[size=large]Hello tout le monde !
Pour cette nouvelle session du cercle picard et pour fêter l'année qui se termine et le départ d'un ami très proche pour l'étranger (sniff!), j'avais vu les choses en grand !
Changement de registre, on passe à la berline 4 places, la sortie 32 n'en a pas cru ses yeux !
Je vous assure que le carré magique réunit dans un espace confiné a un effet catalyseur sur les calembours qu'une réaction en chaine ne renierait pas !
Mettre Eric, Bobosse et le Nico dans une pièce, c'est aussi explosif qu'une centrale nucléaire mal refroidie ! Imaginez Montand au volant de son camion de nitro et vous vous retrouvez dans ma situation ! Un cahot, une allusion et ... ...
boum !
Mais avec Laurent (et son expérience du nucléaire
-) en chef de route, rien ne pouvait nous arriver que d'énormes éclats de rire et le partage décontracté de notre passion !
En avant donc pour les Riesling !
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Rheingau, Peter Jakob Kühn, Riesling Trocken, cuvée Quarzit 2007
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Nez peu avenant, sur l’allumette craquée.
La bouche présente un léger perlant, des notes de fruits blancs. L’ensemble est un peu rondouillard et semble manquer de gniac.
1. Steinacker, 2005, Louis Sipp.
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Le nez est un compromis discret entre le citron et une pointe de pétrole.
Le vin en bouche est très fermé, l’équilibre perçu est impeccable mais difficile de se prononcer sur les arômes en l’état.
A revoir, un peu moins frais peut être.
2. Le Kottabe, 2006, Josmeyer.
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Le nez est peu causant et me laisse sceptique par une note douteuse.
Confirmation en bouche avec des notes de champignons frais et une acidité forte et qui m’a semblé dissociée.
3. Frédéric Emile, 2002, Trimbach 4. Frédéric Emile, 2004, Trimbach
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2002 Beau nez sur les fruits blancs (poire william) et les agrumes (pamplemousse) avec une légère pointe de pétrole. La bouche est ample, bien équilibrée, sur des notes de raisins secs. La finale ne m’a pas paru très longue. Un vin très agréable en l’état.
2004 Changement de registre. Le nez est sur des notes de lierre peu élégantes que vient confirmer une bouche pas en place, qui semble dure, marquée par des notes végétales et une acidité excessive. Surprise à la découverte de l’étiquette, un peu moins du millésime.
5. Grand Cru Kastelberg, 2004, Rémy Gresser.
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Le nez est très minéral, sur la pierre frottée.
La bouche est ferme mais droite, sur une acidité forte avec une perception crayeuse imposante qui fait fortement saliver.
L’ensemble fait très strict en l’état mais donne envie de poursuivre la découverte.
6. Grand Cru Schlossberg, 2006, Paul Blanck.
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Le premier vin dont le nez semble un peu causant.
De beaux arômes de fruits exotiques s’échappent du verre, des notes de bergamote, une pointe de fumée. Superbe!
La bouche est très puissante, sur des notes de fruits blancs (pêche), de violette avec une surprenante touche réglissée. L’ensemble est élégant, avec une perception de gras et de sucre qui nécessite un accord sur table à l’avenant. Très beau vin !
7. Grand Cru Altenberg de Bergbieten, Cuvée Henriette, 2005, Frédéric Mochel
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Retour à un nez discret qui pétrole légèrement à l’aération. Mais dès le vin en bouche, je suis frappé (et enthousiasmé) par l’équilibre parfait entre matière et acidité.
Le vin prend véritablement son envol pour tracer une route qui n’a pas semblé explosive ce jour là mais qui m’a paru interminable et d’un splendide potentiel.
Mon coup de cœur du jour !
8. Grand Cru Rosacker, 2006, Mittnacht Frères
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Je n’ai pas compris ce vin ?!
Le nez est beau, sur des notes exotiques de mangue et d’ananas. La bouche est … ? Ben oui, je cherche un qualificatif mais difficile de porter un jugement.
Linéaire peut être, sans défaut mais sans aucun relief, aucune vibration pour ou contre n’émane de ce que je goûte.
Une énigme ! :
9. Grand Cru Kirchberg, 1997, Louis Sipp.
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La robe est vieil or et dès le nez dans le verre et les notes de vin de noix, on sait que ce vin est abimé.
Paix à son âme.
10. Grand Cru Pfersigberg 2004, Paul Ginglinger.
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Encore un nez quasiment muet.
En bouche également, le vin parait fermé, sur des notes de citron vert avec une acidité à la limite du mordant.
Quelqu'un annonce un 2004 et il ne se trompe pas…
11. Rot-Murlé vinifié sans soufre, 2002, Pierre Frick.
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La robe est très colorée.
Le nez sur la pomme blette et le caramel n’annonce rien de bon. Confirmation en bouche où le vin apparait doucereux, limite suret.
12. Rot-Murlé sans soufre, 2002, Pierre Frick
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Le vin présente de suite une parenté frappante avec son prédécesseur.
La robe est évoluée mais reste présentable. Le nez parait lui aussi âgé mais sans défaut, sur des notes de cire d’abeille plutôt élégantes.
La bouche présente un équilibre matière ample/acidité droite que j’apprécie car il provoque une cohérence qui tient le vin et fait qu’il ne s’effondre pas.
