Domaine Joblot - Givry blanc 1er cru En Veau 2020
 
Que les amateurs de Pet'Nat et autres curiosités du moment le sachent, on est ici sur ce que je définirais comme Ze classique de l'appélation, le traditionnel mais bien né. 
Robe or pale, nez de fleur blanche, pierre à fusil, bois noble, pain toasté, le tout "bien" vanillé ; c'est présent mais pas too much, ça lui donne un côté classe. La bouche est en total accord avec ces arômes. Elle est ample, grasse contre balancée par une belle trame acide ; pomme au four façon Tatin, crème pâtissière s'ajoutent à cet ensemble généreux. Ne peut que s'améliorer notamment en se complexifiant encore mais déjà accessible. 
Très bien.

 

 Domaine Joblot - Givry 1er Cru Servoisine 2015

CR à J+1.
Robe rubis encore jeune, de moyenne à sombre.
Superbes fruits rouges frais au nez, cerise, framboise, une pointe d'élevage, c'est très gourmand, sur la fraîcheur.
La bouche est structurée avec une certaine puissance et de beaux tanins mûrs, fruits rouges frais avec une touche acidulée, framboise, cerise, belle longueur, encore très jeune.
Certainement un des plus beaux vins du domaine dégustés ces dernières années.

Note : 16,5/20. Garde : à revoir dans 2 à 3 ans.

Domaine Joblot-Givry 1er cru-Mademoiselle-2021 :
 Robe paille claire très brillante.
Nez légèrement beurré, un peu de grillé.
Bouche puissante et minérale, ronde sur le fruit jaune avec des notes caillouteuses qui apparaissent à l'aération. De l'amande.
La finale est salivante, longue, jus de cailloux. B-TB à attendre. 15/20.

Domaine Joblot - Givry 1er cru Servoisine 2018

Robe violacée quasi rhodanienne,
Nez sur les fruits rouges, cerises, fraises, discret fond fumé,
Bouche avec des tanins souples et fins, on reste sur les fruits rouges essentiellement avec une belle acidité, persistance moyenne,
C'est bon, gourmand, mais un peu simple quand même,
Bien+

Givry Joblot l’Empreinte 2017
A l’aveugle.
Vin puissant, concentré, rond, qui pinote avec un côté animal. Il y a aussi une petite trame végétale. C’est bon à très bon. Note 3,5/5.
Je verrais bien un Pommard 2017 sous cette chaussette. 

Domaine Joblot - Givry 1er cru Clos de la Servoisine 2006

Le vin est un peu renfrogné à l’ouverture et je décide de le carafer.
Bouchon long, de qualité, serré dans le goulot et juste marqué sur la base.
La robe est d’un joli rouge rubis éclairci avec ses nuances d’évolution.
Après une aération d’environ deux heures, le nez déploie des arômes fruités qui évoquent la cerise mûre et la framboise auxquels se joignent des arômes de rose fraîche et un fond de café / moka.
En bouche, c’est un vin de belle tenue avec une abondance de fruits rouges dans un style pur avec cette droiture propre aux vins du domaine.
Très joli équilibre avec son tanin juteux et son acidité précise.
Longue finale pure et fraîche aux accents fruités avec une rétrolfaction de café.
J’ai beaucoup aimé.

Note : 16/20.
Garde : à boire.

Olivier

Domaine Joblot - Givry 1er cru Servoisine 2018

Robe profonde, digne d'un vin du Rhône.
Nez très agréable, sur les fruits plutôt noirs (mûres, cassis), peut-être une pointe d'élevage mais rien de gênant pour moi. Un petit côté sanguin aussi. Tout ça me parle plus syrah que pinot...
La bouche est pleine, avec des tannins encore un peu accrocheurs (mais nul doute que le temps les assouplira car rien de "rêche" ici). L'aromatique est gourmande, sur le fruit et toujours ce petit côté sanguin.
Longueur correcte.
Si on ne recherche pas le pinot infusé et floral, on prend du plaisir avec cette bouteille au bon rapport Q/P.

PS : en lisant après coup le CR de Guillaume un peu plus haut, je constate qu'on a une lecture un peu différente du vin...à part la robe 

 
 

Domaine Joblot, Givry 1er Cru, Clos de la Servoisine, 1996

Bouteille ouverte puis aérée en cave toute l'après-midi.

Dans le verre, la couleur est magnifique, claire et encore très "rubis". Sans être d'une complexité énorme, le nez est puissant et envoûtant sur des arômes bien présents de fruits rouges (groseille, fraises des bois...), de fleurs... Et surtout ce parfum entêtant propre aux vieux Bourgognes que je ne saurais guère décrire : une sorte d'alchimie entre des senteurs florales et un côté champignon/sous-bois. On va se régaler...

En bouche, la magie opère : les tannins sont totalement fondus, mais la matière reste bien présente, veloutée, donnant une sensation d'élégance. L'acidité est présente juste comme il le faut pour tenir le vin, sans être dérangeante. Au contraire elle complète bien les arômes en leur donnant ce côté "fruit acidulé". L'accord avec des pâtes à la norma agrémentées d'un parmesan de 24 mois fonctionne parfaitement : les notes de vieillissement des deux s'entendent à merveille et viennent compléter le côté gourmand du vin et de la sauce tomate.

 Gros coup de cœur pour cette bouteille à une maturité parfaite pour mon goût et qui, sans être un monstre de complexité, se présente à nous comme une forme d'évidence : le vin dans toute sa simplicité et son plaisir !

 

Y a pas à dire, il avait bon goût cet Henry IV !