M@nuel, tu m'avais habitué à plus d'attention :D

Jean-Claude,

Je viens de relire l'introduction et je continue de me poser la question.
Mais ce n'est pas grave ....

Amitiés,
M@nuel.

M@nuel,

Il ne faut pas lire l'introduction, il faut lire la dizaine de messages qui précèdent le tien...

Luc

Luc,

En m'aidant un peu, j'ai finalement réussi à retrouver le passage concerné.
Faut dire qu'en ce moment, le soir venu je suis naze de chez naze et j'avoue que je survole LPV plus que je ne le lis attentitevement.

Le problème c'est que c'est Olif qui donne les, pardon, ses explications et là, c'est consternant !! B!)-X(

Je ne peux être d'accord avec ce qu'il dit mais ça on le sait déjà ....:!)-D

Amitiés,
M@nuel.

M@nuel a écrit:

---

> Faut dire qu'en ce moment, le soir venu je suis
> naze de chez naze et j'avoue que je survole LPV
> plus que je ne le lis attentitevement.
>

C'est drôle, j'avais pas vraiment remarqué de différences par rapport à d'habitude!


Mais pour être rigoureux, je viens également de relire l'introduction:

"Bien avant la sortie du Beaujolais primeur (celui de 2005!), Bordeaux présente officiellement au printemps et aux professionnels (presse, acheteurs et amateurs déguisés), son millésime 2004 en primeur".

Effectivement, difficile à la lecture de ce passage introductif de savoir si l'on parle de relatif et d'absolu!

Par contre, plus loin, :

"****** Vin hors classe

***** Excellent vin

**** Très bon vin

*** Bon vin

** Vin correct

* Vin insuffisant ou présentant un défaut".

Je te refais le même en relatif:

"****** Vin hors classe, selon la météo qu'il a fait à Noël!

***** Excellent vin, selon l'avis d'Olif, avis dont auquel on ne peut pas vraiment se fier d'après M@nuel!

**** Très bon vin pour un p'tit Bordeaux!

*** Bon vin pour accompagner une choucroute!

** Vin correct pour les gougnafiers!

* Vin insuffisant ou présentant un défaut, ou encore frôlant les 100 Parker. Un vin pour M@nuel!"

Est-ce que c'est un peu plus clair dans ton esprit, maintenant?



Olif

Olif a écrit:

---

""Mes appréciations sont absolument relatives (elles ne prennent pas en compte la qualité intrinsèque du millésime par rapport à un autre, mais ont plutôt tendance à hiérarchiser les différents vins entre eux)""

D'où le risque de tomber, certaines années, sur des "hors classes" .... merdiques. (:!P)

Amitiés,
M@nuel.

ps : les smileys ont un fonctionnement aléatoire, dommage ....

oula la !

Qu'est ce qu'ils sont dévoués ces deux là !

Félicitations pour ce dur labeur mené à bien.

François

Bonsoir,

revenu ce soir d'une escapade varoise, je tenais aussitôt à remercier et à féliciter Daniel et Olif pour leurs commentaires passionnants, instructifs, et très professionnels.

Cordialement,

Faber.

Rien à dire, si.....encore

Je dépose ici un post généraliste sur l'appréciation des notes que j'avais écrit sous l'entête de la date de parution des notes Parker. Il me semble que le sujet à davantage sa place ici.

Sans vouloir relancer le débat nourri d'il y a quelques mois sur le sujet, je souhaite cependant rappeller mon opinion toute personnelle en un petit résumé et quelques exemples.

a) La meilleure alternative est, selon moi, un solide commentaire + une note dont les critères de cotation sont au départ, clairement définis (absolu, relatif etc..). Plus on dispose d'éléments d'appréciation, plus on réduit le risque d'erreur lors de ses achats.

b) La note chiffrée, utilisée seule, est quasiment d'aucune utilité car elle n'indique rien sur les caractéristiques du vin, ni sur les goûts et préférences du dégustateur. Je pense que tout le monde est d'accord là-dessus. Et je rejoins également Bertrand plus haut sur la pertinence des avis d'un groupe.

c) Le commentaire seul, est certes un peu plus utile qu'une note toute seule - surtout si on connait (plus ou moins) les habitudes de son auteur. Mais on n'obtient quand même pas la même précision qu'avec une bonne combinaison texte / note. Les textes peuvent également être trompeurs, surtout si les goûts et critères du dégustateur ne sont pas bien appréhendés par le lecteur.. ou si le talent du rédacteur n'est pas à la hauteur de celui de ses papilles. En effet, qui n'a pas souri devant le style fleuri de quelque poète bacchique identifiant une senteur de "foutre de lièvre en rut".. ou à contrario, ressenti une certaine frustration en parcourant des dizaines de CR insipides et linéaires du genre "Beau rouge. Fruité, bonne longueur." ?

