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On s'était dit rendez-vous dans 10 ans, même jour, même jour, même jour....

  • Cheesecake
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Champagne Rosé Bollinger :

Superbe prise de mousse aussi légère que de l’écume de mer.
Somptueuse et belle robe saumon qui prend magnifiquement la lumière.
Nez précis, mûr, sur la fraise des bois avec un très beau registre floral.
Bouche fruitée, délicate, de grande fraîcheur, plus qu’un grand rosé, un niveau au dessus de beaucoup de vins à bulles. J’avoue être en présence d’un champagne d’exception, comme il m’a rarement été donné d’en goûter. Un vin de grande classe, aimable et digeste pour débuter un moment rare d’émotions entre amis retrouvés.
Accompagne très bien un tarama maison.

Château Brane-Cantenac, Margaux, 2000.

Robe rouge foncée à reflets violets.
1er Nez boisé délivrant ensuite des arômes de fruits rouges de grande pureté. Le vin embaume la cerise tantôt griotte, tantôt burlat et fruits noirs. A l’aération le vin gagne en complexité. Porté au nez avant la mise en bouche, le vin vous submerge de parfums jaillissants du verre. Fleurs, fruits, épices et bois nobles se télescopent harmonieusement et rendent inappropriée toute description analytique. On préfère jouir de l’instant en se laissant porter par cette sensuelle boisson.
La bouche séduit d’abord par son touché. La texture est délicate et caressante. Si le vin est à ce stade encore marqué par le bois, il possède une matière dense et profonde qui heureusement supporte, sans se laisser dominer, un élevage un rien trop appuyé. Le vin entre à peine dans sa phase de maturité, il déborde de cerises et de mûres. D’un équilibre parfait, vineuse mais souple, avec ce qu’il faut d’acidité et une trame tannique de grande élégance, la bouche se montre terriblement séductrice. La finale est sapide, suave avec un retour de fruits précis, long et magistral. T.G.Vin
Servi avec une salade landaise, foie gras maison et magret de canard fumé, vinaigrette au vinaigre maison, huile d’olive et pointe balsamique.
Gigot rôti d’agneau de lait des Pyrénées, ail en chemise.

Château Cantenac-Brown 1990
Ouvert et « épaulé » deux heures auparavant.
La bouche se montre dure et le vin corseté. Tout simplement pas envisageable derrière la dégustation du cadet
Le style d’alors de Cantenac-Brown est décrit par la critique comme proche d’un pauillac austère sans y parvenir. Il évoque l’histoire d’une grenouille voulant se faire bœuf. Je préfère passer et remettre la bouteille à un de mes invités qui saura l’apprécier le lendemain en famille.

Dans ce cas là, la bourgogne nous sauve toujours. Et surtout, on se passe des préliminaires bourgeois pour faire dans le direct et le charnel.

Pommard 1er Cru Fremiets, J.M. Bouley, 1996

Robe rouge pâle à reflets tuilés.
Nez de vieux pinot noir floral et fruité, cela sent la rose de jardin fanée, les fruits rouges acidulés, l’alcool de fruits, avec un très léger registre d’humus et de sous bois. Un parfum suranné.
En bouche, le vin est fluide, souple, léger, porté encore par une belle acidité et délivre en bouche des notes de fruits à l’eau de vie, de fumée, d’épices douces. Le vin est sur un registre tertiaire, à boire quand même rapidement au risque de se montrer décharné demain.

En persévérant, j'arrive à me persuader qu’en tout homme il y a du bon. Il suffit de s’inspirer de la nature et des éléments.
En dernier recours, l’homme peut encore s’élever en levant le coude et sortir ainsi des pires labyrinthes.
31 Déc 2011 15:15 #1

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