Bonjour
la Fin d’année approche, voici quelques vins marquants sur 2023 pour moi.
Top :
- GDP 2012
- Tertre Roteboeuf 2011
- Clos Habert 2018 Chidaine
- Grange des Pères 2009 blanc
- Riesling 2011 Clos windsbuhl de Zind Humbrecht
- Clos du breuil Chidaine 2010
- rajout depuis ce 27/12 midi, un Lafleur Petrus 1988. Fin, évoluant aromatiquement tout au long du repas avec belle finale 

Deception
- Landonne 2011. C’est bon mais pas au niveau du prix

decouverte
- Ornate 2021 : belle surprise
- Sauternes N9 : étonnamment bon et bien structuré avec des marqueurs similaires de Yquem même si différent et plus simple

je suis curieux de découvrir les votres.

bien cordialement

Sylvain

Top

BBM 2010 Carillon
Ruchottes-Chambertin 2015 Rousseau
Richebourg 2009 Thibault Liger-Belair

D'anthologie

Yquem 55

Flop

Richebourg 2011 Grivot
 

Après avoir parcouru mes comptes-rendus grâce au moteur de recherche, voici ceux que j’en ressortirais :

- découvertes :
- la cuvée Coste & Fossati de GD Vajra en dolcetto d’Alba.
- le Mas Lou en faugères (cuvée Aksou 2021).
- le beaujolais 2022 («L’Aube à Javernières») du domaine Louis-Claude Desvignes.
- le champagne Péhu-Simonet avec la cuvée Face Nord en extra-brut et Fins Lieux n°1 millésime 2015.
- le domaine Les Notes Bleues en arbois avec notamment la cuvée Partiels 2020 en blanc.

Parmi les domaines que je suis je retiendrais surtout l’arbois blanc «melon à queue rouge» 2021 du caveau de Bacchus.

A mon tour de partager mes quelques bouteilles notables de 2023. J'ai repris le patron de l'année dernière.

Une année 2023 riche en péripéties professionnelles où j'ai eu la chance de participer à nombre de dégustations de grandes quilles de par mon statut, mais où les occasions de se rendre dans les domaines furent inexistantes, mis à part ma virée aux enchères de Trêves qui constitue assurément ma grande expérience bacchique de l'année. 
Beaucoup des vins, en particulier les rouges ont été bues avec la compagnie de LPV Nord-Est qui a un bel éclectisme de cave.

Tops rouges : La nouveauté cette année est que j'apprends à apprécier la syrah.

Burgaud Côte-Rôtie 2015 : Gourmande, profonde avec la pointe de caractère. Magnifique accord sur une côte de boeuf de 2 kg.
Arbois, Jacques Puffeney - Poulsard 2003 : Très belle surprise étant donné la réputation du cépage et complexité agréable.
Bandol, Domaine de Terrebrune 1991 : Sur le podium des plus belles expériences en rouge cette année, un vin parfaitement fondu - génial en texture, aromatique superbe - vecteur de grande sérénité.
Allemagne, Württemberg, Weingut Karl Haidle - Trollinger Alte Reben 2009 : si le vin en lui-même est dilué et relativement simple, sa netteté et lisibilité ainsi que ses 9.5° m'ont franchement surpris par le plaisir pris.
Autriche, Burgenland, Weingut Umathum - Jolser Kirschgarten Blaufränkisch 2009 : Probablement le vainqueur cette année en rouge : texture, aromatique, longueur, complexité, sapidité trompant la puissance ; cette cuvée a coché brillamment toutes les cases.
Autriche, Burgenland, Ernst Triebaumer - Ried Mariental Blaufränkisch 2002 : Encore jeune mais une prestation déjà de très haut niveau pas encore tout à fait déliée.
Bordeaux, Saint-Emilion Grand Cru Château Fonroque : une partition bordelaise convaincante, dénuée des froufrous marketings. Très agréable dans le verre.

Tops blancs : Cette année, c'est plutôt le Grüner Veltiner qui s'est distingué au côté du riesling.

Condrieu, Domaine Vernay - Le Coteau du Vernon 2017 : Superbe expérience de viognier à la persistance immense, ainsi qu'une tension inhabituelle pour le cépage qui n'occultait pas sa signature aromatique.
Domaine Ganevat - Les vignes de mon père 2000 : Grandiose travail sur la texture du vin et l'entrelacement des arômes primaires et oxydatif. Superbe
Alsace, Domaine Zind-Humbrecht - Rangen de Thann Clos St-Urbain Pinot Gris 2008 : magnifique PG bien cintré par le plus grand terroir d'Alsace et un équilibre ad hoc trouvé par ce grand domaine. Et accord de feu avec son curry vert !
Allemagne, Moselle (Ruwer), Maximin Grünhaus Herrenberg Riesling Superior 2022: un feinherb d'un parfait équilibre pour transmettre plaisir et droiture du terroir au dégustateur (bue à Trêve).
Autriche, Wachau - Weingut Veyder-Marlberg Hochrain Grüner Veltiner 2019 : Du point de vue de la nomenclature critique, probablement la bouteille qui coche le plus de cases parmi celles bues cette année dans la catégorie. Impressionnant et génial à accorder.
Weingut Dönnhoff - Riesling feinherb 2022 : un RQP fou, le plaisir des choses simples

Top vins à sucres résiduels : Vu mon bec à sucre, il y aura un grand nombre de références avec énormément de Prädikat. Cette année, la moitié des bouteilles des enchères y passerait mais je vais pratiquer un peu de name-dropping.

