Unité de recherche en santé et environnement
2705, boul. Laurier
Sainte-Foy
Québec
G1V 4G2
Téléphone: (418) 656-2267
Télécopieur: (418) 654-2159
Courrier électronique:
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Adresse du site Web:
à‰difice ou Pavillon: Pavillon CHUL
Responsable: Guy Poirier
Date de création du regroupement: 1 janvier 1992
Portée scientifique de la recherche
L'environnement est un secteur de recherche de plus en plus important. Les travaux de nos chercheurs portent sur l'évaluation des divers contaminants sur la santé publique par des approches toxicologiques et épidémiologiques. Les contaminants les plus étudiés sont les organochlorés et les pesticides et leur incidence sur la mortalité par l'incidence du cancer.
La qualité de l'air, de l'eau et des sols, l'exposition aux radiations, les métaux lourds et les biomarqueurs ainsi que l'étude des mécaniques de réparation de l'ADN sont tous des sujets d'intérêt pour notre groupe. La mise au point d'un test rapide d'évaluation des agents toxiques déversés dans les sols constitue l'aspect appliqué de notre recherche
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"Le poids de l'environnement est vraisemblablement plus lourd encore que ces facteurs identifiés comme le montrent les études sur les migrants ou sur les jumeaux. Les Japonais émigrés à Hawa௠voient leur taux de cancer de l'estomac divisé par 4 et leur taux de cancer du sein multiplié par 4 par rapport à la population d'origine. Une étude sur les jumeaux scandinaves montre que les causes environnementales expliquent 73% des cancers du sein, 68% des cancers de la prostate et 65% des cancers colo-rectaux. L'environnement social joue un rôle majeur : en France, les ouvriers et employés entre 25 et 54 ans ont 3,4 fois plus de tumeurs que les cadres supérieurs et professions libérales (2,7 fois plus il y a 8 ans). Le taux de cancer dans le Nord-Pas-de-Calais est 50% plus élevé que dans le Midi-Pyrénées."
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"Le Dr Goldin Rosenberg a invité les membres de l'auditoire à considérer la création d'un groupe de santé environnementale dans leur communauté respective si un tel groupe n'existait pas déjà . Les membres de l'auditoire ont ensuite discuté des causes possibles du cancer du sein tout en s'interrogeant sur la raison pour laquelle une femme sur huit souffre du cancer du sein dans les pays industrialisés. Voici quelques-unes des causes suggérées par les participantes :
les lignes électriques - les champs électromagnétiques,
les appareils électriques, les ordinateurs;
les mutations génétiques héréditaires - elles ne
comptent que pour 5 à 10 % des cas de cancer du sein,
les autres cas s'expliquant par les autres facteurs;
les perturbateurs endocriniens comme l'hormone de
croissance bovine présente dans le lait de vache, ou certains
plastiques, carburants ou produits pharmaceutiques - tout
ce qui stimule la croissance cellulaire;
les pesticides - les organochlorés, les solvants;
les radiations - cause connue des dommages génétiques,
notamment les rayons-X."
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www.quebec.cancer.ca...
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Environnement et cancer
Chaque jour, les médias nous font part de nouvelles alarmantes à propos de la dégradation de la qualité de l'air que nous respirons, de l'eau et des aliments que nous consommons, de menaces résultant des rayonnements qui nous entourent. Quels sont les liens entre environnement et cancer ? Quelles sont les sources de pollution dans nos habitations ?
Le GSM est-il dangereux pour la santé ? Comment les dioxines nous atteignent-elles ? Voici un guide qui tente d'apporter une réponse à ces questions, tant pour dissiper les inquiétudes qui ne seraient pas fondées que pour établir les priorités d'une bonne prévention. A chacun de se faire une opinion sur le sujet et de prendre les dispositions nécessaires pour améliorer la situation.
