Remarque essentielle....................c'est comme si l'on parlait du temps de travail des français sans préciser la productivité, le stress, la dépense physique, intellectuelle..... secteur par secteur : les quelques % de différence ne veulent plus rien dire.

Jmm

Pour avoir bu 4 fois Clos Ste Hune 2002 je trouve que c'est un grand vin .
Peut être même un très grand vin mais c'est l'avenir qui le dira car à chaque dégustation il avait changé par rapport à la fois précedente .
Il ne correspond pas à un vin court sur pattes

qui n’était pas sans rappeler –sans jamais les avoir connu- le 2+2, le One Two Two ou les Chandelles

C'est quoi?

Sinon j'aime beaucoup ton Cr, dorénavant, un vin un peu court sera dira pour moi "une Mimi Mathy". Dommage, en revanche que tu n'en dis pas plus sur ces femmes ( mentalement équilibré, agressive et rugueuse, douce et suave, langage acide comme un citron etc...)...

seb

[...] le 2+2, le One Two Two ou les Chandelle...C'est quoi?

Dominique est demandé au parloir !

Ce sont des lieux que l'on pourrait comparer à LPV..... Il faut avoir au moins 200 messages pour pouvoir échanger !

Eric

Ce sont des lieux que l'on pourrait comparer à LPV

Ca doit être un sacré bordel (humour)!!! on y déguste des vins?

seb

Eric a quelques cuvées sous la manche qui siéraient parfaitement à ces lieux

El Bingo écrit: Ca doit être un sacré bordel (humour)!!! on y déguste des vins?

Si l'on en croit la RVF, avec une belle photo de Dodo la Saumure, belles filles et belles bouteilles étaient courantes !

Une manière encore originale de traduire des émotions viniques. Une récréation qui a le mérite d’échapper à la description analytique et qui donne au contraire une certaine image des vins.

S’inventerait-il une nouvelle expression sensorielle ?

Décidemment, le vin ou "l'ivreté" entraîne l'homme à libérer ses fantasmes. Et là il convoque toujours l'alter féminin.

Ici c'est encore respectueux, bien loin des considérations de certains LPViens amenés à parler de Cécile Tremblay, Anne Gros et Agathe Bursin. A côté de leur vulgarité et d'un machisme éculé, Elisabeth Buffet fait figure de religieuse cloitrée par vocation autant que par détestation du plaisir, de la sexualité et des hommes.

Oui, les chiennes de garde ont du se rassembler en meute et hurler à la mort sur le compte des misogynes et autres buveurs de comptoirs.

Très belle photo philou, et article que j'ai sous la main JB, mais c'est quoi le rapport avec ces lieux dont parle Gastro ?

Google est ton ami Seb, tu verras...

Ceci étant, Arnaud exagère et je tiens à défendre notre réputation: l'endroit ne ressemble en rien a ce qu'il laisse entendre, c'est un restaurant tout à fait respectable !

Ah se sont des restaurants !!! j'ai rien trouvé sur google. J'essaierai d'y passer, voir les vins un de ces 4.

seb

Piotr,

Au lieu de mentir honteusement, dis-nous plutot si les vins goutés correspondent aux femmes décrites...

J'ai le sentiment que des voix discordantes vont se faire entendre sur HB rouge 79!

Salut à tous,

Petit CR car pas de notes:

Mumm Cordon Rouge 1975:
Encore de belles bulles fines malgré son âge, nez complexe avec une prédominance sur le champignon, bouche en accord avec le nez, très belle persistance aromatique, décidément les vieux champagnes c'est vraiment mon truc, j'adore.

Dom Ruinart 1990:
Nez mentholé, en bouche c'est droit équilibré, la finale est boisée. Mais l’expression aromatique du vin souffre de passer après la complexité Mumm, je décide donc de l'oublier un peu pour y revenir quelques minutes plus tard... Et plus tard le vin s'est ouvert, il est plus puissant et bien plus aromatique en bouche, aurait-il fallu le carafer ?

