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Quand un départ engendre du bonheur

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Quand un départ engendre du bonheur a été créé par PtitPhilou

Vendredi soir, nous nous sommes retrouvés à treize pour fêter la prochaine nouvelle vie de nos hôtes après dix années de dégustations communes majoritairement chez eux. Pour la petite histoire, nous nous étions rencontrés chez Thierry Meyer au temps de DC, après l'ère Magnum Vinum où quelques uns d'entre nous avions fait nos premières armes sur le net. Puis un rendez-vous chez un mien ami caviste avec un thème consacré à la Loire qu'ils ont dû écourté, leur ont montré qu'il serait plus aisé de nous accueillir. Notre groupe était né, suivi de quelques recrues de haute qualité, parfois seulement de passage (Thien, Oliv), entrecoupé de quelques éloignements vers des contrées lointaines. Dix ans de découvertes, de franches rigolades et d'amitié.
14 bouteilles sélectionnées par nos amis - anciens et futurs - bourguignons, plus une autre issue d'un achat collectif aux enchères. Tous les vins, hormis le Pomerol 1947, furent servis à l'aveugle. Y'en a un qui s'est bien marré à nous entendre nous planter joyeusement :D
Je n'ai pas pris de notes, car je préfère désormais me consacrer au plaisir du partage et du plaisir de l'instant ; j'espère que mes souvenirs ne vont pas trop me trahir.

1/ Robe jaune, brillante. Nez classique, sur le naphte, les fleurs blanches. C'est bien un riesling de belle origine.
La bouche est traçante, sèche, mais relativement sphérique, arrondie par une matière proposant un beau volume et une bonne longueur. Très bon grand cru alsacien. Pour moi, ce ne peut être un style à la Kientzler ou Trimbach et encore moins un 2001. Plutôt un 2002 par sa rondeur... c'était Frédéric Emile 2001 du domaine Trimbach, fort différent des petites soeurs dégustées précédemment. Ca commence bien.
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2/ Robe jaune, un peu plus dorée. On retrouve une autre terre très connue, puisqu'on est sur un très joli nez bourguignon, frais, note de noisette, de tilleul, de brioche... je n'ai plus un souvenir précis, mais ça m'a plu.
La bouche présente une matière de grande qualité, un équilibre précis entre l'acidité et la richesse de constitution. On pense à un très joli côte de Beaune sur bon voire grand millésime. C'était le Pouilly-Fuissé Tri des 25 ans 2005 de Guffens-Heynen, un domaine emblématique de nos dégustations.
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3/ Robe dorée. On monte d'un cran en âge et en complexité. Joli nez qui nous fait partir un temps dans le sud-ouest (par des notes de truffes, de mémoire) pour finalement rester en Bourgogne. La bouche possède du fond, une superbe acidité et un équilibre sur l'élégance. Finalement, on se positionne sur un Corton-Charlemagne d'un bon millésime. C'était un Corton-Charlemagne 2002 du domaine Marius Delarche, qui semble comporter un peu de pinot beurot aux dires de certains de mes camarades. Jolie bouteille.
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4/ Robe un peu plus dorée, le nez possède des notes d'oxydation, mais aussi des touches florales et fruitées. Il était pas mal en bouche, un peu plus joufflu, concentré, mais sans la fraîcheur et l'élégance du précédent. Joli vin à table que ce Criots-Bâtard-Montrachet 1998 du domaine Louis Latour, qui fut l'un des premiers grands crus bourguignons que nous avions dégusté courant 2003. La bouteille de 2003 me semblait plus impressionnante que celle-ci.
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Nous passons aux rouges pour une longue série très qualitative :

