Comparaison qui me semble difficile à faire dans la mesure où elle souligne dans le même temps qu'un vin n'est pas une œuvre d'art. L'essentiel reste cependant son propos (trop rarement entendus malheureusement) envers les amateurs et sa vision du vin.

Cordialement,

Thibault.

oui, enfin il faut relativiser
ce n'est pas la fille de ceux qui ont mis en vente les vins de la gomerie à des tarifs délirants ?
et en seconde main, BB n'est pas toujours à des prix très doux
j'espère que ses propos ne sont pas une nouvelle vague de marketting c'est à dire caresser l'amateur français dans le sens du poil...

La Gomerie n'existe plus, pour info. Elle est dans Beau-Séjour depuis 2012.

ah oui ?
quid du terroir et de la densité de plantation ? (5500 pied/hectare aux dernières nouvelles )
pis 2012 c'est trèèèèèèèèèèèèèès récent...

quid du terroir et de la densité de plantation ? (5500 pied/hectare aux dernières nouvelles )

Non, 6600 comme 90 % de Saint-Emilion, 1ers GCC inclus (même s'ils ont tendance à augmenter les dernières années)

Le terroir est assez différent du reste du domaine, mais pas forcément mauvais (ou alors, Cheval Blanc et une bonne partie de Pomerol sont bons à jeter)

Ces propos me font tout de même doucement sourire. Il y-a un fumet poujadiste qui me semble déplacé quand on produit un 1er GCC de Saint-Emilion vendu tout de même relativement cher (même si bien plus raisonnable que bon nombre de voisins, je le lui concède).

Et effectivement la Mondotte s'est longtemps (mé)vendu à des prix stratosphériques. Par ailleurs le Castillon de cette jeune personne (au demeurant absolument délicieux sur le millésime 2006 qui est le seul que j'ai eu le plaisir de goûter) n'est pas non plus un vin que je qualifierais d'abordable (il figure même parmi les plus chers de Castillon. Je crois que j'ai dû payer le 2006 aux alentours de 18 €).

Il est sans doute plus tentant de prétexter une pseudo grandeur d'âme pour expliquer un état de fait dont la raison est souvent beaucoup plus prosaïque. Je subodore donc le coup de com' à moindre frais pour flatter la clientèle...

Heureusement pour elle ses vins sont très bons

Chateau Beauséjour Becot - 2001

Le nez est sur le cèdre, le sous bois et quelques notes mentholée
En bouche la matière est soyeuse avec des tannins doux et une acidité fine
A l'aération, l'acidité fait place au cassis assez prononcé en milieu de bouche
La finale est longue sur des notes végétales
C'est très bon mais c'est très jeune

Voilà un beau vin qui nous dévoile une robe très foncée. A l'olfaction c'est puissant ,sur les fruits noirs,mûre,cerise et des épices. je suis un peu étonné sur ce millésime "tendre" de constater une bouche aussi puissante et profonde; ça me plait bien,c'est très bon,toujours sur les fruits noirs et c'est doté d'une belle fraîcheur;les tanins sont encore présents mais assez souples.Très belle longueur.
Ce Beau Séjour Bécot 2004 a été carafé 4 heures avant dégustation. Après un Clos de l'Oratoire tout en élégance on change complètement de registre avec ce beau vin classe mais assez viril;2 convives ont préféré le CL.de l'Oratoire.
Bernard.
J'attendrai mes prochaines bouteilles quelques années(2 à 3 ans)ce qui amènera un peu de complexité (peut être).

Beauséjour - Bécot 2004

Mon commentaire ne viendra qu'amender celui de Bernard ci-dessus : pour l'essentiel nous sommes d'accord.

Bouteille carafée deux heures.

La robe est d'une densité remarquable, marquant un tout début d'évolution.
Le nez, très intense et radieux, est doté d'une belle complexité, sur les fruits noirs (cassis, mûre) et des arômes empyreumatiques (chocolat, café) du plus bel effet.
Ce n'est que sur la bouche que les premiers arômes tertiaires apparaissent, assez timidement, avec du sous-bois et du tabac. La concentration est remarquable pour le millésime et la sensation tactile très douce et soyeuse grâce au merlot et au vinificateur.

