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Quedubon encore (et on ne s'en lasse pas...)

  • legui
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Nouvelle session de notre petit groupe dans notre cantine favorite. Un groupe presque au complet, toujours autant de bonne humeur... des jolies quilles - sur le papier, qui se sont goûtées de manière assez inégale. C'est compliqué, le vin ;)

 

On débute, comme il se doit, par deux belles bulles.
Champagne Marie Courtin, Efflorescence 2015 (pinot noir) : un nez assez discret, qui gagnera en amplitude au réchauffement, s'ouvrira sur de jolies fleurs blanches. Jolie amertume finale. Un peu court. Bulle quasi-inexistante, mais pourquoi pas ?

Champagne Roses de Jeanne La Presle 2017 : le nez est plus brioché, riche. Peut-être un léger manque de tension, mais on chipote parfois... Très chouette vin.

 

On passe aux blancs, avec un OVNI pour commencer : Chateauneuf du Pape, Chateau de Beaucastel Roussanne Vieilles Vignes 2003. Un nez de vin moelleux, mais des amers en bouche qui emmènent tout sur leur passage, dommage. Il ne reste malheureusement que peu de plaisir sur ce qui doit normalement être une (très) grosse étiquette...

Grand écart (assumé) avec ce Vin de France, Clos des Plantes, Poiesis 2021.Le nez s'annonce assez nature, et surtout très très réduit. C'est pire, ai-je noté sur mon carnet. Désolé c'est un peu court. Mais aucun plaisir donc.

Peu de plaisir non plus avec ce Saumur Clos Rougeard, Brézé 2010. Un vin fatigué prématurément, une robe dorée, en bouche ça se confirme, c'est décharné. Grosse déception à la levée de la chaussette.

Arrivée en territoire plus familier, avec ce Meursault 1er cru, domaine Henri Germain, Poruzots 2018. Nez très élégant, assez paradigmatique. En bouche, l'attache est droite, très jolie, mais finit un peu durement. Sans doute à attendre quelques paires d'années pour qu'il gagne en harmonie.

Chassagne-Montrachet 1er cru, domaine Thomas Morey, Embrazées 2013. Après pas mal de déconvenues sur mes 2012, quasiment tous partis en premox, les quelques 2013 s'annoncent plus préservés. Le nez est riche, la bouche bien vivante, qui déroule de jolis amers. Le boisé est assez prégnant encore, confirmation que les bois ne sont tout de même pas les plus élégants de la terre dans ce domaine...Mais on chipote, c'est surtout que ce vin a pâti de la comparaison avec ce

Chassagne-Montrachet, domaine JC Bachelet, Blanchots du dessus 2011 : un silence de cathédrale se fait assez vite. Légère réduction au nez, pop-corn, la bouche déroule, c'est droit, élancé, très fin. Et très long. Magnifique. Surtout pour un 2011 ;)

On passe aux rouges ? Ah non, pas tout de suite, malheureux ! C'était sans compter sans le backup, et le backup de backup, et les réserves de l'ami Pierre...
Arrive donc de façon impromptue, ce Côtes du Jura, domaine Ganevat, Les Chalasses VV, 2013. Un nez de pomme granny, et en bouche un magnifique perlant... Dommage. Typiquement le genre de bouteille qu'il faut préparer à l'avance, et violemment carafer.

 

Les rouges donc.
Un vin des Etats-Unis, Birichino, Bechtold Cinsault 2019. Une robe claire, un nez sur l'orange sanguine, une bouche sur l'acidité, avec une légère sucrosité finale. Tiens tiens... ne serait-ce pas un Reynaud ? Ben pas du tout, ça vaut beaucoup plus cher ! Donc merci pour la découverte, mais on n'ira pas plus loin...

Une paire de morgon arrive ensuite
Morgon, domaine Jean-Marc Burgaud, Corcelette 2021. C'est évidemment très jeune, mais très gourmand n'en déplaise au millésime. Une soupe de fruits rouges, des tannins quasi-imperceptibles. Pas sûr que ça gagne grand-chose au vieillissement, c'est bon aujourd'hui.
Grand écart en tout cas avec ce Morgon, domaine Daniel Bouland, Corcelette 2011. Une bouteille pas très en forme. Tout y est plus mat, sans grand plaisir à en retirer... J'accumule les déconvenues avec ce domaine, dommage...

Allez, balles neuves, on change d'univers.
Cornas, Thierry Allemand, Reynard 2008. Un nez qui ne trompe pas sur son origine, poivre réglisse violette ! La bouche est mûre, bien patinée. Si on chipote, les tannins encore asséchants arrivent un peu trop vite. La limite du millésime ? Très chouette vin en tout cas.

Saint-Estèphe, Chateau Haut-Marbuzet 2004. C'est rond, c'est mûr. Pas de poivron à l'horizon, très étonnant ;) Ou alors, je commence à aimer le Bordeaux...

