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Vins de fêtes

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Vins de fêtes a été créé par bassaler




Saumur-Champigny, Clos Moleton 2011, domaine de St Cyr
: nez profond, sans doute trop du fait d’une fermeture du vin qui empêche d’apprécier le côté fruits noirs et épices. Bouche au contraire expressive, crémeuse, fraîche et allongée. Beaucoup de charme avec de la mâche, du volume et une finale sapide. Dommage cette fermeture du nez affreux. Très Bien

Bourgueil, le Haut de la Butte 2014, domaine de la Butte : nez très expressif, sur le fruit, complété par une pointe saline et une impression vineuse. C’est frais et immédiat. Bouche suave et profonde, avec du caractère, un beau volume tannique, finement ciselé. Finale avec grande empreinte fraîche et légèrement épicée. Excellent

Champagne Billecart Salmon (BSA) : nez avec une pointe briochée et une impression volumique. Bouche légèrement dosée, gourmande et vineuse. De la mâche sur une belle acidité. Un champagne atypique, caméléon. Très Bien +

Chablis, premier cru Montmains 2019, cave de la Chablisienne : nez très fin, minéral sur le caillou. Belle rondeur vanillée, complétée par une pointe « coquilles d’huitres ». Bouche sur la tension, la fraîcheur et l’élégance. Une pointe grasse en complément. Un Chablis classique de belle facture, laissant une finale volumique complexe et claquante. Très Bien ++

Coteaux du Layon, les Clos 2015, Catherine et Philippe Delesvaux : pâte de coing, notes rôties et fine acidité « perlante ». Bouche sur la fraîcheur, note de fruits rouges sur acidité mentholée. Un classique qui a tenu ses promesses. Excellent

Chassagne-Montrachet, premier cru les Caillerets 2013, domaine Marc Colin : tun nez finement grillé, sur les amandes, une pointe vanillée. Frais. Bouche salivante, pour ce grand chardonnay, long et tendu, aromatique, laissant une sensation de beau volume. Excellent +

Volnay, premier cru Caillerets 1999, domaine d’Angerville (Magnum) : nez fondu, encore jeune, avec un caractère sur les fruits noirs, les épices douces et une impression tannique mesurée mais bien présente. Bouche apaisée, douce, fondue, appelant à la contemplation. Un pinotage superlatif, suave et sensuel. Notes de fruits noirs complétées par le réglisse. De la mâche, une rétro-olfaction « turbo ». Tannins infusés et fondus. Il n’aura de cesse que de s’améliorer avec l’aération. Exceptionnel

Bourgogne Côte Chalonnaise, les Clous Aimés 2021, domaine de Villaine : un chardonnay tonique, frais et avec beaucoup de peps pour accompagner les fromages. Finement granuleux, boisé, notes fumées et finale claquante, avec un retour légèrement vanillé. Un faux « petit vin ». Très Bien +

Tokaji Aszú 5 Puttonyos, château Dereszla 2017 : un nez ultra-élégant, sur des arômes menthe et fumée. Bouche sur la douceur, avec une rondeur élégante. Amers superlatifs, acidité cristalline tranchante … équilibrée par des touches de sucre « candy ». Magnifique finale minérale, laissant une impression de granulosité presque tannique. Excellent +


 



Chassagne-Montrachet, premier cru les Caillerets 2011, domaine Marc Colin : un nez minéral fin un peu sur la retenue. Impression de caillou type « Beaune ». Bouche charnue, grasse et volumique. Amers un peu appuyés et finale douce / amère muscatée. Nettement moins à son avantage que le 2013 dégusté à Noël. Très Bien

Ladoix 2011, domaine Georges Chicotot : une robe assez claire sur un joli rouge vif. Nez qui pête les fruits rouges (framboises), complété par une touche fumée de bel effet. Bouche avec une pointe perlante (réduite ?) fraîche. Notes de fruits à l’alcool. Fins tannins. Joli volume sur la finale. C’est un vin « simple » mais de belle constitution. Très Bien +

Moscato d’Asti 2021, Agr. Az. Pelissero : une gourmandise. Bonbon de de fruits exotiques, aromatique m’évoquant les Auslese de Karl Erbes, sur la pêche jaune, l’ananas et le pamplemousse. Laisse le palais intact pour la suite. Très Bien ++

Meursault-Santenots premier cru, 2014, domaine d’Angerville : nez sur l’élégance, le côté floral et la minéralité fine et fraîche. Pointe grillée en complément. A l’aération, touches mentholées et d’herbes fraîches. Attaque en bouche « virile », avec une acidité marquée. De la mâche, de la puissance et une aromatique sur la peau d’amande et de pistache. Du charme en finale, avec un côté salivant et de beaux amers. Manque sans doute un peu de complexité pour en faire un grand vin. Excellent

Arbois, les Corvées sous Curon 2015, domaine Jacques Tissot : nez plus gras et plus opulent, sans doute un soupçon de rusticité en complément. Bouche de belle définition, légère grillure. A l’aération, s’ouvre sur des notes jurassiennes mieux marquées, une sorte de « fausse oxydation ». Salivant sur la finale et bel accord avec la pintade chaponnée au vin jaune et aux morilles. Excellent

Arbois, cuvée des docteurs (Melon à Queue Rouge) 2014, domaine Lucien Aviet : un vin qui a servi en cuisine pour la cuisson. Le fond de bouteille montre une belle expression d’un cousin du chardonnay, avec une aromatique jurassienne bien née, une allonge salivante et une finale fraîche et avec du caractère. Excellent (+)

Château Chalon 2002, domaine Baud : au-delà de la trilogie classique de ce « jaune » (curry, noix, alcool à brûler noble), des notes douces de poivre blanc, de végétal noble et de menthe transparaissent. Le côté oxydatif de la bouche est équilibré, complété par une fraîcheur et une acidité ciselée. Arômes complexes nobles, avec une pointe de douceur faussement sucrée. Longue empreinte sur les papilles et sur les lèvres, entre salinité fine et « peau de noix ». Accord exceptionnel avec le plat, évidemment ! Superbe

Saumur, Clos de la Rue 2012, château de Brézé : qui dit St Jacques dit Chenin. Encore une fois, l’adage a été respecté, et comment ! Un nez cristallin, tendu, acide. Une impression de légère évolution « ronde » et « muscatée » qui caractérise les Loire avec de l’âge. Bouche d’une fraîcheur superlative, tendue et traçante, qui « brèze » doucement. Pointe semi-saline, sur la menthe poivrée. Finale avec de la mâche, des amers salivant, une pointe réglissée et un fond poudré du plus bel effet. Exceptionnel

Pernand-Vergelesses, premier cru les Vergelesses 1969, domaine Rapet père et fils : une robe diaphane, sur un rouge soyeux, à peine évolué. Nez magnifique sur les fruits infusés, légèrement confits. Notes évanescentes d’alcool, touche de thé vert. Bouche de soie, encore bien droite, tenue par une acidité exceptionnellement conservée et intégrée. Rondeur fraîche, fruits confits, épices douces. Finale suave, interminable. Accord exceptionnel avec le pavé de biche. Grand vin pour débuter 2024. Panthéon


 

Bruno
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02 Jan 2024 14:31 #1
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