J'étais si triste de ne pas venir.
J'espère que ce fut une grande fête populaire, comme chaque fois.
Là c'était en ville, ce qui change l'atmosphère.
Si quelqu'un y était, qu'il raconte.
J'adore tellement ce grand moment de fête.

Notre ami Olif va certainement nous parler de cette belle fête ...Après Ampuis et Bron,j'ai préféré faire un petite pause ...On annonce un grand millésime 99 !

milleret a écrit:

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> Notre ami Olif va certainement nous parler de
> cette belle fête ...

A Savennières Olif
m'avait confirmer sa non participation
à la percée... Une belle fête selon lui
mais beaucoup trop de monde...

Notre ami Olif avait déjà anticipé la dégustation : le château-Chalon 99 de J Macle s'annonce *****.! Ce " Monsieur OLIF " a des relations

Eh! oui, Jean-Luc, ma seule contribution à l'événement de ce week-end! Beaucoup de monde à Lons, à ce qu'il paraît, et une ambiance très festive! La vente aux enchères a même affiché une tendance à la hausse pour bon nombre de clavelins! Quand je récupérerai quelques flacons de Château 99 chez Macle, je penserai à toi!

Olif

Bonsoir,

J'en suis revenu.
Malheureusement j'ai été un peu trop accompagné par mes dossiers et la foule a achevé de m'empêcher de profiter pleinement de la Percée en elle-même.

Mais était-ce vraiment possible ?
L'air de la ville (petite ville) comme le centre de Lons Le Saunier était vraiment agréable, colorant l'ambiance d'une illusion réjouissante de carnaval médiéval.
L'atmosphère aussi énergique que plutôt bon enfant, valait le déplacement.
Nourriture, parfums, fanfares, troupes de rue, badauds, jeunes et moins jeunes en délire, enfants curieux de tout, électrifiaient la ville de leur croisements incessants sous les voutes des rues anciennes.
Cependant, la foule présente en files indiennes à chaque caveau m'a empêché de vraiment utiliser mon peu de temps disponible à goûter tout ce que j'aurais voulu.
Tout juste puis-je dire qu'en effet certains 99 semblent très très prometteurs, bien que les températures glacières en aient fait ressortir un peu trop le côté liqueur pour les juger sereinement.

La vente aux enchères présentait des lots qui n'étaient pas tous, loin s'en faut, d'un intérêt flagrant.
On a vu effectivement une certaine envolée de prix de quelques (seulement quelques) clavelins d'un âge certain. Mais il me semble que quelques uns parmi les plus âgés ont été en réalité "ravalés" par le commissaire priseur et que les acheteurs locaux se sont montrés en général raisonnables.
Comme souvent le spectacle était dans la salle avec le mélange d'une certaine émulation des habitués avec la curiosité des flaneurs.
Les "porfessionnels" ont-ils apprécié l'absence de "l'ogre acheteur" François Audouze ?
Je pense plutôt qu'ils auraient été stimulés par sa présence.
Il n'y a pas que les défilés haute-couture qui soient un peu plus mornes cette année.

J'ai finalement surtout pris du plaisir à goûter autour d'un repas (comme souvent quand il s'agit de plaisir, il y a de la convivialité) quelques vins déjà en bouteille depuis un certain temps dont je ferai un CR lorsque j'aurai plus de temps (il faudrait que je trouve celui de corriger les odieuses fautes d'orthographe de mon commentaire du dîner du 31/01, et que j'arrive à poster mon compte-rendu de la rencontre helvète auparavant).
En vrac : Labet Montceau 2001 et 2000, Labet Paille 96, Houillon Vieux Ouillé 96, Camille Loye Chardonnay St Paul 82, un blanc de Blanchard 1964, et d'autres...

Surtout, j'avais le privilège de partager le luxe de cette courte respiration entre le fatras des avions avec ma douce moitié.
Le tout couronné par de grandes rencontres amicales et de choix.
En effet, comme déjà souligné par certains, Stéphane Planche à Arbois (Le Saint-Vernier du Forum LPV), a une énergie et un enthousiasme sans faille tout comme le Chef Jean-Paul Jeunet, son épouse et le reste de son équipe qui savent rendre ce genre d'expérience chaleureuse et captivante.

Cordialement,
dfried

Bonsoir,

c'était ma première percée et j'ai vraiment aimé l'ambiance.
Tout d'abord, j'ai appris qu'il ne s'agit pas d'une manifestation traditionnelle mais d'une création récente (c'était la 10ème édition).

Pas facile d'entrer dans les caveaux (les anciennes caves de Lons), surtout avec un enfant sur le dos, et encore moins facile de s'installer pour discuter avec un vigneron.
Mais vraiment un moment très plaisant avec fanfares de rue... malgré une température qui ne permettait pas d'apprécier pleinement les vins jaunes.

Deux vins jaunes parmi les six goûtés ont retenu mon attention : l'étoile du château de l'étoile 97 et le château-chalon de Jean Macle 99 (pas très original comme appréciation)

Puis comme il faisait froid, rendez-vous est pris au domaine Macle pour l'heure suivante. Là, toujours ce très chaleureux accueil de Madame Macle.
le CDJ 2003 m'a surpris par sa fraîcheur et son équilibre. En effet, j'étais passé au domaine en août 2003 et j'avais entendu alors quelques inquiètudes quant aux conséquences de la canicule sur le produit final.

le château-chalon 99 à bonne température confirme cette impression de grande finesse
le 94 donne un exemple du développement d'arômes de ces vins après quelques années de bouteille
(désolé de ces commentaires succints mais j'ai encore du mal à dépasser la surprise que me procurent ces vins malgré le plaisir que j'y trouve)

Le dimanche, ballade et ski dans le haut-Jura, mais c'est un autre sujet...

cordialement,
Patrice

Merci,
ça me fait rêver.
Je crois que je préfèrerais la Percée dans une petite ville comme Arlay, plutôt qu'à Lons.
Quant à la vente aux enchères, on va trop haut pour les vins qui font des prix beaucoup plus raisonnables quand il y en a (beaucoup moins) dans des ventes d'autres régions.

Je pense que je viendrai l'an prochain, car ça me manque.
Merci de m'avoir fait rêver.

Bonjour,

Au hasard de mes navigations, je suis tombé sur ce site qui présente de nombreuses photos de la Perçée 2006.

www.juracom.com/modu...

Cordialement,

Apparemment, il faisait froid !
Cette semaine, j'ai bu un Arbois Jaune Louis Carlier 1949.
J'allais le déclarer mort.
Il s'est réveillé sur une mimolette après 6 heures d'oxygène.
Mais on était loin de la noblesse de 1949.
Il faut vite que j'en ouvre un bon.

Merci pour ces témoignages. Cette fête populaire est vraiment attachante.