 

Quelques douceurs pour finir...
Vouvray, domaine Huet, Le Mont 1ère trie 1996. La plus jolie douceur des trois. Une robe vieil or, un nez d'une élégance folle. La bouche est peut-être un peu stricte, droite, légèrement asséchante en finale. Pour moi, ça manque un peu de sucre encore, mais ne boudons pas notre plaisir !

Montbazillac, Chateau Haut-Teuillet 1997. Le plaisir y est plus limité. C'est trop caramélisé à mon goût, limite écoeurant.

Rivesaltes ambré, domaine Marc Parcé, 1983. Quelques grimaces face à moi, manifestement tout le monde n'est pas familier avec les VDN ! Moi j'ai trouvé ça très élégant, malgré la charge alcoolique, et le nombre de bouteilles qui ont déjà défilé à table... D'ailleurs, je n'ai pas noté grand-chose, si ce n'est que ça paraît très très jeune encore. Des vins increvables, ces VDN !

A très vite

Guillaume
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25 Oct 2023 12:56 #1
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Réponse de Jl75 sur le sujet Quedubon encore (et on ne s'en lasse pas...)

Merci Gui de t'être lancé après cette chouette soirée en comité quasi complet (Matthias on compte sur toi pour la prochaine).

Champagne Marie Courtin, Efflorescence 2015 (pinot noir) : Nez assez agréable floral et un peu de fruits secs. Jolie bulle fine qui part très vite. Amertume qui étire le vin mais on en aimerait un peu plus. Jolie bulle apéritive. Jamais déçu. Très bon.

Champagne Roses de Jeanne La Presle 2017 : le nez est plus patissier et beaucoup plus expressif. Joli volume, très vineux. A attendre encore pour que cela se patine et que cela devienne une (très) gross bouteille. Excellent en l'état.

 
Place aux blancs.

 Içi Pierre annonce la couleur "j'ai pris ça mais j'ai pris un back up on sait jamais..." Chateauneuf du Pape, Chateau de Beaucastel Roussanne Vieilles Vignes 2003.
Nez de sucre sur les fruits confits, rôtis. En bouche c'est complètement sec. Peu de volume, aucune acidité, amertume présente qui pour une fois ne me gêne pas tant. Trop vieux pas de plaisir possible en l'état

 Vin de France, Clos des Plantes, Poiesis 2021. Nez ultra réduit. Première gorgée je trouve ça ultra chimique quasi sirop pour la toux. En y revenant on sent une jolie matière mais clairement pas prêt à ce stade. A revoir.

Saumur Clos Rougeard, Brézé 2010. Robe dorée qui tire sur l'ambrée. Miel au nez , acidité inexistante. Dommage.

$Meursault 1er cru, domaine Henri Germain, Poruzots 2018. Jolie réduction , des fleurs blanches. Chouette nez pas hyper expressif. En bouche c'est bon, c'est droit volume assez important, belle acidité.
C'est très bon mais comme toujours sur ce producteur je trouve ça très bon mais sans magie.

Chassagne-Montrachet 1er cru, domaine Thomas Morey, Embrazées 2013. Nez très riche avec là encore une belle réduction. En bouche assez gros volume, c'est riche sans être lourd. Le boisé est encore un peu présent mais cela ne me gêne pas. C'est très bon

Chassagne-Montrachet, domaine JC Bachelet, Blanchots du dessus 2011 : Superbe blanc de la soirée. Il a tout de plus que son collègue. Plus élegant, plus fin, plus long. Grand vin et très grand plaisir. Merci POP.

Côtes du Jura, domaine Ganevat, Les Chalasses VV, 2013. Nez typé nature mais propre. En bouche il y a plus de bulles que Marie Courtin... Très belle acidité qui étire le vin qui a par ailleurs une grosse matière. Par contre impossible de donner un âge à ce vin. C'est bon mais à gouter de nouveau une fois préparé de manière adéquate 

Place aux rouges

Etats-Unis, Birichino, Bechtold Cinsault 2019. Robe claire, nez qui est pour moi l'archétype des vins de Reynaud : épices, fraise écrasée ou orange sanguine. Un parisy? En bouche je me ravise pas de grosse sensation de lourdeur causée par l'alcool et je trouve même ça agréable ça doit pas être du reynaud donc. Effectivement on est un peu plus loin. Effectivement une légère sucrosité amène une gourmandise finale. Bien 

Ha on arrive à la partie difficile (pour moi) de la soirée.

