Le 13ème jour du mois semble décidément nous attirer à Jongieux.
4 mois exactement après l'inoubliable rencontre du 13 octobre 2006, nous voici de retour ce mardi 13 fevrier 2007 pour avoir l'immense plaisir de retrouver Jean Luc, de faire la connaissance de Charlesv de son fils Antoine, de ChristopheD dit "le pedago" et son épouse Coralie.
L'immense plaisir aussi d'un repas exceptionnel, probablement encore meilleur que celui du 13 octobre, et accompagné de très très grands vins .

Voici le menu:

-Gateau d'artichaut, foie gras, truffes accompagné d'une émulsion de topinambour à la truffe
Champagne Dom Ruinart rosé 1990

-Foie gras chaud compote de pommes au jasmin
Chateau Grillet 1990

-Langoustines roties, infusion aux crustacés et herbes
Meursault "Les narvaux" 1999 domaine d'Auvenay

-Bar de ligne poché au citron et à la menthe
Clos St Hune 2000 (vin servi presque parallèlement au Meursault )

-Pigeon cuit en croute de pain sauce à la noisette
Haut Brion 1989

-Fromages
Ducru Beaucaillou 1982 (servi parallèlement à Haut Brion)

-Ananas roti, crème à la réglisse, lait battu à la bergamote
Chateau Climens 1997
et Riesling VT Kientzler grand cru Geisberg 1997

Le repas fut parfait. Entre * et ** !!
Mention particulière au gateau d'artichaut, aux langoustines et au fabuleux dessert .

Quelques impressions sur les vins que je découvrais pour la plupart.
Dom Ruinart 1990 :le premier contact en bouche m'avait fait craindre une déception par des bulles un peu agressives.Après attente dans le verre la suite fut heureusement un vrai délice par un fruité délicat,quelques notes d'évolution , mais une acidité , une vinosité superbes et une finale très longue.
Chateau Grillet 1990
Même impression que la bt bue en Juillet chez Marc Veyrat. Nez très réservé .
La bouche est dominée par un joli gras (plus que mon souvenir de juillet) mais la encore les aromes ne percent que progressivement, délicats avec des notes de tilleul, de miel et de grillé. Le volume en bouche est assez équilibré . On peut reprocher un leger manque d'acidité et une finale legèrement amère.
Ce vin semble avoir besoin de temps !
Meursault "Les Narvaux" 1999
Superbe vin qui déroule en bouche un équilibre une finesse , une race que je n'avais jamais connus sur un Meursault.L'elegance de Carl Lewis sur 100m !
Clos Ste Hune 2000
Si "Les Narvaux" m'ont fait penser à Carl lewis, Ste Hune c'est Ben Johnson.
Celui de Seoul 1988 que Lewis voit passer stupéfait comme un TGV !!!
On est saisi par l'acidité, la minéralité, la densité phénomenale de ce vin qui présentait une toute petite trace de perlant absolument pas genante.

Haut Brion 1989 et Ducru Beaucaillou 1982
DB 1982 c'est le prototype du grand Bordeaux à maturité et dans un premier temps
il s'est montré plus seducteur que HB 89.
Mais etonnant de voir comme progressivement Haut Brion a pris le dessus au cours du repas jusqu'à balayer toute résistance du "second"(tout de même très bon ).Quel nez:fumé, fruits murs, résine, truffe . Quelle bouche onctueuse , satinée, minérale, très longue.
Chateau Climens 1997
Barsac plus en finesse en elegance qu'en puissance.Très bel accord avec le dessert à l'ananas roti.
Riesling VT grand cru geisberg 1997
Relativement peu sucré a apporté un magnifique contre point sur la Bergamote quand Climens se fondait avec la réglisse.

Notre séjour à Jongieux aurait été incomplet sans le passage obligé au domaine Dupasquier, avec une superbe verticale.
Jacquère 2004, Chardonnay 2004, Altesse 2004
Puis Roussette marestel 2004,2003,1997,1994,1993,1988 (sauf oubli ).

