Beaucoup de sucres dans un Mambourg ?  Voilà qui est très étonnant...
Par ailleurs, 2012, ce n'est tout de même plus si jeune et j'ai un peu de mal à comprendre comment un vin qui manquerait d'acidité pourrait s'améliorer avec le temps.


Luc

J´espère mais ne suis pas certain d’une amélioration, tant qu’au sucres importants les bons copains sauront confirmer et une personne moins pointue à tout de suite évoqué un demi sec.
Bernard

Tous les Mambourg que j'ai bu étaient secs, c'est une des caractéristiques de ce vin et ce qui le différencie du style des autres Grands Crus de la maison.
Je suis étonné qu'il en aille autrement du 2012.


Luc

Et donc je pensais qu'en attendant l'équilibre serait meilleur entre des des sucres envahissants et une acidité aujourd'hui déficitaire.Bien étonnés nous mêmes,je suis d'accord que cette cuvée goûte sec ,j'ai en cave et ai goûté les autres grands crus qui eux montrent une certaine douceur très souvent bien équilibrée.
A suivre et reste à ouvrir une autre bouteille.
Cordialement
Bernard

Domaine Marcel Deiss, Schoenenbourg 2000

Robe dorée limpide et brillante.

Nez qui terpène légèrement puis qui s'exprime à fond sur des fruits jaunes bien mûrs, des fruits exotiques, puis des notes de gentiane.

En bouche, bonbon Arlequin, fruits jaunes à gogo, coing puis le vin part sur de très fins amers avec des notes de pamplemousse et d'orange frais qui étirent l'ensemble et participent à la noblesse du breuvage. Cette aromatique intense sur le zeste de pamplemousse frais est magnifique. Un moelleux d'une grande élégance enrobe le tout, et le vin de repartir sur une finale typée fruits jaunes, pâte d'amande, fruits confits...

Moelleux magique, quelle élégance !! ce vin fait encore très jeune même si tout est bien en place et intégré.

TB++/Exceptionnel

Antoine

Vin 3
Domaine Marcel Deiss, Alsace Mambourg Grand Cru 2019
Robe claire
Le nez est discret, brioché, exotique, un peu pomelo, des fruits jaunes à l'aération.
La bouche est expressive et ample, elle s'exprime en largeur, la finale semble explosive, combinée à des sensations astringentes, d'amertume et un caractère acidulé. Très très long. Plutôt déroutant mais très intéressant et complexe.
 

Domaine Marcel Deiss, Alsace Langenberg 2019
Bu sur trois jours.
Le premier jour, je déguste au débotté. Le nez est charmeur, complexe, oscillant entre fruits blancs, agrumes, fruits jaunes. En bouche, l'attaque me semble par contre diluée et si la finale n'offre par cette texture particulière très saline, je me demanderai bien ce que j'ai fait quand j'ai acheté ce vin. Au fur et à mesure de la soirée, le vin prend de la corpulence.
Le lendemain, il gagne en corps sans perdre son expression complexe au nez. Le surlendemain, c'est encore mieux.
L'équilibre est bien sec; décrit par ses géniteurs comme un vin élégant, ça l'est , plus à l'aise sur la cuisine que seul, il garde cette sensation saline, fondue davantage par plus de corps et de fruit.
Un vin déroutant, intéressant et qui mérite d'être préparé pour être appréhendé correctement. A ce titre, le site du domaine l'indique prêt à boire sans préparation, je serai alors passé à côté. 

Julien

une éclectique estivale

 Domaine Marcel Deiss, Alsace Complantation 2020
Nez de fruits jaunes, de notes miellées, de la mandarine, des notes plus exotiques
Bouche suave qui développe allonge et ampleur pour finir salivante et plus minéral.
Très joli, long et complexe. J'ai beaucoup aimé ce vin.
 

Portrait
Sur la route des grands crus d’Alsace, le domaine Deiss cultive depuis 1947 l’exigence, la tradition et l'adaptation. Une histoire de famille où la transmission entre père et fils compte autant que le partage des savoirs.

avis-vin.lefigaro.fr...