Première punition
Morgon, domaine Jean-Marc Burgaud, Corcelette 2021
. ça sent les fruits rouges mais on a encore une trame végétale : qu'est ce que c'est que ça? En bouche certes c'est mûr mais on sent encore cette trame végétale voire terreuse. Ce n'est pas mal fait mais j'aime pas. 
Deuxième lame
Morgon, domaine Daniel Bouland, Corcelette 2011. Nez horriblement végétal, tanins accrocheurs. Aucun plaisir possible

Bon on change de région mais je n'en suis pas au bout de mes peines
Cornas, Thierry Allemand, Reynard 2008. Nez de jolie syrah avec un je ne sais quoi de trop présent qui me gêne mais je chipote. En bouche tanins ultra accrocheurs, amers.. Aucun plaisir bis.
Plutôt content à la tombée de l'étiquette de ne pas aimer ça, ça coute une fortune parait-il et je les laisserais pour les autres 

Saint-Estèphe, Chateau Haut-Marbuzet 2004.
Ha là ça sent bon il n'y a rien à dire. Fruits noirs, un peu de tabac on est à Bordeaux. En bouche beau volume c'est mûr avec une longueur honorable. Très bien
 
Place aux gourmandises 

Vouvray, domaine Huet, Le Mont 1ère trie 1996. Au nez fruits confits, ça champignonne un peu. Bouche élégante fine et assez long. Très bel équilibre avec des sucres pas trop présents. J'aime beaucoup

Montbazillac, Chateau Haut-Teuillet 1997. Nez monotone sur le caramel. En bouche c'est un peu lourd, beaucoup de sucre peu d'acidité. Je passe 

Rivesaltes ambré, domaine Marc Parcé, 1983. Quel nez magnifique. Légèrement oxydatif. ça sent divinement bon. Par contre en bouche je crame des flammes. Mon palais brûle . De l'eau au secours. C'est vraiment dommage ça a une aromatique charmante et même plus mais la bouche ardente rend cette bouteille imbuvable pour moi.

Ce qui compte réellement c'est que l'on a tous passé une très belle soirée, découvert de belles choses, confirmé d'autres et on a bien rigolé.

A très vite pour la prochaine les copains. 

J
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25 Oct 2023 14:27 #2

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Réponse de zekioflo sur le sujet Quedubon encore (et on ne s'en lasse pas...)

Ca faisait un petit moment que la procrastination d'écriture LPVienne m'avait enlacé, je me devais d'écrire un CR sur cette belle soirée.
Du coup on enchaine avec le troisième CR de la journée.

Paire de bulles:
Champagne Marie-Courtin, Efflorescence 2015 (Mon apport)
La couleur est claire, le nez assez brioché.
En bouche, on a une belle acidité, même si l’attaque est bien plus simple en comparaison du voisin.
La finale est sur de beaux amères. Et l’aromatique fruit rouge est présente et ravis le palais de fan de pinot que je suis.
Pour moi, ce vin est très bien élevé pour accompagner le jus. J’aime vraiment beaucoup.

Champagne Roses de Jeanne, La Presle 2017
La couleur est assez similaire, le nez est très fin sur le fruit tel que la pomme.
En bouche le vin a une pointe oxydative qui est très belle. L’attaque en bouche est superbe avec plus de complexité et de finesse que le voisin. C’est bien plus vineux. On a ce jus « acide » qui est contrebalancé par de très beaux amers.
Un très beau Champagne qui mérite assurément de vieillir. Je comprends l’engouement pour le domaine, c’est du haut niveau.

Vin blanc:

Solitaire 1:
Chateau de Beaucastel, Chateauneuf du Pape - Vieilles Vignes 2003
Au nez, j’ai l’impression de sentir un vin moelleux.
En bouche le vin n’a plus une once d’acidité et l’aromatique est très porté sur les fruits confis, le caramel. C’est pas sirupeux pour autant.
Je ne sais pas si le vin aurait dû être bu avant, si le vin doit être bu ainsi, mais ce n’est clairement pas  à mon gout.

Solitaire 2:
Clos des Plantes, Poiesis 2021 (Mon apport)
Le nez est ultra réduit, on ne sent que cela. Pourtant je l’ai ouvert à 14h. (Cela ne m’effraie pas, je prends des claques avec Lajibe et il est possible d’avoir le même désagrément)
En bouche, il y a une grosse attaque acide.
La matière est bouche est importante, on sent que le terroir est là, mais l’aromatique fruit n’est pas hyper expressive. Tout ne s’harmonise pas très bien (encore).
A laisser vieillir je pense, mais on est clairement sur le type de vin qui pourrait me mettre un uppercut dans quelques années. Tout du moins je l’espère.

Paire 1:
Domaine Henri Germain - Meursault 1er Cru Poruzots 2018
Nez un peu typé autolyse avec cette réduction de popcorn. C’est léger et agréable.
En bouche, on perçoit le beau chardonnay, dans l’élégance. Rien ne déborde c’est parfaitement exécuté. Cela manque peut-être un poil de concentration pour mes gouts, mais cela reste un très beau Meursault.