Mes impressions:
1)Qualité générale remarquable y compris dans les petits vins de soif(Jacquère 2004)
2)Les "Marestel" sont à mon avis une classe au dessus de tout le reste
3)1 seul millésime faible 1993 (peut être la bt ? )
4)Toujours la même trame aromatique, mais plus ou moins accentuée, sur les fruits à maturité, quelques notes de grillé, des notes d'agrumes,des notes de champignon, des épices douces allant jusqu'au safran.
5)Le temps semble n'avoir aucune prise sur ces vins dont on se demande quand ils vont s'oxyder.
6)Le plus grand vin: 1988 .En plus d'être bon, c'est la classe!
7)Et n'oublions pas que ces vins s'adaptent à la gastronomie à merveille !
8)2003 s'améliore de mois en mois
9)2004 est très beau, particulièrement vif et tranchant !

"Marestel" toujours la même et toujours une autre:)......

Bravo M. Dupasquier!

Très beau repas! Je regrette d'être venu (et surtout parti) de Savoie un peu trop tôt

Ce que ne dit pas ton CR, c'est qu'en plus le paysage à Jongieux vaut le détour

Eric

La lecture de ce CR ne fait qu'amplifier mes regrets de n'avoir pu vous rejoindre pour ce Tome 2... Jean-Luc, je te fais signe la prochaine fois que je descends dans la région !

Intéressant ce que tu dis Raymond sur le Grillet 1990. En juillet, nous avions imputé sa "réserve" au fait d'avoir été servi derrière Yquem 29. J'avais déjà noté ce manque d'expressivité et cette trop grande délicatesse. Quelqu'un a-t-il pu le regoûter en fin de repas ? Besoin d'oxygénation ? Cela me fait penser à La Perrière 90 de Gouges.

Dom Ruinart 90 est un champagne magnifique qui commence tout juste à évoluer et qui a conservé une très belle acidité.

Je reconnais bien la patte de Charles dans ce Narvaux 2000. Domaine Leroy ou d'Auvenay ?

Haut-Brion 89, souvenir ému d'un séjour de rêve en pays nantais, est d'une race immense.

Cela me fait vraiment plaisir que votre repas ait été à la hauteur de ces superbes vins. L'auberge des Morainières confirme donc l'excellente impression que nous avions eue en octobre.

Jean-Philippe Durand

Eric,

Ta superbe photo ne rend pas compte de la pente impressionnante du coteau de Marestel qui donne l'impression d'être en haute montagne alors que nous ne sommes qu'à 300-350m d'altitude plein sud.

Jean Philippe,

C'était le"Narvaux"2000 domaine Leroy .Je n'avais rien bu de semblable en blanc!
Merci Charles .Ce vin lui ressemble.

Il serait interessant de carafer quelques heures ce Chateau Grillet 90 pour avoir la réponse. A noter que si l'acidité n'est pas très marquée on ne trouve pas non plus la moindre trace d'évolution.

Le repas fut excellent. Le meilleur des 3 que j'y ai déjà fait.En plus le site a quelque chose qui nous transporte dans une atmosphère propice à la dégustation. Hors du temps .
L'accueil fut remarquable. Tout sourire:)

Vivement le Tome 3 . J'espère que tu en seras.

Le Château Grillet que vous avez bu mardi soir provient de la même source que la mienne, j'ai pu déguster plusieurs fois ce millésime, à chaque fois, j'ai été confronté à un vin différent. En effet, certaines fois nous l'avions carafé (1ère rencontre cercle Rhône Nord Sud) et il était apparu éblouissant face à un Hermitage blanc 82 de Chave, une autre fois toujours carafé, il était apparu insipide avec des notes de beurre et des traces de produits laitiers, n'est - ce pas le pédago.. Vendredi dernier, toujours carafé il a été décevant. Ce phénomène aléatoire me parait calqué sur la météo, pourra t il attendre encore quelques années je ne suis pas sûr. Je rajouterai que les conditions de garde ont été optimum, toutefois, notre source ne nous a jamais informé de sa conservation jusqu'à notre achat en 2002.