Allemagne, Moselle (Sarre), Weingut Egon Müller - Scharzhofberger Riesling Beerenauslese 2015 : un mythe qui performe dans le verre.
Allemagne, Moselle (Sarre), Weingut Peter Lauer - Schonfels Riesling Trockenbeerenauslese 2011 : sacré expérience également
Allemagne, Moselle (Mittelmosel), Weingut Johan. Joseph Prüm - Kabinett & Spätlese 2022 : coup de chapeau pour la brillante réussite cette année de la gamme. Léger, élégant, persistant en bouche. Merveilleux !
Allemagne, Nahe, Weingut Dönnhoff - Schlossböckelheimer Felsenberg Riesling Spätlese R 2018 : mon meilleur prädikat jusqu'à présent sur le domaine. Edition limitée au nez de pierre frottée addictif notamment.
Allemagne, Moselle (Mittelmosel), Weingut Reinhold Haart - Wintricher Ohligsberg Riesling Auslese 2014 : fruit exotiques, tension à travers la générosité, sapidité, Johannes Haart maîtrise remarquablement ses vins, tout comme ses prix.
Allemagne, Rheinhessen, Weingut Keller - Dalsheimer Hubacker Riesling Spätlese Goldkapsel 2002 : Un spätlese à maturité sur un fruité tropical généreux qui s'est superbement associé avec un ceviche de thon rouge et fruits de la passion non moins déliceux.
Porto, Taylor's - Golden Age  Tawny : ça remonte certes au mois de janvier mais ce Tawny de 50 ans m'avait enchanté.

Tops bulles : L'augmentation impressionnante des prix en champagne m'a fait explorer d'autres lieux.

Weingut Peter Lauer - Crémant Grande Réserve Riesling 1984 (deg 11/21) : Génial de complexité et de sapidité.
Weingut Peter Lauer - Crémant Réserve Riesling 1999 : Par rapport au 1984, un peu plus de largeur et de puissance et là encore, quelle sapidité et complexité !
Sekthaus Raumland - Cuvée Katharina 2015 BdN : Un BdN champenois qualitatif pour le prix d'un crémant d'Alsace sérieux.
Champagne, JM Sélèque Quintette : Style affirmé et très plaisant trouvant un équilibre intéressant entre aspect ciselé, fruité et oxydatif ainsi qu'une belle maturité des raisins.
Alsace, Domaine Albert Boxler - Crémant (Base 2019) : Jolie complexité fruitée et florale pour une méthode traditionnelle sapide et gouleyante qui ne singe pas le champagne.

Flops : je les ai déjà oublié et j'arrive encore pour le moment à ne pas surinvestir émotionnellement dans les bouteilles. Eviter de sacraliser des bouteilles permet d'éviter les déceptions. Mais les bouteilles les plus faibles (ou un peu courte versus le pedigree) testées au cours de mes dégustations furent les suivantes :

Domaine du Clos Naudin - Demi-Sec 2018 : une amertume trop forte et désagréable alors que le bouchon paraissait être ok.
Savoie, Domaine des Ardoisières - Schistes 2017 : Probablement un pet mais a goûté comme un vin de supermarché dilué.
Allemagne, Moselle (Mittelmosel), Weingut Julian Haart - Riesling Kabinett Old Vines 2020 : le jeu entre le SR, l'acidité saillante et les amers d'ardoise n'a pas fonctionné sur cette bouteille.

Merci de m'avoir lu.

En blanc, 3 vins Slovènes : 

Suklje Lozice 2021 : un sauvignon de très haut niveau à l'avenir radieux.
Vino Gross 2019 : du furmint sur un terroir d'exception
Roka Winery Laski Rizling 2018 

En rouge : c'est plus éclectique

Château Trotanoy Pomerol 1998
Mugneret Gibourg Echezeaux 2009
Suklje Vrbanjka 2020 : Modra frankinja 100 % - 100 % grande classe

Découvertes : 
en rouge : Remoortere pinot noir Menetou salon 2019
en blanc : Renesansa chardonnay 2021
Effervescent : Slapsak réserve


 

Je préfère me concentrer sur les top, car les flops, on ne sait jamais trop s'il provient du bouchon, de la conservation, du dégustateur ou du vin lui-même qui n'a pas su rester à son sommet.  

Bulles 

Krug 2008 et Grande Cuvée 164ème

Salon 1996

Cristal Blanc de Blancs 2002 de Roederer

Empreinte noire 2011 d'Eric Rodez

Blancs 

Mosel Riesling Kirchberg Grosse Lage 2013 d'Heymann Löwenstein 

Pouilly-Fumé Astéroïde 2010 de Dagueneau

 Palette blanc 2006 de Château Simone

Dut'un 2020 de Vie di Romans

Rouges

Ribera del Duero Pingus 2009 

Châteauneuf du Pape 2011 de Pignan. 

Pessac Léognan Haut-Bailly 1966

Pic Saint Loup Guilhem Gaucelm 2013

Pomerol Petrus 1995

Liquoreux

Vouvray moelleux 1ère trie Haut-Lieu 1990 de Huet

Auslese Bockstein Goldkapsel 2017 de Nik Weis

Porto Kopke 1989 Vintage

Top : Clos de Tart 1990.

Pour moi, un vin Hors catégorie et d’une grande émotion : substance de Selosse, d’une énergie absolument dantesque.

En bulle, les Crayeres de chez Egly Ouriet, Elisabeth et Louis Salmon 2008, Krug GC 170.

En blanc, les Combettes de Prieur 2017, les Clos de Droin 2013.

En rouge, les Saints Georges de Chicotot 2007, Clos des Papes 1999 et Pignan 2012.

Pour les sucres, énorme coup de cœur pour les jardins de Babylone, que ça soit sur 2010, 2012 ou 2014, et belle émotion sur un Yquem 2006 et un accord magique avec un shropshire.

Bonne fêtes de fin d’année à tous !

