domaine Pierre Ménard 2016 anjou blanc "le quart des noels"
vin qui a beaucoup fait parler, la faute à d'éventuelles bubulles et à des arômes pas nets, à voir...
achat idealwine comme ses 3 petites soeurs, j'aime jouer...
nez brioché sur la pomme verte, les fruits blancs, qui laisse effectivement subodorer la présence de bubulles, ample et assez puissant et fin à la fois, ma foi, rien à lui reprocher, au contraire, il incite à plonger la bouche dans le verre...
après 24 heures d'aération, bouteille ouverte debout dans la cave électrique, l'attaque se fait magnifique d'équilibre, avec une petite bulle moins présente qu'hier, la pomme revient avec de jolis amers d'une magnifique fraicheur, donnant un très joli peps (ou vivacité comme vous voulez)
le milieu de bouche se fait sur un joli équilibre joliment réhaussé d'une petite acidité sous-jascente qui souligne le vin, la matière est jolie, ample et fine à la fois, qui manque peut-être d'un chouille de ressort et de complexité, mais pas de reproche spécial à lui faire, c'est bon, très bon même !
le retour amer et acide (noble) se fait en finale, magnifique retour (toute petite sucrosité)qui appelle à se resservir plus que de raison, un vin qui laisse la bouche propre avec une belle longueur, mais pas exceptionnelle
à servir à l'apéro ou sur un plat pas complexe car il se ferait facilement écraser
très bien ! 

Domaine Pierre Ménard - "Cosmos" côteaux du Layon 2014

Bu sur plusieurs jours.
Nez précis et titillant, sur la mangue, le coing rôti , un côté crayeux.
La bouche est sirupeuse, sans lourdeur, très gourmande.
La finale reste sirupeuse, on n'est pas dans  l'aérien, plutôt dans le dessert, d'ailleurs le palais ne finit pas propre mais plutôt tapissé de sucre.
C'est très bon quand même! 

  

Domaine Pierre Ménard – Coteaux du Layon – Cosmos – 2017
 

Bue lors d'une dégustation de LPV78 sur Anjou - Saumur relatée  ICI

Jean-Loup
La robe se présente sous un bel or très légèrement ambré.
Bien expressif, le nez est empreint de marqueurs du botrytis, avec également du coing et de l’écorce d’orange.
L’équilibre en bouche est maitrisé : le sucre (on me souffle 170 g / l ?) est bien intégré grâce à la superbe matière et à l’acidité tonique. Un très léger perlant (à peine ressenti par moi, plus par d’autres) l’affine et la finale s’allonge en gagnant en précision.
Il lui manque juste de l’ampleur pour en faire un grand vin.
Très Bien +(+) 

Quentin
Robe dorée.
Un côté perlant en bouche qui va disparaitre assez rapidement à l’aération.
Ce vin m’a donné le sentiment d’un joli liquoreux, bien construit et concentré.
Un peu plus d’acidité aurait sans doute permis de le rendre plus aérien.    

Jean-Loup
 

Domaine Pierre Ménard –Vin de France Anjou– "Le Clos des Mailles"– 2019

Je ne lâche rien sur ma quête de chenins ligériens et bien après ce soir, je vous le dis sans équivoque, suis pas prêt d'arrêter !!
Je pense qu'on est en face de ce qui ce fait parmi de mieux en France en terme de qualité prix si toutefois on accroche avec le style sibyllin.
Tuerie clairement Ménard, çà bosse trop bien !
 
Robe jaune paille une nouvelle fois, belle brillance, reflets lumineux, très engageante.
Nez très expressif, pêche blanche, petit côté pomme - pomme verte, coing, fleur blanche trèèèèès présente tilleul avec un petit côté très légèrement réduit et un peu fumé.
L'attaque en bouche, boom cette claque !!
Quel volume, puissance hallucinante
Le milieu de bouche est étrangement plutôt restreint (voire court) avec un petit perlant qui apporte beaucoup de fraîcheur et on arrive rapidement sur une ligne minérale caillouteuse pyrénéenne et des amers très très marqués, moi j’adore mais çà peut en dérouter plus d'un car c'est prégnant. 
La finale est très longue, dans l'austérité noble. A discuter si le chenin ligérien n'est pas tout simplement dans le top du top mondial. Et encore je garde les mythes pour la fin (Bernaudeau, Leroy...).
Une richesse aromatique impressionnante et un côté cinglant, droit, vif, pur et tendu mais vertueux. Excellent +
2019, tout ce que j'ai goûté en VDF loire c'est énorme.