Envoyé par: milleret
Date: mercredi 14 février 2007 23:05:08

Auberge des Morainières à Jongieux le mardi 13/02.

Comme promis le menu :

Foie gras chaud, compote de pommes au jasmin.

Langoustines rôties, infusion aux crustacés et herbes.

Bar de ligne poché au citron et à la menthe, beurre de pamplemousse.

Pigeon cuit en croûte de pain, sauce à la noisette.

Magnifique soirée hier soir à l'Auberge ...et une petite pensée pour les amis de Jongieux .
Mais avant toute chose, je tiens à féliciter et remercier ce jeune couple pour ce MAGNIFIQUE REPAS , un service et un accueil EXCEPTIONNEL ....JE SUIS et j'attends avec impatience pour la fin du mois , l'annonce de la première étoile ( largement méritée ) . Cet établissement va avoir besoin de cette récompense pour déplacer une belle clientèle étrangère ..... .
En fin de journée , nous sommes passés chez notre vigneron préféré qui nous a encore enchanté avec ses remarquables " Marestel " .
Le 2004 va rejoindre les grands millésimes du domaine ...quel bonheur !
Et toujours cette générosité ...hop , un petit colis d"échantillons pour mes prochaines rencontres ..mais je vais conserver celle de 87 ( c'est pour le fiston ) .
Ce soir , je ne vais pas vous parler des vins du repas ....je suis encore sur mon nuage !
Un immense merci à Charles ( c'est un peu le " DENIS " du club Suisse ....il m'avait prévenu qu'il voulait faire un peu de place en cave )
Raymond , égal à lui même et je ne parle pas du charme de son épouse : quand je pense qu'il voulait la laisser seule à l'hôtel ....un vrai Matcho ..
Mais je lui pardonne ....ses petites friandises de la maison Pralus ...un délice !
Nous avions des invités "surprise " .....et il a promis de venir faire un petit commentaire de cette belle soirée .....il est en vacances , mon ami le Pédago
Christophe ....c'est à toi .

Les photos sont déjà dans mes documents ( je vais faire le nécessaire pour les intégrer sur LPV ) ....et notre jeune chef des Morainières a bien accepté de participer ( toujours aussi réservé , mais hier soir, il était radieux )

Mais également un remarquable travail effectué en salle pour le service des vins par la maitresse de maison ...."pétillante" hier soir .

Encore un immense MERCI ...à ce jeune couple ! J'ai promis d'apporter prochainement la facture des photocopies ( celles que je distribue régulièrement à mes clients et lors de mes rencontres autour du vin ....de Chambéry à Genève ) .

Longue vie à cette belle maison .

Jean Luc ....heureux comme un gosse !

Magnifique récit, tout en émotion (qui prouve qu'un copier/coller peut en véhiculer).
Le genre de récit dont je ne ma lasse pas.

"Haut-Brion 89, souvenir ému d'un séjour de rêve en pays nantais, est d'une race immense."

Et oui, Jean-Philippe, une race emyreumatique incroyable, ainsi que du Narvaux 2000 d'Auvenay, sur le même repas, du même très haut niveau.

Raymond,

"C'était le"Narvaux"2000 domaine Leroy .Je n'avais rien bu de semblable en blanc!"

Tu m'intrigues ... d'Auvenay plutôt, non ?
Qu'est-ce qui t'a paru ainsi totalement indéit, plus précisément ?

Climens 97 (ainsi que Yquem 97) : dans ma cave, date anniversaire de la naissance de ma fille.

Je suis partant pour le tome 3 ...

Il me semble pourtant avoir lu Leroy sur l'étiquette que je n'ai fait que survoler .Mais Charles apportera les précisions.

Tu as du voir Lalou Bize-Leroy, Raymond !

A ma connaissance, Leroy ne produit pas de Narvaux !

Charles avait mis en scène la fabuleuse comparaison Narvaux 2000 Auvenay, Narvaux 2000 Coche-Dury.

Extrait : Narvaux 2000 Auvenay : "... on a pu penser à un Chevalier-Montrachet en raison de ce côté essence de raisin et de sol."