Clos Ste. Hune 2002:
Alors vu que c'est une déguste "grosse cartouche" et que je connais la générosité de mes confères, et après avoir mis le nez dans le verre, je cris: "Clos Sainte Hune !!!"
Le nez est très puissant, très "pétrole" mais en même temps très frais grâce aux fortes notes d'agrumes, il me rappelle le 1990 bu il y a un an.
Je me dis « Cool !!! », le Clos St Hune étant un de mes vins préférés (oui je sais c'est facile d'avoir ce genre de goûts...), je décide alors de vite en faire profiter mes papilles...
Mais en bouche j'ai un gros doute… en effet tout y est sauf la longueur, et dieu sait qu'à chaque fois que j'ai eu la chance de déguster un CSH, la finale du vin était interminablement longue...
Donc un peu déçu au vu de l'étiquette, mais attention c'est très très bon !!! Seulement on ne s'attend pas à ce que le vin s'écroule si "vite" en bouche.

Corton Charlemagne Bonneau du Martray 1999:
Une magnifique bouteille mais qui je pense était fermée.
En revanche j'ai été un peu surpris car c’est la première fois avec ce vin que je ressens une finale aussi marquée par l'élevage…
Il faut à mon sens l'attendre encore au moins 10 ans...

Haut Brion blanc 1979:
Bon alors là j'en ai marre !!!
Ma première expérience avec ce vin fut un 87 qui était exceptionnel de complexité, de longueur, d’équilibre, digne d'un vieil Yquem, le sucre en moins...
Ce 87 avait réussi à faire l'unanimité sur les blancs dégustés, parmi lesquels un Clos St Hune 1990, un Meursault Les chevalières de Coche 2000 et une Chapelle 52 (oui oui blanc), excusez moi du peu...
J'ai donc tout fait pour retrouver un vieux millésime de ce vin.
Bingo!!! il y a quelques mois j'ai pu déguster un HB blanc 82 mais j'ai été très déçu par cette bouteille, alors que sur le papier, 1982 est censée être au dessus de 1987...
Je me dis que ce 82 à eu un problème de bouteille, mauvaise conservation ?
J'attendais donc beaucoup de ce 1979, mais il m'a déçu comme le 82.
On est bien loin du 87...
Je sais aussi que Lpv PACA a, lors d'une déguste, pu aussi déguster un HB blanc 87 il y a quelques mois et apparemment cette bouteille n'avait, elle non plus, rien d'exceptionnelle…
Conclusion, plus ça va plus je me dis qu'en effet il n'y a pas de grand vin, mais que des grandes bouteilles...
Et concernant HB blanc, je crois que je vais arrêter les frais, et arrêter de courir après cet incroyable 87...

Clos St Jacques Rousseau 1968:
Certes il n’est pas tout jeune mais il est encore très fruité.
Malgré son côté pas net, j'ai pris du plaisir à boire ce vin.

Ruchottes-Chambertin Rousseau 1983:
C'est impressionnant de voir à quel point ce vin a le même nez que le clos St Jacques, encore très jeune, ce vin est un délice.

Chambertin Maison Leroy 1972:
C'est quand même le premier vin bouchonné que j'arrive à boire avec plaisir !!!!????...
J'ai un souvenir ému de l'Echezeaux Maison Leroy 72 lors de notre soirée La Tache, il avait été pour moi le vin de la soirée...
Quel dommage...

Haut Brion rouge 1979:
Un nez puissant très frais et complexe, en bouche c'est crémeux, élégant, très bien structuré et très long.
La fin fin du verre est bien meilleure que le début, c'est dire !!!
Je crois qu'il aurait vraiment gagné à être ouvert avant, voire carafé...

Montrose 1947:
Bon là c'est de la magie pure !!! La claque quand je découvre l'étiquette... Comment est-ce possible que ce vin soit encore si jeune ?
Il suffit de mettre le nez dans le verre pour sentir que c‘est très grand…
On pense à un très grand millésime, certain parle de 82... On aurait pu me dire 90 je n'aurais pas été surpris...
Quoi !!! 47 ??? ah merde !!!!!
Qui sait combien d'années encore ce vin peut tenir ?

Châteauneuf Bonneau Réserve des Célestins 2006:
Je suis toujours sonné par le Montrose 47 et même si ce vin est très bon et surtout trop jeune, mes pensés sont ailleurs...

