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alerte! Au secours!

  • Jérôme Pérez
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alerte! Au secours! a été créé par Jérôme Pérez

La décision concernant l'utilisation des copeaux de bois dans les barriques doit être prise avant fin juin 2004. "Tous nos concurrents étrangers le font, il n'y a pas raison de ne pas le faire surtout que le coût de l'aromatisation par copeaux revient trois fois moins cher", estime M. Verdier. A propos de la possibilité de mélanger plusieurs millésimes dans une même bouteille sans que le consommateur en soit averti, le président de l'Onivins considère que "le contexte" (la faible récolte 2003) "se prête plutôt à  une certaine souplesse".

Tiré du site didier's.

Jérôme Pérez
15 Oct 2003 07:20 #1

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Réponse de Fabien sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Jérôme,

P....n, c'est pas possible de voir ça, dans un pays où la tendance est à  la traçabilité pour notre plus grand bien être y'a des Hauts Responsables qui osent dire ça, je vais aller voir sur le site de Didier's (au fait c'est lequel?) pour me rendre compte plus précisemment de son discours (y vaudrait mieux être sourd que d'entendre "ça coûte moins cher pour arômatiser par copeaux" et le Goût du vin il va où.(ddd)(iii)

Quant à  l'assemblage de millésimes pour un mieux qualitatif, je suis pas réticent complètement, mais faudrait savoir ce que l'on a dans le verre, sauf dans sa flute à  Champagne où la pratique est bien sur usuelle, et c'est ce qui fait la qualité d'une Grande maison, la magie de l'assembleur qui vous donne chaque année ce que vous voulez comme typicité suivant la maison productrice.

Pour le deuxième cas, un peu OK, mais de grâce en juin Monsieur Verdier, NON(iii)

Fabien

PS: Merci Jérôme je vais être de bonne humeur toute la journée (bbb)


Fabien
15 Oct 2003 07:57 #2

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Réponse de Robby sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Jérôme,

J'espère qu'il s'agit d'une plaisanterie... Si c'est le cas, on peut légitimement se demander où va la France !

Enfin, si l'autorisation de l'utilisation des copeaux passait la rampe, il faudra simplement être plus attentif dans nos achats et s'assurer que nos fournisseurs respectifs n'entrent pas dans ce jeu... De toute façon, il y a fort à  parier que les "bons" n'auront pas besoin de cet artifice... Triste tout de même...

-Robby

-Robby
15 Oct 2003 09:05 #3

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Réponse de paski55 sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Suis pas tout à  fait de votre avis, Messieurs, pour autant que sur l'étiquette, l'obligation soit faite d'indiquer la façon dont le vin a été élevé voir même cultivé et vendangé.
Si tous ces paramètres sont imposés par le législateur sur la contre-étiquette ou sur l'étiquette, aux consommateurs après de faire leurs achats en connaissance de cause (jjj)

Maintenant, est-ce que ces mesures seront imposées (jjj)

Pascal


Santé - Pascal
15 Oct 2003 09:26 #4

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Je comprends votre indignation et je crois qu'elle reflete bien celle d'un pays ou la tradition du "grand vin" est ancree dans les moeurs de tout et chacun.

De mon cote, je ne suis pas aussi drastique quant a l'utilisation des copeaux.
Dans les vins du Monde, cela se pratique, mais sur les cuvees de base. Je ne connais pas, a ce jour, un grand vin ayant ete infuse aux copeaux. Les grands crus etrangers sont eleves en barrique de 1e qualite. Alors, leur utilisation pour des cuvees generiques qui doivent se vendre et plaire a une population nettement moins difficile que nous le sommes, je n'y vois pas d'inconvenient. A chacun son plaisir. Autant que le vigneron vive et fasse du benefice sur ses cuvees generiques et pas seulement sur ses grands vins !

Pour les assemblages de millesimes, il faudrait que cela reste l'exception et ne devienne pas la regle. Vià±a Valdivieso produit son Caballo Loco selon ce principe et je trouve le principe interessant.

J'aimerais bien que quelqu'un (qui s'y connait) nous parle un peu plus de l'aromatisation par copeaux. Je crois que notre conviction est tellement ancree dans le fait que grand vin = barrique de chene que nous nous occultons peut-etre un realite bien differente. La recente discussion sur un vin italien bien apprecie mais qui donne des doutes quant a son elevage (copeaux, pas copeaux ?) est significative.