Je ne doute pas une seule seconde de la qualité du moment que vous avez passé ensemble.

L'accord fromages/Ducru 82 était comment ?

bonjour

un petit mot du pédago(!)(juste un seul de ma part) pour témoigner de cette superbe et inoubliable soirée. J'aimerais juste rajouter quelques détails conernant les vins, le repas et l'ambiance dégagée par le groupe.

Pour commencer, la dégustation chez la famille Dupasquier a été à la hauteur du seul niveau qu'ils connaissent: la classe en toute simplicité.
Sur leurs vins, j'ai retenu trois remarques faites lors de la dégustation:
- le pouvoir des vins à s'adapter à de nombreux plats
- l'exceptionnelle jeunesse des vieux millésimes
- la ressemblance au risque de se tromper entre l'altesse et le chenin (surtout dans la période d'évolution)
Cette visite a eu aussi le mérite pour moi de faire connaissance en douceur ( j'étais un peu intimidé) avec Catherine (l'épouse de Raymond), Raymond, Charles et son fils Antoine: merci Jean Luc.

Maintenant passons à table!
Je souhaite juste rajouter quelques détails personnels à tous ces beaux commentaires précédents.

Le Dom Ruinat 90 était accompagné au début par des petits pains chauds, beurre aux truffes et sablés au beaufort. Très beau champagne et j'ai été impréssionné par sa vinosité très présente mais délicate: merci Raymond.

Concernant le Chateau Grillet 90, son nez était très réservé et même fuyant. Mais la bouche possédait un joli gras et surtout le vin semblait jeune: finalement un vin déroutant mais intéressant pour sa strucure en bouche.
De plus, tout le monde à table avait du mal à situer ce vin sur notre carte de France.

Maintenant, place au Meursault Les Narvaux 1999 du Domaine D'Auvenay: une perfection de matière enrobée par une perfection de gras. Pour l'anecdote et j'en suis fier(!) , c'est mon épouse qui a trouvé l'appellation.
En tout cas merci Charles.

Avec le bar de ligne, vient alors mon premier orgasme de la soirée ( pourtant, mon épouse est de l'autre coté de la table!) .En plus,j'ai honte c'était avec une sainte!!: Clos Sainte Hune. Comme me racontait Charles pendant le repas, on parle des fois trop pour définir la minéralité, pourtant c'est si simple, Sainte Hune c'est la minéralité. De plus, c'est le vin de la soirée ( avec le dernier) qui, pour moi, a retransrcrit au mieux son terroir.

Ducru Beaucaillou 82 et Haut Brion 89: rien à ajouter aux propos de Raymond tellement c'est aussi ma pensée. Merci Jean Luc .

Le moment du dessert arrive en même temps que les sucres aériens de Climens 97: quelle finesse. Merci Charles.

Cependant, je lui préfère le Geisberg 97 vendanges tardives de Kienztler pour sa parfaite expression de son terroir et sa minéralité: par contre, je pense qu'on aurait dû le servir avant Climens. C'est pour cette raison que j'échappe malgré moi à mon deuxième orgasme! Finalement ce n'est pas si grave car hier c'était la Saint Valentin!
Juste pour un soupçon de culture (ne pas oublier que je suis le pédago!), Geisberg signifie le coteau des chèvres et ils sont 5 producteurs à se partager ce grand cru.

En ce qui concerne la cuisine, Michelin aura t-il l'intelligence de lui accorder sa première étoile? Je l'espère, pour ma part son vrai classement se situe, mais il n'existe pas, à une étoile et la moitié d'une autre: quelle juste restitution des odeurs (notamment le gâteau d'artichaut) et quelle perfection des températures de cuisson (pour le filet de bar).
Premier signe d'un grand lieu de la gastronomie: généralement quand on sort dans un grand restaurant on se souvient d'un plat, mais là on est marqué par l'ensemble des plats.
Deuxième signe: quand on a quitté le retaurant vers une heure du matin, en marchant sur la terrasse, j'ai tout de suite ressenti une sensation de légerté.

