Voici quelques photos prises lors de cette réunion.

L'endroit est adapté. On s'entend. Ce n'est pas enfumé. bref, c'est sympa.
Merci au GO pour l'organisation encore tip top. on en redemande.

Un très belle dégustation sur l'appellation Bandol qui confirme son excellent rapport qualité prix. (Pibarnon 1998 et Pradeaux 1995, les top de la soirée, suivi par Lafran-Vayrolles cuvée de base 1998)

La série Pomerol a été sauvée des eaux par quelques très belles bouteilles arrivées en fin de série.(Certan Giraud 1995, Certran de May 2001 et Vieux Chateau Certan 2001)(cela n'engage que moi).

Vite à vos CR.










Ps: Si les personnes photographiées sont génées d'apparaître sur un forum public, je peux transferer la visu des photos sur un autre site. Aucun pb.

Si Certan de May 2001 est supérieur à Vieux Château Certan 2001, il ne me reste plus qu' à me retirer à Nijni-Novgorod;Je vais y penser.

Bonsoir,

Merci à Nicolas d'avoir organisé cette soirée sympathique et riche en découvertes. J'espère avoir l'occasion d'y revenir. Etrange grand écart que de sauter des Bandols aux Pomerols, et pourtant, ce fut très étonnant! Avec un joli coup du milieu signé François Chidaine.

Daniel, il n'est pas nécessaire d'envisager un exil à Nijni-Novgorod! VCC 2001 fut bel et bien, selon moi, le meilleur Pomerol de la soirée. Et je sais que cet avis fut partagé par pas mal de LPV-iens...

Cordialement
Frédéric

Je reviens ce matin sur votre rubrique: je suis impatient de lire le compte-rendu...

Je vais devoir attendre encore un peu

bien cordialement,
Thierry

Bonjour à tous.

Voici mon CR (donc un avis très personnel sur les vins présentés ce vendredi 7 avril).

BANDOL

•Lafran-Veyrole Longue Garde 2000 : Nez profond, fruité. Bouche fermée, très puissante. Tannins assez marqués mais pas trop agressifs. Une certaine amertume en finale.

• Domaines Bunan, Mas de la Rouvière 1998 : matière déliée, plus facile. Fruité agrable. Pas hyper puissant. Bel équilibre sur la finesse.

• Lafran-Veyrole 1999 : Nez ouvert, fruité. Bouche suave, équilibrée, qui commence en finesse mais qui garde une belle longueur.

• Château Jean-Pierre Gaussen Longue Garde 1999 : bouche sur la finesse, mais un peu courte. De l'élégance, mais un manque de puissance pour un Bandol.

• Château Jean-Pierre Gaussen Longue Garde 1998 : bouche riche et grasse, très ronde, tannins très enveloppés, mais grosse puissance. Chocolaté et très équilibré. Bouche qui reste fraîche. Délicieux aujourd'hui et longue garde en prévision.

• Lafran-Veyrole Longue Garde 1998 : vin assez proche dans ses impressions tactiles sur la rondeur et le côté très gras de la bouche. Il m'a semblé un peu plus riche aromatiquement que le Gaussen.

• Tempier 1995 : bouchon

• Château Pradeaux 1995 : le grand vin de la soirée à mon avis. Belle matière à la fois puissante et fine, superbement équilibrée par une belle tension qui donne une ligne directrice au vin. C'est le premier Bandol qui possède cette tension. Un vin qui a des "vibrations". A encore de belles années devant lui.

• Château Pibarnon 1998 : rond, suave, équilibré, très proche des autres 98 qui présentaient un peu les mêmes caractéristiques. Ce n'est pas très "vibrant", mais c'est bien fait.

Conclusion sur les Bandol : une bien belle appellation, très homogène, aucun vin faible malgré un millésime qui l'est (1999) et des prix très raisonnables.

POMEROL

• 3 vins pour commencer qui ne me semblent pas dignes de l'appellation : La Rose du Temple 2001, Château L'Enclos 1990 et Tropchaud L'Eglise 2000. Trois vins, qui, comme le disait fort justement Raymond M, justifient à eux seuls que l'on se détourne des appelations bordelaises...