17+/20

Alex

 

Je pense qu'on est en face de ce qui ce fait parmi de mieux en France en terme de qualité prix si toutefois on accroche avec le style sibyllin.

C’est quoi un style sibyllin ? 

oliv post= écrit:

Je pense qu'on est en face de ce qui ce fait parmi de mieux en France en terme de qualité prix si toutefois on accroche avec le style sibyllin.

C’est quoi un style sibyllin ? 

Un peu comme les posts de Dagau? 🤓

oliv écrit:

Je pense qu'on est en face de ce qui ce fait parmi de mieux en France en terme de qualité prix si toutefois on accroche avec le style sibyllin.

C’est quoi un style sibyllin ? 

J'imagine qu'il veut dire que ce n'est pas un vin séducteur qui plaira à tous : il demande au dégustateur une ouverture d'esprit pour l'apprécier à sa juste valeur. 

Pour le côté énigmatique, mystérieux et obscur. Vraiment du premier degré pour le coup. D’ailleurs Eric tu m’as bien compris et j’ajouterai ouverture d’esprit et expérience. 

Sur le vin d’hier je jurerai que 100% des amateurs de chenin l’apprécieront, les 3/4 voire les 4/5 des lpviens expérimentés, sans doute guère plus que 50% des buveurs lambdas et disons 20 à 30% max pour les débutants ou très occasionnels car  niveau amertume, mineralité et austérité noble (dans le même sens que le végétal noble bourguignon) on est dans l’essence de chaque notion.

En réalité je me rends compte que comme bien des choses auxquelles tu t’adonnes régulièrement puis parfois quotidiennement, c’est diablement addictif. 
Je dis ça car rien que d’en parler j’ai envie d’en reboire… évidemment il n’y en a plus.  

Alex 
 

Alex, Pierre MÉNARD ça bosse très très bien et
il devient très régulier 
Du coup il maîtrise et ses vins sont de plus en plus réussi 
Un futur très grand … c’est très certainement déjà le cas 
 

Je plussoie Samuel et je m'en remets à ton expertise (Loire tu es une "ref" incontestable), je commence à en avoir goûter quelques uns récemment (Dufour sur Aussigouins, Courault sur Gilbourg, Delrieu sur la Joue, Vellis sur Frênésie, Collier saumur classique, Vedel compte marc, Bergerie Zerzilles, Guiberteau sur Epieds et je sais que j'en oublie...) et pour le moment j'aurais tendance à le classer second juste derrière Hélicon.
Grosse quille assurément. Première rencontre, pas la dernière.

Alex

 

Domaine Pierre Ménard, Anjou Orion Alpha 2019

Robe rubis sombre.
Le nez a l'ouverture hier était assez animal. Là on est sur de la prune, cranberries séchées, cassis, fraise, des fruits lumineux un peu corsés par une petite note de fumée. 
En bouche sensation juteuse de fruits acidulés qui suit parfaitement le nez, on arrive rapidement sur un grain de tanin ferme qui prend la gencive avec une astringence crémeuse. Ca donne du punch. 
Finale sur des fruits rouges secs avec une petite amertume. 
Ca démarre un peu nature gentil et en fait y'a du monde et c'est sérieux. Je dirais "à garder" quelques années, mais c'est déjà très chouette.  
 

  Le Clos des Mailles – Anjou – 2019

Bu ici: www.lapassionduvin.c...

 

100% Chenin – terroir de roche de schiste à phtanites

Patrick:
Couleur jaune citron.
Nez d’intensité moyenne.
L’attaque est franche et très présente avec du gras. On sent quelques discrets arômes d’élevage. Le vin propose une belle structure avec une bonne longueur. L’ensemble présente un bel équilibre en bouche qui rend ce vin très agréable.
J’ai aimé.