Très intéressant comparatif entre ces deux vins bouchés en capsule (pour plus d'infos, cliquez
ICI
) qui me conforte dans mon scepticisme quant à l’intérêt des vins 100% non sulfités.
13. Clos Liebenberg, 2002, Valentin Zusslin.
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Le nez est marqué par une forte réduction, des notes de pétards à se croire un soir de 14 Juillet.
La bouche m’a semblé franchement rébarbative, sur une âcreté désagréable qui déstabilise le palais.
14. Grand Cru Altenberg de Bergheim, 1992, Marcel Deiss
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La robe est évoluée, sur le doré presque bronze.
Le nez est peu avenant, sur le gaz de ville. La bouche (influence de son prédécesseur) parait molle, un peu cuite et fatiguée.
Trop tard, problème de bouteille ?
15. Grand Cru Zinnkoepfle, 1995, Léon Boesch.
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Très beau nez marquée par des notes mentholées qui m’évoquent instantanément le chewing gum à la chlorophylle !
La bouche offre un ensemble d’une grande élégance et finesse, sur des notes exotiques et de miel que vient tendre une acidité superbe.
Un très beau vin fin, d’une grande fraicheur et dont j’ai beaucoup aimé l’équilibre.
16. Turckheim, 2006, Zind-Humbrecht
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Le nez est réduit, sur le grillé avec de curieuses notes maltées qui vont s’ouvrir à l’aération dans le verre sur des arômes plus exotiques (papaye) mâtinés de réglisse.
L’attaque en bouche est perlante, sur une matière puissante mais dont l’acidité est totalement dissociée et les amers déséquilibrés. A revoir.
17. Grand Cru Pfersigberg, 2002, JL et F Mann
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Le nez est fermé, offrant à peine quelques notes de cire finalement assez agréables.
En revanche, la bouche est monolithique, totalement épuisée par une acidité citrique agressive et somme toute dérangeante.
18. Rosenberg, 2005, Barmès Buecher.
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Le nez est totalement muet (un de plus!).
La bouche est grasse, sur une matière d’une belle ampleur sous tendue par une belle acidité.
Peu causant mais beau potentiel, je pense.
19. Clos Sand, 2004, Barmès Buecher.
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Aie aie aie ! Le nez est terriblement végétal, un vrai jus de lierre !
La bouche est d’une terrible acidité à la limite de l’astringence. Le millésime encore ?
20. Engelgarten, 2000, Marcel Deiss.
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Rien de marquant au nez.
La bouche grasse et surtout molle confine à la fadeur. Grosse déception.
21. Grasberg, 2001, Marcel Deiss.
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La robe est dorée. Un beau nez élégant sur des notes de cire d’abeille (j’aime!).
Un léger CO2 frise sur la langue. Le vin présente un équilibre intéressant, puissant, rond (présence de sucres résiduels assez perceptible) mais marqué par des notes d’agrumes et de feuilles de tabac très élégantes.
La finale sur de beaux amers donnent de l’allonge à ce beau vin.
22. Clos des Capucins "Vendanges Tardives", 1988, Dom Weinbach
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Le nez est une nouvelle fois très discret. L'attaque frappe par le fait que le vin a complètement absorbé ses sucres.
La bouche est marquée par des notes fumées et quelque chose qui m’évoque les feuilles mortes, l’humus ou l’argile (un peu comme sur La Mailloche de S. Tissot).
La finale crayeuse est un peu sèche.
Un vin qui ne m’a pas laissé une impression d’évidence, je ne sais pas trop quoi en penser…
Curieux de ne pouvoir dire si l’on aime ou pas…
23. Clos Ste Appoline, 2004, Grand cru du Bollenberg SGN
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Le nez est une vrai pâte de coing !
La bouche attaque sur l’abricot avec une pointe mentholée qui l’affine mais en l’état, sur sa concentration, elle manque un peu de complexité.
A attendre sûrement.
24. Grand Cru Furstentum, Pinot Gris, SGN 2001, Paul Blanck
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Je n’ai pas de souvenir marquant de ce vin excepté un nez sur la volatile et des notes de raisins secs ainsi qu'une bouche concentrée mais peu disserte en l’état.
Je retiendrais de cette journée l'étonnante impression que les vins ne se livraient pas vraiment. Des nez fermés, des bouches parfois très peu causantes.
Toujours pas convaincu par les vins de chez Deiss, enthousiasmé par l'équilibre idéal que présentait le vin de Frédéric Mochel (superbe découverte
) ainsi que par l'expression tout en dentelle du Riesling de Boesch, très réputé pour son Gewurztraminer sur ce terroir du Zinnkoepfle.
Une nouvelle fois, merci aux copains picards pour cette excellente journée, merci à mes trois comparses du jour pour leur extraordinaire amitié et surtout, Nicolas, tous mes vœux de réussite et de bonheur pour cette nouvelle vie qui se présente à toi.
Cette page qui se tourne n'est pas facile à tourner ! De belles perspectives s'ouvrent à toi, tu mérites les opportunités que tu as su créer ! Bravo !
Je souhaite à tous de joyeuses fêtes de Noël et suis impatient de vous retrouver l'an prochain pour une nouvelle escapade, en terre bourguignonne cette fois !
Amitiés
Olivier