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De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

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Trois jours à Angers dans le cadre d’un stage professionnel : quel cadeau pour qui habite loin des vignes !

Trois ans après un premier passage au Domaine aux moines et chez Nicolas Joly ainsi qu’au domaine des Closserons, l’envie de changer la paille de mes sabots m’a poussée à demander quelques tuyaux à la communauté LPVienne. Je prépare mon voyage en prenant rendez-vous auprès d’Eric Morgat et d’Eddy Oosterlinck. Deux courriels sont envoyés.
Eric Morgat me donne rendez-vous immédiatement, mais ce sera plus dur pour le domaine de Juchepie. Sans réponse des propriétaires, je tente l’appel téléphonique, au risque d’entendre une fin de non-recevoir. Mileine Oosterlinck me renvoie vers son mari qui, finalement, consent à m’accueillir. Chouette !

Pourquoi eux et pas d’autres ? Tout simplement pour une interprétation différente du chenin avec Eric Morgat sur Savennières et l’envie de rencontrer Eddy Oosterlinck dont la cuvée Quintessence m’avait subjuguée lors du match Normands/Picards.

Les conditions de ces visites ayant été un peu rocambolesques et le temps passé sur place ayant été plus que compté, je vous remercie de bien vouloir être indulgents. Et maintenant, place au voyage !

[size=large]Eric Morgat :[/size]
Mercredi 10 mars. La départementale qui mène à Savennières est une invitation à prendre son temps et à profiter des petits plaisirs tout simples que la vie nous offre parfois. Après la forte urbanisation d’Angers, la campagne revient très vite et, au bout d’une petite dizaine de kilomètres, le paysage change radicalement aux alentours de La Pointe. Bientôt, la route se fait plus joueuse, montant, obliquant, descendant et se rétrécissant au point de n’autoriser le passage que d’un seul véhicule.

Le soleil décline, enveloppant d’or les vignes encore endormies. Ici et là, quelques fagots de sarments attendent d’être brûlés. Certaines vignes n’ont toujours pas été taillées, mais on sent bien que toutes s’apprêtent à libérer leur énergie ; le tout sous l’œil bienveillant de la Loire toute proche.

Je passe devant quelques noms célèbres en me disant que, finalement, j’y serais bien retourné et finis par me perdre. Appel au secours auprès d’Eric Morgat, radioguidage et OUF ! arrivée au domaine.

Il s’agît en fait de l’ancien château de Coulaine où Eric Morgat a installé cuves et fûts. En arrivant, le jeune vigneron est déjà occupé avec un client angevin qui déclare s’être rendu au domaine sur les bons conseils de la RVF. Y’a pas que du mauvais dans ce journal.
[size=small]Dans la pénombre du chais...[/size]


Dans le chais, la lumière est rare et la dégustation se fait autour d’un fût et d’une bougie. Regard intense et sourire aux lèvres, Eric Morgat nous reçoit autour d’un L’enclos 2006 qui, bien qu’ouvert depuis 10 mn, ne se livre pas encore. Eric est un peu perplexe devant cette bouteille qui lui fait dire que « les Savennières sont des vins vivants et déroutant, élaborés à partir d’un raisin ayant beaucoup de caractère, mais parfois caractériel ».
« Les sols sont cultivés, sans trop de labour » poursuit-il. Lorsque je lui demande de préciser, j’apprends qu’il s’agît en fait de véritables cultures : légumineuses, avoine, radis et fleurs alternent avec les ceps afin de recréer une véritable vie dans ses sols.
Les vignes sont ébourgeonnées et, au moment de la vendange, plusieurs passages sont effectués afin de ne cueillir que les raisins dorés. Les baies vertes attendront et, s’il devait y avoir des grains marrons, ils seraient impitoyablement éliminés. Même si, épisodiquement, Eric ne refuse pas quelques raisins botrytisés.