• Grange Neuve 2000 : nez assez séduisant sur le fruit, mais sans être racoleur. Bouche profonde, équilibrée, tendue qui tient sur la longueur et nécessite un certain vieillisement.

• Gazin 1993 : belle rondeur très merlot, peu de tension, beaucoup de fruit. Finale un peu chaude. Belle persistance aromatique.

• Gombaude Guillot 1997 : limite liégeux ou déviant aromatiquement. Matière simple, un peu creuse.

• Guillot 1995 : Nez profond, bouche sapide, équilibrée, finale tendue. pas une très grande longueur, mais matière mûre et tannins enrobés.

• Certan-Giraud 1995 : vin qui ne semble pas bien en place, dissocié, avec une finale brûlante.

• Certan de May 2001 : nez profond, bouche aromatique, puissante sans excès, du fruit, de la maturité une belle longueur, très équilibré. Beau vin.

• Vieux Château Certan 2001 : la grande classe. Beau nez déjà marqué par la complexité. Elevage assez marqué, mais matière en rapport. Grande richesse de constitution. Un vin vivant, dynamique. Une superbe bouteille qui mérite encore 5 ou 6 ans de garde.

Conclusion sur Pomerol : il faut vraiment aller sur des vins très chers pour trouver de frais beaux vins !

Très belle soirée, très conviviale, organisée sans chichis par NYGiant. Merci à tous, on reviendra !

Philippe

"Château Pradeaux 1995 : le grand vin de la soirée à mon avis. Belle matière à la fois puissante et fine, superbement équilibrée par une belle tension qui donne une ligne directrice au vin. C'est le premier Bandol qui possède cette tension. Un vin qui a des "vibrations". A encore de belles années devant lui. "

ça tombe bien c'est le seul dont j'ai 2 exemplaires en cave

à attendre un peu alors ?

Allez, lançons nous : une l'hiver prochain (Bandol, c'est quand même pas un vin pour soirées d'été ) et une pour le passage à l'an 2010 !

Philippe, roqu'et'roll (celle-là elle est spéciale Jérôme et Vincent !)

Salut à tous,

Pour mon premier contact avec le cercle parisien, ce fut plus qu'agréable !

C'est donc avec une certaine émotion et une gratitude certaine (envers Nicolas en particulier, Huggy pour les photos et envers tous ceux qui posteront leurs commentaires) que je poste mon premier message sur LPV.

J'ai particulièrement apprécié le VCC et également en bandol le Lafran-Veyrole Longue Garde 1998, un vin complexe.

Bien que je sois plus bavard à table qu'au clavier, je vous dis à bientôt sur LPV.

Georges

Deux séries au programme pour cette soirée. Des Bandols 98, avec quelques pirates provenant d’autres millésimes. Et des Pomerols issus de tous bords, de 1993 à 2001.

Nous passons donc sans vergogne de vins puissants et tanniques, les Bandols, souvent débordants de matière, de tannins ou de fruits, à des flacons qui misent sur la finesse, les Pomerols, mais frôlent souvent l’évanescence ou la déstructuration.
Pomerol sauvé des eaux, ce fut en effet en fin de course surtout, comme vous pourrez le lire.
Un petit compte rendu subjectif...

1. BANDOLS
Le Bandol a parfois appelé la métaphore animale. Le premier, une cuvée longue garde de LAFRAN VEYROLLES 2000 est un vrai pachyderme : matière forte, presque terreuse, concentration, tannins asséchants,un nez de laurier et poivré, quelques fruits rouges en suspension, le tout malheureusement avec une attaque plutôt molle (trop à mon goût).

Le deuxième, un DOMAINE BUNAN 1998 (Mas de la Rouvière), est déjà plus goûteux avec une jolie matière, de la finesse et un bel équilibre. Une finale poivrée qui enflamme le palais, s’étend et s’étend, avec des tannins mieux intégrés.

