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CR: Quelques vins du Péloponnèse - Episode 3

  • peterka
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Ce troisième volet nous amène plus au nord en Arcadie .

La Province administrative qui est au coeur du Péloponnèse est bien plus vaste que la zone viticole dont le centre est la ville de Tripoli. Le plateau de Mantinea au nord-ouest de cette ville représente le coeur du vignoble. Le cépage moschofilero y est roi, trouvant à ces altitudes élevées, entre 650 et 800 m, des conditions idéales pour atteindre maturité et complexité de bouquet.



On visitera deux domaines moins connus mais dont les vins méritent une attention certaine.

Domaine Troupis

La famille Troupis, qui a commencé à planter de la vigne dans les années 70, disposait de 7 hectares en propriété et voulait valoriser davantage ce patrimoine. Le domaine est donc né en 2010 après [et suite à ?] la crise à une époque où les débouchés commerciaux étaient certes assez incertains voire problématiques mais contrebalancés positivement par la forte identité de la région et du cépage moschofilero qui pouvait être décliné de nombreuses façons en en proposant différentes facettes et qui, peut-être, ne se trouvait pas encore au bout de son potentiel.



Parallèlement, le domaine achète également des raisins pour compléter la production et rentabiliser les capacités de production
Par choix le domaine n’a pas planté (et n’achète pas non plus de raisins) de cépages internationaux. Yannis Troupis : "Pourquoi essayer de valoriser des cépages internationaux alors que d’autres ont de meilleures cartes pour le faire. On ne peut pas les concurrencer, surtout à l’export. Le fait qu’on en trouve autant provient en partie de décisions politiques suscitées par des conseillers incompétents qui voulaient faire plaisir à leurs connaissances et n’ont rien fait pour défendre les spécificités grecques. Les associations de viticulteurs essaient d’inverser cette tendance et de plus en plus, on veut mettre en avant nos cépages et nos terroirs, certes limités en taille, mais importants en qualité. Le vin grec ne se limite pas à la retsina… et on ne promeut pas ce qu’il faudrait. Il n’y a pas les bonnes personnes aux bons endroits. En réalité, les personnes qui ont planifié le vignoble grec méconnaissaient leurs propres richesses et ne juraient que par les cépages internationaux connus qui, selon, représentaient la clé pour percer sur le marché mondial. Il n’y a pas non plus assez d’efforts pour étudier les cépages anciens, les comprendre et les vinifier au mieux."
Le travail à la vigne est très important. Le domaine ne met plus d’engrais. On pratique systématiquement les vendanges en vert et le traitement foliaire est ajusté : "les feuilles basses de la vigne n’ont pas de grande efficience ni celles du dessus; les plus importantes pour la photosynthèse sont celles du milieu et du milieu haut. "Il faut aussi faire remarquer que pas mal de producteurs de moschofilero ont forcé un peu trop le rendement avec pour conséquence que le vin ne répondait plus aux attentes aromatiques et qualitatives du consommateur telles qu’elles lui étaient promises par beaucoup d’écrits sur le sujet. C’est aussi un point crucial pour la défense de l’appellation Mantinea".



Le domaine est persuadé de de la versatilité du cépage et de sa richesse : "Il y a des efforts et des recherches à faire au niveau viticulture car le climat évolue fortement. Le domaine a planté un vignoble expérimental de 0,5 ha avec cinq clones différentes de moschofilero car les conditions de culture ont changé : pratiquement plus de printemps et problème de gel ou de grêle à des moments délicats, survenance de pluies brusques et torrentielles provoquant une humidité stagnante en fin de saison provoquant l’apparition de botrytis, etc. Comme on est à 700 m d’altitude, la maturité est lente et arrive justement en octobre où le risque de pourriture est accru ; il faudrait donc trouver des clones susceptibles de raccourcir le cycle et d’avancer la maturité dans le temps mais sans perte de qualité organoleptique."



Les vins
Preuve que le domaine est fier et conscient du potentiel du moschofilero, il nous propose de déguster 6 vins dont seul un seul d'entre eux contient un autre cépage, et encore pour 20 %. Pour tous, la vendange est stockée au froid à 4° avant traitement sans que l'on puisse parler de macération pelliculaire.
CR:
1. Fteri 2017 IGP Arkadia
100% moschofilero – raisins achetés pour une partie. Sols sablo-calcaire avec des zones plus argileuses. Rendement 80hl/ha. Court élevage de 2 mois sur lies.
Bouquet très frais sur les fruits blancs et les agrumes avec une touche florale en arrière plan qui tend à se développer à l’aération. La bouche est légère, acidulée, rafraîchissante avec une belle finale sur le citron vert.