L’enclos 2006 développe un premier nez sur le miel d’acacia, pas très puissant, mais fin et délicat. A l’aération, de discrètes notes florales émanent du verre. Néanmoins, tout ceci est encore très retenu. Mais derrière une apparente timidité, je perçois un véritable potentiel.
Questionné sur cette timidité toute relative du nez, Eric m’indique que les arômes du terroir (le caractère même de Savennières) n’apparaissent qu'au bout de quelques années. De son point de vue, 5 à 6 ans sont nécessaires pour que les vins commencent à acquérir leur complexité et leur véritable palette aromatique. Je veux bien le croire.
[size=small]
L'enclos 2006, un Savennières haute-couture
[/size]

En bouche, le vin se caractérise par un volume assez imposant. Bien que très gras, il n’en conserve pas moins une belle acidité qui le rend vivant. C’est riche mais équilibré et une trame minérale épaule le tout. Pour Eric, l’amertume est assez présente. Je ne partage pas son point de vue mais reconnais que la finale s’ancre tout de même sur une amertume à peine perceptible. Interrogé sur le gras de cette cuvée, notamment sur le rythme du bâtonnage, Eric m’indique qu’il ne bâtonne que 2 fois, en hiver et au printemps.
[size=small]bonde en verre sur fût de chêne...[/size]


« L’élevage étant réductif en fond de fût et plutôt oxydatif dans sa partie haute, tout le jeu consiste à marier harmonieusement les deux paramètres. Je pense que ce 2006 deviendra très sec, tendu et austère » confie-t-il avant de nous inviter à aller déguster sur fût. Je m’en régale d’avance.

Nous nous intéressons désormais au millésime 2007, toujours en cours d’élevage. Avec des rendements d’environ 15 Hl/ha, seules deux cuves ont été récoltées.
La première livre un vin déjà ouvert, un peu plus fruité que floral et assez gras. Pour un peu, il pourrait être mis en bouteille. La seconde cuve présente un vin plus acide, légèrement pétillant avec des arômes de pomme et de poire. Avantage à la deuxième cuve, mais tout sera assemblé d’ici quelques mois.
Eric s’en amuse, confiant que chaque dégustation lui propose un vin différent, mais confie que le millésime 2007 n’a pas gâté le vigneron : après un mois de mars agréable et un mois d’avril estival, la météo des mois de mai, juin, juillet et août a été exécrable et il a fallu traiter plus fréquemment. Début septembre, les raisins étaient encore verts. En fait, c’est à partir de la fin septembre/mi octobre que les grappes ont mûri, sauvant en cela une année qui s’annonçait catastrophique.

Nous terminons la dégustation par le millésime 2008, prélevé au fût.
[size=small]Prélèvement à la source ![/size]


Diantre ! Si jeune et déjà si buvable ? Bien que le vin n’ait que 6 mois, il se goûte déjà fort bien et pourrait presque être mis en bouteille.
Nous franchissons un palier supplémentaire avec le fût issu de la Pierre Bécherelle. Si jeune et si prometteur… Je n’irai pas jusqu’à le comparer avec le petit W-A. Mozart, mais j’avoue que le parallèle m’a traversé l’esprit.
Ce Savennières, vif et élégant, tendu et minéral, nécessiterait presque de fournir une cuvée spéciale. Néanmoins, Eric ne le souhaite pas. Pour le moment, produire une cuvée de 1800 bouteilles issue de vignes âgées de 5/6ans ans n’a pas de sens et il préfère entrer La Pierre Bécherelle dans L’enclos. Eric a remis ce coteau en culture en 2004. La pente y est très marquée et il en fait le trésor de son domaine. A quand un véritable écrin pour ce petit bijou ?

Nous retournons vers L’enclos 2006 pour une ultime comparaison. Autour de la bouteille, Eric m’explique que dans les années 70, il était quasiment impossible de vendre les vins d’Anjou. Leur notoriété était inexistante et ce fut une dure période pour ce vignoble. Les mauvais blancs, trop soufrés, trop sucrés, déséquilibrés ont également eu leur part de responsabilité dans le déclin de la production locale.

Aujourd’hui, Eric possède son propre domaine et conseille parallèlement le château du Breuil, ancienne propriété familiale désormais aux mains d’un investisseur qui souhaite rapidement dégager des bénéfices. Mais la crise économique mondiale se fait aussi sentir sur les bords de Loire. Les américains ne se sont pas manifestés cette année, certains importateurs britanniques revoient leurs commandes à la baisse sans que la qualité de ses vins ne soit en cause. Peu enclin à vendre au domaine, par manque de temps, Eric envisage désormais de se doter d’un fichier de clients particuliers. Au sortir de la grosse demie-heure passée en sa compagnie, la nuit tombe doucement et je mesure la chance qui est la mienne.