Quant au LAFRAN VEYROLLES 2000 (cuvée courte garde),il présente un nez des plus fermés. Ce n’est pas ce soir que nous percerons ses mystères. Il n'offre que quelques effluves de caoutchouc. Par contre, ce flacon présente une belle fraîcheur. Ce qui est sûr, c’est qu’il veut qu’on le laisse en paix encore quelques années.

Le quatrième, un GAUSSEN 1999 (longue garde) se présente sous des auspices nettement plus fruités. Au nez, de l’eau de vie de prune ; en bouche, de la cerise rouge, du fruit confit, avec une finale que j’ai trouvé doucereuse et qui se dilue. Ce Bandol là ne tient pas ses promesses.

Au suivant ! A nouveau un GAUSSEN, mais 1998 (longue garde). Ce vin a divisé, mais je l’ai trouvé passionnant, un des meilleurs selon moi (parfois, les mal aimés sont les plus stupéfiants). Un nez très étonnant : viande, pétrole, et même, passez moi l’expression, « cul de chevreuil ». C’est long, c’est concentré, c’est tannique. Le liquide tapisse le palais, le râpe, le polit, ça part sur la mûre, le chocolat, avec ce qu’il faut de poivre pour éveiller tout vos sens.

Comme dans un jeu de chaises musicales, l’on repart avec un LAFRAN VEYROLLES 1998 (cuvée de base) qui ne m’a pas laissé de souvenirs impérissables. Je le trouve un brin déstructuré (de la famille des invertébrés), avec des arômes réglissés.

Le septième, il nous a fait faux bond. Un défaut. On le laisse sur le bas côtés, comme un chien que l’on abandonne pour continuer la route des vacances.

Le huitième, si vous me permettez cette hérésie, fut le plus « bourguignon » des Bandols,et la belle surprise de cette série : PRADEAUX 1995. Au nez, il exhale des notes de fruits rouges et d’eau de vie de prune. Il joue tout en finesse, avec ses arômes de grenadine et sa structure à la fois charpentée et fine. C’est soyeux, les tannins commencent d’être domptés. Il y a une vraie tension, une vraie poésie dans ce vin. On aurait voulu l’accompagner d’une selle de chevreuil… Comme quoi, l’adage selon lequel il faut laisser crever ses Bandols en cave pour mieux les ressusciter est des plus sages. Ce Pradeaux 95 peut encore vieillir, c’est certain, mais il commence de se livrer.

Nous terminons sur un PIBARNON 1998. C’est pas mal du tout, mais encore trop jeune, à peine prépubère, avec une jolie minéralité cette fois et des tannins qui commencent doucement de s’assagir.

Comme le soulignait Philippe, nous nous sommes retrouvés face à une appellation homogène. De beaux vins pour des plats de chasse lorsque l’automne a pointé le bout de son nez.

2. POMEROLS

Voilà une série qui nous a offert de belles déceptions, et quelques bijoux, tout en tension et en finesse, presque fragiles.

Les trois premiers flacons bus me font penser à ces bonbons anglais, un brin écoeurants qui se diluent dans la bouche avec des arômes artificiellement parfumé, vers la grenadine, le sureau ou les fruits rouges.

GRANGE NEUVE 2000 nous offre déjà plus de matière, une bonne concentration, des arômes de fruits rouges, de griotte, avec un début d’équilibre, mais pas de quoi fouetter un chat, à défaut d’un autre animal de compagnie.

Nous sommes servis alors de GAZIN, dans un millésime réputé difficile, 1993. Je trouve que ledit millésime a même été très ingrat avec ce château, le vin manque d’équilibre, de vivacité, de longueur. Je me console en contemplant l’étiquette que je trouve très belle et très « Pomerol ». Si vous croisez ce flacon sur ebay, passez votre chemin.

Le sixième, GOMBAUDE GUILLOT 1997 n’a en tous cas pas racheté son prédécesseur. A peine en bouche, il s’est affaissé. Pas de corps, encore moins de vertèbres.

