Dernier arrivé: aussi bien dans cette bande de joyeux lurons, qu'à la soirée (note pour plus tard prendre le métro), ce ne fut pas sans plaisir ni attente que la série fut abordée.
Crémant du Jura de Macle, N.M.
Peu de temps pour le déguster puisqu'il était déjà grandement bu à lorsque je me suis assis. Néanmoins sur la gorgée bue, le soupçon d'amertume est agréable. Sans être une foudre de complexité, il se déguste assez correctement.
AB
Premier couple:
Côte du Jura, Chardonnay ouillé 2004 de chez Ganevat, Chamois du Paradis.
Mis en bouteille après 5 années de barriques, la robe est dorée d'une intensité modérée.
Le nez est enjôleur par son léger beurré.
La bouche est plus acide que l'odorat laisse à penser. Le rappel gras se manifeste à la fin.
L'élevage est perceptible mais je n'aurais jamais parié sur 5 années.
Bien
Arbois Puffeney 2002
Robe est semblable à l'autre moitié du couple établit pour la soirée. Le nez exhalte du coing, de la noix fraîche, de la noisette et des notes métalliques (je laisse le soin à Armi de caser son adjectif
)
On retrouve le tout en bouche avec un aspect portant plus sur l'accent végétal.
Moyen
A noter que la vinaigrette servie avec l'entrée a faussé ma perception acide sur le 2nd vin.
Nous changeons de couleur pour le couple suivant:
Arbois Poulsard Puffeney 2006
Les teintes dans le verre sont très claires, rose/rouge voire quelques reflets tuilés. Le liquide est légèrement trouble.
Les odeurs sont très, très difficiles à trouver tant elles sont faibles. Après quelques minutes d'effort, un peu de cerise se montre.
Le goût est conforme avec une pointe épicée.
Moyen +
Trousseau Tourillon 2008
Autant la couleur se distingue de son prédécesseur par un violacé clair, autant le nez joue dans le même registre, guère prononcé.
La matière en bouche est plus consistante. Ce n'est le fruit perçu par Olivier qui retient mon attention, plutôt la pointe de poivron rouge.
Moyen
Les 2 se boivent mais ne m'ont pas fait changé de priorité quant à mes achats pour un budget semblable.
Pinot noir excellence du Jura, côtes du Jura 2007
Plus sombre que les 2 vins pré-cités même s'il reste transparent.
L'olfaction donne des notes animales, balsamique. La bouche est sur le fruit, l'acide et un soupçon de réglisse.
Moyen +
Place aux blancs non ouillés:
Puffeney Arbois Sacha 2007
Un éclat clair, un nez sur la pomme verte, la noix, l'épice et le métal (moins présent qu'auparavant cependant).
La bouche exprime de la pomme diluée.
Moyen +
Vin de cuisine savagnin, Château d'Arlay NM
Un nez sur du beurre aux noix. Une bouche âpre, puissante et vive. Lorsque celle-ci s'estompe, il reste la noix.
Moyen
Une triplette cette fois:
Côte du Jura Macle 2006
Un vin jaune mat et trouble. Le nez ne déroge pas à celui de ses cousins: noix, pomme (rouge cette fois) et épice.
La bouche est assez persistante, végétale.
AB-
Domaine de la Tournelle, Savagnin de voile 2005
Un vin très semblable. Il m'est plus difficile de les distinguer. J'en retiens un côté asséché.
AB-
Savagnin Montbourgeau, Etoile 2005
Un liquide légèrement troublé. Un nez cidré.
La structure est bonne et nuancée sur les papilles. La noix y est plus verte
AB+
Nous changeons de registre:
Arbois, Cave de la Reine Jeanne 2002
Un doré fatigue. Au goût, de la pomme confite et dorée au beurre.
Bien -
Vin Jaune Etoile Vandelle 2002
Une robe claire. Le vin est ample, légèrement beurré. Se succèdent 2, 3 mouvements en bouche. Avec un réhaussement en milieu de parcours et une finale iodée. Difficile de recracher.
Je ne l'ai pas laissé dans le verre et ne peux donc me prononcer sur sa tournure.
TB-
Château Chalon Henri Maire 1986, cuvée Catherine de Rye
De l'orange très trouble.
Du beurre avec du caramel en haut de nez.
Peu de volume en bouche, comme un vin fuyant. L'aération impérative (le vin avait pourtant été ouvert le matin tel quel puisque le nez était causant) et quelques degrés de plus laissent apparaître davantage de puissance, de la noix, des fruits secs.
En accord avec Olivier sur la grande longueur.
J'ai un peu l'impression d'être passé à côté, ou j'en attendais trop. Un manque de contact avec l'air? A revoir.
Bien
Et pour finir
Vin de paille Mossu 2003
Robe ambrée. Un nez légèrement viandé, alcooleux avec de la noix. En bouche beaucoup de sucre alors que l'odorat ne le laissait pas nécessairement deviner. Une question de goût mais ce n'est pas trop mon truc. Il me manque de la tension pour porter le goût.
Moyen +
Macvin Montbourgeau; N.M.
Alors que la bouteille titre 17°C, le nez kirsch très vaporeux laisse penser bien plus. En bouche, on sent un mélange, le raisin est peu causant. C'est original, à essayer.
Moyen +
La soirée fût découvertes: une région qui m'était pratiquement inconnue, la bonne humeur de mes camarades du Net et d'un soir (des oreilles ont du siffler
).
J'en retiendrai surtout le Vin Jaune Etoile Vandelle 2002. Les autres ne m'ont pas transporté plus que cela.