Anthony
15 Oct 2003 13:18 #5

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  • Jérôme Pérez
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Réponse de Jérôme Pérez sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Dire que l'on utilise les copeaux ou le fût comme agent aromatisant et uniquement dans ce but, c'est contre mon idée du vin. Autant accepter alors d'aromatiser avec des arômes de fruits ou d'autres arômes non fruités comme cela se pratique d'ailleurs dans certains pays (j'aime à  croire que ce n'est pas encore le cas chez nous).
Il me semble que Ducourneau avait lancé un pavé dans la marre en montrant que les copeaux avaient aussi une action sur la structure du vin, bien entendu au niveau des tannins dissous par l'alcool du vin.
Mais c'est extrêmement limite.
Le rôle de l'élevage est quand même de permettre une oxygénation ménagée. D'où l'alliance de laboratoire entre copeaux et micro bullage pour remplacer. Nous sommes vraiment sur la frontière, Nick dirait Borderline. Savoir si l'on est d'un côté ou de l'autre est l'objet de ce débat.
Personnellement, ça me gêne et si je savais que tel vin était ainsi élaboré, je ne l'achèterais pas.

Jérôme Pérez
15 Oct 2003 14:32 #6

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Réponse de Guest sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Le mélange de millésime est autorisé dans les AOC depuis bien longtemps. Il faut simplement en faire la déclaration. Mais cette pratique est si rare, l'effet millésime si important que la plupart des viticulteurs ne le savent même pas. Cela concerne généralement des "petits" vins et les négociants.
15 Oct 2003 20:38 #7

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Réponse de Guest sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Quand je sais que certains utilisent des barriques uniquement pour leur effet "aromatisant" ça me gêne autant…

Tous les trucs et astuces me gênent …… et l'osmoseur autant que les copeaux !!
15 Oct 2003 21:18 #8

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Jerome, cela me rappelle notre discussion de cet ete sur l'importance de l'ethique professionnelle. On n'acheterait pas le meilleur vin du monde si on savait que les pratiques y etaient plus que douteuses.
Mais la ligne a tirer est extremement fine car on fait vite de tirer a tort et a travers sur des produits qui sont qualitativement "bons".

Je pense que si le bois a un role d'elevage, il serait utopique de penser qu'il n'a pas aussi un role d'aromatisant.
Sur les vins bas de gamme, l'usage des copeaux ne me derange pas. Je prefere un vin plaisant - simple, boise mais plaisant - a une piquette sans nom. Le bois n'ameliore pas la quelite mais permet de faire "passer".

Si l'on part du principe que le vigneron doit gagner sa vie, autant qu'il le fasse egalement sur son bas de gamme en reduisant des couts (copeaux utilisant) et en vendant plus (vin plaisant) et pas selement sur la valeur ajoutee de ses cuvees phares. Sinon, c'est nous qui allons trinquer avec les prix.

Anthony
15 Oct 2003 23:14 #9

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Réponse de Sébastien sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Bonjour,

sur ce sujet voici un mail (mai 2002) que j'avais envoyé sur un autre site:

J'ai pu lire sur plusieurs sites internets que l'OIV (Office international du Vin) fait de plus en plus pression pour que l'INAO accepte certaines pratiques en France, notamment l'adjonction de copeaux de bois dans les cuves. Tout cela me laisse dubitatif, d'autant plus que certains vignerons semblent séduit par ces pratiques (courantes pour les vins du
nouveau monde).
Voici par exemple ce qu'en pense M. Meslin, propriétaire du château Laroze (grand cru classé, Saint-Emilion). Cet avis est-il partagé au sein
des crus classés?

"la législation vinicole devra évoluer pour permettre des pratiques
encore tabous en France ; pas n'importe lesquelles bien sûr, mais tout le monde sait que des copeaux de bois dans un bon vin avec du microbullage adapté peut donner un fort bon résultat nettement moins cher que l'élevage classique en barriques. Pourquoi le fait de mettre du bois dans du vin est interdit car considéré comme de l'aromatisation alors que l'inverse est fortement recommandé ?".

Voici un article que j'avais archivé:

" LA PRESSE D'AILLEURS Le dimanche 02 septembre 2001
La France vinicole a soudain le vin triste
Réal. Pelletier
La Presse

L'industrie vinicole française a soudain le vin triste, elle qui au cours des siècles a patiemment habitué les amateurs, de par le monde, aux nuances infinies que sols et climats conjugués peuvent donner. Elle voit un peu partout ses parts de marché fondre, au rythme des glaciers des pôles, et au profit des multinationales du Nouveau-Monde, vendues à  l'idée, moderne s'il en est, que c'est le consommateur qui doit décider ce qu'un vin doit goûter.
En pleine croissance, les gros viticulteurs américains, imités en cela par d'autres nouveaux joueurs, les Australiens et les Chiliens notamment, ont décidé que la façon de faire française est anti-économique: laissant les «anciens» buveurs à  leurs fadaises de dégustateurs, ils attaquent massivement les «nouveaux» marchés en leur proposant une couple de familles de vin (chardonnay, cabernet sauvignon), qu'on uniformise dans un premier temps, quitte ensuite à  leur greffer des nuances répondant au «goût du consommateur». Les sciences du marketing et du laboratoire se conjuguent ici pour offrir aux buveurs de par le monde non plus ce que la Terre peut humblement donner, mais ce que «le» mythique consommateur des manuels de marketing «demande».