Par chance, un GUILLOT 1995 a pointé le bout de son nez. Un début de réconciliation avec ces dames évanescentes. Il offre un nez plus complexe, avec quelque chose de végétal, voire animal, et du laurier, ainsi que de la menthe. En bouche, il nous offre une fraîcheur ma foi suave, une jolie longueur et des tannins bien enrobés.

On passe soudain à des arômes fumés, des notes de pain d’épice et de pain grillé avec un CERTAN-GUIRAUD 1995. Le vin a du corps, de la structure et un bon équilibre. On décèle des arômes de groseilles, de mûres sans doute aussi.

Arrive alors une danseuse, encore jeune, volatile mais avec une jolie attaque : c’est un CERTAN DE MAY 2001. Ce Pomerol est léger (presque trop ténu, il pourrait se briser les chevilles), structuré et fin, avec de l’allure et du fruit (rouge), un once de réglisse et une jolie longueur qui se perd dans le dédale de nos papilles.

Pour conclure, notre nez plonge dans un très beau vin, encore enrobé de son élevage, avec des notes boisées, de cacao et de café. C’est un VIEUX CHATEAU CERTAN 2001 complexe, soyeux, qui évoque la crème de myrtille, avec cette fragilité touchante qui est rattrapée en finale par une belle acidité. Ce vin a de l’architecture, à l’italienne, avec des flèches qui percent les cieux. De la matière a revendre. Une jolie concentration pas trop ostentatoire. Vous avez dit 2001 ? Laissez-le encore un peu traîner « underground ».

Les Pomerols s’avèrent être (est-ce une surprise ?) des vins aussi étonnants que fragiles, aussi excitants que décevants, mais avec un rapport qualité/prix assez rhédibitoire…

Au plaisir de vous lire.
Cordialement
Frédéric

Soirée très sympathique . On commence à reconnaitre les têtes et ça facilite le degel !
Le cadre était parfait , décontracté à souhait . On peut y refaire la prochaine sans problème pour moi .

Les 2 séries proposées étaient très disproportionnées.

1) BANDOL : les vins étaient de grande qualité . Certains auraient pu être qualifiés de très grands dans leur appellation avec quelques années de plus.

Je retiens en premier Gaussen 1998 longue garde avec une matière superbe qui commence tout juste à se policer .
Presque à égalité Lafran-Veyrolles 1998 (légèrement plus aromatique au nez mais sans la puissance,le côté animal, sauvage de Gaussen que je recherche sur ces vins) et Pradeaux 1995 complexe, épicé, à la texture plus évoluée.

Je suis persuadé que Tempier 1995 aurait été du même niveau sans un défaut de bt.
Tous les autres étaient très convenables.

2)POMEROL

Autant la 1ère série était de haut niveau autant la seconde apportait déception sur déception.

Seuls ont surnagé à mes yeux Vieux Chateau Certan 2001 et à un degré moindre Certan de May 2001 et Certan Giraud 1995 avec une catastrophe pour L'Enclos 1990 que j'avais apporté

Je n'oublierais pas de signaler Pavie Macquin 1999 meilleur Bordeaux de la soirée malgré des tanins encore bien présents mais tout à fait acceptables ( merci NYGiants )

En fin de repas et hors thème de dégustation un toujours aussi remarquable Mas Laval 2003 alliant fruité , fraicheur et finesse de tanins assez rares à ce niveau et dans cette région.

On remet ça quand vous voulez

Bonjour à tous,

Frustrations encore et toujours de ne pas avoir pu être présent à cette rencontre.
Bravo NyGiants pour tes efforts (tu vois il en faut ) et à tous pour ces CR sans langue de bois.

@ bientôt,
dfried

Belle soirée en effet, riche d'enseignements.

Je souhaite d'abord remercier Thien qui m'a donné l'adresse du porte pot qui est adapté jusque 20 participants, même si on peut déplorer qu'une seule grande table en longueur ne permet pas de parler avec tout le monde, mais ça, je crois qu'on ne peut vraiment y remédier. La cuisine est très correcte et les co-gérants très sympa (facturation d'un droit de bouchon par personne alors qu'il y avait plus que ça!)