2ème séance "Alsace" de l'atelier "avancés" - saison 2023/2024

La robe est d’un jaune or prononcé, brillante, qui signe une évolution mais limitée.
Le nez est magnifique, complexe sur la mirabelle, le safran, litchi, les fruits exotiques.
Bouche gourmande, acidulée, équilibrée avec une sucrosité présente, vin riche et frais à la fois, notes de thé vert et mentholée rafraîchissantes, finale sur les épices et les fruits exotiques. Très beau vin et tout le monde pense au gewurztraminer.
C’est le bon cépage, il s’agissait de Alsace Gewurztraminer Vendanges Tardives 2001 du domaine Marcel Deiss. 

Dégusté à cette occasion
Domaine J.M. Deiss Schoenenbourg 2005
Bouquet assez discret sur les fruits confits, les épices, le cuir, le caramel avec des notes de cire et de sucre candi. Le tout est enveloppé d’un voile salin qui donne un peu de relief au tout. La bouche est ferme, concentrée et d’une grande fraîcheur. Le sucre est parfaitement intégré et assez peu perceptible tel quel. Cela demeure malgré tout très introverti et le vin peine à décoller. En revanche, la densité de matière est garante d’une persistance finale impressionnante.

Pierre

Bu lors la soirée LPV Coteaux de Paris 10 : Muscadet / Pinot Noir d'Alsace



Vin 8 : Marcel Deiss, Alsace Gruenspiel rouge 2018

Nez sur les fruits rouges, avec là aussi une pointe fumée.
La bouche est plus massive, plus dense.
On trouve du fruit, mais le vin est moins expressif, plus massif, et il est encore marqué par des tanins encore un peu serrés.
En l'état actuel, le vin semble encore un peu fermé, il s'épanouira probablement dans les années à venir.
Très Bien

Domaine Marcel Deiss, Alsace Berckem 2019

Robe jaune peu intense.
Nez frais, ouvert, sur les agrumes jaunes (pamplemousse très mûr), le raisin frais et les fruits jaunes, une note de terpène aussi. Un croisement entre ce qu'on attendrait d'un riesling, d'un muscat et d'un pinot gris. 
Bouche fruitée, à l'équilibre plutôt 'sec tendre' que demi-sec (renseigné comme tel), à la fois croquante en attaque (raisin frais), une touche amère accompagne l'acidité pour terminer sur une impression tactilement plus charnue mais aussi une peu 'minérale/épicée'. 
C'est un très joli vin d'apéritif de fête.

Joyeuses fêtes

Julien

 

Domaine Marcel Deiss - Alsace "1er cru" Burlenberg 2005

 

Robe grenat assez sombre (pour un pinot), évoluée, à la forte turbidité.

Le nez est agréable, évolué, il évoque le sous-bois, un peu de fruit (prune, fruits rouges), de légers arômes de cuir, de fumé.

La bouche est douce, les tanins sont fondus, il y a une belle matière, un support acide assez présent mais sans être gênant. L'aromatique est évoluée mais garde une forme de gourmandise.

C'était ma troisième et dernière bouteille de cette cuvée dans ce millésime. Je n'avais jamais été vraiment convaincu par ce vin en jeunesse, mais la patine lui va bien : sans être totalement enthousiasmant, il m'a semblé plus séduisant avec quelques années de bouteille.

Bien ++

Mathieu

domaine Marcel Deiss Schoenenbourg Grand Cru 2010

Nez aussi complexe que précis qui exhale de nouveaux arômes à chaque passage: floral, épicé, miel, pêche et anis.

La bouche est à l’image du nez: densité et précision. L’attaque est riche, sur des âromes de miel et d’épices, puis il se fait plus vaporeux, mais toujours précis, sur de la pêche fraîche et des fleurs blanches. Le jus possède une structure et un équilibre magnifiques qui propulsent et complexifient le vin. Belle finale, qui se veut beaucoup plus sèche, sur les sels minéraux et la pierre mouillée avec une grande longueur.

