D'accord avec Jmm. J'avais une fois tente de lancer ce sujet complexe www.lapassionduvin.c..., mais il faut une sacre experience pour arirver a passer outre les generalites de surface.

Enfin, la différence entre deux bordeaux : de sable et d’argilo-calcaire est immense non ? La fluidité en bouche contre le gras et la mâche, ne sont-ce pas des fondamentaux à connaître avant les caractéristiques du cépage ? Ce sont des données moins sujettes à la variabilité que les expressions organoleptiques des cépages et qui en fait sont aussi variables que les critères en amont (terroir, main de l’homme, méthode de vinif, élevage etc.).

'Enfin, la différence entre deux bordeaux : de sable et d’argilo-calcaire est immense non ?'
Oui, mais là, c'est le grand écart ! Que fait-on quand on est dans un mouchoir de poche ? Comment distinguer par le terroir tous les vins de Zind, c'est cela qui est à la fois vraiment intéressant et difficile.
Ceci dit, si certains s'en sentent capables, je suis pour car se serait uen excellente vulgarisation au quotidien et un superbe prolongement aux articles ou livres qui parlent terroir.

Jmm

Tu vas trouver des gens ici sensibles à ce que tu évoques mais la plupart des consommateurs s'en fichent.

La démarche que tu proposes n'est pas nouvelle,mais elle n'est pas partagée par la plupart des amateurs,qui vont rechercher autre chose dans leur rapport avec le vin.

Toutes ces façons d'aborder notre passion suscitent mon respect.J'essaie de cultiver la tolérance et la fraternité devant tout ceux qui,comme moi,modestement,aiment à parler avec ardeur de tout ce qui touche au vin.

Mais ceux qui me parlent de "terroir" m'interrogent.C'est peut-etre que mon rapport au vin n'est pas seulement hédoniste,mais il est aussi interrogatif,car il renferme des mystères qui méritent d'etre éclairés.

A mon avis,seule la science pourra faire progresser nos connaissances à ce niveau.

Nos descriptions purement analytiques me font penser à la médecine quand celle-ci était anatomo-clinique au début du 19ème siècle : on décrivait mais on ne comprenait pas les phénomènes.

Je voudrais bien comprendre pourquoi les sensations que j'ai à déguster un merlot sur graves sont différentes que celles pour un merlot sur argilo-calcaire,set ce,quel que soit le millésime et/ou la maturité des raisins.

Je voudrais bien savoir pourquoi le riesling sur schiste se présente différemment du riesling sur le Rangen.

J'ai la naiveté de croire en la science,et en ses possibilités d'accroissement des connaissances,et de percer les mystères de la nature afin de combattre les dogmes.

'Nos descriptions purement analytiques me font penser à la médecine quand celle-ci était anatomo-clinique au début du 19ème siècle : on décrivait mais on ne comprenait pas les phénomènes. '

Oui, je veux bien, mais ici, on est quand même capable de faire des liens à partir de plusieurs dégustations.
Quand on déguste des Saint-chinian, on sent quelque chose que l'on n'a pas sur les corbières. On va donc plus loin que la simple description en cherchant les causes qui sont : sols, climats.

Même si l'empirique précède la science, on a sûrement juste en allant au-delà de la description.

Jmm

Je propose de continuer ce débat et de l’élargir dans « à propos »

Cordialement

Bonsoir,

Bu il y a quelques jours un riesling Clos Hauserer 2004 de chez Zind-Humbrecht.

MA-GNI-FI-QUE !!!

Voilà un grand riesling, très pur, très droit, à la minéralité superbe, grand volume en bouche, belle longueur... Du grand art, tout simplement !!!
Le genre de vin dont tu peux te vider la bouteille tout seul, juste en apéro...

Malheureusement, il ne m'en reste plus qu'une...

Marty

Zind Humbrecht Pinot Gris Cuvée Calcaire 2006

Au nez, minéral, silex, pierre à fusil, fruité et fumé léger.
En bouche : Miel, fruits, coing, gras et amertume se conjugent. Acidité.
Beau vin, j'ai beaucoup aimé.