J’ai rencontré un personnage attachant, humble et naturel, ayant une vision presque paternelle de sa production.
[size=small]Eric Morgat, un personnage attachant.[/size]


Les attitudes et les regards ne peuvent être retranscrits, mais le soin, la précision et la méticulosité avec lesquels Eric parle de son vin sont autant de preuves d’amour paternel. Le tout enveloppé d’une retenue toute britannique, d’une humilité confinant presque à la timidité. Un personnage attachant doublé d’un excellent vigneron. Si vous allez à Savennières, une halte s’impose.
Vin disponible : Savennières L’enclos 2006. Prix public : 19 €.

[size=large]Juchepie ou le chenin à facettes[/size].

Vendredi après-midi. J’ai hâte que ce stage s’achève car Eddy Oosterlinck m’attend à Faye d’Anjou. Mais je me perds dans les vignes. J’avais pourtant tout prévu : adresse, carte, plan, etc. Une fois de plus, mon sens de l’orientation m’a fait défaut et il faut un nouveau guidage téléphonique pour arriver au domaine tant convoité.

La moustache frétillante, Eddy Oosterlinck s’amuse de mon sens de l’orientation : passer par Brissac et Thouarcé pour se rendre à Faye, alors qu’une sortie directe existe à partir de l’A87, voilà qui n’est pas commun. M’en fous… J’suis arrivé !
[size=small]Eddy Oosterlinck : ze Belge winemaker[/size] ([size=x-small]Et merci Gildas pour la photo !)[/size]


Eddy m’explique qu’il ne reçoit quasiment plus les particuliers. Sa femme et lui sont bien trop occupés par leur travail pour recevoir et, à vrai dire, cette partie de son métier de vigneron n’est pas celle qu’il préfère. Je comprends mieux pourquoi je n’ai pas eu de réponse à mon courriel : l’appel téléphonique a bien montré que je n’étais pas qu’un simple curieux et je mesure d’autant plus la chance qui m’est offerte de passer quelques minutes en sa compagnie.

Le domaine ne paie pas de mine.
[size=small]Le Domaine de Juchepie[/size]


Seules deux pancartes, placées en aval et en amont des bâtiments attirent l’œil du visiteur. Point de luxe ostentatoire dans cette maison de paysan si ce n’est une vieille Jag’. Décidément, la présence Anglaise est toujours bien vivace en Anjou !

Nous entrons dans la salle de dégustation et Eddy me parle du domaine.
[size=small]La salle de dégustation[/size]


Les vignes de Juchepie s’étendent sur environ 7 ha. La très grande majorité du vignoble est occupée par le chenin, mais quelques centaines de mètres carrés sont toujours plantées de cabernet franc. Eddy me confie qu’il n’aime pas vraiment le cabernet sur schiste car le vin est souvent amer, défaut qu’il estime rédhibitoire dans les vins rouges. Mais bon. Il garde quand même ses vignes et commercialise une cuvée confidentielle de faible rendement issus de raisins presque récoltés en vendange tardive : le C.F. de Juchepie.
Eddy me demande ce que je veux goûter. A vrai dire, je n'en sais rien et lui répète que je ne connais que Quintessence.

Quelques minutes plus tard, il revient avec quatre bouteilles.
[size=small]Une partie de la gamme[/size]


Nous attaquons la dégustation avec le sec de Juchepie cuvée le clos 2006. D'emblée le nez séduit par son côté très délicat, presque féminin. Cette cuvée est un assemblage de différentes barriques issues de plusieurs parcelles.
[size=small]Le Clos 2006, Anjou sec[/size]


Le vin est issu de terrains qui ont une couche d'argile peu épaisse, de l'ordre de 20 à 40 cm. Selon Eddy, dans la mesure où la roche n'est pas loin, la minéralité s'exprime d'avantage que dans la cuvée Les Monts. « J'en conclu donc qu'il y a plusieurs terroirs ? » le questionné-je.
« Effectivement, me répond-t-il. En fait nous avons deux terroirs différentes : Les Quarts, composé essentiellement de sols argilo-limoneux et Les Churelles, sur la butte, plutôt filtrant".

Ce Clos 2006 développe un nez très agréable, typique du chenin avec son petit côté miel d'acacia. Bien que ce soit un vin sec, la bouche est onctueuse et assez grasse. La finale s'achève sur une jolie note d'amande douce avec une légère amertume. Si loin et si proche de l'enclos 2006 d'Eric Morgat ! La ressemblance est frappante, même si nous sommes en présence de deux vins de style bien différent !

