conséquente. Excellent à Exceptionnel (17,5/20). A l'aveugle, je serais probablement parti Rhône sud hors Reynaud, voire Languedoc.

Château de Fonsalette, Côtes du Rhône Syrah, 2006

Simplement ouvert 6h avant. La bouteille était peut-être trop pleine car quand je retire le bouchon un peu de vin jailli littéralement du goulot.
Bouchon nickel, à peine imbibé. Bouteille maintenu à température.

Nez tuant de cassis, myrtille, fraise, floral, épicés, puissant, complexe, jouissif.
La bouche est du même acabit, avec une matière d'une belle finesse, un équilibre d'or fève. Très très long. Quelques petits amers, le vin est plus subtil et floral au palais.
Voilà ca c'était les 2 premiers verres et c'est assez exceptionnel.

Après 30/45 minutes, et j'imagine à force de servir le vin qui prends l'oxygène, le vin tourne. On se retrouve un peu sur une caricature du Château des Tours 2015 bu il ya quelques temps. Nez chaud alcooleux, des fruits surmaturés (madérisé). La bouche tient le même registre et fait plus penser à un porto mal évolué qu'un Rayas.

Dommage que le vin se soit dégradé rapidement. 

Dom

   



 

www.lapassionduvin.c...

Château de Fonsalette, Côtes du Rhône Syrah, 2000

Le 1er nez est très syrah, fruit rouges, orange sanguine et un peu de volatile.
En bouche c'est un peu plus sudiste sur le viandé, plutôt grenache avec du cacao, c'est assez juteux, élégant mais un peu discret. C'est bon sans plus

 

www.lapassionduvin.c...

Château de Fonsalette, Côtes du Rhône, 2007

Le nez est lardé, fumé, fruits noirs.
La bouche est large, suave, ça envoie mais ça manque un peu de finesse, légère sucrosité. Ce n'est pas trop à mon goût et pas de marqueur Reynaud

  Château de Fonsalette blanc 2006 - Côtes du Rhône
Robe très pâle sur un ton vanille.
Nez sur l'amande douce, la menthe, le beurre, l'orgeat, puis viennent à l'aération les herbes du maquis, les plantes médicinales et une note d'encaustique.
Bouche large combinant fraicheur et concentration, portée tout à la fois par de beaux amers (peau d'agrume) et une acidité élégante qui tend et étire le jus.
Excellent actuellement mais peut encore être attendu.

Bu lors de cette soirée

Château de Fonsalette rouge 2012 - Côtes du Rhône
 
Nez rubis clair, avec de beaux reflets lumineux
Nez complexe sur la rose, le pot pourri, les épices orientales et une version aromatique de fruits rouges mûrs dans un ensemble classique et très profond.
C'est une nouvelle fois en bouche que la magie opère avec un toucher de bouche caressant, suave, dentelé d'une infinie finesse...
Concilier une mâche de fruits telle avec cet équilibre magistral sur le foral et les épices, c'est une nouvelle fois un tour de magie de Monsieur Emmanuel Reynaud.
La finale est belle et longue avec beaucoup de relance et de fraîcheur.
Pour avoir bu 2008/2010 et 2012 récemment mes faveurs vont à ce dernier qui concilie toutes les qualités reynaudiennes sans l'ombre d'un défaut.
19/20  

 Château de Fonsalette rouge 2012 - Côtes du Rhône

Le nez est parfumé sur les fruits rouges mûrs, un peu d'épices douces puis vont apparaitre le coté orange sanguine, poivre.
La bouche est onctueuse, un peu évolué par certains côtés mais avec un fruité bien en avant sur la fraise très mûre. Il y a aussi de la volatile mais ça amène de la fraîcheur avec un petit côté épices orientales. Il y a une belle longueur et j'adore ce vin!

LPV Grenoble


Château de Fonsalette, Côtes du Rhône 2008.
Robe très claire, presque orangée.
Au nez, aucun doute possible, on est chez Emmanuel Reynaud. Exubérance, fraise, poivre, agrume, floral. Bref, du grand classique.
La bouche est superbe, même si à titre personnel, je trouve un côté saturant à cette richesse. Il y a une acidité vraiment très élevée qui durcit un peu le vin et qui nuit au confort en bouche en dégustation pure (à table ça passe très bien).
Grande longueur (je pars sur Pignan 2008), c'est excellent.
Marc 

Bu aujourd'hui un Château de Fonsalette Blanc 1998 :
Robe : paille, or clair, brillante
Nez : fleurs blanches, pêche, herbes sêchées, tabac blonc, gentiane, plantes médicinales. Frais, pas de trace d'oxydation, de fruits secs, ou d'arômes plus lourds comme le rhum.
Bouche : attaque partagée entre les amers et le gras. En milieu de bouche,le vin est harmonieux, avec cet équilibre entre le gras et la tension des amers.
Conclusion : Excellent. Vin harmonieux, posé, qui ne fait pas du tout âge. Il présente un parfait équilibre entre gras et amertume et m'évoque un vieux Simone. Le fait que ce soit ma dernière bouteille avant un grand moment (car je n'achète plus les blancs d'Emmanuel Reynaud mais vais peut-être y repenser) rajoute encore à mon émotion.
David Chapot.