Domaine du Clos Rougeard, Saumur - Brézé 2010
La couleur est assez doré, c’est pas super bon signe.
Au nez, ça sent la tarte tatin cuite. En bouche, on a un résidu d’acidité, la matière est là mais le tout ne fonctionne pas. Le vin est passé du mauvais côté.
Regoutté le lendemain, pas d’amélioration, le vin est juste plus oxydé.
Première fois que je goute un vin du domaine, dans un bon jour j’imagine qu’il puisse y avoir de grandes émotions qui en découlent.

Paire 2:,
Domaine Thomas Morey, Chassagne-Montrachet 1er Cru Embrazées 2013

Le vins s’enchaine, la prise de note devient plus compliqué.
Le nez est celui d’un beau Chardonnay, plus concentré que celui de Germain. Au fur et à mesure du réchauffement on percevrai de plus en plus l’élevage. On a une belle acidité, plus importante que le Germain en comparaison, une matière plus riche.
J’ai vraiment bien aimé ce blanc dans la série.

Domaine JC Bachelet, Chassagne-Montrachet 1er Cru Blanchots du dessus 2011
Le nez est fabuleux, la petite réduction typé popcorn couvre ce beau nez de Chardonnay bien élevé. Ca n’est pas du maquillage mais juste un parfait habillage !
L’attaque en bouche est superbe, c’est tonique, avec un jus d’une concentration exquise.
La longueur en bouche est extrêmement longue, je partais sur un grand cru à l’aveugle !
Assurément le vin de la soirée pour moi.
Deuxième fois que je croise le domaine grâce à l’ami POP et deux fois que j’en ressort en voulant devenir allocataire !

Solitaire 3:
Domaine Ganevat, Côte du Jura – Les Chalasses Vieilles Vignes 2013
Ouvert au débotté par Pierre, c’est ça les back up de backup de backup… 
Nez assez caricatural du vin nature avec des notes de pomme.
La première attaque en bouche est particulière car un peu perlante ; ce n’est pas très dérangeant, on remue avec énergie le verre et ça part.
En bouche on a une superbe acidité, couplé à une grosse matière. On est typique dans mon registre de vin.
Je suis assez surpris à la levé de la chaussette car je ne perçois pas l’élevage qui peut parfois être remarqué sur les vins de J.F. Ganevat ; c’est surement l’âge du vin qui fait ça. Pourtant en aromatique, je serais partis sur un vin de moins de 5 ans.
J’aime énormément ce vin, certainement une futur bombe dans quelques années.
J’aurais bien aimé le laisser dans mon verre plus longtemps (ce vin ne nous a pas tout dit), mais il faut enchainer avec les vins suivants.

Vin rouge:

Solitaire:
Birichino, Bechtold Cinsault 2019
Le vin est clair est fait très infusé.
Au départ, le nez ne me plait pas trop, je perçois un petit côté animal. Quelques minutes plus tard cette sensation aura disparu.
En bouche, c’est là aussi assez infusé, sur une légère touche de fraise. Certains pensent à Reynaud, je ne perçois pas les marqueurs du domaine. C’est selon moi bien moins gourmand et me rappelle d’avantage un Cinsault type La Terrasses d’Elise - Enclos.
C’est très sympas, une belle découverte et je suis content d’avoir enfin pu découvrir un vin du domaine.

Paire 1:
Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon Corcelette 2021
Nez qui sent le gamais mais accompagné d’une touche « gastrique » qui me fait m’éloigner du vin !
En bouche c’est plus agréable, mais on est dans le gamay assez rond et aromatique. La bouche du « bon vin de copains ».
Je remets mon nez sur le verre, ça n’a pas changé… J’arrête de me faire mal !

Domaine Daniel Bouland, Morgon Corcelette 2011
Le nez est bien plus agréable, c’est plus fin mais assez végétal.
En bouche le gamays y est plus léger mais c’est très asséchant en bouche.
Pas de grand plaisir malheureusement, même si je pense préférer ce style in fine.
 
Paire 2:
Chateau Haut-Marbuzet, Saint-Estèphe 2004
Le nez est très vanillé, on perçoit un élevage encore très présent.
L’attaque en bouche est assez puissante avec un jus assez rond.
L’aromatique très fruit noir sans poivre me fait partir sur un vin de type Malbec dans un premier temps. Certains partent sur le Merlot à table cela ne me parait pas déconnant.
Pas fan de Bordeaux, je n’ai pas été dérangé (je dois commencer à apprécier), mais ce n’est pas le genre de vin que je chercherai à encaver.