Le guide "Environnement et cancer" est disponible gratuitement à la :
Fédération belge contre le Cancer
Chaussée de Louvain, 479
1030 Bruxelles.
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"Ruth Grier, qui a déjà exercé la fonction de ministre de l'Environnement et de ministre de la Santé de l'Ontario, exprime son point de vue sur le projet de la CCE concernant la santé des enfants et l'environnement à l'échelle continentale. par Ruth Grier"
Outre les enjeux pour la santé des enfants que constituent la contamination microbienne de l'eau et les maladies transmissibles, il est de plus en plus évident que les polluants que nous rejetons dans notre environnement, les toxiques qui contaminent notre nourriture, les pesticides dont nous arrosons nos parcs et nos pelouses, et le grand éventail de produits contenant des substances chimiques auxquels nous sommes exposés en tant que consommateurs sont des menaces pour la santé des enfants. Certains de leurs effets sont déjà bien connus, notamment que l'exposition au plomb peut altérer en permanence la capacité d'apprentissage d'un enfant et qu'un air de mauvaise qualité peut aggraver l'asthme et contribuer à d'autres insuffisances respiratoires. On sait également que la fumée du tabac, l'amiante, le benzène, le formaldéhyde et de nombreuses autres substances peuvent provoquer le cancer. On a en outre entendu parler des statistiques révélant que des centaines d'enfants s'intoxiquent chaque année en ingérant accidentellement des produits ménagers toxiques.
Mais ce sont les choses que l'on ne connaît pas encore suffisamment qui peuvent s'avérer les plus préoccupantes. Les scientifiques commencent à établir des liens entre des degrés d'exposition faibles à des substances chimiques neurotoxiques et le nombre croissant d'enfants chez lesquels on a diagnostiqué une déficience de l'attention, l'hyperactivité, l'autisme ou d'autres troubles du développement. Les rapports de la CCE intitulés à€ l'heure des comptes font état du rejet, chaque année dans notre environnement, de centaines de milliers de kilogrammes de substances chimiques que le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) considère comme des cancérogènes. En 1997, le National Cancer Institute (Institut national du cancer) des à‰tats-Unis a publié des données montrant une hausse marquée des cas de cancer chez les enfants depuis les 25 dernières années, notamment une hausse de 27 p. 100 des cas de leucémie et de 39 p. 100 des cas de cancer du cerveau (Conférence de l'EPA des à‰tats-Unis sur les causes prévisibles du cancer chez les enfants, tenue les 15 et 16 septembre 1997). Comment peut-on être sûr qu'il n'existe aucun lien?
Les polluants organiques rémanents (POR) suscitent toujours plus de préoccupations -comme les 12 substances dangereuses que vise le traité international sur les POR conclu récemment -, de même que la possibilité que certaines de ces substances perturbent le fonctionnement du système endocrinien (sécréteur d'hormones) et compromettent le développement.
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sur
www.grecan.org/theme...
"Environnement et Cancer : facteurs de risque
3 thématiques
1- Risque de cancer en milieu agricole lié à l'utilisation de produits phytosanitaires et à l'activité professionnelle
Certains aspects de l'activité professionnelle agricole, en particulier l'utilisation de produits phytosanitaires, représentent-ils un risque de cancer ? pourquoi nous sommes nous posés cette question ?
Etudes épidemiologiques...