Zind Humbrecht - Gewurztraminer Wintzenheim 2002 :

Un peu déçu... Aucune information sur ce terroir et ni sur ce millésime de chez Zind. Bouteille achetée samedi chez Monoprix, 19.95 euros. Plutôt une bonne surprise de trouver ce vin dans une surface commerciale et à un prix sans doute intéressant.

Très joli nez floral, mûr, assez profond et complexe... Par contre la bouche est bien courte et surtout bien trop alcooleuse... aïe, aïe, aïe... à la deuxième gorgée j'ai même un spasme ! Brrrr.... L'étiquette affiche 16 %...un col de deuxième catégorie surtout que la descente retombe brusquement sur cette sensation d'alcool en milieu de bouche... au final je ne boirais qu'un verre dans la soirée...

Bien difficile de trouver un quelconque plaisir à ce stade... aucune idée quant à son évolution. C'est d'ailleurs une question que je pose : le temps peut-il gommer ces sensations "d'alcool" ? De ce que je sais, le taux d'alcool, lui, ne varie pas. Enfin je crois...

Ce que je sais aussi, c'est je ne rachèterai pas d'autres bouteilles de ce vin pour l'instant

-

Bonjour,

Bu hier midi un riesling Clos St-Urbain Rangen de Thann 2003 de Zind-Humbrecht.

Le nez retranscrit déjà le millésime très solaire 2003, et s'en suit un vin un peu (mais déjà trop à mon goût !) lourd en bouche... Dommage, je n'aime pas trop cela... Ca fatigue trop vite les papilles, et on en est carrément à l'écoeurement au bout de quelques verres...
D'autres rieslings d'entrée de gamme du Domaine se goûtaient plus secs dans ce même millésime !!!

Marty

Quid du Pinot Gris Clos Jebsal "Vendanges Tardives" 2000 (45€) ? Merci à tous pour vos conseils objectifs !

Bonsoir,

Bu ce week end un Zind Humbrecht Riesling Rangen de Tann 1989... Une cathédrale, ce vin! Moins de résiduel que sur les millésimes plus jeunes bus récemment, une délicatesse incroyable au nez, absence de note pétrolée (en tout cas pas trouvé), plutôt des agrumes très fins (mandarine), une attaque minéral-gourmande, qui fait pépiller la langue (néologisme.. je ne sais pas comment le dire autrement... Les papilles vivent sous ce vin), et l'équilibre magnifique d'un grand vin. La finale plutôt tendue, très précise, et une longueur en bouche qui nous fit trouver que 75cl, c'est un peu juste. A maturité je pense, bien qu'il tiendra encore 5 ans sans problème.

Nico

Lors de la dégustation que j’avais eu la chance de vivre aux côtés d’Olaf Richter (maître de chai de Zind-H), j’avait particulièrement apprécié le Pinot Gris 2006 de Rangen (clos saint Urbain).
Ce vin au caractère solaire au nez (malgré le millésime...) était sec en bouche (peut-être tendre) et d’une incroyable expression.
Le 2004 moins riche à mon sens m’avait moins séduit malgré sa grande complexité et son haut niveau qualitatif. Le 2006 avait touché ma corde sensible et j’avais pour intention de déguster le 2002 (grande réussite) pour me faire une idée un peu plus panoramique de cette cuvée.

Zind Humbrecht Pinot Gris Rangen de Thann, Clos Saint Urbain 2002
- Robe couleur or, limpide et grasse, moins profonde que celle du 2006.
- Nez explosif et enjôleur de coings, pêches, abricots frais bien mûrs, mais aussi de tourbe ou de fumée, et de pierre à fusil. Je retrouve la richesse et une certaine expression du 2006, sans que ce soit le même...
- En bouche, si le vin est délicieux, il est « malheureusement » sucré... Je dis malheureusement car le 2006 qui m’avait laissé tant de souvenirs audacieux, est un vin sec, ou juste tendre. Ceci étant, je ne suis pas un assassin du sucre, au contraire, j’adore les vins liquoreux, c’est donc avec étonnement et une légère déception que je déguste ce vin. Son sucre très perceptible est bien relevé par une acidité bienvenue et exprime des saveurs introduites à l’olfaction. La finale est précise, le vin est beau.
Il confirme que la gamme change fortement d’année en année chez ce domaine ! Si c’est le 2006 que j’ai aimé, il convient donc d’acheter du 2006 et non d’attendre les prochains...