Pour illustrer mon propos, je me suis amusé à rapidement copier quelques commentaires originaux pris au hasard dans ma base de données. Elles portent sur des Bordeaux 2000. J'ai sélectionné 4 vins de gamme relativement comparable (Cru Bourgeois Sup. à 4ème GCC) - avec des différences relatives assez négligeables au niveau des prix (moins de 10% de différence entre eux). Les noms importent peu pour cet exercice.

Imaginons tout d'abord, que nous n'ayons que des appréciations en texte:

Vin 1. En bouche, corsé, mûres, croquant, tannins savoureux, juteux, frais, carré, racé, possède du caractère.

Vin 2. Fruité croquant, tannins fermes, juteux et frais, racé, peut vieillir.

Vin 3. Robe est d'un grenat plein et de bonne densité (*). Nez très cabernet, notes de poivron et d'épices. Elégant, nerveux, avec une bonne profondeur.

Vin 4. Robe très foncée et bien jeune (**). Nez marqué par la vanille puis empyreumatique et mentholé. Il s'exprime avec plus de précision en bouche. Un vin d'avenir.

Sans tenir compte de l'origine, du prestige ni du prix et sur la base unique de l'appréciation commentée, lequel de ces vins suis-je susceptible d'acheter?

A priori, le 1. a l'air plutôt sympa dans la perspective d'une garde de quelques années.
Le 2. pourrait être le vin gourmand à apprécier sur le fruit que je recherche.
Le 3. a l'air pas mal, mais je me méfie un peu de l'adjectif "nerveux" (acidité trop élevée?)
Le 4. à priori me plairait bien, mais je ne comprend pas bien ce qu'il entend par "il s'exprime avec plus de précision en bouche." Par rapport à quoi/qui?

Donc, finalement, j'opte pour un achat de 1. et 2.

Maintenant, dévoilons les notes originales rattachées aux commentaires ci-dessus:
1. 16/20
2. 15/20
3. 18/20
4. 18.5/20

A prix +/- égal, je pense que mes achats auraient peut-être été différents avec la combinaison note / texte. Mais bon.. j'imagine que ceux qui ont acheté 1. et 2. y trouveront également leur compte..

Alain

(*) quelqu'un peu m'expliquer ce qu'est une "bonne" versus une "mauvaise" densité..?
(**) sic. le vin a 18 mois au moment du commentaire!!

Pour moi, la notation relative est intellectuellement plus performante et plus juste vis à vis de la prise en compte des différents styles venant de différents millésimes.
Ceux qui pronnent la diversité ne peuvent le nier.

Cependant, ceux qui tiennent à cette notation ne peuvent se muer en guide pour la grande majorité des amateurs.
Ils le peuvent pour les grands spécialistes et initiés mais alors pourquoi faire de ces notations un guide tiré à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires.

Il y a une cohérence à avoir entre son système de notation et ce que l'on veut en faire.Sans cette cohérence, on e beau être le plus grand spécialiste de France , le système ne tient pas.

De plus, noter relativement ne peut pas être performant pour le receveur dans la mesure où il n'est jamais dit clairement le coeff de qualité du millésime.

Ce qui fait que là encore il y a beaucoup d'incohérence :
Une note pour le vin, des mots pour la qualité du millésime. Difficilede faire une synnthèse chiffrée ou littéraire claire car nous avons deux donnée de nature différente. cela devient n'importe quoi et on peut y déceler au final un manque de courage dans la mesure où un certain flou est toujours entretenu.

Ce qui fait que je comprends bien l'hybride notation absolu ( tenir compte de ses propres réferences ) + sans oublier qu'on est forcément prisionner ( dans ce processus de dégustation ) de la comparaison innévitable entre les vins.

Jmm

pas très clair tout ça. Si je comprends bien, la notation relative, c'est n'importe quoi mais c'est quand même mieux ????

Yves