 

Hello

Top rouges
- Wasenhaus, Spatburgunder 2020. (RQP / Decouverte)
- Pauillac, Chateau Latour 2015 (Pour l’élégance et j’ai presque envie de dire honteusement, le RQP aussi car à 75€ quand je compare à certains grand crus de toutes regions…)
- Domaine Galeyrand, Fixin Le Champ des Charmes 2020
- Domaine Lafarge, Volnay 2018
- Clarisse de Suremain, Beaune 2019 
- Fayolle, Croze Hermitage Les Pontaix 2019
- Domaine de Vernus, Regnier 2019
- Julien Sunier Morgon 2021
- Domaine Baraveou, Bandol 2021
- Maison Glandien L’ouverture 2021

Top Blancs
- Bachey Legros, Chassagne-Montrachet 1Cru Les petits Clos 2018
- Dureuil Janthial, Rully 2018
- Domaine du Collier, Saumur 2016
- Trevallon Alpilles 2016
- Labet, En Chalasse, Chardonnay 2020
- Maison Morey Coffinet, Meursault 1er cru Perrières 2018
- Domaine des Closiers, Allegory, 2019
- Droin, Chablis Grand Cru Valmur 2012

Bravo pour cette liste de vrai amateur éclectique qui ose sortir des chemins tracés pour mieux revenir sur les itinéraires balisés !

Voici pour moi en 2023, année marquée pour ma part par une belle régularité dans la qualité des vins bus. Pas de grande claque en revanche mis à part le Domaine Andrée pour sa cuvée Faraunières. J'ai eu l'occasion de boire quelques vraies belles cartouches à maturité, dont aucune ne m'a marqué suffisamment pour intégrer cette liste.

Blanc :
Labet - En Billat 2015
Clos Naudin sec 2016
Les Dolomies - Arco 2019
Michel Autran - Ciel Rouge 2019
Domaine Andrée - Faraunières 2018

Rouge :
Claire et Florent Béjon - Picrochole 2020
H. Chauvet : Au chant de la Huppe 2022

Bulle :
Belluard cuvée Mont Blanc 2017

Latour 2015 à 75€, il doit manquer un 0 (ou alors, c'est le prix du demi-verre)... 😉

Gilles T écrit:

Latour 2015 à 75€, il doit manquer un 0... 😉

Non pour le Pauillac de Latour, c'est pas le 1er GCC, enfin si j'ai bien compris.

Les Tops :
- Oliveira's, Madère Terrantez 1899 et Verdelho 1986
- Equipo Navazos, La Bota de Palo Cortado n°86 Montilla-Moriles
- Château Le Puy, Barthélémy 2003
- Economou Antigone 2004 Sitia, Crète
- Huet Vouvray constance 2003 et Le Mont demi-sec 1999
- Château Cotnari, Cotnari Grasa SGN 1966
- Château de Sarospatak, Tokaji Aszu 6p 1993

Pas beaucoup de noms ronflants cette année (pas de DRC, Auvenay etc...) car aucune occasion d'en boire : c'est un signe.... C'est bien sûr dommage, et en même temps ça force à aller voir ce qui se fait ailleurs. Les pépites peu connues sont nombreuses.


Les tops vins jeunes sur salon/au domaine :
- Mugnier, Chambolle-Musigny les Amoureuses 2021
- Henri Chauvet, Vie Ordinaire pinot noir (Auvergne) 2022
- PH Rougeot, Pommard Clos des Roses 2021


Les tops spiritueux (que du rhum encore une fois, malgré beaucoup d'autres choses goûtées) :
- Hampden C<>H 1990 31ans Salon du Rhum Belgique 54,5%
- Hampden H 2001 Old Brothers 61,6%

Non pour le Pauillac de Latour, c'est pas le 1er GCC, enfin si j'ai bien compris.

Oups, désolé, j'ai lu trop vite.

Je comprends qu'il est question du Pauillac de Latour (le 3ème vin), qui effectivement a plutôt un bon rapport qualité/prix (même si c'est relatif)

Mes coups de coeur entre le 1er janvier 2023 et hier soir - les flops, entre les vins que je n'ai pas compris et les bouteilles défectueuses, je préfère garder cela pour moi :

Bulles
Marie et Vincent Tricot – Jour de fête – 2013
Brasserie Mosaïque – Into the wild
Benoît Rosenberger – Désaltérofilles – 2021
Croï – Anonymousse - Blanzat (cidre de Nicolas Lebleu) - 2021
Antoine Bouvet – Mareuil sous Ay – Extra Brut (0 g) – 3 parcelles – Pinot noir – 2018
Les pentes – Poire à pluie – 2021
Jean Laurent – Griffe de l’ource – Blanc de noirs – 2009
Bergianti – San Vincent – Rosato Frizzante – Lambrusco dell’Emilia – 2022

Blanc
François Dumas – Condrieu – 2019
Domaine Yoyo – Restakè – 2016
Casot des Mailloles – Alain Castex - Blanc du Casot – 2011
Paolo – Mercati – Grèce - 2012
Dario Princik – Jakot – Pinot gris de macération – Vénétie – 2011
Nekresi Kisi – Orange – Géorgie – 2019
Antoine Arena – Carco – Patrimonio blanc – 2005
Zind-Humbrecht – Clos Saint-Urbain - Grand Cru Rangen de Thann – Gewurztraminer – 2013
Les Granges Paquenesses – La Pierre Renaissance – Savagnin ouillé - Côtes du jura -2020
Veronnet blanc – Corentin Houillon – Savoie – 2020

Rosé
L’Anglore – Prima - Famille Pfifferling – Tavel – 2020
Vin du Cabanon – Alain Castex - Canta Manana - 2021        
Château Le Puy - Rose-Marie 2021 – 2021
Romain Le Bars – Tavel – 2021Louis Julian – Rosé – 2021
Clos Saint-Vincent – Le Clos - Bellet - 2021