J'en profite pour questionner Eddy sur la conduite de la vigne. Sans entrer dans les détails, il m'explique que tous les raisins sont triés et que seuls sont récoltés les raisins dorés. Pas les raisins verts. En parlant de vert : y a-t-il des vendanges en vert ? Non. Tout le travail consiste à trier les raisins en fonction du vin à produire. Finalement c'est pas compliqué d'être vigneron !:D

Nous passons ensuite aux Churelles de Juchepie 2006. D'emblée, la couleur est un peu plus soutenue. Nous retrouvons une expression classique de Coteaux du Layon Faye avec un nez embaumant le miel et le rôti.
[size=small]Les Churelles de Juchepie, coteaux du Layon Faye[/size]


Cette cuvée est issue de tries récoltées essentiellement sur terroir de rhyolites. Vinifié en barrique, sans levurage ni chaptalisation, il titre minimum 16° naturels à la vendange et est élevé 12 mois en barrique.
En bouche, les 50 g de sucre résiduels passent quasiment inaperçus car ils sont épaulés par une acidité contenue. La finale, légèrement réglissée, achève de convaincre le dégustateur.

C'est au tour des Quarts 2004 d'entrer en scène. Cette cuvée est issue de tries essentiellement récoltées sur des sols des schistes pourpres et verts, ainsi que des sols de spilite. Elle doit titrer 17° minimum avant d'être mise en barrique pour une durée de 18 mois.
[size=small]Les Quarts, coteaux du Layon Faye[/size]


Bien que la couleur soit encore plus soutenue, d'un beau jaune très brillant, les nez est moins imposant. Une aération plus longue aurait probablement mieux révélé les douces effluves du chenin botrytisé. Mais la bouche est elle-même moins imposante et moins acide que la cuvée précédente. Je questionne Eddy sur un éventuel effet millésime et celui-ci me confirme qu'effectivement, 2004 et 2006 sont un peu en retrait. Pour preuve, ils n'ont pas permis de produire la cuvée Quintessence.

L'or qui coule doucement dans nos verre annonce La Passion 2004.
[size=small]La Passion, coteaux du Layon Faye[/size]


Ce Coteaux du Layon est un vin liquoreux, issu de raisins très botrytisés ou passerillés et dont le jus titrait 19° naturels minimum avant d'entrer en barriques de chêne (50 % neuves) pour 18 longs mois.
L'opulence du nez caractérise cette cuvée. Nous sommes en présence d'une véritable essence de raisins confits, marquée par le rôti du botrytis et les fruits secs. Une certaine analogie avec les Tokaji me traverse l'esprit. Le fond de verre est d'une complexité folle. Assurément un très beau vin !

Devant prendre le volant et ne voulant pas abuser de la gentillesse de mon hôte, je refuse l'ouverture d'une Quintessence, mais ramène tout de même quelques bouteilles à Rouen ;). Cette Quintessence, pour laquelle je suis venu au domaine, est un liquoreux qui vaut vraiment le détour. Récolté à 21° naturels, il n'est produit que dans les meilleurs millésimes. Comme je l'ai dit, Eddy et Mileine Oosterlinck ont fait l'impasse sur 2004 et 2006. Le 2005 n'est plus disponible. Mais le 2002, si bien goûté lors du match Picardie/Normandie est toujours proposé à la vente. C'est parfait, j'étais venu pour ça !

Je quitte Eddy Oosterlinck à regret, mais avec une partie de son âme dans mon coffre.
[size=small]Le lieu dit[/size]


Sur l'autoroute qui me ramène vers ma Normandie natale, mes pensées vont vers ces deux vignerons attachants, respectueux de la terre, du vin et de leurs clients...

Vougeot
20 Mar 2009 22:08 #1

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Réponse de FGsuperfred sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

un texte touchant et émouvant, signe d'un très grand respect, bien dans la lignée du vincent que je connais ;)
très belles illustrations, je ne connais pas le premier domaine mais j'ai pu gouter le gamme de juchepie et discuter avec monsieur oosterlinck à deauville le mois dernier, j'ai encore ses paroles en tête... je les ai bues avec délectations
encore merci à chinbourg pour cette superbe découverte ;) et à toi pour ce très beau reportage :)
:D
20 Mar 2009 22:28 #2

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Réponse de Yecora76 sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

C'est vrai que sur ce coup-là, nous sommes largement redevables à l'ami Laurent :)o et au forum (tu)!
Très clairement, si je n'avais pas connu LPV, jamais je ne me serais arrêté chez les époux Oosterlinck-Bracke.