Marc:
Nez relativement timide, fruité jaune avec quelque chose de l’ordre du foin. Bouche tonique dans un volume pas négligeable, belle acidité, minéralité, fruit qui s’affirme et prend de l’ampleur, un peu de rondeur. Petite astringence finale. Très bon.

Retour sur la dégustation que j'ai pu faire lors de la Paulée d'Anjou qui se tenait en début de semaine avec un gros chapeau bas pour Le Clos des Mailles 2020 qui était un vin complet, et qui a su rivaliser avec nombreux des grands noms présents. Je suis Pierre depuis quelques millésimes désormais, notamment sur cette cuvée et je trouve qu'il a su trouver son style sur des chenins complets, avec de magnifiques équilibres acidité/maturité, des chenins élégants avec de très belles matières, des élevages qui permettent de tendre les vins, bref grandes émotions à venir sur ce domaine selon moi.

Clairement à suivre et à encaver Ménard.
C'était qui les "noms" en face ?

De l'Anjou Noir comme ils distinguent Anjou Noir et Anjou Blanc, étaient présents notamment Bois Brinçon, Chateau de Bonnezeaux, Chateau de Plaisance, Belargus, Domaine du Closel, Laureau, Ferme de la Sansonnière, Coulée de Serrant, j'en passe (et des meilleurs probablement).

 Domaine Mesnard Pierre  «  Laika 2020 
ur ce premier vin on ne peux pas se tromper les maquers du cépage sont bien la , nez sur les agrumes , citronnés , pamplemousse , quelques notes végétales , l attaque en bouche est assez tendu sur une belle fraicheur l équilibre est parfait joli , bonne persistance , fraicheur citronné , acidité qui accompagne et apporte beaucoup de fraicheur à l ensemble , rmptrintr finale en phase avec le nez , un vin simple et bon sans trop de complexité , avec une bouche confortable , on a envi d y retourner assez vite   Bien +

didier

Domaine Pierre Ménard, Vin de France, Laïka 2020

Nez typiquement variétal du sauvignon, cassis et groseille en première ligne, puis fleur d'oranger et notes exotiques autour de la mangue, touche discrètement musquée.

Léger gras sur l'attaque avant que le vin ne prenne de la hauteur grâce à une belle acidité. Aromatique centrée sur le végétal et le cassis qui tirent le vin vers une finale où tension et amertume s'harmonisent. Persistance très correcte.

Beau vin, franc, qui s'est montré le parfait complice d'une préparation de pistes au pesto d'oseille qui lui a fait gagner en ampleur et en gras pour combiner parfaitement avec les saveurs du plat.

Jean

 Pierre Ménard Clos des Mailles Anjou 2017

A l'ouverture, mélange de pétard et de fruits jaunes, très avenant. Les fruits blancs et les agrumes suivront avec un peu d'aération. La bouche est pure, fuselée, salivante en diable. Très grosse persistance sur le citron. Waouh.

 Domaine Pierre Ménard - Anjou Le Quart des Noëls 2018

 

Le caviste chez qui je m'étais procuré deux exemplaires de cette bouteille m'avait dit " à attendre pour en profiter pleinement"...j'ai craqué avant, sous le double prétexte d'en avoir une deuxième et aussi une envie de dernière minute nécessitant une bouteille déjà fraiche donc en cave électrique...bref je n'ai pas regretté pour autant ! 

D'emblée on sent qu'on va passer un bon moment, le nez est assez discret mais très élégant, avec de la liqueur de poire, du fumé, ma femme est convaincue qu'on est sur un chardonnay (je pense à cause du côté réduit mais pas lié à du boisé), la bouche est très tonique, dense, on voit qu'on est sur des vignes centenaires, une impression d'intensité, de jus de roche, fumé, des amers élégants, belle finale. A l'aération et surtout le lendemain on verra vraiment le chenin ressortir avec le coing et un petit peu d'ananas qui apparaissent, en bouche aussi le vin prendra des arômes fruités qui s'additionnent à cette superbe structure, le dernier verre était de très loin le meilleur et laisse augurer d'une bouteille exceptionnelle dans plusieurs années. Très bien + 

A mon avis un monstre en devenir... et un domaine qui confirme les grandes promesses des Clos des Mailles 18 et 19 goutés récemment. En plus le packaging est superbe, étiquettes dessinées par le vigneron, cire noire, numéro de bouteille écrit à la main, on voit que Pierre Ménard est un perfectionniste...