Thierry Allemand, Cornas Reynard 2008
Quel beau nez. Un bouquet de fleur avec un petit côté poivré ultra fin.
L’attaque en bouche est belle, une petit acidité rafraichit le palais, l’aromatique est là, mais ça devient asséchant. Que c’est dommage.
J’ai emporté le fond de la bouteille le lendemain, et le vin s’est grandement bonifié. Servi un peu plus frais que lors de notre dégustation, le vin n’est plus du tout asséchant, le vin a gagné en puissance tout en gardant cette finesse de texture. C’est élégant et un magnifique Cornas.
Est-ce l’étiquette qui joue ? Peut-être ; en tout cas le lendemain je me suis éclaté avec ce vin !


Moelleux:Je tiens à préciser que ça commence à faire beaucoup de vins et que je suis encore moins rigoureux sur les prises de notes à partir de ce moment

Domaine Huet, Vouvray - Le Mont 1ère trie 1996
Nez qui champignonne à fond.
En bouche, c’est ultra équilibré, on croirait du demi-sec L’acidité est incroyable et cette aromatique de vieux chenin est superbe.
J’aime beaucoup, ça sera assurément mon préféré des trois, mais bizarrement, j’aimerais un peu plus de sucre pour m’éclater pleinement.

Chateau Haut-Teuillet, Montbazillac 1997
Un nez qui fait tout de suite plus sucré sur l’amande et l’abricot.
En bouche c’est très concentré et trop riche en sucre pour moi.
La comparaison avec le Vouvray qui avait de l’acidité est totalement à son désavantage.

Domaine Marc Parcé, Rivesaltes ambré 1983
Mon Dieu, ça sent fort l’alcool et le caramel cuit. Me revoilà avec un style de Ratafia que je n’aimes pas.
Ce n’est pas l’alcool qui me dérange mais cette aromatique qui ne me convient pas.
Pas grave, d’autres ont aimé et c’est bien le principal !


On découvre de belles étiquettes, on fait grimacer les uns avec de l'alcool et d'autres avec de l'acidité! Une belle bande qu'il est toujours bon de retrouver!
Merci à tous pour cette super soirée (comme d'habitude en somme)

Florent - Jeune amateur
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25 Oct 2023 16:39 #3

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Réponse de oliv sur le sujet Quedubon encore (et on ne s'en lasse pas...)

Champagne Marie-Courtin, Extra-Brut, Efflorescence, 2015

 

Robe jaune clair.
Nez pur, avec un léger boisé grillé très précis, sur des sensations d'élégance.
Bouche droite, sur un bon rythme traçant et juteux à la fois.
Aromatique délicate, sur la verveine.
Finale un peu ferme, par une bulle un peu présente et de légers amers.
Très bien


Champagne Roses de Jeanne, Blanc de Noirs, La Presle, 2017
Dégorgement 2021

 

Robe jaune paille.
Nez incroyablement expressif et fruité, presque trop pour moi, sur les fruits blancs, la pêche, le raisin Italia, des notes briochées.
Bouche à l'avenant, sur un une aromatique fruitée de pomme reinette, à la structure à la fois ronde et droite.
C'est foufou, baroque et très primaire à la fois. J'étais... sur un chenin ! J'entends mes z'affreux du sud hululer "c'est juste mûr, t'es pas habitué"...
Finale longue mais brouillonne et à la bulle un peu ferme.
Moins emballé que les copains sur ce vin qu'il me semble urgent d'attendre.


Château de Beaucastel, Châteauneuf du Pape blanc, Vieilles Vignes, 2003



Robe fatiguée, sur un doré ambré inquiétant.
Nez tourbé, lacté, sur le caramel, la peau de poulet grillée.
Bouche amère, linéaire, aux goûts poussiéreux de vieux tiroir.
Finale creuse et molle.
RIP.


Clos des Plantes, Vin de France, Poiesis, 2021

 

Robe bouton d’or
Nez sur une réduction marquée, flatulent, des notes d'écorce d’orange.
Bouche puissante, droite et concentrée, sur une très belle acidité.
Mais la réduction a laissé son empreinte sur l’équilibre du vin en créant un point de sécheresse.
Regoûté le lendemain, elle n'aura pas bougé d'un pouce, tant aromatiquement que sur cette petite dureté.
Et c'est bien dommage car le volume du vin est très intéressant.
A revoir sur un millésime plus favorable.
Car il y a du potentiel !


Clos Rougeard, Saumur blanc, Brézé, 2010



Bouchon interminable et en parfait état.
Robe vieil or inquiétante.
Nez moche, usé, sur le caramel, la tarte tatin, quelques notes médicinales. Grosse fatigue en vue...
La bouche confirme les craintes avec une aromatique de cognac qui signe l'oxydation.
L'équilibre n'est plus là, la grosse acidité dominant un fond devenu fuyant.
Rien à faire, les goûts sont caramélisés oxydés.
RIP


Domaine Henri Germain & Fils, Meursault 1er Cru Poruzots, 2018

 

Robe jaune claire
Nez délicat, sur petit boisé lacté pas dominant qui s'enroule dans de fines senteurs florales et mentholées.
Bouche délicate, sur un citron mentholé, précise et pleine de nerf, avec un côté primesautier agréable.
Finale nerveuse et aérienne, avec une relance simple et franche.
Plutôt très bien, dans un registre pas très puissant toutefois.