Noté 17/20 un beau liquoreux.

Cordialement,

Quelques vins à la dégustation chez mon caviste hier je regrette seulement que l'on cherchait à nous présenter des vins pour les Fêtes, donc peu de Rieslings secs. Impressions succinctes:
Domaine Zind Humbrecht
Riesling "Clos Hauserer" 2003 (Witzenheim), indice de sucrosité 3: nez légèrement sur des notes pétrolées, puis joli bouquet sur le tilleul et la fra^cicheur. Légère douceur. Bouche moelleuse et directe, mais sans grande complexité.
Pinot Gris "Rotenberg" 2002 (Witzenheim), indice 2: nez rôti, sur la cire, les fleurs blanches. Bouche au léger pétillant, moelleuse et fondante à souhait, florale et très longue. Voilà un vin qui me plaît !
Pinot Gris "Clos Windsbuhl 2001 (Hunawihr), indice 5: nez minéral, moins expressif, avec de la tension et quelques jolies notes florales. Bouche au léger pétillant, moelleuse et fraîche, au sucre tellement bien intégré que je pensais à un indice 3. Longue finale. Superbe vin !
Gewürztraminer "Herrenweg" 2002, indice 4: nez sur la rose et le raisin rôti. Bouche mielleuse, large et fraîche, mais manquant singulièrement d'allonge (la personne qui me servait m'indiquait qu'il se goûtait moins bien qu'à l'ouverture)
Gewürztraminer "Hengst" Grand Cru 2002, indice 4: Nez encore en dedans, perception de pétales de rose. Bouche en dentelles, bien en place, très ronronnante.

2 VT pour finir:
Pinot Gris "Herrenweg" VT 2000: nez minéral, sur le grain de raisin rôti, très vineux. Bouche fraîche, large, tapissant le palais, merveilleuse d'équilibre et de longueur et fort goûteuse. Un délice !
Gewürztraminer "Goldert" Grand Cru VT 2000: nez plus moelleux que liquoreux, assez monocorde. Bouche minérales, avec une trame amère et un joli moelleux, mai sans cette complexité et ce degrés d'expression du vin précédent.

En l'absence de (grands) Riesling, j'ai adoré les Pinot Gris et confirme que le Gewürzt, ce n'est plus trop ma tasse de thé (aux pétales de rose).

Bouteilles dégustées avec le CDR-LPV Belgique dans une série de riesling 2001 relatée [size=large]ici[/size] :

Domaine Zind-Humbrecht - Riesling Grand Cru Brand 2001

Olivier Mottard - 16/20 : De robe or, le nez oscille entre fruité (agrumes) et minéralité. En bouche, nous tenons le vin de la soirée : parfait équilibre, acidité calibrée, corps volumineux avec une finale qui s’étire longuement dans de beaux arômes fruités. Déjà beau mais il a de la réserve.
Luc Javaux - 18/20 : Robe de grande intensité, d'un or profond. Nez magnifique, très mûr, minéral (cette fois, je le jure, c'est la dernière fois !), épicé, exotique, donnant l'impression qu'on se trouve en face d'un vin liquoreux. Et pourtant, en bouche, les quelques grammes de sucre résiduel sont à peine perceptibles et le vin peut être qualifié de sec du point de vue gustatif (même s'il ne l'est sans doute pas vraiment du point de vue analytique). La matière est énorme mais on ne ressent pas la moindre sensation de lourdeur, la très belle acidité permettant d'obtenir un équilibre remarquable qui se prolonge sur une finale interminable.
Alfonso - 15,5/20 : Le nez est sur les agrumes (oui, je sais encore…) très suave voir complexe pour ne pas dire minérale avec une touche « terpénique » (désolé, je n’ai pas pu résister). En bouche, on est clairement plus proche d’un VT qu’un vin sec. Mais faut avouer que c’est quand même très beau!