Les nouveaux buveurs de vin. «Pour plusieurs jeunes consommateurs, pouvoir retrouver le goût des cerises ou des mûres dans un cabernet est une expérience merveilleuse», explique à  Business Week Richard Sands, pdg de Constellation Brands Inc., société viticole de l'à‰tat voisin de New York, en pleine expansion avec un chiffre d'affaires de 700 millions de dollars US. C'est que le goût de ces jeunes a été formé au contact de boissons très fruitées (artificiellement souvent d'ailleurs, faut-il dire) et que le passage au vin est facilité du fait qu'ils puissent retrouver dans la boisson de table des adultes les saveurs de leur enfance. Dominant dans l'offre de Constellation Brands: les vins à  goût de fruit, comme ce chardonnay à  saveur de pêche vendu sous l'étiquette Arbor Mist.

E. & J. Gallo, le plus grand producteur américain, a aussi développé une ligne de vins à  saveur de fruits. Ces seules catégories de vins à  saveur de fruits ajoutée, de Gallo et de Constellation, représentent un volume de sept millions de caisses par année, dépassant désormais à  elles seules l'ensemble des importations de vins français aux à‰tats-Unis.

Et ça dépasse les à‰tats-Unis. Une jeune Britannique croisée dans une boutique de vins à  Londres explique que «les vins du Nouveau-Monde» sont moins rébarbatifs que les vins français en ce qu'ils sont moins acidulés. Bon!

L'apport de la technologie.
Bien sûr, un tas de règlements édictés par le Bureau des alcools, du tabac et des armes à  feu des à‰tats-Unis (oh là  là ! la jolie salade!) empêchent les producteurs de trafiquer le vin à  leur guise, note le New York Times. Il est interdit par exemple d'ajouter des matières colorantes ou des saveurs artificielles au vin.

Mais les sciences et techniques, dans la production du vin comme autrement, ont su contourner les règles, depuis le début de la maturation jusqu'à  la mise en bouteille, de manière à  en arriver à  répondre à  cette fameuse notion, qui devient tranquillement classique pour tout, de «l'attente du consommateur».

Les viticulteurs (américains) aiment dire en pub que leur vin pousse dans le vignoble; mais de plus en plus de ces vins produits aux à‰tats-Unis poussent en laboratoire, dit la reporter Alice Feiring dans le New York Times. La gamme des nouvelles techniques est considérable: le recours aux copeaux de chêne fumés (interdits en régions d'appellation contrôlée en France) contribuent de plus en plus largement d'abord à  une uniformisation de base du goût du vin; ensuite les saveurs fruitées sont obtenues par un savant recours à  toute une gamme de levures, aux accents de fruits tropicaux souvent. Vous aimez un vin à  saveur de banane? Vous aurez du vin à  saveur de banane!

Une affaire de goût, mais de coûts aussi. Trop sucré le raisin de Californie (90% de l'industrie viticole américaine)? Qu'à  cela ne tienne, tout un jeu de techniques permet de contenir l'acidification à  un taux acceptable, évitant de heurter les palais et, à  la limite, d'avoir à  se défaire de mauvaises récoltes, comme certains Français sont tenus de le faire.

Une entreprise californienne, Enologix, a mis au point un logiciel capable de déterminer avec précision, à  partir du jus rendu par le raisin, quelle est la valeur potentielle de marché qui en résultera en bout de production, procurant donc des indications sur le façon de traiter le nectar en cours de route. Soixante-cinq producteurs déjà  ont acheté le logiciel, y compris deux gros joueurs, Diamond Creek Ridge et WillaKenzie.

Les puristes boudent... dans leur coin.
Les technologies nouvelles se sont emparées de la fabrication du vin. Les puristes s'en avisent d'ailleurs, depuis longtemps en France, mais maintenant aux à‰tats-Unis. Roger B. Boulton, professeur émérite de viticulture et d'oenologie à  l'Université de Californie à  Davis, est amer: «Chaque fois que je goûte un vin qui ne me raconte pas son lieu et son climat, j'en éprouve une déception», dit-il au New York Times. L'Américain Jeffrey Davies, négociant en grands vins installé à  Bordeaux, se plaint à  Business Week de ce que la planète sera bientôt noyée de vins «génériques» que deviennent les chardonnay et les cabernet sauvignon. Il se prend déjà  de nostalgie à  l'idée qu'en viennent à  disparaître, dans la culture du vin, les différences profondes entre, disons, un chardonnay très sec produit à  Chablis, dans le nord de la Bourgogne, et un autre plus liquoreux élevé à  quelques dizaines de kilomètres plus au sud, en Côte d'Or.