Domaine Thomas Morey, Chassagne-Montrachet 1er Cru Les Embrazées, 2013



Robe jaune paille.
Nez pur et précis, sur la verveine, le citron vert. Très ouvert et accessible.
Très jolie bouche déliée et élancée, sur une belle acidité mûre qui donne de la relance à une matière bien présente.
La trame acide est bien vivace et fait saliver, donnant des sensations crépitantes agréables accentuées par les goûts d'agrumes.
Finale précise et désaltérante, avec une allonge respectable.
J'ai beaucoup aimé l'équilibre de ce vin qui m'a semblé parfaitement à boire !
Très bien.


Domaine Jean-Claude Bachelet & Fils, Chassagne-Montrachet 1er Cru Blanchots du Dessus, 2011

 

Robe jaune paille très claire.
Nez tout jeune, bien élevé, sur un boisé léger, précis mais encore fondu et qui domine encore un joli ensemble floral.
Très belle bouche présente et ample, d'une puissance à coeur et belle trame acide qui travaillent bien le palais.
Finale ample et précise, avec de la relance et un boisé encore à fondre.
Très belle matière première mais énorme surprise pour moi quand POP annonce un 2011.
Un vin taillé pour affronter le temps et alors voir si le boisé se fond totalement.
Au vu des qualités de fond du vin, je ne vois pas ce qui l'en empêcherait.
Très bien.


Domaine Jean-François Ganevat, Côtes du Jura, Les Chalasses Vieilles Vignes, 2013

 

Robe claire.
Nez agréable, sur la pomme reinette, le citron jaune.
Bouche marqué par un énorme perlant digne d'un vin effervescent.
Une fois dégazée, le vin propose une acidité saillante très importante, un peu linéaire d'ailleurs.
L'aromatique très primaire en ligne avec les senteurs du nez manque de complexité.
Finale nerveuse et presque stricte.
L'ensemble est incroyablement jeune d'expression, impossible d'imaginer que le vin a déjà dix ans.
Bien+


Birichino, Bechtold Vineyard, Cinsault, 2019



Robe très claire, presque rubis.
Nez gourmand, sur la réglisse, des notes florales et de fruits rouges légers.
Bouche au fruit évident, de demi corps avec peu de volume et un petit déficit d'acidité pour trancher et relancer l'ensemble.
Le charme aromatique est là mais le vin manque un peu de présence et de corps pour provoquer plus d'émotion.
Finale légèrement capiteuse et un peu fuyante.
Le fond de bouteille regoûté le lendemain était totalement effondré.
Bien.


Domaine Jean-Marc Burgaud, Morgon, Corcelette, 2021

 

Robe violacée toute jeune.
Nez gourmand et qui ne laisse pas de doute sur sa provenance, compromis de poivre vert, de rafle, de fruits noirs confits et cette pointe "gastrique" un peu écoeurante (foie au vinaigre ou vomi de bébé selon qu'on aime ou pas... )
La bouche est ronde, sur un jus plein en attaque un peu dominé ensuite par une acidité et des tanins salivants.
Les goûts sont marqués par une certaine verdeur (poivre vert), ce que confirmera le fond de bouteille terminée le lendemain où le végétal terreux domine alors totalement le vin qui en perd son côté gourmand.
Finale juteuse et ferme à la fois.
Je pense qu'il faudra en profiter sur le fruit car pas sûr que les limites du millésime ne dominent pas le vin à la garde.


Domaine Daniel Bouland, Morgon, Corcelette, 2011

 

Robe profonde avec une évolution marron;
Nez épicé, mat, sur le vieux bois. Peu de charme en émane.
Bouche raide, dure, sur une acidité dominante et une structure asséchante.
Finale raide et grimaçante, sans aucun plaisir possible.


Domaine Thierry Allemand, Cornas, Reynard, 2008

 

Bouchon comme
Robe profonde et violacée, sans évolution notable.
Nez un peu serré, sur la violette, la rafle, avec une pointe de volatile.
L'aération dans le verre le libère un peu mais ça reste austère et un peu végétal.
Belle bouche nerveuse en attaque, saillante, avec une grande relance et énergie.
Mais cette vivacité manque un peu de chair et de confort pour l'enrober, avec une aromatique poivrée verte et des tanins durs.
Finale, sur une jeunesse et raideur trop strictes pour m'apporter vraiment du plaisir.
Bien.