Excellent, complet et kaléidoscopique. Il y a bien quelques sucres résiduels qui trainent mais rien de gênant pour qui est sensible au sucre. D’ailleurs le vin s’est montré à l’aise à table avec de la cuisine asiatique et des fromages à pâte molle. Le vin semble cueilli à bonne maturité bien qu’une période de vieillissement supplémentaire ne lui fera pas peur.

Merci pour le CR, mais ce n'est pas vraiment un riesling, même s'il est majoritaire dans la complantation...


Luc

 Domaine Marcel Deiss, Altenberg de Bergheim 2009

Plus beaucoup de souvenirs précis de ce vin en fin de repas si ce n'est une caractéristique qui m'a semblé étonnante pour un 2009, une acidité marquée qui nous conduisait dans un vignoble septentrional.
C'est très digeste et se laisse boire facilement en fin de repas.
Après coup on regrette presque de s'être resservi sur certaines bouteilles précédentes pour pouvoir profiter un peu plus de cette dernière qui proposait une complexité déconcertante.

Un repas, mes amis ...

Domaine Marcel Deiss - Grand Cru Schoenenbourg 2018

Il est un peu tot pour ouvrir ce vin mais les circonstances font que j'ai voulu vérifier cette bouteille. Bien m'en a pris. Nez à l'ouverture pas net, qui me fait dire que le vin a un léger défaut. Apres plusieurs minutes dans le verre on y revient et le défaut s'estompe sans pour autant laisser place à un bouquet très expressif. On y décèle quand meme de l'écorce d'orange, de la mandarine, de la pêche jaune, du miel, du pain d'épices. On trempe les lèvres et nous sommes subjugués. La bouche est riche, voluptueuse, elle impose son pédigrée, elle nous fait voyager immédiatement sur Riquewihr et sur les pentes du Schoenenbourg. C'est un mélange complexe d'agrumes, de fruits jaunes à noyaux, d'épices douces, de miel. Les sucres résiduels sont accompagnés par une belle acidité qui va nous faire saliver jusque dans l'interminable finale. Sans aucun doute, dans mon panthéon des vins blancs dégustés à ce jour. Le nez s'est ouvert tout au long de la soirée et j'aurais du suivre les recommendations du domaine d'ouvrir ce vin la veille du service. Coté accord, ce fut magnifique avec un carpaccio de Saint-Jacques fraiches "arrosée" d'une petite marinade maison (huile d'olive, jus d'orange sanguine, de citron, de citron vert, de fruit de la passion, échalotes et piment vert) et sur le roquefort Papillon. Un vin trop jeune certes mais qui offre déjà un plaisir ultime.

Domaine Marcel Deiss - Berckem - 2014

 

Robe vieil or
Le nez est complexe : fruit confit, miel, un côté exotique et une (très) légère note pétrolée. Ce se sent que c'est riche mais pas lourd pour autant
En bouche c'est un superbe équilibre entre la minéralité en début de bouche puis la sucrosité qui arrive et se finit ensuite par un kick d'acidité en toute fin de bouche 
Une préférence pour la bouche c'est certain.
Au départ on peut se dire que l'on finira pas la bouteille, mais finalement elle se finit très rapidement !

Antoine.

Jean-Michel Deiss plante de la syrah en Alsace !
Face au réchauffement, le vigneron de Bergheim complante cépages rhodaniens et alsaciens sur un cru calcaire délaissé, le Schloessleberg.


www.larvf.com/jean-m...

Eric B écrit:

Jean-Michel Deiss plante de la syrah en Alsace !
Face au réchauffement, le vigneron de Bergheim complante cépages rhodaniens et alsaciens sur un cru calcaire délaissé, le Schloessleberg.


www.larvf.com/jean-m...