5/ Robe grenat profonde, légèrement évoluée.
Le nez est un festival d'épices, de pruneau et de fruits noirs. Superbe !
Bouche très volumineuse, grande concentration, et grande élégance et soyeux des tannins. Ca reste frais et à la fois encore massif. J'aime beaucoup ce style et me fourvoie en proposant Bandol, genre Gros Noré 98... pas assez rustique et plus baroque à la fois. En plus, j'en ai en cave de ce vin, mais pas encore goûté. Quelle longueur superlative ! Grand Clos des Cistes 1998 du domaine Peyre Rose. Ca démarre fort !
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6/Robe plus concentrée encore, violine.
Le nez explose dans tous les sens, petite volatile et l'aération est grandement nécessaire.
Ouch ! La bouche est complètement dissociée au départ, cela va dans tous les sens, on sent le vin jeune d'un grand millésime. Mais la forte acidité avec cette matière brute de décoffrage divise notre groupe. Certains ne croient pas que cela puisse se fondre au vieillissement, gêné par des notes figuées en particulier. Pour ma part, la matière me semble magnifique de concentration et la longueur au niveau, avec une note mentholée que j'aime beaucoup. Certes, petite pointe d'alcool mais qui reste bien intégrée à mon goût. Je propose tout de go Rhône nord, mais avec un petit doute sur un aspect plus doux... Je crois beaucoup en ce Côtes du Rhône Fonsalette 2007.
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7/ Robe un peu plus évoluée que le précédent, mais d'un bel éclat.
Le nez est marqué par la vanille, avec un côté empyreumatique et un peu de poivre et de cassis. A ce stade, il est très difficile de se prononcer sur l'origine du vin, mais j'ai déjà une petite idée vers la vallée du Rhône nord.
Grand volume en bouche, l'élevage et la qualité des tannins sont très classieux. Suavité, longueur de haut niveau. Pour moi, on est sur un grand cru de Guigal, jeune, plutôt Hermitage ex Voto (2005 peut-être) par l'aspect massif du vin et l'élevage pas encore tout à fait fondu. Non, c'était la Côte Rôtie La Turque 1996 de Guigal.
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8/ Robe grenat de belle concentration, plus classique.
Au nez, on est sur un classique bordelais, cassis, menthe, bois précieux. Joliment évolué. Je vote pour rive gauche car ça sent le bon cabernet sauvignon mûr.
La bouche est du même tonneau, c'est frais, élégant, d'une grande classe, mûr et avec un grand potentiel car les tannins montrent encore du relief. Très joli Saint Julien 1996 du Château Léoville-Poyferré.
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9/ Robe un peu plus évoluée, mais d'un bel éclat.
Le nez est superbe, sur le tabac, le bois précieux et possède une belle complexité.
Quelle merveilleuse qualité de tannins, l'équilibre des grands Bordeaux à maturité, issus d'un grand millésime. La finale sur le tabac, le cèdre et une touche mentholée signe ce que j'ai plutôt placé à Pauillac - pour voir... Difficile de le recracher et quelle jeunesse ! Somptueux Pauillac 1990 du Château Lynch-Bages, fidèle à sa réputation.
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Cela fait grand plaisir de goûter d'aussi beaux crus bordelais !