Mais la révolution du vin est en marche et on ignore ce qui pourra l'arrêter: elle touche les méthodes de production, mais aussi le marketing, les structures de propriété et la distribution. Sous tous ces rapports, la France est demeurée une nation viticole incrustée dans des façons de faire quasi médiévales, juge Business Week, qui a consacré sa page couverture la semaine dernière à  cette révolution du vin, en marche sous l'impulsion des grandes entreprises américaines.

Pendant que triomphent les génériques chardonnay et cabernet sauvignon, la viticulture française, indécrottablement parcellaire, demeure empêtrée, aux yeux de BW, dans le dédale de 450 appellations contrôlées, chacune soumise à  des exigences rigoureuses d'authenticité et des normes de production (irrigation interdite par exemple) qui affectent la position concurrentielle de la France sur le marché international.

à‰cueils économiques.
Sur le plan de la propriété, le seul Bordelais compte quelque 20 000 exploitants de toute taille, pendant qu'ailleurs dans le monde, toute l'industrie est en phase active de super-concentration de propriétés. Ainsi, une maison comme Seagram, renommée pour ses spiritueux, est devenue en douce troisième producteur de vin au monde. C'est par contre un nom rattaché à  la bière, Foster's, d'Australie, qu'on trouve en deuxième position, pendant que la californienne Gallo occupe la tête du peloton.

Les françaises du vin ont toujours plus ou moins snobé le marketing moderne: Gallo y investit à  fond. Le cas de l'important marché britannique est intéressant. à€ elle seule, Gallo y a consacré l'an dernier, en promotion et publicité, plus de deux fois ce qu'y ont investi tous les producteurs de bordeaux réunis.

En Grande-Bretagne, une poignée de grandes chaînes d'alimentation contrôlent 70% de la vente du vin et elles préfèrent avoir affaire à  quelques grands distributeurs qu'à  une ribambelle d'agents de petits producteurs.

Les Anglais consomment trois fois plus de vin qu'ils ne le faisaient en 1960, les Américains deux fois plus, mais la part française sur ces deux marchés considérables est en baisse. Et ce qui n'aide pas les viticulteurs français, c'est que la consommation nationale est, elle aussi, en baisse: le Français moyen buvait annuellement 26,5 gallons de vin en 1960, il n'en consomme plus que 14,5 gallons.

Dans l'intervalle, producteurs américains et australiens ont entrepris de convertir même les consommateurs français à  leur vins génériques et parfumés aux essences caraà¯bes, tout comme, dans la génération précédente, McDonald's l'avait fait, non sans certain succès, au chapitre de la restauration. Reste à  savoir jusqu'où le goût des Français «évoluera», s'il doit «évoluer». Et surtout jusqu'où les viticulteurs français accepteront, en termes d'initiatives technologiques et commerciales, de... mettre de l'eau dans leur vin. à€ tout événement, c'est une grande culture multimillénaire qui est ici défiée. Au nom de la rentabilité mondiale. "

Sébastien
16 Oct 2003 12:22 #10

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Ce qui est dit dans cet article est vrai mais ce n'est pas moins une image faussee de la situation globale.
Quelques arbres peuvent-ils cacher la foret ?

Il y a des domaines dans tous les pays du Monde qui font des vins dans le meme esprit que les vignerons francais les plus rebarbatifs a la technologie. Alors l'amalgame Vin du Monde = Produit marketing et technologique, desole mais je n'adhere pas.
Il y a en France comme dans tout autre pays producteur de vins des piquettes inombrables et imbuvables. Le fait que certains pensent pouvoir les maquiller pour les faire "passer" au consommateur qui ne demande que ca est-il un manquement a l'ethique professionnelle ou juste un marchand qui souhaite etre rentable en vendre tous ses produits ?
La vendeuse de tomates au marche du samedi qui en a quelques une a la gueule un peu amochees va-t-elle les lancer dans le caniveau ou vous les proposer a prix moindre ?

Anthony
16 Oct 2003 13:13 #11

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Réponse de Guest sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Je vois pas en quoi un mauvais vin arômatisé au copeau deviendrait meilleur : seulement un mauvais vin avec un goût de bois !

Je ne crois pas que l'aromatisation aux copeaux soient pensée pour "sauver" certaines cuvées… juste pour plaire à  un certain type de consommateur !
16 Oct 2003 13:39 #12

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Réponse de Anthony sur le sujet Re: alerte! Au secours!

Bonnet blanc et blanc bonnet. sauver pour le producteur car ca se vend (au consommateur qui aime).

Anthony
16 Oct 2003 18:31 #13

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