Risque de cancer
Etude de cohorte
"épi95"
Suivi de l'état de santé et de l'incidence des cancers
(6300 personnes)
...avec utilisation de marqueurs biologiques d'exposition, d'effets ou de sensibilité
Effets d'une journée ou d'une saison d'utilisation de
pesticides : études transversales répétées
groupes d'agriculteurs ou de non-exposés : 14 à 35/groupe ( plus de détails )
Â
Effets d'activités agricoles : étude de cohorte «épibio97»
Exploitations tirées au sort et visitées ? 400
personnes enquêtées ? 800
dont personnes avec prélèvements : 93% ( plus de détails )
Â
Mesure des expositions externe
& interne
Etude transversale pest-expo
(voir la plaquette [PDF 200K])
(Etudes transversales répétées autour d'une journée d'utilisation
Isoproturon / triazoles / Chlorothalonil+Ins. / captane
14 à 30 agriculteurs/groupe )
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Contexte : Le cancer de l'ovaire est le cinquième cancer le plus diagnostiqué (représentant 4 % de tous les nouveaux cas de cancer) et la cinquième cause de décès liée au cancer (représentant près de 5 %) chez les Canadiennes. Nos connaissances des facteurs de risque du cancer de l'ovaire s'appuient principalement sur des facteurs liés aux fonctions hormonales et à la reproduction, notamment la nulliparité, l'âge avancé à la ménopause, les antécédents familiaux de cancer de l'ovaire et du sein, ainsi que la consommation peu fréquente de contraceptifs oraux. Les études épidémiologiques, les expériences sur des animaux et les essais de fixation aux récepteurs laissent croire que les tumeurs malignes de l'ovaire pourraient être hormonodépendantes et être reliées à des facteurs endocriniens. Cette hormonodépendance du cancer de l'ovaire a mené à la formulation d'une hypothèse selon laquelle des composés Å“strogéniques exogènes pourraient jouer un rôle dans l'étiologie de ce cancer. Aujourd'hui encore, des pesticides ayant des effets perturbateurs sur le système endocrinien sont utilisés – légalement ou illégalement – dans différents pays, notamment des composés organochlorés et organophosphorés, des composés à base d'arsenic et de mercure, des herbicides à base d'acide phénoxy, l'atrazine et les dithiocarbamates. Les recherches scientifiques menées à ce jour semblent établir un lien entre l'atrazine et le cancer de l'ovaire. (ah bon…)
(……………)
sur
www.cbcn.ca/french/f...
"Le nombre de cancers du sein augmente de façon lente mais constante depuis 40 ans. Dans les années 1960, le risque à vie de cancer du sein chez les Canadiennes était de 1 sur 20, par rapport à 1 sur 8 maintenant. Au cours de cette période, la production et la consommation de produits chimiques ont beaucoup augmenté, et elles ne cessent de s'accroître. En outre, la recherche a confirmé la possibilité d'un lien entre les produits chimiques de synthèse et le cancer du sein. " (…)
Une recherche a aussi démontré que les femmes dont les tissus montraient des signes de malignité comportaient des concentrations de BPC, de DDT (un pesticide utilisé en Amérique du Nord de 1945 à 1972) et de DDE (un sous-produit du DDT) supérieures à celles des femmes dont les tissus étaient atteints d'une affection bénigne (4). En 1992, aux à‰tats-Unis, des chercheurs ont trouvé que sur 14 000 femmes, celles dont les échantillons de sérum sanguin présentaient la plus forte concentration de DDE étaient quatre fois plus exposées au cancer du sein que celles dont la concentration était la plus faible (5). Toutefois, une deuxième étude n'a pas été aussi positive (6). On attribue, notamment, cette différence au fait que la deuxième étude comptait des femmes asiatiques, chez qui le cancer du sein est en général moins fréquent que chez les femmes de type caucasien. Dans une étude semblable réalisée en 1993, des chercheurs québécois ont analysé les tissus de 41 femmes ayant subi le prélèvement d'une masse au sein pour une biopsie. La concentration de DDE dans les tissus de celles ayant un cancer du sein lié à cet oestrogène était plus grande que chez celles qui souffraient d'une affection bénigne du sein (7).
(…) Une recherche menée sur des humains ayant subi un empoisonnement, au travail ou au moment d'un accident, a permis de constater des signes de désordre hormonal et a montré que l'exposition aux produits chimiques favorise le cancer du sein en perturbant le fonctionnement hormonal, notamment des surrénales et de la thyroà¯de (9).
j'arrête là
j'ai utilisé Google ("cancer environnement") et choisi des sites non militants et des extraits "sérieux" : on remarque que les scientifiques se posent des questions et cherchent. Et s'ils cherchent c'est sans doute qu'ils pensent qu'il y a des choses à trouver (et ils les trouvent…)
En pensant "environnement au sens large…
PS : Dans une étude menée en Ontario en 1998, on relate que le risque d'accouchement prématuré était 2,4 fois plus élevé lorsque le conjoint avait manipulé des herbicides, dont l'atrazine (6).
Message edité (20-01-2004 12:29)