 Le Clos des Mailles – Anjou – 2020

Une robe claire, une aromatique très fine sur le coing avec un fond très légèrement grillé et fumé.
Un vin fuselé, assez éloigné des derniers millésimes, c’est droit, ça trace avec une matière compacte et effilée. C’est vraiment très bon et encore mieux avec un peu d’aération.

Une bouteille qui m’a enchanté à double titre, d’abord pour sa qualité intrinsèque mais aussi parce qu’après quelques millésimes plus ou moins réussis je retrouve enfin les belles émotions rencontrées avec les premiers millésimes.

 

 

 Domaine Pierre Ménard - Rosé de Loire - Rosetta - 2020

En magnum, des impressions plus qu'un CR.
Je ne sais pas pourquoi je m'acharne avec cette cuvée, elle me laisse toujours une impression mitigé, comme un goût d'inachevé, il y a comme le début de quelque chose, on attend et puis non, ça ne vient pas. C'est modérément fruité, pas très long, un peu inconséquent, il y a une texture épicée qui annonce le début de quelque chose, mais ça finit trop court. Tout ça me plonge dans un abime de questions existentielles : le rosé, est-ce bien du vin ? aurait il fallut le laisser vieillir ? Je crois plutôt que je vais arrêter d'en acheter ...

Honnêtement et j'en suis un peu désolé car j'aime bien rendre à Lpv ce qu'elle m'apporte car je dois avoir 200CR de retard depuis cet été et comme je ne note rien... bref on s'en fout mais celle là je l'ai bu hier soir en mode France / Maroc avec un ami et son épouse.

Spoiler : Une Tuerie !!

Moi qui ai passé depuis plus d'une grosse année à explorer des dizaines de chenins ligériens c'est tout simplement parmi ce qui se fait de mieux (de ce que j'ai goûté naturellement).
Aucune photo valable, juste celle-là prise à l'arrachée.
 
Robe très pâle, jaune clair, reflets verts, pureté et précision.
La précision justement, ce nez, infini d'accessibilité sur les fruits blancs, le côté coing et une dimension florale avec peut être une très très légère réduction mais c'est tout de même pour un profil nature (si je dis pas de conneries) d'une netteté incroyable.
La bouche, ode à la minéralité caillouteuse ligérienne avec ce profil épuré mais structuré quand même, tout en droiture et en profondeur, mais aucune surmaturité ou fruits jaunes qui confèrent souvent une richesse que je n'apprécie pas sur ce cépage (alors que en Condrieu par exemple, si) mais çà c'est strictement personnel (Lejeune Poësis 2018 par ex clairement pas pour moi).
La finale est ultra salivante, les amers inviteraient  à boire cette bouteille à la source c'est moyennement long mais vif, tendu, ciselé voire austère, bref ligérien dans son sens que je lui attribue de plus noble.
J'ai adoré j'ai été en reprendre 6 direct (27e quand même) mais ce jeune vigneron est un futur Grand.

Je parlais avec mon copain caviste, il me dit que 2021 va procurer de très grands chenins blancs tout en fraîcheur, en vigueur mais avec une puissance modérée (contrairement à 2019 qui est un monstre, 2020 c'est pas nul mais c'est beaucoup plus solaire et rond ).
C'est mon premier 2021 (en fait le second après un autre petit nouveau pas mal mais moins de tout :Robin Carette "Ernestine" 2021), et je le répète à l'envi c'est exactement le style recherché.
17.5-18/20 (javais mis 17 au 2019 et un 16 rétrospectivement un peu généreux au 2020 je crois)

Alex

ps : J'ai bu un réserve Martet 2018 aussi de Mitajville hier soir, un super Bordeaux à l'empreinte efficace et très plaisante

Ce CR ne rend que plus désirable le coffret "lumière blanche" que Pierre Ménard a sorti sur ce millésime 

Introuvable non ? 