2. Tomi 2017 AOP Mantinea
100% moschofilero – Parcelles sur Fteri à 700m d’alitude (vignes de20 ans). Sols sablo-calcaire avec des zones plus argileuses. Rendement 60hl/ha. Prémacération de 10 h pour 40% de la récolte et élevage sur lies pendant 6 mois avec bâtonnage tous les deux jours. « Tomi » représente le nombre d’or mathématique ou la divine proportion ce qui fait référence à l’équilibre idéal recherché dans ce vin…
Le nez est plus intense et plus profond avec les mêmes notes fruitées et florales (citron, pêche blanche, jasmin). La bouche est plus présente avec davantage de concentration et de gras sans perdre en fraicheur. Très bel équilibre et finale revigorante.

3. Tomi rosé 2017 IGP Arkadia
100% moschofilero – Parcelles sur Litharakia à 700m d’alitude (vignes de 20 ans). Sols sablo-calcaire avec des zones plus argileuses. Rendement 66hl/ha. Macération pelliculaire de 24 h. Elevage en tank pendant 3 mois.
Nez discret sur la rose fraîche et la pomme bien mûre. Longiligne en bouche, élégant, avec une perception proche d’un blanc. On ne peut s’empêcher d’y voir une sorte d’exercice de style qui n’apporte pas grand-chose par rapport aux blancs même si le vin est parfaitement construit.

4. Fteri rosé 2017 IGP Péloponnèse
80% moschofilero et 20 % agiorgitiko (provenant de Némea) vinifiés ensemble.
Bouquet réservé sur les fruits rouges (framboise, groseille) et les fleurs (rose). Le fruité imprègne la bouche avec délicatesse. L’ensemble propose une belle fraîcheur. Peu intense mais élégant.

5. Thesis 2017 IGP Arkadia
100% moschofilero – Parcelles sur Katarachi à 700m d’alitude (vignes de20 ans). Sols sablo-calcaire avec des zones plus argileuses. Rendement 60hl/ha. Elevage en barriques pendant 4 mois avec bâtonnage (50% acacia, 50% chêne) mais pas de bois neuf.
Le premier nez propose d’emblée des senteurs de bois fraîchement scié (étonnant mais pas désagréable en soi) puis le bouquet évolue à l’aération vers de belles notes florales sur un fond d’agrumes. La bouche présente plus de rondeur que les cuvées inox. C’est frais et assez concentré. En revanche, la finale se montre ferme avec des amers marqués.

6. Hoof & Lur 2017 IGP Arkadia
100% moschofilero – Parcelles sur Litharakia à 700m d’alitude (vignes de20 ans). Sols sablo-calcaire avec des zones plus argileuses. Rendement 66hl/ha Vinification en cuves ciment (amphores), dont la moitié avec les peaux. Oxydation naturelle (pas recherchées pour elle-même mais contrôlée). Levures indigènes exclusivement. Elevage sur lies pendant 3 mois.Pas de soufre (sauf à la mise) et pas de filtration. : le nom du vin s’inspire de la mythologie du dieu Pan, dieu certes protecteur des bergers et des récoltes mais dont les « apparitions » brutales leur causait également un certain effroi (d’où le terme panique) ; la légende en situe justement la naissance dans la région d’Arcadie et plus précisément dans les montagnes sises à proximité du domaine.
Robe naturellement rosée (suite à la macération). Bouquet expressif de confiture de fraise et de rose. Egalement du jasmin et de l’orange sanguine. Bouche structurée et dense avec du gras mais un peu austère. Finale minérale.

Globalement voilà des vins modernes, purs, élégants et nets.

Vice-président de l’Association des viticulteurs du Péloponnèse, Yannis Troupis se profile également comme un producteur très soucieux de la condition économique des domaines en Grèce.
"Il n’y a pas encore en Grèce une tradition viti-vinicole forte chez les consommateurs (a fortiori chez les jeunes). On s’en tient souvent aux grands noms alors qu’il y a de plus en de petits producteurs intéressants. On doit inoculer cette culture chez les amateurs et les faire déguster davantage en connaissance de cause tout en suscitant davantage de curiosité. C’est un enjeu crucial pour écouler notre production dans le futur en Grèce. La seconde plaie est le vin en vrac. Pas nécessairement parce qu’il est vendu en vrac mais surtout en raison de sa faible qualité, sans idée d’origine, et du prix trop élevé (particulièrement dans la restauration) par rapport à sa qualité.
La mode « taverna » grecque classique a la vie dure et les gens font leur choix uniquement en fonction du prix. Mais la jeunesse est en train de changer grâce aux efforts de formation et indirectement grâce à la crise car avec le même budget, on peut boire davantage de bon vin ou de bonne bière que de whisky. Et ce n’est pas plus mal pour la santé."




