après les granits du Sommerberg et les schistes du Winninger Uhlen je mets en // un GC issu de sol gréseux (pour faire simple) et un autre marno-calcaire
encore une fois les expressions sont bien différents mais pas autant que le 1ère fois et les mill et les différences de niveau de maturité "faussent" un peu la comparaison
Le Wiebelsberg 98 (gresser) est fin, sans creux ni bosses, sans lourdeur mais avec suffissament "de vin". Elégant et sec : miam (on finirait la bouteille tout seul)
Le Zotzenberg (très proche géographiquement) 2000 (Fernand Seltz) est plus joufflu. Il affiche 14.5% et qqs grammes de SR perceptibles. Aucune sensation alcooleuse ce qui est louable bravo. MAlheureusement un peu moins aérien que le précédent (millésime oblige) mais ne manque pas d'atouts.
je retrouve enfin le plaisir de partager qqs instants avec ce grand cépage dont je ne me lasse pas
«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»
plus le temps passe et plus je rejoins Vincent sur le sentiment que ce cépage est vraiment "LE" cépage qui permet au mieux de s'exprimer les terroirs. Par ailleurs, il est celui qui correspond en terme d'équilibre à ce que je recherche dans un grand vin blanc.
Pourtant hier, en dégustant les vins du Clos Saint Landelin, et du Vorbourg de René Muré du millésime 2004, c'est devant le Muscat VT que nous nous sommes inclinés. (à noter aussi un très étonnant sylvaner cuvée Oscar)
J'y reviendrai.
Cependant, nous avons confronté deux rieslings du Vorbourg, celui du Clos Saint Landelin et celui hors du clos dans le même millésime.
Deux poids, deux mesures, en terme de richesse et de complétude. Il n'y avait pas photo. Celui du Clos, plus riche avait l'acidité nécessaire pour l'équilibrer, de sorte que le vin se positionnait clairement au dessus. Le Vorbourg est très classique, très bien fait, mais le Clos possède un supplément de race, d'étoffe. NOtes confites et minérales, très grande longueur. Très beau vin, dans un style clairement oppulent, mais non dénué de distinction. Juste.
c'est vrai que je ne précise jamais, 95% des GC que je bois sont issus du riesling (malheureusement le sylvaner ne peut y prétendre sinon il serait plus souvent dans ma cave en temps que GC)
«Un homme se doit de croire en quelque chose... Moi, je crois que je vais boire un autre verre !»