Rouge
Corentin Houillon – Arcane - Pinot noir - 2020
Patrick Bouju – Domaine la Bohème – Cailloux – 2015
Chambolle-Musigny Les Fuées – Jacques-Frédéric Mugnier - 2017
Enfantillages – Les petits riens – Val d’aoste – 2020
Patrick Bouju – Domaine la Bohème – La Bohème – 2015
Vignoble de l’arbre blanc – Frédéric Gounan – Les orgues (pinot noir) – 2019
Le Casot des Mailloles – Alain Castex - Vi Sin Num –  2011
Château Bel Air Marquis d’Aligre – Margaux – 1995
No Control – Vincent Marie – Magma Rock – 2020
Badoulin - Stéphan Eizières – Améthyste – 2018
Daniel Sage – Abreuver les sillons – 2019
Clos Luern – Tigerno – 2020

Sucrés
No Control – Vincent Marie – Sang du diable – 2017
Domaine des bernardins – Muscat de beaumes de Venise – 2000
No Control – Vincent Marie – My Little R’n’R – 2019
Schoffit – Clos Saint-Théobald - Grand cru Rangen de Thann – Pinot gris SGN Larme de lave – 2005

Cette année a été un plus pauvre en découvertes magistrales et nettement plus grandes en déceptions ! Etant toujours à la recherche de nouveaux vignerons helvétiques, avec les temps, les pépites se font malheureusement plus rares.

Coups de coeur 2023 :
- Orizzonte 2009 de Ch. Zündel, Tessin, Suisse.
- Completer 2010 de Th. Donatsch, Grison, Suisse.
- Château Lynch-Bages 1995, Bordeaux, France.

Tragédies 2023 :
- Syrah Réserve 2018 et Nokto Cornalin Réserve 2019, Cave Ozenit, Valais, Suisse. Vins d'oenologue, sans âme, produits marketing.
- Lux Vina Pinot Noir 2020, Lux Vina Syrah 2020 et Lux Vina Cornalin 2020, Domaine des Chevaliers, Valais, Suisse. Ce veut être luxueux mais sont lisses, dénués de plaisir.
- Pinot Noir Prezius 2018, Liesch Weingut, Grison, Suisse. Moyen, juste moyen pour un vin qui se veut haut de gamme.
- Donatella Cinelli Colombini, Brunello di Montalcino Prime Donne, Italie. Je ne comprends pas le hype autour de cette productrice.
- San Polino Helichrysum 2016, Brunello di Montalcino, Italie. 4 bouteilles bouchonnées sur 6.

Tops 2023

Bulles:

• Benoit Lahaye Violaine 2017
• Egly Ouriet Brut GC VP Base 2014
• Benoit Lahaye Rosé de macération (Dgt 06/22)
• Louis Picamelot Crémant de Bourgogne Ez Chazot 2019

Blancs:

• Coche Dury Puligny Montrachet Enseignères 2013
• Morey Coffinet Chassagne Montrachet PC Caillerets 2017
• Niepoort Redoma Branco Reserva 2021
• Belargus Anjou Rouères 2019
• Marc Kreydenweiss Riesling Andlau 2018

Rouge:

• Benoit Lahaye Coteaux Champenois Bouzy 2019
• La Petite Empreinte Tapis Rouge 2020
• Domaine de Marcoux Chateauneuf du Pape 2019
• Robert Chevillon Nuits Saint Georges Vieilles Vignes 2017
• Tollot Beaut Aloxe Corton PC Les Fournières 2017
• Grange des Pères 2014

Découvertes:

• Domaine de Cassiopée
• Vin Noé
• Bastian Wolber

Il n'est jamais évident de faire une rétrospective sur une année. Tellement de vins bus. Je préfère retenir une sélection de vins rencontrés pour la première fois ou qui m'ont procurés une émotion forte et que j'ai encore en mémoire. La question est de savoir s'il s'agit du vin seul qui procure cette émotion ou le contexte dans lequel il a été bu. Enfin soit, voici mon fil conducteur de 2023:

En bulles:

Drappier réserve de l'oenothèque 2002. Une cuvée au dégorgement récent, d'une grande énergie et salinité. 
Olivier Horiot, Arbane 2016. Un peu jeune, un marquée par le bois, mais quelle énergie dans ce vin. Et puis, c'était une première sur ce cépage en mono.
Champagne Paul Gosset, Au fil du temps, Automne. Un rosé de saignée très expressif, complexe et appelant à un bel accord à table

En blanc:

Domaine de Trevallon, blanc, 2005  Certainement le meilleur millésime que j'ai croisé sur ce vin, quelle jeunesse et équilibre.
Domaine Zind Humbrecht, Clos Saint Urbain, pinot gris 2009.  Ici le terroir prend le dessus sur le cépage et cela donne un des plus beaux vins alsaciens de cette année.
Clos Canarelli, cuvées Tarra di Sognu blanc. Découverte de cette gamme. Une bouteille énergique à encaver et ressortir dans quelques années.
Domaine Loimer,  loiserberg, Niederosterich, Kamptal ,Autriche    2016. Un riesling autrichien dans un style à l'allemande qui m'a beaucoup plus.
Pierre-Yves Colin Morey, Chassagne-Montrachet 1er cru  Abbaye de Morgeot  2014. Première fois sur ce domaine réputé, et si le boisé est important, la matière et la tension du vin viennent donner un superbe équilibre.
Macle, le chardonnay. j'adore le tradition avec du savagnin ou le château-chalon, mais rien ne vaut le 100% chardonnay pour un plaisir immédiat. Pas besoin de l'attendre des années, c'est bon de suite et avec un quotient de torchabilité important.
Gonon, les Oliviers, saint joseph 2018. Pour moi, un des plus beaux blancs du Rhône bu cette année. Complexe, texture magnifique et top à table.
Marc Tempé, Grand cru Mambourg, gewurtraminer, 2018. Pas fana du cépage, ce Tempé servi à l'aveugle m'a bluffé. Tout en équilibre. 
Bruno Colin, chassagne-Montrachet premier cru en remilly, 2013. Autre grand de Bourgogne que je n'avais pas encore croisé. Une superbe énergie au service de la matière. Un très bon souvenir.
Finca Calvestra, Merseguera, Espagne,2019. ici, on est pas dans le grand vin, mais dans la découverte d'un cépage autochtone du Levante qui mérite que l'on s'y attarde.
Vina de Martin, Escolma, Ribeiro 2018. Certainement un des meilleurs Ribeiro que j'ai eu l'occasion de croiser. Complexe et équilibré.