Domaine Bosinakis

La famille est dans le commerce du vin en tant que courtier-négociant depuis 1970 (c’est le grand-père qui a débuté) mais le domaine viticole existe depuis 1990 seulement, moment où le père, Fotis, a décidé de prendre les choses en main directement. Quant aux installations actuelles implantées dans la zone de Mantinia, elles datent de 2009. Les transférer là-bas, c’était la condition pour pouvoir vendre leur vin sous cette appellation. Actuellement, c'est la 3ème génération qui est aux commandes, représentée par Katerina et Sotiris.



Le domaine n’a pas de vignoble en propriété mais leur connaissance de la région et leur longue expérience leur permettent d’acheter une matière première provenant des meilleures parcelles dans les sites de Agiorgitika, Steno et Lithovounia. Ils travaillent d’ailleurs avec les mêmes vignerons depuis 25 ans qui reçoivent les consignes d’un ingénieur agronome engagé par leurs soins. Leur investissement se focalise sur la qualité des raisins plutôt que sur de belles installations ou sur du marketing. Peu connus initialement et sans gros moyens financiers, il leur fallait se différencier par la qualité de leur vin.

"Les parcelles peuvent être très différentes selon les sols et microclimats avec des typicités de vin aussi très différentes. Les vins de la vallée n’ont presque rien à voir avec les vins de la montagne où les rendements sont automatiquement plus faibles et les arômes plus frais (plus d’agrumes) et les vins plus pleins". Mais le domaine préfère assembler les origines pour ne pas avoir des vins unidimensionnels. Le mix est ce qui crée l’équilibre. "A Mantinea, avec son altitude de 650 m et son climat rude, difficile pour la vigne (hivers froids, étés chauds, parfois pluvieux mais venteux), des écarts de 15 à 20 ° entre journées et nuits, on a des maturations lentes, ce qui peut être bénéfique d'autant plus que les peaux épaisse du raisin moschofilero permettent de supporter cet environnement climatique en limitant les maladies. Mais il faut être dans la vigne et réagir vite malgré tout..."
La clé, estiment-ils, ce sont les petits rendements, des raisins plus mûrs donnant un jus plus concentré, et une macération à froid (skin contact) assez longue. Sotiris :"On ne comprenait pas pourquoi le moschofilero faiblissait après 6 mois ni pourquoi il devait être blanc alors que les raisins ne le sont pas. Cela a donné un vin plus coloré, plus rond (grâce à un taux d’alcool voisinant les 13 % vol. plus élevé que la norme de 11,5 qui prévalait souvent), et qui vieillit mieux tout en étant plus stable aromatiquement". "Il faut aussi laisser vieillir le moschofilero et ne plus considérer que c’est un « vin pour 7 mois ». Quand on a compris cela, on va percevoir le vrai potentiel du cépage, plus complexe qu’il n’y parait derrière son côté floral acidulé et léger de sa jeunesse. En réduisant les rendements et renforçant le milieu de bouche, on peut obtenir un vin qui ne s’effondre pas après 7 mois parce que les arômes primaires ont disparu et qu’il n’y a rien derrière. Avec les dégustations verticales, on constate que de plus en plus en plus de personnes apprécient les moschofileros plus évolués."

Effectivement, le domaine vendange plus tard que ses confrères et limite fortement les rendements (550 gr/m² en moyenne). Le domaine attache particulièrement de l'importance au valeurs de pH pour fixer la date des vendanges.
"Le fait que la récolte à Mantinia soit la plus tardive de Grèce a une incidence sur le marché car on est les derniers à proposer notre vin alors que les commandes se passent en janvier ou février et que l’on est donc « moins prêts » que d’autres dans le pays puisqu’on met en bouteilles seulement en mars avril. Alors certains vendangent plus tôt (trop tôt) et forcent les vinifications mais la qualité en souffre."



"Pour les vinifications, on a constaté que nos vins se développaient très lentement, voire tardivement au niveau aromatique ; c’est pour cela que l’on fait les macérations pelliculaires : pour apporter un peu plus d’arômes en vin jeune mais malgré cela, il faut 4 mois de bouteille pour qu’ils s’affirment."

Il faut également préciser que le domaine pratique un pressurage très doux et laisse à peine 40% de la quantité potentielle qu'on pourrait obtenir.



Les vins
Tous sont 100% moschofilero
CR:
1.Mantinea AOP 2017
Millésime chaud et vendanges précoces ; état sanitaire impeccable et maturité excellente.
Robe rosâtre. Aromatique d’abord plutôt neutre puis lente ouverture timide sur les agrumes et les fruits blancs et de discrètes senteurs de rose. L’attaque est pleine, le milieu de bouche rond et frais. Le contraire d’un vin de nez qui sera plus à l’aise à table. Les Bosinakis conviennent d’ailleurs que ce n’est pas leur vin le plus expressif et qu’il faudra un peu de temps pour l’apprécier vraiment.