Pour terminer, j'ai envie d'écrire quelques lignes sur mon bien être accumulé lors de la soirée par ce que procuré par des personnes simples, sensibles et intelligentes: parfois, on met des années pour comprendre certaines personnes alors que là il m'a suffit d'une soirée.
Une autre anecdote: il suffisait de regarder les yeux d'Antoine en direction de son père quand ce dernier nous racontait une histoire pour vous dire que nous étions, ce soir là, dans la vérité.
Merci spécial à Catherine pour sa délicate attention: mes petites filles se régalent des pralulines depuis deux jours et cela me conforte dans le choix qu'elles aussi sont pressées dans renter dans le Roannais!

Pour vraiment terminer(!) je ne peux oublier Jean Luc que nous aimons tous: j'ai vraiment de la chance de te connaître.

Meursault Les Narvaux 1999


Il aurait vieilli d'un an en quelques heures ?

Tu as du voir Lalou Bize-Leroy, Raymond !

Laurent ...notre ami Raymond n'était déjà plus dans la course ...il n'a pas supporté le " petit " rosé 90 ..et si mon ami Sébastien voulait bien me transférer quelques belles photos sur le site ...vous auriez la preuve de ce que j'avance !

Raymond ...pour le tome " 3 " ...je propose une dégustation " eaux minérales " ...c'est plus sérieux

Tu as raison Laurent pour Lalou Bize Leroy et je suis heureux d'être ainsi éclairé.J'ai tellement à apprendre de vous tous.
Pire que les gaffes de SR (pas le sucre résiduel ! )

J'ai très peu, pour ne pas dire pas, bu avec les excellents fromages !

Depuis 18h chez Dupasquier jusqu'à près d'1h le matin suivant le temps ne s'est écoulé qu'en direction du bonheur !

Il nous faut recommencer !

attention, le rosé champenois est bourré de soufre ...

Alors, ce Narvaux d'Auvenay : 2000 ou 1999 ?

Ce récit me rappelle fortement le récit vannetais ...

Eaux minérale ou non, vous me réservez une place pour le tome 3 ? (cela me ferait plaisir).

c'est bien le 99 puisque la bouteille est à 10 cm de la souris de mon ordinateur

Déplace la un peu vers la droite ... moins ... un peu peu plus ...

Ah, OK !

Désolé, 2ème gaffe sur la même bt , mais je ne change rien au commentaire:)

C'était le"Narvaux"2000 domaine Leroy .Je n'avais rien bu de semblable en blanc!
Merci Charles .Ce vin lui ressemble.

Sans injonction, tu nous expliques ces 2 points ?

"Formidable mais juste un peu trop jeune. Dans 5 ans ça sera une merveille.Trop chaud, trop boisé,manque de ..... etc, etc...."

Ici rien de tout ça : ce vin était merveilleusement bon du début à la fin. Pas une faiblesse, pas une aspérité non plus. Une fraicheur, une finesse, une puissance aromatique contenue et surtout une élégance bien au dessus des autres Meursault que j'ai pu boire .Le grand vin qui dépasse les clivages des appellations.

L'évidence faite vin.

Quant au second point, tu connais Charles mieux que moi et je ne voudrais pas le gener.

Charles sans aspérité ???????

En tout cas, vous m'avez sacrément fait saliver.

J'aimerais bien goutter le meursault Gouttes d'Or (c'est un appel solennel aux donateurs éventuels).
1999 ou 2000 (ou autre, je ne suis pas regardant).

Et je peste encore contre un Corton-Charlemagne 99 du domaine Leroy qui ne se laissa pas approcher au réveillon 2005, réfugié derrière un boisé carcéral inébranlable.

Ah le Meursault Narvaux 1999... Un de mes plus grands blancs jamais bus, grands crus compris.
Un souvenir éblouissant d'un vin d'une pureté de diamant, cristallin, scintillant, perfection de la matière, de l'acidité, de l'expression du terroir. Coiffant sur le poteau un Montrachet Comte Lafon 1992.