Vincent
21 Mar 2009 08:14 #3

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Réponse de amadeusmaldoror sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

Vougeot, ce grand terroir de la poésie... un post initiatique et plein de rendu émotif. Réjouissant comme le ciel de Normandie en ce moment...

C'est clair que les formations, ça a du bon!...:P

Eddy et sa moustache, c'est comme la moule-frite, c'est une image d'Epinal.
21 Mar 2009 08:36 #4

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Réponse de aquablue sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

Vougeot,

En tous cas félicitations pour ce récit, j'ai vraiment aimé le ton ... et le fond..

Arnaud.
21 Mar 2009 08:45 #5

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Réponse de Gildas sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

Je suis heureux de constater qu'une partie de mes impots sert à la découverte du terroir angevin ;) Au moins, j'ai pu découvrir par le biais de ce superbe récit les vins d'Eric Morgat...

Ca, c'est le LPV que j'aime : une rencontre avec les amis picards (et parisiens) qui permet d'aborder une cuvée de Juchepie et par la suite une rencontre avec le vigneron... Bravo Vincent, bravo LPV !!!

[size=x-small]A demain pour une rencontre d'un tout autre style :P[/size]
21 Mar 2009 09:50 #6

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Réponse de Yecora76 sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

Gildas écrivait:
> Je suis heureux de constater qu'une partie de mes
> impots sert à la découverte du terroir angevin
;)

Gildas : tu sais très bien que le fonctionnaire ne donne la pleine mesure de son talent :
- qu'en grève,
- ou autour de quelques bouteilles !

Je me suis donc surpassé jeudi et la semaine dernière !:D

Vougeot, [size=x-small]plus que jamais prêt à célébrer le printemps avec les copains de LPV Haute-Normandie[/size].
21 Mar 2009 10:06 #7

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Quel beau texte, Vincent ! (tu)
Comme Gildas, j'aime énormément lire ces posts où l'on peut voir fonctionner le téléphone LPVien !

Amitiés à tous,
Oliv32, solidaire sur ton sens de l'orientationB)
21 Mar 2009 10:34 #8

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Réponse de Chenin76 sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

Oui très beau texte, on y trouve la vibrante émotion que l'on connait tous (nous les passionnés) quand on visite le vignoble.
J'ai l'impression que les vins de Morgat dans leur jeunesse, sont particulièrement changeants.
J'avais gouté 06 et 07 à Angers en 2008 qui était excellents (et bien plus que ça, coup de coeur du salon) alors que 05 était derrière. En 2009, j'ai regouté les 06 et 07 et les vins étaient bien moins expressifs. Ya vraiment des phases. Faut surement les Boire après 5-7ans (ou alors tout jeune...).

Cordialement,

Olivier, [size=x-small]qui enrage de ne pas pouvoir être là pour le printemps lpviens en Haute Normandie.[/size]

"Le gras c'est bon" Moi
21 Mar 2009 11:33 #9

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Réponse de Olivier Mottard sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

Merci pour ce récit enivrant !
Ça donne envie de s'y ballader et de découvrir ces deux vignerons. (tu)

Olivier
21 Mar 2009 11:41 #10

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Réponse de Yecora76 sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

Olivier Mottard écrivait:
> Ça donne envie de s'y ballader et de découvrir ces
> deux vignerons.
(tu)

Oui, vraiment.
Le voyage vers Savennières vaut le détour et je pense que le mieux serait de pouvoir le faire à vélo depuis Angers, au printemps.

Je suis à la fois très heureux de les avoir rencontrés et frustré de n'être pas resté plus longtemps. J'aurais particulièrement aimé découvrir La Pierre Bécherelle d'Eric Morgat et sentir l'âme de son terroir. Chez Eddy, la visite du chais m'a également manquée. Mais bon. L'un comme l'autre son très pris par leur travail et avoir pu décrocher un RDV est déjà très satisfaisant.

Vincent
21 Mar 2009 12:01 #11

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Réponse de rzac23 sur le sujet Re: De Savennières à Faye, les chemins du chenin.

Super reportage Vincent, moi qui connait assez mal cette région ça donne vraiment envie de partir au pays du Chenin.


Franck L. "Patatement vôtre"
LPV Haute Normandie.
21 Mar 2009 20:12 #12

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