Châteauneuf Bonneau Marie Beurrier 2001:
C'est épicé puissant, tout y est mais au risque d'en faire hurler plus d'un, je dois avoir un gène « anti Bonneau », car même si j'ai toujours trouvé ses vins très bien faits, très bons, équilibrés, etc etc..., je n'ai jamais eu de grande émotion avec ce domaine.
Je pense tout simplement que j'aime les vins plus vieux et je n’ai toujours bu que de jeunes vins du domaine.

Hermitage rouge J-L. Chave 1992:
Ce vin a réussit à me ramener sur terre après le Montrose 47, Chave reste pour moi un magicien, même si je préfère ses blancs à ses rouges…
Le nez est complexe et puissant, ce vin explose en bouche, on est sur la cerise, les fleurs fanées, c'est droit, frais, long, miammmmm....

Château Chalon Jean Bourdy 1962:
Une merveille avec le conté.

Jurançon Charenton mise Nicolas 1959:
Sympa mais plus que très très court...

Rayne-Vigneau 1999:
Lourd, pas équilibré, inintéressant...
Plus que Bof je comprends pas trop ce que fait ce vin dans ce thème...

En bref une très très belle soirée.
Merci à tous pour votre générosité, vivement la prochaine...

Concernant le restaurent, quand je suis rentré, je m'attendais à voir Omar sortir de derrière une porte pour me dire:
" Alors Doudou tu reviens aux soirées ?"... :

merci pour le CR mika, on comprends mieux ce que vous avez bu.
le ste hune 02 m'a beaucoup chez Marc avec et grâce à Oliv, un très beau vin, surement pas une légende mais assurément un rapport Q/P faible par contre.

Chave 92 est un très beau vin que j'avais bu avec les copains du rhône en parallèle à Rayas 92 auquel il avait fait du mal Contrairement à toi, plus ça va, plus je préfère ses rouges

J'aime beaucoup les deux "CR" mis en parallèle. Merci Mika pour ce complément qui nous donne beaucoup de clefs.

Olivier

Bravo Arnaud pour cette créativité et aussi cette justesse dans tes comparaisons.
C'était une TRES bonne soirée. Toutefois un peu décevant pour certaines bouteilles qui sur le papier nous auraient donné un aperçu du nirvana.
Coté nourriture les plats étaient bons en eux-mêmes mais malheureusement trop épicés pour nos précieux flacons.

Mumm Cordon Rouge 1975:
Ca commence fort ! Un nez surpuissant de noisette grillée, une bouche grasse avec une fine effervescence et une longueur raisonnable. Un vrai régal.

Dom Ruinart 1990:
Beaucoup plus discret au nez, j'ai d'ailleurs décidé de gouter le Mumm en 2e.
Je sens la menthe fraiche et le caramel au beurre salé. En bouche c'est très onctueux, rond et équilibré. Arômatiquement il s'ouvre après quelques minutes et ne laisse aucune chance au Mumm qui s'écroule dans le même temps.

Clos Ste. Hune 2002:
Tous les indices poussent à conclure à un Clos St Hune, c'est un très beau Riesling, mais je suis déçu par le manque de persistance. (et je ne suis pas le seul !)

Corton Charlemagne Bonneau du Martray 1999:
Le nez s'ouvre tout tout doucement, il est verrouillé à triple tour. Il y a beaucoup de tension, la longueur est énorme.
C'est indéniablement un grand vin mais il ne livre pas beaucoup de plaisir pour le moment.

Haut Brion blanc 1979:
Le nez surprend, c'est vrai que ça fait nature.
En bouche le définit d'acidité le rend plat.
...
15 minute plus tard c'est déjà beaucoup mieux, il prend du relief.

Clos St Jacques Rousseau 1968:
Dans le verre on y voit à 5 mm, c'est très trouble et pourtant je suis le 2e servi.
Le nez est caramélisé, la bouche n'est pas plus nette que la robe mais ça n'est pas mauvais. Il n'y aurait que ça je le boirais !

Ruchottes-Chambertin Rousseau 1983:
Là on cause. Le nez "viandé" me plait beaucoup, la bouche est très équilibrée, je me régale !

Chambertin Maison Leroy 1972:
Le nez n'est pas net, est-ce une odeur de cave ou le bouchon ?
En bouche l'effet s'estompe, c'est joli mais on sent qu'un truc cloche. Dommage car j'ai le sentiment d'un beau potentiel gâché.