Château Haut-Marbuzet, Saint-Estèphe, 2004

 

Robe bordeaux
Nez plein et causant, sur le goudron, le cèdre, les fruits noirs.
Belle bouche agréable pleine, sur un équilibre réussi entre un jus plein et une acidité bien présente.
La tenue et l'allonge sont évidentes et si n'était un petit lacté un peu gênant, le plaisir serait parfait de bord à bord.
Un vin irréprochable de plaisir simple.
Très bien.



Domaine Huet, Vouvray moëlleux, Le Mont 1ère trie, 1996

 

Robe orangée.
Très beau nez délicat et fondu, au bouquet complexe d'écorce d'orange, de pomme fruit, légèrement safranné.
Bouche nerveuse et précise, sur une sucrosité délicate sans aucune lourdeur, avec une trame acide souple.
Les goûts de thé, d'orange, de pain d'épices sont délicieux et s'étirent sur une finale fine, sur la peau d'agrumes confite.
J'ai adoré l'équilibre tout en fragilité de ce vin peut-être en phase descendante mais dont la subtilité m'a conquis.
Très bien+


Château Haut-Theulet, Monbazillac, 1997



Robe dorée.
Nez agréable, sur la pomme, le miel, des notes de jasmin, le citron vert.
Bouche liquoreuse, simple, avec un bon fond mais linéaire et sans complexité.
Finale dominée par la sucrosité, ce qui n'appelle à se resservir.
Bien, sans plus.


Domaine Marc Parcé, Rivesaltes ambré, 1983

 

Robe saumonnée ambrée.
Beau nez capiteux et confortable, épicé, sur le caramel blond, le chocolat blanc, avec un côté très précis et lisible.
Bouche délicieuse, riche, sur un moelleux de texture mais bien mobile par une acidité présente et bien intégrée.
L'équilibre est remarquablement réussi pour peu qu'on prenne le temps de laisser sa superbe aromatique s'exprimer.
L'ensemble est délicieusement complexe, à la fois roboratif et confortable, avec une persistance géniale une fois le vin avalé.
En un temps où les sucres sont délaissés, il est de notre responsabilité d'amateurs auto proclamés éclairés de défendre ces vins de patrimoine.
Leur équilibre et leur complexité fabuleuse en font toujours des moments à part !
Excellent !
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29 Oct 2023 10:25 #4

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Réponse de POP sur le sujet Quedubon encore (et on ne s'en lasse pas...)

Bulles : 

Champagne Marie Courtin, Efflorescence 2015 (100 % Pinot noir – élevage de 12 mois en fûts) : Le nez est sur les agrumes, la pomme et les fleurs blanches, il y a également une pointe d’élevage, l’intensité aromatique est moyenne. En bouche, la bulle est fine et moyennement intense, l’attaque est franche, avec une acidité haute et un alcool moyen. Alors qu’il paraissait un peu fluet au début je trouve qu’il a gagné en consistance au fil du temps. Le corps est plutôt large (moyen +) et équilibre bien cette acidité. C’est long et très bon. Nous sommes sur un champagne sur l’élégance plus que sur un côté démonstratif.

Champagne Roses de Jeanne, La Presle 2017 (100 % Pinot Noir): Le nez est expressif sur les fruits rouges et blancs, ainsi qu’un côté pâtissier plus marqué. En bouche, le corps est plein, d’alcool moyen et d’acidité haute. La bulle est également peu présente.Il y a en fin de bouche une sensation calcaire qui reste sur la langue. C’est très long dense et complexe (et vineux). On est plus sur un vin avec un peu de bulles qu’un champagne classique. C’est excellent, mais ça sera meilleur avec du temps.

Blancs :

Chateauneuf du Pape, Chateau de Beaucastel Roussanne Vieilles Vignes 2003 : Nez mielleux, sur la cire. On croirait un vieux liquoreux. EN bouche ce n’est pas la même histoire : alcool moyen, corps faible (quasi aqueux), acidité moyenne et amertume en fin de bouche. L’intensité aromatique est quasi inexistante. C’est court et flingué comme on dit… Dommage ça devait être une super quille avant qu’elle ne bascule du mauvais côté.

 Vin de France, Clos des Plantes, Poiesis 2021 : Nez ultra réduit, sur des notes fumées. EN bouche, le vin est sec, de corps moyen, d’alcool moyen et d’acidité moyen +. Le vin s’exprime en bouche sur des fruits blancs, de la pomme. La longueur est moyenne. A l’heure actuelle ce n’est pas complètement en place, c’est comme engoncé dans cette réduction qui domine tout. A voir si un peu de garde lui permet d’exprimer le potentiel du jus qui a l’air plutôt intéressant. Bien en l’état.

Saumur Clos Rougeard, Brézé 2010 : Robe dorée qui tire sur l'ambrée. Nez sur le caramel, le madère et la noix. C’est sec, acide et amer sans longueur. Dommage.