Domaine Zind-Humbrecht - Riesling Clos Häuserer 2001

Olivier Mottard - 14,5/20 : Le vin est dominé par les agrumes. La bouche est longiligne, avec un corps pourtant présent et un bel équilibre. Belle finale, longue et fraîche.
Luc Javaux - 12/20 : Comme quoi, on peut grandement apprécier les vins d'un producteur en général, tomber en pâmoison devant un de ses riesling 2001, et ne pas comprendre un autre. La robe déjà m'étonne par un côté jaune or très intense, presque fluorescent. Le nez, où sont présents les agrumes confits, me semble par ailleurs très marqué par le soufre, au point qu'il en devient presque dérangeant. En bouche le vin est sec, marqué par une forte acidité, avec un corps moyen, tout comme la longueur. Je reste perplexe, mais si j'en crois les notes de mes petits camarades, peu semblent avoir été plus convaincus que moi par cette bouteille.
Alfonso - 12,5/20 : Le nez est sur les agrumes et des notes de soufré. En Bouche, l’attaque est vive, belle concentration et fraicheur. Finale moyenne.

Domaine Zind-Humbrecht - Riesling 2001

Olivier Mottard - 14/20 : De robe or, le nez nous gratifie de notes de fruit et d’un léger fumé. En revanche, la bouche se révèle plus austère, avec un corps droit et une finale soutenue par l’acidité. Tranchant !
Luc Javaux - 12/20 : La cuvée de base en riesling pour le domaine présente, comme le Clos Häuserer, un nez marqué par des notes que j'assimile au soufre, ce qui n'a pas manqué de m'étonner à la découverte des étiquettes. Pour le reste, il présente une aromatique des plus classiques faite d'agrumes et de légères notes pétrolées. En bouche, l'acidité citronnée domine et ne me semble pas suffisamment équilibrée par la matière, délivrant au final un vin (trop) tendu, manquant de gras et de longueur. Voilà une bouteille qui conforte mon idée selon laquelle acheter les cuvées de base dans les domaines les plus prestigieux est rarement un bon choix en termes de rapport qualité-prix. Par contre, si quelqu'un a une explication autre pour ces notes que j'attribue à un excès de soufre, je suis preneur...
Alfonso - 13/20 : Le nez est sur les fruits quasi exotiques avec une touché de cire au nez. La bouche est extrêmement tendue et là c’est un coup bas pour mes gencives.

Luc

Encore de belles notes pour ce domaine…

Je me demande qui a bu du Jebsal tokay 2000 en VT de chez ZH ?

Je cherche des commentaires de dégustation sur ce beau domaine dans un millésime que j'aime tout particuliérement.

L'un d'entre vous aurait-il gouté ce vin ?

D'avance merci pour toute votre aide,

Morgan.

Il y a un Cr à la page 13 de cette rubrique (fin de page) et également ici .

Luc

Zind-Humbrecht Pinot-Gris Rotenberg 2002

- La robe est brillante, couleur or jaune sans marque d’évolution ou d’oxydation et laisse glisser de nombreuses larmes.
- Le nez est assez exubérant, d’une belle intensité aromatique où il présente des senteurs exotiques de fruits avec un litchi assez marqué. Le vin n’est pas d’une grande complexité mais il est plaisant, enjôleur et surtout terriblement expressif.
- En bouche le vin engage par une bonne attaque, l’on perçoit assez vite une très légère sucrosité qui ne gène aucunement l’appréciation du vin, car elle est au sein d’une expression forte, très bien soutenue par l’acidité et surtout le fruit, maître de ce vin. L’équilibre et la puissance vont de paire et font de ce vin un vin de plaisir, un vin qui s’offre sans détour et sans piège.

J’aime beaucoup ce vin, il fait en général l’unanimité autour d’une table.

Noté 16,5/20

Cordialement

Zind Humbrecht Pinot Gris Rangen de Thann, Clos Saint Urbain 2006
15,5% alcool ; sucre résiduel 11,1 g/l ; rendement 21,6 hl/ha ; age moyen des vignes 37 ans ; surface 2,3 ha ; terroir volcanique (tufs & grauwackes) exposé sud, très forte pente.

