Bonjour,
J'ose? j'ose pas?
Il y a 1 semaine, 1 vieil ami installé à côté de Vouvray a voulu m'honorer, et m'a débouché, à table, sans carafer, 1 Petrus 1959. Avec celà il a servi, accord spécifique selon lui, mais sans donner ses sources, surement pas Internet ni LPV, un... veau Marengo.
Vin parfait, accord surprenant de complémentarité de ce mijoté, ce plat de cuisine bourgeoise, et du grand des grands des grands, dans 1 millésime réputé grandiose. De fait, pour moi c'était la 1ère fois et sans doute la dernière, donc peu d'éléments d'analyse critique. De mémoire (qques chenins bulleux avant, puis moëlleux après), robe sombre mais déjà tuilée, bouquet de cuir mélé de cerise, somptueuse rondeur avec vivacité et vigueur où les tannins étaient fondus, mais aucune des caractéristiques "éclatantes" ou spectaculaires que ce château me faisait prévoir.
En définitive, un privilège insigne, mais une déception quand au grand spectacle. J'ai été bien plus bouleversé par la découverte du Musigny.
Celà étant, mon prochain veau Marengo...
Bien cordialement,
Alain