Après avoir dégusté deux bouteiles de Dom Pérignon, 1985 et 1988, je ne pense qu'à cette chose: en acheter.
En effet 1985 s'est revelé d'une remarquable jeunesse, sur des bases de grand chardonnay, beurré, gras, aux notes de miel et de fleurs, avec une pointe de minéralité, une acidité maitrisée mais présente, et surtout, surtout, une bulle fine et légère, fondant au contact de la gorge, deja disparue une fois le vin dans l'oesophage.
1988 s'est montré à peu près sous les mêmes hospices, avec l'extrème finesse et jeunesse en moins peut-être.
Donc arpentant les marchands en tout genre, j'ai cherché le meilleur prix et je suis tombé sur une offre de 12 bouteilles de 1995 à 68 € TTC pièce, ce qui me semble être une occasion intéressante.Le problème est que je ne pourrais en acheter que 6.
Y a t'il des gens de côte d'or que cela intéresserait?
Luc, qui est très taquin, est un peu à cheval sur l'orthographe! Moi aussi d'ailleurs, qui me prends la tête quand je relis les copies de mon fils de 17 ans!" Auspices et hospices" est un grand classique qui peut toutefois être considéré comme un excellent jeu de mots!
Pour le Dom Pérignon, il n'est pas exclu que je puisse être intéressé. On en reparle en privé?
Pardonnez-moi cette note d'humour, mais je n'ai pas pu résister à réagir suite à ce qui constitue pour moi la plus belle faute d'orthographe récurrente qu'on puisse lire sur ce forum. Je dois l'avoir déjà lue à 5 ou 6 reprises ici, et à chaque fois, c'est un réel bonheur, car elle permet de détourner complètement le sens qu'à voulu donner l'auteur à son message.
"1988 s'est montré à peu près sous les mêmes hospices..."
Auspices, pas hospices... car même si cela se prononce (presque) de la même façon, la signification en est toute autre. C'est ce qui fait tout le charme de la langue française.
Désolé pour cette note d'humour, qui n'enlève rien à l'intérêt de votre message, car j'aimerais moi aussi, comme vous, pouvoir déguster ces deux vins avant que mes enfants me placent dans un... hospice. (bbb)
Je suis d'ailleurs intéressé par quelques bouteilles de 1995 (3 par exemple), si Olif (qui commence à comprendre mon humour) veut bien s'en charger jusqu'au 5 juin, date à laquelle nous devrions enfin nous rencontrer en chair et en os (enfin, pour certains plus en chair qu'en os...).
Je vais vous dire le pire Luc: je sais parfaitement comment on écrit hospices (les hospices de Beaune) et auspices mais je ne connaissais pas le jeu de mots. J'ai écrit ce message rapidement. Puis à la lecture de ce que ce que je croyais être un message assez provocateur de votre part, je ne me suis pas aperçu de lma faute.
Bravo pour votre sens de l'humour. Le mien n'a pas été à la hauteur.
Concernant DOM PE 95, j'achète et je transmet à Olif, que je devrais voir dans quelques temps.
J'ai bien un nom en tête, mais comme il est assez susceptible, je m'abstiendrai de citer le nom du digne successeur lyonnais de Maurice Grevisse... (bbb)