Quelques petits commentaires de dégustation d’une journée « pas comme les autres » :
11 h 30 RDV au domaine Anne Claude Leflaive pour la dégustation des 2005.
Bourgogne Blanc 2005 :
Générosité du millésime pour cette cuvée, du gras et un beau volume en bouche
A faire pâlir de nombreux villages beaucoup plus huppés.
Puligny Montrachet 2005 :
Superbe vinification. netteté aromatique, silhouette élégante avec une minéralité
D’école. Vin tendu comme j'aime.
Puligny Montrachet 1° cru « Clavaillon » 2005 :
Vin magnifique, ampleur élégante et stylée, la bouche et moelleuse a souhait.
( Le clavaillon est beaucoup plus en phase a ce stade, que la pucelle ).
Puligny Montrachet 1° cru « Pucelle » 2005 :
Robe claire, nez subtil de fleurs de vigne, droiture aérienne, élégance et équilibre
Sans faille.
( moins charmeur sur le moment que le « claivaillon », mais donnera à coup sur
Une bouteille énorme dans une dizaine d’années. Alors Patience.
Bienvenues Bâtard 2005 :
Le nez très fin, notes fruitées et florales. Dense, charnue, vin riche et minéral
La bouche possède beaucoup de fraîcheur.
Un vin profond, d’une grande harmonie.
Bâtard Montrachet 2005 :
Très long, ample légèrement fumée. Une prise de bois élégante
Finale suave sur une texture moelleuse.
Chevalier 2005 :
Le vin affiche une finesse racée, avec une allonge intense et subtile.
Ce chevalier impose sans effort sa droiture, sa classe et son équilibre.
Un grand Blanc de grande garde. Vraiment un exemple.
Chevalier 2000 :
Encore un grand vin d’une pureté aromatique d’une autre planète.
Ample sans lourdeur, style aérien avec une longueur interminable.
Puligny Montrachet 1° cru « Les Pucelles » 1998 :
Le nez d’une distinction aromatique savoureuse sur le millésime
1998, pourtant difficile en bourgogne, en font un coup de maître.
Nez de truffe blanche, de fruits ( blanc) rôties et de miel. La bouche
Réserve une rétro d’un raffinement sans pareil. Dans mon top 2, des grands blancs
Bourguignon du millésime 1998 avec le Chevalier du domaine Dauvenay
Déguster jusqu’ici.
J’adore le style de vin d’Anne Claude Leflaive des vins purs et cristallins avec
Un vrai potentiel de vieillissement. De plus c’est une personne vraiment très sympathique
Avec des convictions et qui vous transmet sa passion. « Le grand vin »
17 h 00 nous arrivons à Meursault, chez Monsieur Coche-Dury pour le millésime 2004
Bourgogne Blanc 2004 :
Ample et charmeur. Immédiatement savoureux.
Dire que ce n’est qu’un simple bourgogne générique.
Meursault 2004 :
Très sèveux. Il offre une densité de construction remarquable.
Avec une combinaison « gras / minéral » de toute beauté.
Meursault « Rougeots » 2004 :
Robe or paille, ampleur et profondeur sublime avec une palette
Aromatique subtil ( Beurre frais salé et caractère florale )
Et très pure.
Bouche honcteuse avec un équilibre superbe.
Meursault 1° cru « Perrières » 2004 :
Le nez très proche du Meursault « Rougeots ».
Il offre la même élégance et la même envoûtante noblesse
Aromatique.
Encore un niveau au-dessus.
Corton Charlemagne grand cru 2004 :
Volume large en bouche, texture presque visqueuse.
Vin puissant, très construit, long intense, bâti pour durer.
Bourgogne rouge 2004 :
Un exemple de définition du pinot noir.
Délicats et complexe, la perfection du style classique.
Un vrai bonbon.
( le « simple » Pinot noir, me rappelle la gourmandise du « simple »
Pinot noir du domaine Rouget goûté sur fut la semaine dernière.)
Auxey Duresse 2004 :
D’une chaire gourmande, d’un naturel franc, finement structuré, mais pas moins noble.
Précision aromatique remarquable, vraiment savoureux.
Volnay 2004 :
Très aristocratique. Un vin aux tanins fins. Nous croquons
Dans la griotte et les épices douces.
Pommard 2004 :
Complet : fruit racé ( fruits rouges et noirs dans le registre fruit cuit)
Bouche ample avec une structure fine, du cuir.
Allonge superbe et finale sur le fruit croquant.
Meursault « Vireuils » 2002 : ( dégustation à l’aveugle )
Le nez s’exprime dans un registre associant la minéralité et la maturité
Du raisin.Longueur plus que généreuse et une formidable réserve.
L’infusion et le fruit blanc se propulsent littéralement du verre.
Encore une fois, une leçon de réalisme tellement les vins sont propres et nets.
Corton Charlemagne 1996 : ( dégustation à l’aveugle )
Sublime. Une Merveille de finesse et de persistance aromatique
Pureté totale, un festival d’arômes.
Impossible à décrire correctement car il ne correspond à aucune norme.
Sans élitisme aucun, ce vin à marquer ma mémoire de dégustateur à vie.
Merci Monsieur Coche.
Une journée extraordinaire de dégustation avec les vins du domaine Leflaive
D’une pureté aromatique sublime ( comme d’habitude ) et ( comme j’aime )
Quant au domaine Coche-Dury les blancs sont d’une très grande sensualité.
La bonne surprise ( pour moi ) sont les vins rouges du domaine d’une gourmandise extrême.
Voilà deux grands domaines bourguignons donc la réputation n’est pas usurper.
Chapeau bas les artistes.
Et vive le vin !!!!!!