Jean-Philippe Durand

Merci de la confirmation Jean Philippe. Je n'ai donc pas rêvé!

Comme quoi cela vaut le coup parfois de choisir des vins très chers ...

Quelle belle dégustation!

On envie cette belle troupe d'amis qui a visiblement magnifié en une belle communion, une sélection au départ déjà remarquable!

Je passe sur les Narvaux de d'Auvenay qui est un vin absolument remarquable quasiment quelque soit le millésime (en tout cas je ne l'ai jamais mal gouté). Les Meursault de d'Auvenay sont pour moi la référence qualitative sur Meursault au dela même des Coche Dury, Lafon ou Roulot.

Le vin qui me fait rêver est le Haut Brion 1989. J'adore ce terroir et j'imagine le plaisir ressenti ... Quelle tentation!

Je reste un peu plus dubitatif sur chateau Grillet que j'ai toujours eu du mal à bien goûter.

Bravo pour vos diners. Ils nous invitent au plaisir!

Xtof

Xtof,

J'ai bu 4 fois Chateau Grillet: 1 fois tres décevant, 1 fois très bonne surprise, et 2 fois (les deux 1990 !) perplexe car on a l'impression qu'il a quelque chose à dire mais on ne sait comment le faire parler.

Tout le reste oscillait entre très grand et immense !

Mais je me réjouis de t'aider prochainement à affronter le "péril" jaune !

Une petite idée de cette belle soirée !

En fermant les yeux, je m'y voyais..

Merci pour le superbe CR. Quelle magnifique série de vins..
Je me réjouis (de participer, cette fois) au tome 3

amitiés
Alain

Mon Dieu que c'est plaisant de lire de tels comptes-rendus où tout est amitié.
Quelle fraîcheur !

Il faut absolument que je vienne au Tome 3. J'avais adoré les Morainières et j'en avais fait un sujet dans "bonnes adresses", et j'avais adoré "Dupasquier" dont j'ai fait un sujet sur le forum de Robert Parker à la question : "découverte de l'année". Je connaissais depuis plus d'un an, mais j'ai triché pour le mettre en avant.
Le 1988 Marestel que Samuel Ingelaere m'a fait goûter chez Veyrat reste un immense souvenir, comme la visite que nous avions faite chez ce charmant couple de vignerons.
Je suis ravi de voir que le jeune chef a encore progressé et qu'il se libère un peu.
Vous m'avez mis de bonne humeur.

J'ai bu jeudi Dom Ruinart rosé 1990 que j'ai trouvé exceptionnel.
Clos Sainte Hune est un vin d'immense émotion. Essayez de trouver 1989 ou 1976, c'est spectaculaire.
Chateau Grillet, pour moi, c'est un peu comme les vins du Jura : il faut entrer dans leur logique, et l'âge est nécessaire.

Bravo, bravo, ne m'oubliez pas pour le Tome 3. On essayera de combiner avec un repas chez Marc Veyrat. JP, si tu m'écoutes, toi qui, dans l'enthousiasme parle d'Yquem 29, alors que j'avais apporté 76 à Jongieux, et 89 chez Marc Veyrat, essaie de nous concocter ça.

Amitiés à tous.

Jean Luc,
C'est curieux de voir la couleur de la capsule de Haut-Brion 1989.
Je ne m'attendais pas à une telle couleur et à ces inscriptions (illisibles pour moi).
Qu'en pensez-vous ?

" alors que j'avais apporté 76 à Jongieux " ....François , il me semble que cette bouteille sortait d'une cave locale :. Pour te faire pardonner , j'exige un 67 pour la prochaine rencontre X(. Je veux bien me charger " DE FOURNIR " un petit Clos Sainte Hune V T 89 ....j'ai déjà cassé un spécimen en mettant un peu d'ordre dans mes vins d'Alsace .( j'ai récupéré le fond de la bouteille ....miammmmm.)
Pour revenir sur cette capsule de Haut Brion 89 ..les bouteilles proviennent d'un achat en Suisse , notre ami Pascal ( bien discret depuis quelques temps ) nous donnera peut être une explication .