Merci pour ce retour positif.
Les blancs du domaine sont souvent décriés car ils sont  bus  pour la plupart trop jeunes.
Je n'ai pas arrêté d'en acheter et en suis satisfait.
Il ne faut pas louer trop fort leur qualité car ils seront alors plus difficiles à trouver ! 

Gilles

 Château de Fonsalette, Côtes du Rhône, Rouge 2009

A l'ouverture le nez est joli sur la cerise, la fraise, l'orange sanguine. Il y a la patte reynaud mais plutôt bodybuildé avec un côté sudiste.
La bouche est assez puissante et large mais velouté avec une pointe d'alcool. Ça reste bien gourmand et plutôt très bon. On en laisse la moitié de la bouteille pour voir ce que ça donne au repas d'après. 
Malheureusement le vin va évoluer sur le fruit cuit, le pruneau, c'est même un peu piqué en bouche avec une volatile super haute. Décevant, on aurait dû tout boire à l'ouverture.

Pardon d'arriver là comme un chien dans un jeu de quilles, mais souvent je lis cela "j'en garde pour le lendemain"... soit mais dans quelles conditions ? Et là personne n'aborde jamais ce sujet, comme ci cela n'était qu'un détail... pourtant d'une influence considérable ! Ici j'imagine comme tu décris le vin en seconde dégustation, que tu l'as laissé tel que dans sa bouteille juste rebouchée... ?
Bonnes fêtes à tous !

Oui bouteille juste rebouchée et cela sert souvent le vin, même un pomerol clos l'église 85 traité de la sorte (alors qu'il était déjà un peu fané, à mon goût, a l'ouverture) à mieux tenu que ce fonsalette.

Château de Fonsalette, Côtes du Rhône, 2005

Nez chaleureux sur la garrigue et les épices.  
Bouche déliée avec un très beau jus où s’entremêlent épices et herbes douces. C’est très équilibré, juteux et sapide à la fois. Belle texture, avec une finale chaleureuse qui réchauffe un peu, notamment sur un coté fumé.  

Excellent. 

Chateau de Fonsalette, Côtes du Rhône, 2006

Bouteille ouverte et légèrement épaulée 24h à l'avance.

Nez assez riche mais confortable sur la fraise écrasée et les épcies douces, le tout dans un registre légèrement plus compoté que dans les autres cuvées du domaine dégustées jusqu'ici.
La bouche est très confortable, carressante, sur les même arômes qu'au nez et avec des tanins complêtement fondus. Il y a bcp de fond, l'acidité est en retrait bien que présente et la finale est très longue avec quelques amers et une pointe d'alcool qui contribuent au charme de l'ensemble.

Peut se garder quelques années supplémentaires sans crainte mais dores et déjà délicieux.

Excellent

GILT post= écrit: Merci pour ce retour positif.
Les blancs du domaine sont souvent décriés car ils sont  bus  pour la plupart trop jeunes.
Je n'ai pas arrêté d'en acheter et en suis satisfait.
Il ne faut pas louer trop fort leur qualité car ils seront alors plus difficiles à trouver ! 

Gilles

Tout à fait d'accord avec toi Gilles! Personnellement, dans les blancs ce sont les grosses cuvées de Reynaud que je préfère, alors que paradoxalement sur les rouges je prends plus souvent mon pieds sur ses petites cuvées (genre Parisy).

bdc écrit:

GILT post= écrit: Merci pour ce retour positif.
Les blancs du domaine sont souvent décriés car ils sont  bus  pour la plupart trop jeunes.
Je n'ai pas arrêté d'en acheter et en suis satisfait.
Il ne faut pas louer trop fort leur qualité car ils seront alors plus difficiles à trouver ! 

Gilles


 

Tout à fait d'accord avec toi Gilles! Personnellement, dans les blancs ce sont les grosses cuvées de Reynaud que je préfère, alors que paradoxalement sur les rouges je prends plus souvent mon pieds sur ses petites cuvées (genre Parisy).



 

Effectivement Gilles, il sont bus trop jeunes : quand j'ai dit à Emmanuel cet après-midi que je m'étais régalé avec le blanc 1998, que j'aurais pu me tromper de 10 ans à l'aveugle, il m'a dit que le vin était encore jeune! J'avais envie de mettre un smiley mais il a parfaitement raison.
David Chapot.