En rouge:

Clos des papes, châteauneuf du pape, 1982. Première fois sur un millésime ancien. Pourtant sur un millésime réputé faible, le vin s'est très bien livré et me pousse à rechercher d'autres vins âgés du domaine.
Pignan, châteauneuf du pape , 2012. Première fois sur Pignan. 2012 me semble une réussite globale pour Emmanuel Reynaud, ce Pignan a été à la hauteur du mythe dans tous les cas.
Henri Bonneau, châteauneuf du pape, 2010. Première fois sur un Bonneau en appellation châteauneuf. Un vin d'une grande élégance malgré la puissance du millésime. Magnifique. 
Beaucastel, châteauneuf-du-pape, 2006. Rencontré à la carte d'un chouette restaurant alsacien, il s'est admirablement bien goûté. A encaver.
vacqueyras château des tours, 2012. La synthèse de tout ce qu'on peut aimer dans le style Reynaud sur un millésime ou l'équilibre prévaut. Miam.
charvin côtes du rhône 2012. J'ai été bluffé par ce vin. dégusté à l'aveugle, il boxe au-dessus de sa catégorie.. avec une grande tenue dans le temps et un prix canon.
Cuilleron, les Serines, saint Joseph 2001. Ici aussi bluffé. Je n'ai pas reconnu le style actuel parfois trop boisé ou extrait du domaine. Ici finesse et élégance primaient.
Domaine Labet, Les parcelles rares, trousseau 2020. Première fois sur un Labet rouge, et ce fut grand. Le plus beau trousseau que j'ai croisé à ce jour. D'une élégance folle et d'un top équilibre.
château Rauzan Ségla , margaux 2001. Millésime parfois oublié, mais sur ce Rauzan Segla, dans une belle phase de dégustation, c'était juste le Bordeaux aristocrate comme je l'aime.
château Canon, Saint Emilion grand cru classé, 2009. Encore jeune, forcément, mais d'un toucher de bouche extra. Je serai ravi de le recroiser dans quelques années.
Charles Joguet, clos de la Dioterie 2002. Je ne suis pas objectif avec les vins de Joguet. C'est juste tout ce que j'aime dans le cabernet franc. Equilibre, du fruit, le début du tertiaire.
Charles Joguet, chinon, les Varennes du Grand clos, 2002. Un peu comme son frangin. Très beau cabernet qui représente à merveille ce qu'il peut apporter quand il est bien travaillé.
Domaine de la Romanée Conti, Romanéee-Saint-Vivant, 2008. Une grande première sur ce domaine. Sur un millésime faible, j'aurais presque voulu ne pas aimer le vin... mais rien que l'aromatique... Impressionnante. Alors oui, on peut indiquer un petit déficit de matière, mais le charme à largement opéré.
château Musar 2005. Un classique que j'adore, une fois qu'il a passé les 15 ans. Une main de fer dans un gant de velours.


Et pour terminer un repas, ou juste le plaisir:

Blandy's Verdelho, Madeira 1979. A la fois complexe et porté par une belle acidité. Le style de vin sucré que je préfère pour le moment.

J’ai aussi un bon souvenir de Musar sur 2005 l’année dernière dans un restaurant libanais avec des collègues égyptiens et libanais. C’était une merveille !

Quelques coups de coeur gardés en mémoire ou surtout notés sur LPV -- qu'est ce qu'on ferait sans LPV... :

Bulles :
Dhondt-Grellet, Champagne Les Terres Fines, blanc de blanc extra brut
Anselme Selosse, champagne Côte Faron extra brut.

Blancs :
Stéphane Bernaudeau, VdF Les Nourrissons 2013
François Chidaine, Montlouis Les Bournais 2009.
Domaine Guiberteau, Saumur Brézé 2011 et 2014
Chapoutier, Ermitage L'Ermite 2002
Château Simone, Palette blanc 2014 (quel âne, j'en achète qu'une bouteille, je l'attend toutes ces années, et puis à l'ouverture l'erreur est évidente : il fallait en acheter plus)
Domaine Castéra, Jurançon sec 2021
Marquis d'Angerville, Meursault Premier cru Santenots 2013
Domaine Labet, Côtes du Jura Chalasse VV 2018

Rouges :
Domaine de Trévallon, Alpilles 2011
Domaine de Montille, Volnay premier cru Taillepied 1989
Pialade, Côtes du Rhône 2011.
Château Rayas, Châteauneuf du Pape 2008
E. Guigal, Côte-Rôtie La Landonne 2003
Nicolas Chemarin, Régnié La Haute Ronze 2019
Domaine Lenoir, Les Roches, Chinon 1989

Sucres :
Weingut Forstmeister Geltz Zilliken, Rausch Riesling Auslese 2009
Yquem 1995.
Domaine Castéra, Jurançon 2020

Découvertes marquantes :
Valentina Andrei, Valais Petite arvine 2022
Prieuré Roch, vin de France gamay 2020
Ekoto, Jurançon 2019.