Sur le déroulement de la soirée, la tenue d'un certain rythme a permis de déguster dans de bonnes conditions: début des hostilités à 20 heures, entrée après la première série et plat/dessert après la seconde.

Deuxième enseignement: le nombre de convives était presque idéal. Une bouteille de chaque vin apporté suffisait pour la dégustation. Certains m'ont soufflé que si on avait été un peu moins nombreux, la qualité de la bouteille de Pomerol apportée aurait été un peu plus "prestige"; un nombre réduit de participants favorisant une quantité de nectar/personne plus élevée. Quoi qu'il en soit, 18/20 personnes est bien le max.

Ceci étant dit, passons aux vins.

Je suis globalement d'accord avec ce qui a été dit par Satristim sur les Bandol (ce nez de cul de chevreuil!!) et sur le tiercé de RaymondM. Toutefois, mon tiercé serait l'exact inverse car j'ai trouvé les tanins des bandol jeune un peu ou très asséchants (selon les cas). Certes, ils se fondront dans x années, mais mon plaisir de dégustation va, à ce jour, clairement vers le très harmonieux Pradeaux 95.

Concernant les Pomerol, VCC et Certan de may ont dominé les débats; pour le coup, il n'y a pas de débat. Par contre, je vous trouve très sévère avec le Gazin 93 (je ne dis pas ça parce que c'est moi qui l'ai apporté). Certes, le millésime est ingrat et la bouteille ne peut être qualifiée de somptueuse, mais je l'ai trouvé plus interessante (meilleure) que la plupart des autres Pomerol de la soirée. J'ai entre autre trouvé qu'il y avait une différence de race assez perceptible et, bien qu'encore un peu dissocié, le vin était mieux qu'à l'ouverture. J'ai eu peur de le carafer, mais j'aurai certainement du le faire, le vin aurait gagner en chair et il se serait alors montré sous un meilleur jour.

Sinon, j'au beaucoup aimé le chidaine (que j'ai regouté ce midi au salon des vignerons indépendants) et le Pavie Macquin 99 qui n'était pas des plus ouverts mais qui offrait d'ores et déjà un beau plaisir de dégustation. Quant au vin surprise de RaymondM, la température de service (trop chaud) et l'état des mes papilles en cette fin de soirée ne m'ont pas permis de l'apprécier à sa juste valeur, mais j'en garde un bon souvenir.

Cheers

Nicolas qui pense déjà au quatrièpme round pour début juin!

PS: je remercie Vetshow qui a eu la gentillesse de me rapprocher de chez moi en voiture (en espérant que tu n'es pas tombé en panne d'essence)!!

pps: Thien, j'ai déchiré ton chèque, le porte pot n'ayant rien facturé pour toi.

ppps: Raymond, tu es parti très joyeux de cette soirée, mais sans ton stylo que je te rapporterai la prochaine fois.

Denis,

les efforts sont largement compensés par le plaisir de la soirée. Ce que je regrette néanmoins, c'est que certaines personnes disent venir et font le mort ou ne préviennent pas quand elles font faux-bond au dernier moment. Pas cool!

Essaie de ne pas trop remplir ton agenda début juin, oublie la Jordanie; la Suisse ou je ne sais quel pays exotique (si, si, la Suisse c'est très exotique), je suis près à dégainer l'Episode 4.

Cheers

Nicolas

Nicolas,

J'avais oublié le Gazin que je mettrais effectivement en 2ème ou 3 ème position.
Merci pour le stylo : on va être obligé de se revoir !

Denis,

Nous comptons sur ta présence la prochaine fois !
Je me suis consolé de ton absence en fumant hier un Trinidad extra robusto d'exception !

Bonjour Nicolas, j'espère que je ne fais pas parti de ceux qui n'ont pas prévenu qu'ils ne viendraient pas : j'ai vérifié, à chaque fois qu'on m'invite, il me semble avoir répondu... malheureusement par la négative pour le moment (pas trop possible en transports en commun de chez moi et en ce moment, pb avec ma voiture).
Sincèrement désolé si j'ai commis un oubli.