10/ Robe grenat légèrement évoluée, concentrée.
Le nez montre clairement que nous avons changé de région. On part en Bourgogne, avec un élevage de qualité par des notes vanillées et d'épices très belles et précises. Ca me rappelle quelque chose dans le genre "moderne". Ca manque juste un peu de fruit, en dehors d'une note de cassis assez marquée.
Les tannins sont soyeux, on sent un pinot noir vinifié plutôt de façon moderne, issu d'un grand travail à la vigne et au chais. Ca m'a fait penser à un Clos Vougeot du Château de la Tour, mais non, c'est une autre star de nos dégustations (pour le domaine), à savoir le Gevrey Coeur de Roy 2002 du domaine Bernard Dugat-Py.
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11/ Robe un peu moins concentrée mais très belle.
Le nez nous fait revenir vers un pinot plus classique, d'une belle élégance.
Belle harmonie pour ce vin qui est à maturité pour mon goût. Jolie concentration, longueur correcte. J'hésite entre côtes de Nuits et de Beaune... l'acidité me fait penser à 96 mais non, c'est le Clos Vougeot Vieilles Vignes 1998 du Château de la Tour, dont nous avions goûté au début de nos réunions mensuelles un superbe 96 qui m'a profondément marqué dans ma découverte des grands crus nuitons.
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12/Robe rubis de bonne concentration.
Le nez montre un petit défaut au service. Je crains pour le bouchon... pas de souci, l'aération lui fera le plus grand bien et la bouche nous rassure. Donc, nez sur la cerise, les épices douces, la ronce m'amène vers un classique beaunois... du côté de Voillot. Bon, connaissant Hervé, ce n'est pas trop difficile d'imaginer cela.
Au bout d'une heure, le vin sera complètement épanoui et au niveau attendu.
La bouche possède encore du relief, elle demande un peu de temps pour se mettre en harmonie. Mais tout est élégant, soyeux, un vrai régal à table. Très différent d'un Volnay Frémiets du même millésime, ce Pommard Rugiens 1985 du domaine Voillot s'est révélé après une longue aération comme un grand vin à table et un bel ambassadeur de ce domaine que nous aimons tant. Monsieur Jean-Pierre Charlot, j'ai grande hâte à faire votre connaissance !
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Nous terminons la série des vins rouges par un vénérable Pomerol 1947 du château Haut-Tropchaud (dont l'étiquette reste un mystère pour nous). Un membre de notre aréopage a acquis cette bouteille aux enchères l'année passée à prix très raisonnable. C'était l'occasion de la partager tous ensemble, comme point d'orgue de la soirée : bouteille ouverte environ 3h avant service (mise debout plusieurs jours avant). La bouteille est chemisée jusqu'au 2/3 de sa hauteur.
13/ Nez légèrement réduit, métallique, dont l'aération permet d'évacuer quelques scories.
Robe de concentration et d'évolution attendue pour ce vin vénérable.
La bouche montre quelques faiblesses au début, mais regagne un peu en densité dans le verre. Ce n'est pas une grande bouteille, mais le vin se boit encore avec un certain plaisir. Joli moment passé à table en sa compagnie. Certes, pour moi, son apogée est dépassée depuis longtemps, mais le vin est encore vivant.
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Nous n'allions pas nous séparer sans partager encore quelques liquoreux, pardi ! D'ailleurs, ils ont une histoire, car c'est grâce à "bob" que nous pouvons en jouir ensemble :

14/ Robe dorée, brillante.
Nez sur les épices, les fruits jaunes, très complexe, avec quelques notes truffées. J'aime beaucoup.
La bouche présente une acidité mariée à des sucres qui créent une belle harmonie et un volume intéressant. Equilibre moelleux, finale mentholée. Mais où sommes-nous ? On évoque un Jurançon, il me semble. Moi, je suis perdu... et Hervé qui se marre en nous annonçant un Pinot Gris Rotenberg Vendanges Tardives 1996 de Zind-Humbrecht.
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15/ Robe dorée lumineuse aux bords cuivrés.
Le nez est un festival d'encaustique, d'orange amère, d'épices douces. Bref, on serait à Sauternes que cela ne nous surprendrait aucunement. ;)
Concentration assez phénoménale, les cursurs de l'acidité, du volume sont au top. Jolie liqueur bien botrytisée et dotée d'une longue finale mentholée et fraîche qui vient compensée la matière très concentrée de ce liquoreux d'école. Somptueux Sauternes 1990 du Château Guiraud que je n'avais pas encore goûté à ce niveau de perfection.
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Voilà, c'est fini. On est tous reparti avec des étoiles dans la tête, une immense gratitude envers Hervé & Betty [size=small](sans oublier un certain "bob" B))[/size], pour l'accueil ces dix années, le choix des vins & les mets qu'ils nous ont proposés. Quel bonheur d'avoir de tels amis ! Bon vent à vous !
Je rends aussi hommage au net, car c'est en partie grâce à des fora comme feu-MV, DC, LPV ou BdE que les passionnés peuvent plus aisément se rencontrer et matérialiser leur passion en amitié.
En route pour de nouvelles aventures.