San Polino Helichrysum 2016, Brunello di Montalcino, Italie. 4 bouteilles bouchonnées sur 6.

terrible ça pour toi mais aussi l’image du producteur. Ça vaut le coup de lui dire, peut être n’en a t il pas idée…

J'aime beaucoup cet exercice de rétrospective annuelle qui permet de se remémorer les excellents moments passés avec d'excellents vins, les flops sont déjà oubliés je n'en mentionnerai pas

Bulles

Selosse Initial : un monde à part 

Egly-Ouriet Grand Cru VP : pas si loin du Selosse au final, très belle bouteille bue avec LPV BFC

Francis Boulard - Les Rachais Brut Nature 2012 : je ne connaissais pas le domaine, un vin avec du fond ! 

Stephane Regnault Chromatique qui me plait toujours autant


Blancs

Domaine aux Moines, Savennières - Roche aux Moines, 2019 
Bernaudeau Nourrissons 2018 : mes deux meilleurs chenins de l'année, où j'ai accumulé une série de semi-déceptions sur ce cépage que j'adore

Coche-Dury - Corton-Charlemagne 2010 : un coche "moderne" mais impressionnant de complexité

Marc Colin Batard Montrachet 2010 : dans une dégustation dantesque (qui inclut le vin suivant et les grands pinots ci dessous), il a survolé les débats (devant tous les autres GC du Montrachet). Monstrueux avais je noté, et : floral fruit minéral, très large, très long. Grand vin

PYCM Corton Charlemagne 2017 : bien que jeune, très grosse quille, pas la réduction massive des années d'avant sur ce domaine, nez élevé sur le menthol, très grosse longueur, minéral

Bernard Bonin Meursault Tillets 2017 : première rencontre avec ce domaine recherché, c'était excellent. Quelques mois après, une autre bouteille du domaine du mauvais côté du nature... au prix ou c'est je ne jouerai pas, mais je suis très content d'avoir gouté

Zind Humbrecht Clos Hauserer 18 : première rencontre avec le domaine, j'ai trouvé beaucoup de charme et de consistance à ce vin 

Bourgogne et Saint Aubin 1er Charmois 2020 Paul Pillot : le niveau de l'entrée de gamme en chardonnay est stratosphérique encore cette année, et le Saint Aubin bu récemment m'a bien plu aussi (mais différentiel qualitatif pas énorme pour être honnête entre les deux)


Rouges :
Lamarche - Grande rue 1977 : dans la fameuse dégustation mythique mentionnée ci dessus, parmi une horizontale de DRC (semi aveugle, liste des vins connue mais pas l'ordre) on l'a tous pris pour la Romanée Conti. Incroyablement jeune, d'une densité et une gourmandise phénoménale, puissance hors du commun...probablement le meilleur rouge gouté à ce jour.. allez comprendre... 

DRC-Romanée Conti 1982 : arrivé n°2 dans l'ordre des préférences, très beau également, super longueur, très élégant (pivoine fruits rouges à fond, tout doux), peut être moins impressionnant que la Grande Rue, un vin aristocratique

Grange des Pères 14 : une fraicheur et une classe improbables pour un Languedoc (dans mon référentiel hein, pas taper). Après le 2010 bu chez Arnould et également très apprécié, serais je en train de virer ma cuti d'irréductible pinotphile ? 

Duroché Gevrey jeunes rois 17 et village 19 : ah non, voila du vrai pinot qui pinote à fond, la matière est déliée, le 19 encore un peu jeune cependant pour atteindre son optimum. J'adore ce domaine...

Abbattucci Ministre impérial 2017 : comment ça c'est pas du pinot ? mais bien sûr que si ! très bon, très belle surprise sur ce vin et globalement sur ce domaine que j'ai découvert cette année et ou les rouges sont infusés et le fruit éclatant

Mikulski Volnay PC Santenots 2015 : Ma dernière, je crois bien qu'elle était déjà dans mon top l'année dernière, au moins je suis cohérent avec moi même

Mongeard-Mugneret - Echezeaux Grand Cru 2017 : dans une dégustation de très haut niveau, le meilleur rouge, le vosne dans toute sa splendeur. 

Monier Perreol – Saint Joseph Chatelet 2016 : content d'avoir pu faire découvrir ce domaine à des amateurs chevronnés, fans de Rhone, qui ont énormément apprécié, et moi aussi. 

Emotion

Meursault Goutte d’Or 1843 Charles Bernard : pas de faute de frappe, je parle bien d'un vin de 180 ans, encore bien vivant, la robe est très sombre bien sûr, ambrée, avec du dépôt, le nez fait liquoreux mais la bouche est sèche et si elle n'est pas d'une grande longueur ou complexité (assez puissant encore sur des arômes miel épices), l'émotion de gouter un flacon embouteillé sous Louis-Philippe est réelle et intense. Un immense merci pour avoir vécu cet instant privilégié à l'amateur qui l'a partagée avec moi. 


Hospices Beaune Beaune Premier cru Nicolas Rollin 1992 : un vin dont je n'attendais rien et qui m'a montré la finesse et la délicatesse d'un pinot de 31 ans pas du tout sur le tertiaire mais dans une plénitude inattendue. 

Mes coups de cœur mais pour des cuvées que je n'avais jamais bues.

Bulle
Champagne Etienne Calsac, L'Echappée Belle
Extra Brut, 100% chardonnay, dégorgement septembre 2022
Vif, élancé, salivant, idéal pour ouvrir l'appétit, très bon, pas cher

Blanc
Domaine Les Quatre Piliers, IGP Val de Loire, Les Puits aux Chiens 2020 (chenin)
Puissant, rond, frais, long, équilibré, il a tout, un délice

Rouge
Domaine Jean-Louis Trapet, Bourgogne Passetoutgrain, A Minima 2019
Expressif, fruit rouge, vibrant, poivré, croquant, addictif

Sucre
Joh Jos Prüm, Riesling Graacher Himmelreich 2021, Auslese
Fruit blanc, exotique, opulent, fine acidité, savoureux

Spiritueux
Rhum El Dorado, Port Mourant 1997
Mélasse, embouteillé en 2017, brut de fût, non filtré, 57,9%
Funky, boisé, épicé, puissant, extrême, longueur interminable

Jean

J’ai eu la chance de boire en 2023 beaucoup de flacons dont je rêvais.