Meursault 1er cru, domaine Henri Germain, Poruzots 2018 : Couleur citron assez claire, nez sur le citron (jaune) la pomme fraiche, le chèvrefeuille, moyennement expressif. En bouche, c’est sec, d’acidité moyen +, de corps moyen, alcool moyen. Ce n’est pas très dense mais c’est très long. Très bien + mais il manque quelque chose pour que la finesse se transforme en classe (peut être un peu de temps?). Le vin fait plus penser à un Puligny qu’à un Meursault en terme de texture.

Chassagne-Montrachet 1er cru, domaine Thomas Morey, Embrazées 2013 : Nez très expressif, sur l’orange amère, de melon et une pointe d’encaustique. En bouche, le vin est sec, d’acidité haute, de corps large et d’alcool haut. Je trouve que les composants de ce vin ne sont pas en harmonie, c’est dommage car cela gâche un peu le plaisir. La longueur est plutôt bonne (Moyen +) et c’est très von mais un cran en dessous du Meursault.

Chassagne-Montrachet, domaine JC Bachelet, Blanchots du dessus 2011 : Le nez est très prononcé et complexe sur la fleur blanche, la poire et la pomme, une légère pointe vanillée. EN bouche c’est sec et de corps large, d’acidité haute et avec un alcool moyen (mais bien équilibré par l’acidité). L’intensité aromatique est importante en bouche et on retrouve les arômes du nez. C’est très long et complexe. Malgré le petit millésime, cette bouteille peut encore (et doit encore être attendue car on sent encore un peu l’élevage). L’équilibre est magistral et montre que l’on peut avoir de la puissance et de l’élégance dans un même vin. Excellent..

Côtes du Jura, domaine Ganevat, Les Chalasses VV, 2013 : Nez sur la pomme, peu de perception d’élevage. En bouche il y a un côté légèrement pétillant, c’est sec, avec une acidité haute et un corps moyen. Je ne trouve pas vraiment ce vin complexe. C’est bon sans plus.

Rouges :

Etats-Unis, Birichino, Bechtold Cinsault 2019 : Nez sur le fruit rouge, la fraise et la framboise. La bouche est sèche, avec un corps moye, l’acidité est moyen + et l’alcool moyen. C’est riche mais déséquilibré. C’est plutôt long et Très bon même si il y a cette sensation légèrement sucrée gâche un peu l’expérience. Ca ressemble un peu au style Reynaud mais en moins alcooleux.


Morgon, Domaine Jean-Marc Burgaud, Corcelette 2021 : Fruits rouges et noirs, cacao, vendange entière. En bouche, c’est sec, de corps moye, d’alcool moyen et d’acidité haute avec des tannins moyens. On a une amertume au final qui casse un peu tout sur la fin. C’est long mais et plutôt très bien si on n’est pas contre l’amertume.
 
Morgon, domaine Daniel Bouland, Corcelette 2011 : Nez évolué avec un côté vieux bois humide. En bouche c’est sec, de corps moyen -, d’alcool haut. Ça sent le fruit à l’alcool avec des tannins moyens –. Ce n’est vraiment pas l’éclate, avec un vin déséquilibré et passé.


Cornas, Thierry Allemand, Reynard 2008 : Nez de fruits noirs, avec du poivre et une pointe végétale. En bouche le vin est sec, avec des tannins hauts mais plutôt fins. L’acidité est haute et le corps moyen + ainsi que l’intensité aromatique n’équilibrent pas complètement ce vin qui manque de gourmandise et finit sur une légère amertume végétale. C’est long et plutôt bon même si sur un autre millésime plus chaud ça doit être super.

Saint-Estèphe, Chateau Haut-Marbuzet 2004 :
Robe rubis profond, nez sur les fruits rouges et la vanille. En bouche le vin est sec, de corps plein, acidité haute, alcool moyen, c’est moyennement long. C’est très bon dans un style plus large que long. 
Puis susucre pour finir 

Vouvray, domaine Huet, Le Mont 1ère trie 1996 : Au nez ça champignonne pas mal, ça fait très chenin. Ce n’est pas trop sucré, c’est haut en acidité et moyen en alcool avec un corps moyen. Bouche élégante fine et assez long. Très bien.

Montbazillac, Chateau Haut-Teuillet 1997 : Nez intense sur la compote de fruit et le caramel. C’est haut en acidité mais moelleux sans toutefois équilibrer complètement le niveau de sucre et l’alcool moyen.L’aromatique un peu monotone. C’est un peu monolithique et ça manque un peu d’acidité pour être très bien.

Rivesaltes ambré, domaine Marc Parcé, 1983 : Quel nez magnifique. Légèrement oxydatif. C’est très bon et long. Il faut aimer cet équilibre un peu sur l’alcool haut (près de 19%). Excellent
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04 Déc 2023 23:18 #5

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