2. Mantinea AOP 2016
Millésime froid et humide ; état sanitaire parfois problématique imposant des tries sévères.
Le bouquet se montre végétal (herbes fraîche, aneth) avec du citron vert et du pamplemeousse. La bouche est effilée, tendue sans être « verte », citronnée, avec une belle longueur marquée par une pointe d’amertume.

3. Mantinea AOP 2015
Millésime de très bonne maturité, moins chaud que 2017.
Robe rose doré. Bouquet complexe et élégant, discrètement floral au départ puis s’orientant vers la gelée de framboise, la grenadine, le tabac blond et les herbes aromatiques. La bouche est parfaitement équilibrée, savoureuse et juteuse. Bonne longueur.

4. Mantinea AOP 2014
Millésime plus frais mais de bon état sanitaire
On retrouve le côté un peu évolué de 2015 avec des arômes qui se rapprochent plutôt de 2016. On y retrouve le citron vert et l’aneth mais avec cette fois des senteurs florales plus marquées et un bouquet garni d’herbes aromatiques. Bouche de grande finesse, délicate et longue, avec un beau tonus.

5. Mantinea AOP 2013
Très proche de 2015 au niveau aromatique avec un peu moins de rondeur et de concentration en bouche.

Pour tous ces Mantinea, les parcelles, rendements, vinifications sont identiques : seul l’impact météo peut induire une différenciation. Par ailleurs, les vins évoluent les deux premières années puis se stabilisent aromatiquement et ne bougent quasiment plus.

On passe aux rosés. Leur nom « Ieria » a été choisi pour évoquer, mettre en évidence, la partie un peu plus féminine du moschofilero. C'est la représentation d’une prétresse et prophéteresse, Diotima, originaire de Mantinea, qui aurait instruit Socrate des choses de l’amour.

6. Ieria 2017
Macération à froid de 24 h. Moût levuré (mix de levures neutres et aromatisantes). Filtration avant mise.
Robe rosé soutenu, presque fluo. Premier nez fermé mais assez lourd, empyreumatique, presque résiné puis notes florales très discrètes et un peu de gelée de fruit. La bouche est concentrée et fruitée avec quelques légers amers en finale.

7. Ieria 2016
Rosé soutenu plus cuivré (et plus fluo du tout). Le nez, toujours aussi retenu, est plus épuré que 2017 dans le même style aromatique, sans le côté résiné, avec une évolution vers la réglisse et l’anis. En revanche la bouche se montre plus molle avec une acidité basse qui alourdit l’ensemble.

8. Ieria 2015
Bouquet discret sur les fleurs et les fraises au sucre. Peu de complexité. La bouche est ronde mais sans énergie en raison d’une acidité très basse.

Globalement, on a des vins qui ont du corps et de la chair (sans doute davantage que leurs pairs, ce qui les rend originaux), avec une belle fraîcheur sur les blancs, et une bonne persistance. Un surcroît de pureté leur conférerait encore davantage de classe.



Pierre
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: oliv, enzo daviolo, bertou, bulgalsa, tomy63, sebus, Med, jd-krasaki, jclqu, DaGau, Kiravi
06 Déc 2018 23:31 #1

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Réponse de Go6s sur le sujet Quelques vins du Péloponnèse - Episode 3

Merci Pierre
Le dernier vin, c'est ieria, c'est ça ? (Avec un i majuscule et non un L minuscule)

Gaultier (62)......................Amateur de vins liquoreux rares ou hors-normes !
07 Déc 2018 02:37 #2

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Réponse de oliv sur le sujet Quelques vins du Péloponnèse - Episode 3

Pierre,
Comme toujours et ce depuis de longues années, un tout grand merci pour ces reportages remarquables de qualité, fenêtres sur un monde du vin qui nous est souvent inconnu. (tu)

Amicalement,
Oliv
07 Déc 2018 08:40 #3

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Réponse de jean-luc javaux sur le sujet Quelques vins du Péloponnèse - Episode 3

Merci Pierre pour ces beaux moments de partage.
Je trouve qu'il y a dans ces trois reportages, de beaux paysages et de belles vignes bien entretenues, certes, mais surtout, tout me paraît clean, bien organisé, même quelque peu "spartiate" dans la cave du premier opus, où pas une bouteille ne dépasse de ses voisines...

jlj
07 Déc 2018 10:13 #4

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  • peterka
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Réponse de peterka sur le sujet Quelques vins du Péloponnèse - Episode 3

oui : Ieria avec "i" majuscule...
Les utilisateur(s) suivant ont remercié: Go6s
07 Déc 2018 10:31 #5

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezVougeotjean-luc javauxCédric42120starbuck