Phil

[size=x-small]PS : si j'y arrive et avec un peu de temps, j'essaierai de mettre des photos des bouteilles en ligne pour illustrer ce compte-rendu.[/size]
[size=x-small]Edit : c'était pas la Mouline, mais la Turque 2006. Merci à Hervé pour les photos et à Oliv pour son aide.[/size]
06 Mai 2012 15:36 #1

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Réponse de oliv sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Les vieilles amitiés qui durent sont les plus belles !
Bravo à tous, Bob en tête ! ;)

Oliv
06 Mai 2012 15:49 #2

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Réponse de Marc C sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Et bien quelle dégustation ! ::o

Merci pour le CR, Phil!

Marc

PS: bon vent au petit chanceux en partance dans le 2-1
06 Mai 2012 16:50 #3

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Réponse de Vinophile sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Dégustation magnifique! C'est marrant, on s'est réuni vendredi soir dernier avec LPV Vaucluse avec les 1ère, 2ème et 4ème de vos bouteilles de rouge dans des millésimes différents.
On s'est également régalés ! :)-D
06 Mai 2012 17:25 #4

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Réponse de herve2 sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Le Philou est décidément trop bon avec moi... mais on sent l'émotion poindre également au niveau du clavier. La Turque n'était pas un 2006 mais un 1996 !!!

C'était effectivement pas mal malgré les relatives déceptions du Criots-Batard et surtout du magnum de Rugiens... J'en attendais vraiment bcp plus, eu égard à nos régulières dégustations de ce viticulteur, un peu le chochou du groupe, il faut bien le dire...

Merci à tous et à bientôt

Sniffff

Hervé
06 Mai 2012 17:26 #5

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Ah c'est pas possible, j'y arrive pas avec cette Turque 1996. Pourtant, je suis sevré de vin depuis vendredi soir, je préfère l'eau en attendant demain :)
Vinophile, merci pour ton message, au plaisir de lire le compte-rendu de votre soirée. Y'avait le enzo avé vous ?

Phil
06 Mai 2012 17:28 #6

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Réponse de Vinophile sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

J'y travaille! :)
06 Mai 2012 17:31 #7

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Ah oui, ce magnum de Voillot m'a aussi posé beaucoup de question mais le vin est devenu au niveau à la fin de la soirée. J'ai pris beaucoup de plaisir et d'enseignement à suivre son évolution. Hervé, c'était bien un joli Rugiens, même si pas tout à fait au niveau d'excellence qu'on peut attendre d'un Rugiens 1985 de Voillot.

Phil
06 Mai 2012 17:35 #8

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Réponse de sly14 sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Super CR et cela devait être un bon moment.

Cordialement,

Sylvain
06 Mai 2012 18:25 #9

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Réponse de EtienneBF sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Pour sûr, c'était un bon moment ! La bonne humeur générale et les plats étaient au niveau des bouteilles, ce n'est pas peu dire.

Perso, mon vin préféré était le Poyferré. Délicieusement buvable dès maintenant, avec encore un peu de marge d'évolution. Tout ce que j'aime dans un grand Médoc, avec une élégance tout en retenue, à l'opposé de l'esbrouffe des vins de garage.

Mention particulière pour le Clos des Cistes. Mon goût personnel me porte peu sur les vins sudistes très en puissance. Mais quand ils sont aussi bien faits que celui-ci, quel régal ! Très grosse puissance, mais sans aucune lourdeur grâce à un équilibre magistral. Et quelle longueur ! Un vin qui donnait vraiment des envies de gibier.

Beaucoup d'élégance aussi dans le Clos Vougeot et la Turque. Le Rugiens a déçu à l'ouverture parce qu'il paraissait "bon, mais sans plus" et qu'il passait derrière forte concurrence. Mais il s'est ouvert progressivement a l'aération, et après une demi-heure a révélé toute sa superbe. Délicieux aussi ce Pomerol 1947 pas vraiment identifié, qui avait dépassé son apogée mais n'avait pas encore sa place en soins paliatifs pour accompagner une fin de vie douloureuse. Superbe maturité, texture très soyeuse, et une belle complexité qui avaient de quoi faire le bonheur de tout amateur de vins vieux.

La dernière bouteille a été une vraie surprise. J'aime bien Guiraud, mais il a parfois des tendances à la lourdeur. Personne n'a reconnu à l'aveugle ce vin qui n'avait pas la couleur orangée classique chez ce château, et qui jouait sur la finesse et la délicatesse. Délicieux !

