COTEAUX DU LAYON St-Lambert du Lattay ROBINEAU 97 SGN : 15,5/20 - été 2005
Un vin fruité, concentré, démonstratif mais qui manque notablement de finesse.

COTEAUX DU LAYON St-Lambert du Lattay ROBINEAU 97 SGN : 14/20 - 20/3/08
Retesté pour confirmer une évolution que j'imagine peu favorable.
Nez lourd : gentiane, miel, abricot, pâte de coing, sucre d'orge, datte fourrée, mélasse, sirop d'érable.
Bouche empâtée, sur ces goûts manquant de finesse, tendance sirop.
Un achat de jeunesse ...

qui évolue défavorablement, Le vin ou le dégustateur ?

Nous nous sommes dit l'autre soir que de tels vins chargés en parfums sucrés pouvaient plus facilement plaire (épater) à un dégustateur novice qu'un dégustateur ayant appris à se confronter à des vins raffinés, fins, élégants (y compris sur cette même région).

N'y vois pas plus que ce sous-entendu qui me parait évident.

il fut une époque où dans cette région, il y avait une sorte de concours à la concentration, même parmi les meilleurs vignerons. Tu l'associes à ce millésime 97 et tu obtiens des vins comme celui que tu sembles décrire.

J'ai eu des sensations très semblables chez Pierre Bise récemment, des vins manquant d'équilibre : certains les trouvent raffinés pourtant, il est vrai que le nom est connu...

Ce qui m'étonne, c'est que tu sembles apprécier les vins de Lescarret qui ne sont quand même pas des modèles de finesse.

Personnellement, j'ai toujours aimé la confiture pourvu qu'elle soit équilibrée par une acidité bienfaitrice et suffisante. Je suis gourmand, j'aime le sucre et la richesse, mais dans les conditions citées plus haut.

Tu mentionnes dans ton cr des saveurs, tu ne parles pas de la structure et notamment de l'assise acide.

Ce qui m'étonne, c'est que tu sembles apprécier les vins de Lescarret qui ne sont quand même pas des modèles de finesse.

Il faudrait se replonger dans la rubrique.
Ses cuvées sont nombreuses (de la "folie douce" au "Graal") et pas forcément comparables.

Ce Layon est très lourd : les termes "sirop" et "empâté", complétés (sous forme de rétro) par "érable", "pâte de coing" et "mélasse" me semblent assez explicites quant à la structure du vin.

"érable", "pâte de coing" et "mélasse"
c'est ta description olfactive : tu es capable de déceler l'acidité au nez toi aussi ?

bon allez je te taquine, mais c'est un jeu, n'est-ce pas ? je joue mon rôle.
Je cherche la petite bête, les contradictions, mais toi, je sais que tu ne partiras pas pour ça ...

Cela me va, Jérôme !

Je détecte le sucre, aussi, par biais cognitif (j'ai déjà expliqué).

Je supporte moins d'autres attitudes ...
Mais vous êtes chez vous, n'est-ce pas ?
Je ne cherche pas à partir mais ne pourrait lutter contre une éventuelle radiation ...

Les contradictions sont inhérentes à une nature humaine viable et font partie intégrante de tout processus d'analyse du vin conscient et sain d'esprit.

Je t'ai pointé les tiennes dans ta description hâtive (et surtout mal contextualisée) du vin israélien ...
Nous nous étions aperçu chez BlG à cette occasion ...

Le plus ennuyeux sur le Layon 97, c'est sa lourdeur.
Je te répète que "empâté" et "sirop" sont des descriptifs à l'évidence gustatifs.
Non ?

Dans la série complexité de la dégustation.
Je lisais le magazine "3 étoiles" ce we (avec Roellinger en couverture).
Un jury teste les Médocs 2004 et attribue un coup de coeur à Las Cases 2004.
C'est un vin qui est passé à la trappe lors du GJE (pas dans les 150 premiers - et je lui avais mis 14/20).
Je pense que Stéphane Derenoncourt a noté cette divergence.
Car, en lien avec des discussions récentes, il ne me parait pas totalement idiot d'accorder un minimum de crédit à un cru comme Las Cases.
Cela ne veut pas dire qu'on le jugera systématiquement grand et bon marché.