Les tops :
- DRC Romanée-St-Vivant 2009 : sublime, d’une pureté et d’une minéralité saisissantes.
- DRC Echezeaux 2008 : absolument fabuleux dans ce millésime frais, très grande émotion.
- DRC La Tâche 2001 : sans m’émouvoir autant que les deux précédents, c’est l’archétype de la « main de fer dans un gant de velours ».
- Clos Rougeard « Le Bourg » 2013 : ce Bourg m’a rappelé le DRC 2008 dans sa manière de sublimer ce millésime difficile ; il s’est révélé selon moi au même niveau en termes de plaisir, devenant mon « idéal platonicien » d’un grand vin en millésime océanique, arrivant d’une courte tête devant le…
- Clos Rougeard « Le Bourg » 2014 : forestier, minéral, profond, fin, un CF hallucinant et déjà bon à boire selon moi.
- Clos Rougeard « Les Poyeux » 2009 : c’est super bon, le millésime chaud est parfaitement géré, texture d’une élégance rare.
- Clos Saint-Jacques 2009 d’Armand Rousseau : le clou de la soirée inaugurale du cercle LPV Paris Pinot Noir, un vin très « académique » dans son excellence.
- Coteau de Vernon de Georges Vernay 2017 (à la soirée Rhône de LPV Paris Nord-Est, qui a brillé parmi un lot de déceptions) : tension, volume, gourmandise, élégance, équilibre, ce Condrieu a tout d’un grand blanc !
- Clos St-Denis 2017 de Castagnier : un vrai GC particulièrement harmonieux, dense et raffiné.
- PJA Hermitage La Chapelle 2005 : long, profond, cendré, très grande syrah.

Enfin mon accord met-vin de l’année : il fut trouvé sur un curry vert de crevettes associé à un Zind Humbrecht Rangen de Thann Clos St-Urbain 2008 (version pinot gris) dans le cadre de la dégustation « Mythes » de notre cercle LPV Paris Nord-Est, qui est toujours le lieu de sympathiques soirées !

Les flops :
- Beaucoup trop de 2018 en Bourgogne rouge venant pourtant de domaines respectables : Volnay de Nicolas Rossignol ou Chantal Lescure, Longeroies de Bruno Clair, et j’en oublie sûrement d’autres… Je n’aime pas cette confiture de pinot et me fais du souci pour l’avenir des vins de Bourgogne.
- Un Chablis 1C « Forêt » 2016 de Raveneau : inexpressif et mou, pour le tarif vous me remettrez une caisse de Droin merci !
- Corton GC 2010 du DRC : bof ! J’ai bu de meilleurs Corton pour bien moins cher (les Clos du Roi de Buisson-Charles ou de La Vougeraie par exemple).
- Côte-Rôtie 2016 de Jamet : fermé, décevant, confirmant malheureusement qu’il faut attendre une douzaine d’années…
- Clos Rougeard « Le Bourg » 2011 : fermé, lourd, déficit d’acidité, quel gap avec les 2013-14 !

Les domaines que j’ai bu une première fois en 2023 et qui sans rejoindre le panthéon des flacons de l’année gagnent à être découverts : Vaccelli avec sa cuvée ‘Granit’, Pietro Caciorgna (Etna), Foillard avec son Côte du Py très convaincant en 2021.

Bon réveillon à tous et buvez bien en 2024 !

Tops Bulles :

Egly-Ouriet Champagne Grand Cru Brut Millésimé 2008 (de loin la meilleure bulle)
Henri Giraud Champagne Grand Cru Fût de Chêne MV17
Roses de Jeanne / Cédric Bouchard Champagne Blanc de Noirs Côte de Val Vilaine 

Tops Blancs

Domaine de la Romanée-Conti Corton Charlemagne 2019
Emmanuel Houillon (Maison Pierre Overnoy) Savagnin Arbois Pupillin 2011
Ferme de la Sansonnière (Mark Angeli) La Lune 2015
Georg Breuer Rüdesheimer Berg Schloßberg Riesling 2006


Tops Rouges

Domaine Jean-Louis Chave Hermitage 1999
Domaine de la Romanée-Conti Richebourg 1999
Domaine Christophe Roumier Chambolle-Musigny 1er Cru Les Cras 2009

Flops :

Agrapart Champagne Grand Cru Avizoise Blanc de Blancs Extra Brut 2010
Domaine de la Romanée-Conti La Tache 2006 (pas mauvais mais décevant)
Domaine Armand Rousseau Père et Fils Gevrey-Chambertin 1er Cru Lavaux St. Jacques 2018
Domaine Roulot Meursault Les Vireuils 2011
Vincent Dauvissat Chablis Grand Cru Les Clos 2014
Emmanuel Rouget Bourgogne Passetoutgrains 2020 (le plus mauvais vin de l'année)


Découverte :

Joshua Cooper - Doug's vineyard Romsey Macedon Ranges 2020


Et surtout beaucoup de bons moments.
Belles fêtes à tous.

Comme chaque année, j'adore ce petit topic pour refaire le point sur l'année écoulée,

Les découvertes:
- Pierre Olivier Garcia Brouilly 2019 (à l'inverse, très déçu par le Brouilly 2021...)
- Oeuvres Vives Bandol Rouge 2021
- Clos Constantin Euzieria 2022 (et 2021)
- Domaine Mayard Chateauneuf du Pape 2021

Les Tops en Blanc:
- Bernaudeau Nourrisson 2018, du top Chenin ça!
- Coche Dury Meursault 2014, incroyable de jeunesse et d'allonge
- Bernard Bonin, Les Tillets 2017, 2 exemplaires absolument lumineux
- Verget Pouilly Fuissé Les Vignes Dessus 2013, excellente surprise pour ce vin de négoce de 10 ans!