Belle soirée : j'aime beaucoup les Bandol. Concernant Pradeaux 95, vous n'avez pas trouvé une légère sécheresse en finale ? Pour moi, c'est un peu la signature de ce domaine, comme c'est le cas avec Pradeaux 98. Exception faite du 2001, une vraie merveille lors du Salon Porte de Versailles en novembre dernier.

Sinon, c'était quelle cuvée de Chidaine ?

P'titPhilou,

pas de souci, tu n'étais pas visé. D'ailleurs mon but n'est pas de viser quelqu'un en particulier, je partageais juste ma petite fustration d'organisateur avec un autre organisateur, rien de plus et rien de véritablement important.

Concernant Pradeaux 95, ce qui m'a séduit, c'est justement l'absence de sècheresse qui était présente, de façon plus ou moins prononcée, dans les autres bandol de la série. j'ai attribué cette sécheresse à la vigueur des jeunes tanins, mais peut être que je me trompe de cause. En tout cas, Dans le Pradeaux 95, pas de sècheresse, au moins comparativemment. Peut être que si ce vin avait été dégusté seul, la sècheresse serait apparue comme plus marquante, mais ce n'est pas mon impression pour cette soirée.

Sinon, pour le Chidaine, c'était le Montlouis sec, Les Bournais 2004.

Cheers

Nicolas

Merci!

Ce soir, je suis comblé

Vous semblez partagés face à Pradeaux 95.
Je ne connais pas ce millésime, mais j'ai été séduit par le 93, bu souvent, et perplexe face au 96, agréable en été dans le sud mais qui supportait mal de remonter dans le nord (cf. la rubrique)

Bien cordialement,
Thierry

Thierry Debaisieux a écrit:

---

> Vous semblez partagés face à Pradeaux 95.

Thierry,

Nous sommes partagés mais à haut niveau. J'aurai bien aimé en boire plus car il est souvent difficile de se fraire une opinion sur une ou 2 gorgées recrachées.

C'était certainement un des plus prêts à boire avec le Gaussen 99 très différent du 98 à attendre !

Thierry,
je confirme, le Pradeaux 95 fut très bien accueilli. C'est plutôt Gaussen (longue garde) 1998 qui a divisé: certains lui ont nettement préféré, dans le même millésime, Lafran Veyrolles. Personnellement, j'ai trouvé Gaussen si étonnant...

Philou,
Pour avoir goûté également Pradeaux 2001 au salon en décembre, je ne partage pas ton sentiment. Le 2001 m'a semblé plein de matière, avec un beau potentiel, mais pour l'heure, doté de tannins irréductibles et assez durs. Alors que le 95, comme le souligne Nicolas, commençait à être dompté par le temps.

Nicolas,
Je suis sans doute passé à côté de Gazin 1993. Il n'est pas rare de manquer un vin stimulant, surtout pour moi qui ne suis pas rodé à cet exercice de dégustation. Mais j'assume volontiers ce que j'ai ressenti.

Cordialement
Frédéric

Belle série de Bandol ! Gaussen confirme une fois de plus qu'il compte parmi les meilleurs et Pradeaux qu'il doit impérativement être attendu.

cordialement

Yves

J'ai découvert les Bandols vendredi soir (j'en avais goûté un seul jusqu'ici), et je dois dire que j'ai été impressionné par l'homogénéité des vins présentés, certes avec quelques domaines présents plusieurs fois, mais pas uniquement des grands millésimes, et aucun vin faible, comme l'a signalé Philippe.
J'ai trouvé ça remarquable, et encore plus après la série des pomerols, qui ne pouvaient en dire autant.
Mes préférés: Pradeaux 1995 d'abord, suivi de Lafran Veyrole LG 1998 (une petite pointe mentholée pas désagréable qui le distinguait de Gaussen) et Gaussen LG 1998.
Les pomerols: VCC 2001, suivi de certan de May 2001 et Gazin 1993 (très agréable, bien belle surprise pour moi, je ne l'aurais jamais placé en 1993)

Pavie Macquin 1999: belle découverte, très bon souvenir d'un beau vin plein, agréable et très policé.