Deuxième rencontre avec ce vin.
Noté 19/20 lors de ma première rencontre narrée ci avant, cette deuxième dégustation n’atteint pas le même sommet mais reste grande. La différence, je pense, réside dans la préparation, l’aération du cru... Lors de ma première rencontre, le vin avait été aéré un bien long moment, peut-être plus d’une journée et ce en bouteille. Olaf Richter (maître de chais de Zind-H) précise la longue tenue des vins et même le besoin qu’ils présentent de connaître une aération conséquente. J’en ai fait l’expérience.
En effet, si le vin reste reconnaissable en bouche, c’est par ses aromes qu’il se distingue quelque peu. Le flacon ayant été peu aéré (2 heures) manque de fruit et offre de puissants parfums d’encaustique, avec un fruit nettement en retrait. Après 4 heures de carafe supplémentaires (en fin de repas), le nez se délivre un peu mais n’exhale pas encore les riches fragrances de fruits que j’avais tant aimé. Chemin faisant, le vin garde et présente la même âme : un vin totalement dominé par son terroir, un vin dont le cépage est complètement écrasé, froissé par la puissance de la terre. Une puissance en bouche dépassant les sommets et une longueur à la hauteur des espérances des plus exigeants. Les 11,1 g/l de sucre ne sont pas du tout perçu tant l’environnement est riche, puissant. Personne de parle de pinot gris ici (cépage pourtant si expressif !!), tout le monde est un peu baladé, et comme il est si logique, la moitié adore le cru l’autre moitié n’aime pas… Pas de transition dans les appréciations ou les goûts : « Très grand vin » VS « vin difficile ».

Pour moi, très grand vin
Noté 17 ,5/20 dans ces conditions n’allant pas si bien au vin. Un vin dont l’ouverture doit être prévue, envisagée, un vin à préparer, un vin un peu mystérieux mais si grand.

Cordialement

Personne de parle de pinot gris ici (cépage pourtant si expressif !!)

Il me semble au contraire, que dans les 4 cépages admis en GC en Alsace, le pinot gris est celui qui donne le moins de notes variétales...

Luc

Ca serait bien de se faire une petite dégustation de pinots gris au royaume de Bertje 1er un de ces jours,... non ?

Luc, les 4 grands cépages alsaciens sont tout de même tous très aromatiques et typés, et le Pinot gris s’exprime en général différemment des autres Riesling ou Gewurztraminer.
Il ne convient pas ici de comparer les cépages alsaciens et de dire lequel est le plus variétal ou le plus expressif, ça n’est pas l’objet de mon message. En effet, je ne place pas le débat pour savoir lequel des cépages offre le plus d’aromes variétaux (même si cela peut être intéressant), mais je dis seulement que le Pinot gris (sans comparaison) est un cépage assez typé et fortement aromatique, un cépage à mon sens puissant, souvent gourmand et que lorsque le cépage est écrasé par sa terre d’origine, j’en suis épaté (d’autant plus épaté qu’il est question d’un cépage fort…)

Les Rangen 2002 et 2004 dégustés ce moi-ci ne se présentent pas de la même façon, on y retrouve plus le fruit, parfois du sucre, parfois pas… Trois millésimes dégustés en peu de temps, trois vins très différents ! On ne fait pas de coca cola chez Zind-Humbrecht...

Bien à vous tous,

Les millésimes sont effectivement toujours bien marqués chez Zind et les équilibres sucre-acidité peuvent être très différents d'une année à l'autre.
En ce qui concerne le caractère largement prédominant du terroir sur le cépage dans cette cuvée comme dans d'autres, je veux bien y croire, mais ce que je constate en pratique quand je présente ce vin à l'aveugle (quasiment toujours un riesling en ce qui me concerne), c'est que le cépage est bien plus souvent retrouvé que le terroir, même chez les habitués.

Luc

Luc,

Parles-tu de ces vins jeunes (3-8 ans) ou évolués (10-15 ans)?

Vin jeunes effectivement Patrick, le plus vieux millésime de Rangen que je possède en cave étant un 1998. Avec le temps, peut-être...

Luc

Ce que tu dis ne m’étonne pas du tout, les différents clos Saint Urbain que j’ai pu goûter n’ont pas le caractère de ce 2006 (dans ce cépage Pinot gris) et restent assez expressifs par le fruit. Ce 2006 reste pour moi assez déconcertant et unique, il se distingue des autres millésimes, il me plait pour cela, il est grand pour cela.

OK, merci pour les précisions. Comme je n'ai encore acheté que des riesling en 2006, je n'aurai pas l'occasion de confirmer ou d'infirmer tes dires, à moins que ce caractère soit général à tous les vins du millésime sur le Clos.

Luc