Les Tops en Rouge:
- Cécile Tremblay Morey Saint Denis très Girard 2014, une claque, quelle niveau pour un village (de 2014 qui plus est!)
- Armand Rousseau, Gevrey Chambertin Clos Saint Jacques 2017, un grand pinot tout simplement
- Reynaud Fonsalette 2010, la classe façon Reynaud!
- Duroché, Gevrey Chambertin Aux Etelois 2017, là encore, un village qui surclasse son niveau d'appellation

Très bonnes fêtes de fin d'année à tous!!

 

Bonjour à tous, 

Petite année pour moi, année de travaux plutôt consacrée aux achats je dois dire. Ceci dit, quelques dégustations marquantes quand même, histoire de maintenir la flamme de la passion   :

En rouge :

Les Tops
- La Gaffeliere 2009, belle matière enrobante 
​​​​​​- Domaine des Marnes Blanches Trousseau 2020 
- Vincent Stoeffler Kirchberg de Barr cuvée XXC 2021, un Pinot noir avec une matière folle, superbe fraîcheur, finesse, salinité... Superbe quille ! 
​​​​​​- Clos Manou 2015 & 2016, mon nouveau chouchou ! 
​​​​​​- Smith Haut Lafitte Le Petit 2020 : digne de son nom ! 
​​​​​​- Marc Roy Gevrey-Chambertin Clos prieur 2017, avec une cerise tellement sexy ! 
​​​​​​- Pierre Jean Villa St Joseph 2010, une bouteille à maturité qui a ravie toute la tablée, servi en magnum 
​​​​​​- Michel Gahier Trousseau Les vergers 2020 : le summum du Trousseau ! 
​​​​​​- Guigal Saint Joseph 2018, je pourrais boire ce vin tous les jours. Une accessibilité et une complexité pour un tarif abordable. 
​​​​​​- Le Versant de Mitjavile 2020, c'est consensuel, mais c'est bon ! 


En blanc :

- Château de Messey Mâcon-Cruzille Pierres rouges 2019 : il y a une fraîcheur et une matière superbe qui permet de tendre un Chardonnay qui n'a pas à avoir honte de son appellation. Léger SR (+ que sur 2020). 
- François Baur Riesling GC Brand clos de la Treille 2021 : superbe RQP, acidité juste, belle longueur, juste ce qu'il faut de matière pour le rendre digeste.
- Kreydenweiss pinot gris GC Muenchberg 2018 : exceptionnel, légèrement macéré et tanique, sec (!), longueur folle, robe légèrement cuivrée.. 
​​​​​​- Kreydenweiss Riesling GC Kastelberg 2020, l'un des meilleurs Riesling bu à ce jour... Un fumé et une race aussi incroyables que le tarif 
​​​​​​- Kreydenweiss Riesling GC Wiebelsberg 2017, finesse, tension, longueur, excellent. 
​​​​​​- Mann Riesling GC Fursenthum 2020, terroir majoritairement planté avec du Gewurtztraminer, le Riesling lui va sacrément bien, lui apportant du pamplemousse et de beaux agrumes orangés. 
- Michel Gahier Chardonnay Lou Blanc 2020 : à l'aveugle, un excellent vin de Bourgogne, beaucoup de finesse, une belle matière, légèrement beurrée et grasse. 
​​​​​​- Vincent Stoeffler Riesling GC Schonenbourg 2021 : brillant, fin, acidité haute sans être tranchante, ce qu'on peut faire de plus fin sans ôter la matière d'un beau terroir. 
​​​​​​

Vin effervescent :

​​​​​​- Pierre Frick Crémant d'Alsace 2017 : sublime, délicat, légèrement gourmand (un côté miel, biscuit). 


​​​​​Vin orange :

​​​​​​- Vincent Stoeffler Pinot Gris Petit Beurot 2020 : excellence surprise, très belle quille, du gras, du tanin fin, j'aime beaucoup les PG macération secs. 


Pour les flops : 
​​​​
Toujours à prendre avec des pincettes, il est simplement aisé de passer à côté d'un vin... 

​​​​​​- Vincent Stoeffler pinot noir Grand Cru Kirchberg 2022, à mon avis simplement pas en place... 
​​​​​​- Clos l'Église Pomerol 1985, c'est bon, mais je pense qu'il manque un peu de complexité, j'ai trouvé une certaine monotonie 
​​​​​​- Clos des papes 2017, carafé 24h, service légèrement frais et pourtant, la chaleur de l'alcool était étouffante ! 
​​​​​- Domaine de la Manarine 2020 : domaine montant, la chaleur de l'alcool est malheureusement rédhibitoire pour moi.. 
​​​​​- Mann Riesling GC Schlossberg 2021 : dieu que c'est acide... 
​​​​​​- Kreydenweiss Clos du Val d'Eleon 2020 : dieu que c'est amer... 

Top blanc : 

Viré-Clessé 2014 Bongran
Condrieu "La Doriane" 2021 - Guigal 

Top rouge : 

Burgaud Morgon Côte du Py 2022
Le P'tit Domaine (Richard Desouche) : Saumur-Champigny "Clos Lintier" 2018 (dégusté au domaine) et Bois Blanc 2017
La Tour du Bon : Bandol St Ferréol 2004 

Mention spéciale au restaurant l'Amaryllis à saint-Rémy (71) aux portes de Chalon Sur Saône.

Flops : Château Margaux 1982 (flop relatif)
Les 4 Dauvissat bus cette année (tellement déçu que je n'ai pas eu le courage de mettre de CR sur LPV)

Cordialement,

Hervé