Mon premier post est quelque peu "spécialisé" et s'adresse aux vignerons et amateurs éclairés qui peuplent ce merveilleux forum.
Ma question est simple : nous connaissons la qualité du travail des pressoirs verticaux modernes (Gemignani, Agrifoy, Bucher...) sur les rouges.
Les avis semblent plus partagés concernant le pressurage des blancs (éraflés ou non) : certains excluent radicalement leur usage pour ce faire tandis que d'autres témoignent du travail remarquable que ces pressoirs commettent sur vendange fraiche à condition de prendre son mal en patience...
Bref, je cherche à recueillir vos avis sur la question et, mieux encore, vos retours d'expérience.
En blanc, il faut surtout se tourner vers la Champagne et vers ceux qui utilisent encore les vieux pressoirs à plateau.
La version moderne, c'est : www.coquardpresses.c...
Ça bosse superbement.
Le problème des verticaux en blanc, c'est qu'il faut rebêcher le gâteau de marc (sauf avec la version moderne pai). Le pneumatique, c'est quand même plus simple, avec une très belle qualité de travail... si on prend son temps. Car le problème est toujours le même quelque soit le pressoir, si tu veux aller le plus vite possible, tu n'auras pas un bon résultat.
Merci de ta réponse Gautier !
Oui, le rebêchage reste problématique dans d'aussi petite cage. L'ensemble des fabricants me le confirme. A regarder donc.
Par ailleurs, un viticulteur usant d'un vertical en blanc égrappé me dit que le résultat est probant à raison d'1Hl/heure : voilà bien une éloge de la lenteur.
A noter que Gemignani dit avoir trouvé le moyen de favoriser l'écoulement des jus en blanc via un nouveau système de drainage. J'attends des nouvelles du commercial...
Pour le pneumatique, c'est sûr que ça bosse bien mais je suis hightechophobe et ne peux m'empêcher de penser que les pannes nombreuses et coûteuses n'attendent que moi pour s'annoncer.
Bref... je dois travailler ça !
il y a aujourd'hui un retour du vertical, c'est certain.
c'est aussi mon choix.
Les jus sont bien plus clairs et déjà pratiquement exempts des bourbes les moins fines. Certains vont même jusqu'à ne plus décuver avant fermentation.
Pour une petite quantité à presser, c'est à mon avis le choix idéal pour la qualité. Et justement, pas de rebêche : les jus qui en sont extraits n'apportent rien de bon. La limitation des rendements peut se faire aussi sur cette étape si on n'extrait que le meilleur.
mais vos avis m'intéressent.