J'en ai bien peur.
Il y a plusieurs nouvelles cuvées manifestement sur le millésime 

Alex écrit:

Introuvable non ? 

Il y en avait sur www.buveurdevin.com

Rupture sur le coffret avec les Mailles Jeanne (300 bt, dans le prolongement du quart de noël, vignes >100 ans)

Y'a des nouveautés en effet sur 2021, des raretés comme Albote Pulsar (grappillons secondaires) => rupture aussi j'ai l'impression (ou alors faut avoir un compte connecté je sais pas).

Alex
 

Pierre Ménard - Anjou 'Le Clos des Mailles' 2020

 

Premier contact avec ce domaine, que j'attendais avec une certaine impatience au regard des CR ci-dessus. Bouteille bue sur deux jours.

A l'ouverture, le nez est marqué par une grosse réduction, dominé par de puissantes notes grillées, de pierre à fusil. Cela s'estompe progressivement et laisse poindre un nez de plus en plus séduisant, expressif, mûr. La dominante reste minérale, ça sent le caillou mouillé et toujours un peu le grillé, mais il y a aussi un beau fruité mûr, sur l'orange, le coing peut-être, une dimension florale. Ce nez est vraiment ravissant, et parvient à conjuguer un certain quant-à-soi confinant à l'austérité avec le côté immédiat propre aux vins nature. Une forme d'austérité joyeuse, pour les amateurs d'oxymores.

En bouche on découvre un vin plutôt en rondeur, voluptueux. On n'est pas du tout dans un registre tranchant, mais il y a une acidité mesurée et une fine amertume qui lui confèrent un équilibre tout à fait réussi. Le vin reste aérien, il y a de l'intensité et une matière dense mais aucune lourdeur (ce qui n'est pas toujours le cas dans les 2020 que j'ai goûtés dans la région). Ce qui domine est une sensation de pureté. C'est vraiment très bon.

Pour une première, c'est réussi, j'adore ce style. Le millésime étant ce qu'il est, on a affaire à un vin riche avec notamment à un niveau d'acidité relativement bas, mais il s'en sort remarquablement bien. Je suis pressé de goûter les autres cuvées, et d'autres millésimes aussi - les CR sur les 2021 font envie. Et c'est peut-être accessoire mais comme d'autres l'ont souligné, le contenant (bouteille, étiquette, bouchon, cire...) est également très beau, on sent le perfectionnisme dans chaque détail.

Très bien +

Mathieu

Bonsoir

Mathieu, pas trop fort s'il te plait... il ne faut pas dire tout ce bien des vins de Pierre Ménard... chut, pas un bruit. Tu nous fais du mal, avec ton commentaire. tu en dis trop.

Je me retrouve très bien dans ta dégustation du Clos des Mailles, j'ai l'impression de le boire avec toi.

Sur la même parcelle, le Quart des Noëls est, sur le millésime 2020, une des 3 plus belles quilles de blanc de l'année. A la dégustation du Clos des Mailles de Matthieu, on y ajoute un brin de densité, un zest de longueur, on garde cette opulence et ce côté plein qui tapisse la bouche, et on ajoute une fin de bouche vibrante, acide, traçante, qui fait lever les poils et fait vibrer le palais. J'ai trouvé que ce vin était une pure merveille, une très grande bouteille.

Heureusement pour lui et pour son boulot, et malheureusement pour ceux qui cherchent ses bouteilles, ça devient un poil dur à trouver, bien limité en quantité, et très vite épuisé.
Mais il y a le terroir, la viticulture valeureuse, une technicité très forte en cave et le petit brin de talent pur.
Merci Monsieur Ménard

flo
 

Que l'on soit discrets ou non, irrémédiablement les vins de Pierre Ménard vont atterrir dans les arrières boutiques de nos cavistes préférés...