Merci à nos hôtes pour cette dégustation qui se situe dans le haut du panier de toutes celles que nous avons faites, et en dix ans il y en a eu quelques unes franchement brillantes...

"En ces temps de mensonge universel, dire la vérité est un acte révolutionnaire". George Orwell
07 Mai 2012 13:39 #10

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Réponse de dt sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Quelle soirée en effet. Betty et Bob nous manqueront, c'est sûr.

A part le blanc de chez Latour, tout était au moins bon.
Le FE 2001 de Trimbach m'est une nouvelle fois apparu un peu balourd. Le Delarche et le Guffens étaient en revanche superbes.
En rouge, ma palme à la Turque 96, un grand vin parfaitement élevé, sans aucun boisé exagéré et d'une finesse superlative. Avec le clos de Cistes 98, je suis parti sur un Bonneau de bon millésime, c'est dire si c'était bon :)-D (ou si je suis mauvais, c'est selon B)-).

Un grand merci à tous pour cette nouvelle soirée mémorable.

Rendez vous en juin pour une soirée spéciale Saumur. Ca va envoyer du clos Rougeard grave >:D

Denis
08 Mai 2012 19:29 #11

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Réponse de Martin sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Je me joins à mes compagnons de beuverie pour remercier à mon tour nos hôtes pour cette belle soirée. Ce départ a été célébré dignement : jamais on ne m'a invité à un pot de départ pareil :)-D ! Je rejoins l'avis général en louant à mon tour l'exceptionnelle qualité des flacons sacrifiés. Pour ma part les bouteilles qui m'ont marqué sont les suivantes : Le Pouilly Fuissé de Guyffens (au niveau d'un Grand Cru), la Turque de Guigal (quelle finesse ...), le Léoville Poyferré 96 (quel beau spécimen de Médoc) et le Guiraud 90 stupéfiant ! Un vin qui me réconcilie avec ce château que je n'ai jamais bu à ce niveau (je pleure mes 97 plus villaines les unes que les autres). Et enfin quel beau Pommard de Voillot ! Très décevant au départ, il s'est métamorphosé qu fil des minutes avant de s'exprimer avec une conviction certaine. Belle soirée !!!

Puisque on aime les départs qui n'en finissent pas on a remis ça avec Betty et Hervé Bob en petite comité lundi. Un "after" en quelque sorte :

- Riesling GC "Saering" de Schlumberger 1996 : Arômes persistantes d'agrumes, bouche sur le citron, la craie et marquée par une puissante acidité qu'on aime ou qu'on déteste.
- Hermitage Blanc 2000 de Chave : Un beau vin mur, arômes de miel et une belle puissance en bouche avec ce qu'il faut de complexité.
- St Julien Gruaud Larose 1996 : Encore un beau spécimen du Médoc, moins en place toutefois que le Léoville Poyferré.
- Clos des Lambrays 2001 : Après plusieurs bouteilles de ce vin exceptionnelles celle ci s'est montré décevante : un peu dissociée, sans les délicates arômes bourguignons qu'on aime aimer (rose fanée ...). La tenue en bouche était correct mais peu de charme. Déception donc.
- Riesling Allemand "Auslese" de Weingüt Hermann Döhnhoff : Magnifique, nez assez puissant, belle tenue en bouche. On ne l'a pas identifié comme étant allemand.

Auf wieder sehn.

Martin

Martin
11 Mai 2012 16:24 #12

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Réponse de PtitPhilou sur le sujet Re: Quand un départ engendre du bonheur

Thanks a lot, my dear Martin (tu)

L'est gâté notre Hervé. C'est qu'il le vaut bien (tu). Au moins, il aura eu son before et son after, comme tout homme du monde.

Ah ! le Saering, un vrai déchaussoir à gencives, une des perles de nos soirées. Joli clin d'oeil !
Joli choix, fidèle à la pertinence et au goût sûr dont tu fais toujours preuve.

Amitiés
Phil
13 Mai 2012 15:11 #13

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezCédric42120Vougeotjean-luc javauxstarbuck