Et il a probablement bien raison! Il faut anticiper les effets du réchauffement et faire des essais.
Ce Schloessleberg est un terroir calcaire, mais l'idéal serait peut-être de tenter le coup sur des terroirs granitiques, comme le Schlossberg. En effet, le Schlossberg a un sol granitique et une exposition sud comme les Bessards en Hermitage, et comme de nombreuses parcelles de Côte Rotie. Et une altitude sensiblement égale, un poil plus élevée en Alsace, avec des nuits plus fraiches qui pourraient aider à préserver la fraicheur des vins.
 

Planter de la Syrah sur le Schlossberg (magnifique terroir à Riesling) reviendrait un peu à planter du pinot noir sur Les Clos à Chablis, donne pas des idées à certains. 

Domaine Marcel Deiss - Gruenspiel rouge 2019

Nez sur la cerise, la framboise et la mure, quelques notes de poivre noir aussi. La bouche est magnifique avec une attaque franche, sur les fruits rouges mais sans extravagance, d'une belle ampleur, accompagnée par une acidité bien intégrée et cette minéralité granitique qui nous accompagne jusque dans une longue finale. Les tannins sont magnifiques, pas encore intégrés à ce stade mais qui ont su équilibrer la mache de la blanquette de veau. Très bel accord. À attendre encore quelques années pour en tirer le meilleur. 

Entretien
«L’observation du vin par le cépage est une destruction» - Jean-Michel Deiss.

avis-vin.lefigaro.fr...

oliv écrit:

Entretien
«L’observation du vin par le cépage est une destruction» - Jean-Michel Deiss.

avis-vin.lefigaro.fr...

On se dit qu'on aimerait plus souvent entendre ce type de discours. En même temps, s'ils se généralisait, il faudrait totalement remettre en cause notre façon d'aborder le vin (mais ce serait peut-être pas plus mal)/ 

bibi64 écrit:

Eric B écrit:

Jean-Michel Deiss plante de la syrah en Alsace !
Face au réchauffement, le vigneron de Bergheim complante cépages rhodaniens et alsaciens sur un cru calcaire délaissé, le Schloessleberg.


www.larvf.com/jean-m...

Et il a probablement bien raison! Il faut anticiper les effets du réchauffement et faire des essais.
Ce Schloessleberg est un terroir calcaire, mais l'idéal serait peut-être de tenter le coup sur des terroirs granitiques, comme le Schlossberg. En effet, le Schlossberg a un sol granitique et une exposition sud comme les Bessards en Hermitage, et comme de nombreuses parcelles de Côte Rotie. Et une altitude sensiblement égale, un poil plus élevée en Alsace, avec des nuits plus fraiches qui pourraient aider à préserver la fraicheur des vins.

 

Ca a été fait par le domaine Weinbach il y a 2-3 ans déjà.

Pour la syrah en Alsace le domaine Muré en avait aussi planté il y a quelques temps, mais ça a l’air d’être resté au stade expérimental (je ne vois pas de cuvée commercialisée actuellement), non ? Quelques autres domaines alsaciens l'ont fait aussi, mais j'ai l'impression que ça s'est beaucoup plus développé côté allemand. Dans le vignoble de Bade, juste de l’autre côté de la frontière, il y a d’ores et déjà pas mal de domaines qui commercialisent des cuvées de syrah, et un certain nombre de producteurs reconnus de la région (Ziereisen, Martin Wassmer, Salwey, Fritz Wassmer…) en ont même sur leurs meilleurs terroirs.

Mathieu

Domaine Marcel Deiss – Alsace Grand Cru – Altenberg de Bergheim – 2015
 

Bue  ICI

Bouteille épaulée pendant quatre heures puis carafée pendant une heure supplémentaire.

La robe est bien ambrée.
Puissant, baroque et lascif, le nez exhale des senteurs de fruits secs, en particulier d’abricot sec, de fruits exotiques et de tourbe.
A la fois riche et pourvu d’une grande acidité, la bouche se fait suave et sensuelle, par son aromatique attirante et sa fine sucrosité, aucunement pâteuse et ressentie bien en-dessous de la réalité. La finale reste gourmande, empreinte de notes muscatées, et gagne en pureté.
Excellent (+)

Jean-Loup