Haut Brion rouge 1979:
Frais, équilibré, ??? (désolé, je n'arrive pas à me relire)
Une pointe de fumée. Je le trouve très bon.

Montrose 1947:
Là j'ai la banane. Bon en fait j'avais la banane dès l'ouverture de la bouteille 2 heures plus tôt...
C'est une bombe arômatique, ce vin a un impressionnant nez de curry.
La bouche est équilibrée, la texture soyeuse et la longueur très respectable. En effet il est loin de faire son âge, je suis aux anges ;-)

Châteauneuf Bonneau Réserve des Célestins 2006:
Puissant, fin et long en bouche. Je suis content de goûter Bonneau pour la première fois.

Châteauneuf Bonneau Marie Beurrier 2001:
Plus ouvert et plus plaisant.

Hermitage rouge J-L. Chave 1992:
Au nez je pars sur une grande Côte Rôtie, mais non. Enfin, la Syrah est là avec tout ce qu'il y a de plus beau en rondeur, richesse et tension. C'est superbe.

Château Chalon Jean Bourdy 1962:
Etonnamment peu oxydé. Ca n'est pas aussi complexe que j'aurais pensé mais il se boit très bien et fait des merveilles sur le Comté. J'aime beaucoup.

Jurançon Charenton mise Nicolas 1959:
Cave ou bouchon ? Là encore je ne trouve pas ça très net...
La bouche a un intérêt moyen.

Rayne-Vigneau 1999:
Et bien moi j'ai trouvé ça bien. Assez simple mais avec une belle fraicheur, j'apprécie de terminer le repas avec... même si je n'aurais pas dit non à un Yquem...

Thomas

Mumm Cordon Rouge 1975:
Nez Grillé, beurré rance, Belle rondeur, tres ouvert...

Dom Ruinart 1990 bl de bl
Pas complètement net.. du champignon ... du moisi?... la bouche est plus agréable, crèmeuse et marquée par les agrumes..
Evolue bien à l'aération, mais en dessous d'autres bouteilles bues il y a 3 ans..

Clos Ste. Hune 2002:
Très beau nez, ca pétrole un peu, des agrumes confits.. en bouche, c'est très acide, relativement riche mais court et très fermé malgré un long carafage.

Corton Charlemagne Bonneau du Martray 1999:
Nez fermé, Bouche Chaleureuse et acide, des notes metaliques et de fruits sec. c'est puissant ; massif et fermé..

Haut Brion blanc 1979:
Nez Oxydé mais peu de notes d'évolution en dehors de l'oxydation.
La Bouche se tient bien mais peu complexe , par contre , c'est très long, aurait merité un carafage plus long...
...
.

Clos St Jacques Rousseau 1968:
Encore pas mal de matière, mais la bouteille a probablement pris un coup de chaud.. Notes très alcooleuses..et oxydatives.
!

Ruchottes-Chambertin Rousseau 1983:
très belle bouteille à maturité

Chambertin Maison Leroy 1972:
C'est bouchonné, c'est dommage car ca a l'air très jeune et frais .. et bien mûr..

Haut Brion rouge 1979:
c'est mûr, c'est rond, complexe ( cèdre, Fumé, cigare,thé...) et élégant..

Montrose 1947:
Nez de curry.....??
En Bouche c'est frais mais encore tanique , avec pas mal d'acidité, le vin est pourtant mûr
Le nez infusé évolue de façon remarquable.. des notes de cire ( pour meubles..) et de fumé..
Une bouteille très racée mais une pointe austère pour un millésime chaud,

Châteauneuf Bonneau Réserve des Célestins 2006:
Très Elégant, et encore trop jeune.. ceci dit pas trop le style attendu chez Bonneau..

Châteauneuf Bonneau Marie Beurrier 2001:
Plus ouvert et plus plaisant, beaucoup de fruits cuits, plus animal..

Hermitage rouge J-L. Chave 1992:
Graphite, fruits noirs,résine, 1/2 corps , très belle longueur.. tanins fondus.. très harmonieux

Château Chalon Jean Bourdy 1962:
Peu oxydé. délicat, pas forcément un vin pour le comté à mon avis.

Rayne-Vigneau 1999:
Frais, très agrume.. il s'en sort bien...

Une très belle soirée ,des rouges bien au rendez vous ,déception relative sur les blancs...