Les Bournais de Chidaine: pas de souvenir précis (je n'ai pas pris de notes sur lui) si ce n'est qu'il avait de la présence, ce qui après la série de Bandol représentait déjà une performance en soi!!

Le Mas Laval m'a laissé un très bon souvenir, mais je pense qu'il n'a pas bénéficié de papilles assez performantes pour ce qui me concerne, après les autres vins dégustés.

Vivement la prochaine fois!

Pierre

P.S.: NyGiants, pas de quoi, et je suis bien rentré.

Merci NyGiants pour cette soirée !
Je suis arrivée un peu en retard et n'ai pas goûté tous les Bandols. Mon duo de tête : Pradeaux 95 / Pibarnon 98. J'ai beaucoup aimé également le Mas de la Rouvière du Domaine Bunan. Un style très naturel, une chair délicate et délicieusement buvable, il avait peu de chance de se faire remarquer au milieu des gros costauds, mais c'est un très joli vin conçu pour la table. Je n'ai pas aimé Gaussens que j'ai trouvé too much.

Pour les Pomerols, VCC et Certan sans surprise se sont distingués, VCC dans un style plus dense et puissant, Certan plus en finesse. J'ai bien aimé Gazin 93 qui, bien qu'accusant un millésime un peu faible, avait néanmoins beaucoup de classe, sur une matière d'une grande élégance.

A quand la prochaine ?
Thien

Ah oui, j'oubliais Guillot 95, une très bonne surprise. Le vin commence à se patiner, dans un style rond et charmand, joliment sapide. Pas un grand, mais beaucoup de plaisir à table. A 13€ en primeur à l'époque, ça va ...
Thien

Bonsoir a tous

merci a Nicolas pour la parfaite organisation

Concernant la degustation , je confirmerais ce qui a déja été dit , a savoir une
bonne homogénéité des bandols et une triste dégustation des pomerols (a part une ou 2 exceptions).

en Bandol ma préférence va :
Gaussens 1999 surement le plus aimable a boire mais n'ayant peu etre pas le meilleur potentiel, un vin de plaisir a boire a maintenant
Lafran Veyrolle 1998 cuvée de base nez de garrigue, concentré , la finale un peu tannique laisse entrevoir encore 3a 5 année de garde.
Pradeaux 1995 moi qui ait toujours été deçu par cette maison , je doit dire que c'est plutot une bonne surprise, bien sur il a 3 ans de plus, mais on a a faire a un vin bien équilibré avec de la rondeur et une finale plaisante.
Pibarnon 1998 : vin encore jeune en devenir mais deja tres seduisant.
La rouviere 1998 (Bunan) vin que l'on a surement sous estimé car bu au debut mais pour l'avoir regouté en fin de soirée je pense qu'il est au niveau des meilleurs mais qu'il nécessite un carafage minimum.

pour les Pomerols :
Un seul vin sort vraiment du lot tous le monde je crois a cité vieux chateau certan 2001 avec avec un accéssit pour Certan de May 2001

Conclusion : Si vous voulez dépenser 20 € dans un flacon, investissez plutot a Bandol .

A Bientot pour l'épîsode 4

Eric

A petit oublie

Je confirme l'excellence de Pradeaux 2001 gouté en décembre au salon porte de Versaille ,

Et j'allais oublié le tres bon Pavie macquin 1999 bu en "intermède"

Eric

La soirée semble avoir plu à tous les présents... J'essaierai d'en être à nouveau lors de la prochaine.

Cela dit, pour finir en beauté la prochaine fois, il faudra peut être finir par les outsiders !

François.

Comme je regrette de n'avoir pu être présent.. Sniiiffff

à quand une soirée en semaine et pas un vendredi? c'est ma seule chance de participation.

Jérôme Pérez a écrit:

---

> à quand une soirée en semaine et pas un vendredi?
> c'est ma seule chance de participation.
>
> Jérôme Pérez

Et pourquoi pas un mercredi soir...

Le mercredi ça me va bien zossi ;-)
Thien