Très Bien ++ actuellement grâce à sa puissance et une certaine finesse, et comme Bernard je pense qu'il peut encore gagner en complexité en bouche pour devenir grand.

Jean-Loup

Je rejoins Jean-Loup Guerrin sur Beauséjour - Bécot 2004, il est excellent et se déguste très bien à l'heure actuelle après 1 à 2 heures de carafe.
Superbe équilibre, belle finesse, grand terroir qui se ressent aussi dans les "petits" millésimes.

Sylvain.

Sur ce millésime, tout a été dit par Jean-Loup.

Je l'ai déjà servit à 2 reprises, à chaque fois il a fait l'unanimité. Il m'en reste 4 bouteilles. Je vais l'oublier quelques années.
Ce qui peut paraître étonnant, c'est que j'aprécie beaucoup le millésime 2004 en rive droite, surtout sur Pomerol et quelques St-Emilion.

Même si aujourd'hui je lui préfère le BB 2003, ce 2004 possède toutes les qualités d'un Grand, la régularité de Beauséjour-Bécot est vraiment exemplaire et ce depuis un bon bout de temps.

Jean-Aubert

Je pense m'en procurer dès que j'en trouve.
J'aimerais faire une comparaison avec le Destieux 2004.
Cheers,
Tonyjaloux

J'apprécie beaucoup Destieux que j'ai pas mal acheté et dégusté sur 2004 avec beaucoup de plaisir mais pour moi B.Bécot dan ce même millésime est un ton au-dessus surtout sur la fin de bouche très soyeuse comme le mentionne Jean-Loup.
Bernard

Les jeux sont faits, alors?
Dans ce cas, plutôt beausejour (duffau-lagarrosse) en millésime 2006, le duel sera plus équitable à des prix d'achat actuel sensiblement voisins.
Merci de l'information.
Cheers,
Tonyjaloux

Une personne de ma famille pensait avoir un grand cru dans sa cave . Beauséjour- Bécot qu'il avait dit .

J'étais heureux à l'idée de gouter ce vin que je ne connaissais pas .
Quand la bouteille arrive sur la table, première déception , je découvre que c'est le second vin du chateau.
Les gens non initiés se font facilement avoir avec ça, surtout en FAV.

Deuxième déception, c'est un 96 .
Mes connaissances sont encore faibles mais je sais que ce millésime fut moins réussi en rive droite cette année là .

Au final, effectivement c'est une bouteille sans grand intéret .
Personne n'ose rien dire à table pour ne pas vexer le maître de maison mais les verres se vident doucement et personne n'est pressé de se faire resservir.

Plus je bois de seconds vins et plus je me dis qu'il vaut largement mieux acheter pour moins cher des 1ers vins de chateaux moins connus.
Ils sont souvent meilleurs.

Sylvain

C'est ce qu'on appelle du marketting, faire vendre avec la marque, si on prend l'exemple de Mouton Cadet, dans là mémoire collective, on ne retient pas cadet mais mouton qui fait référence au cru prestigieux dont on a entendu parler, et le goût n'y change rien, tellement on est fier d'en avoir goûté, c'est trompeur.
Cependant, tous les deuxièmes vins ne sont pas dans la même catégorie et c'est là que tout oenophile se doit d'être vigilant. ne pas se décourager à la première mauvaise expérience, j'essaie pour ma part de commencer par une bonne année pour un 2ème.
Cheers,
Tonyjaloux

Cela dit donner sa chance à tous et pas qu'aux vinsconnus, c'est l'essence même de ce site...
Cheers,
Tonyjaloux

tonyjaloux écrivait:

---

> C'est ce qu'on appelle du marketting, faire vendre
> avec la marque, si on prend l'exemple de Mouton
> Cadet, dans là mémoire collective, on ne retient
> pas cadet mais mouton qui fait référence au cru
> prestigieux dont on a entendu parler, et le goût
> n'y change rien, tellement on est fier d'en avoir
> goûté, c'est trompeur.
> Cependant, tous les deuxièmes vins ne sont pas
> dans la même catégorie et c'est là que tout
> oenophile se doit d'être vigilant. ne pas se
> décourager à la première mauvaise expérience,
> j'essaie pour ma part de commencer par une bonne
> année pour un 2ème.
> Cheers,
> Tonyjaloux

Pour moi second vin=vin pour amateur d'étiquette, sans se préoccuper du contenu.
Pas convaincu qu'un seul second vin vaille la peine et surtout le coût, par exemple les seconds des premiers crus comme Les Carruades de Lafite sont souvent bons mais sont vendus à des prix délirants, alors qu'ils ne valent pas à mon avis certains cru classé vendus parfois 4 à 5 fois moins cher. Les seconds des propriétés de second rang sont en général nettement moins bons et assez chers malgré tout. Mieux vaut en effet se tourner vers des 'premiers vins' dont la politique tarifaire n'a pas encore pris le mors au dents.
Je n'ai plus acheté de second vin depuis très longtemps, cependant j'en goûte régulièrement à l'occasion des foires aux vins et le constat est systématique: affligeant de banalité et/ou prix exorbitant.

Mouton Cadet n'est pas un second vin, c'est une piquette de supermarché mais pas un second vin.

Petit Mouton est le second de Mouton non ?
Mais pire que le second vin il y a le ... Troisième vin !

starbuck écrivait:

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> Les gens non initiés se font facilement avoir avec ça, surtout en FAV.

Enfin c'est une question de lecture, pas vraiment une "arnaque". Personne ne se fait avoir, Château Beychevelle, ça n'est pas L'amiral de Beychevelle. C'est écrit dessus. Il faut savoir lire, degré de connaissance ou non. Foie gras de canard et foie gras d'oie. Il faut lire jusqu'au bout. Problème de précipitation chez les gens qui ne voient qu'un mot clef.

>Plus je bois de seconds vins et plus je me dis qu'il vaut largement mieux acheter pour moins cher des 1ers vins de chateaux moins connus.
Ils sont souvent meilleurs.

Même si c'est réducteur, c'est une question d'expérience personnelle surtout liée à la variabilité même des seconds vins qui sont indirectement le résultat des choix des 1ers vins. Il en est des très bon, y compris en RQP. Il faut juste bien taper et la variabilité est grande en raison de nobreux facteurs (millésime, renouvellement des vignes, quantité de 1er vin recherchée, assemblage final du 1er vin...).

Alex.

Je parlais d'utilisation de la marque pour inciter à l'achat , mais c'est vrai que Mouton-Cadet n'est absolument pas un deuxième vin. Un dernier à la limite...entièrement d'accord!
Cheers,
Tonyjaloux

Beausejour Bécot 1999 1er GCC B

Première bouteille d'une série de 6 achetée aux enchères, donc
une petite appréhension sur la conservation du breuvage.
Le niveau est OK, le bouchon idem et ca sent plutôt bon. Ouf !
Belle robe grenat très légèrement évoluée.
Le premier nez est sur les fruits noirs. Après agitation, on distingue les fruits noirs ( mûre, Cassis), du kirsch, mais aussi pas mal d'épices, (poivre noir, piment de Cayenne), quelques notes terre uses, de l'anis ...
Un vin plutôt viril donc mais non dénué de délicatesse, comme le prouve la bouche de demi-corps a l'attaque suave. Les tanins sont fins mais on peut vraiment qualifier ce vin de vigoureux avec toujours ce cote épicé, pimente même. Heureusement, la finale montre de la fraicheur, sur le menthol.

Bonne longueur.

Un vin qui devait certainement être beaucoup plus ingrat dans sa jeunesse mais qui se presente pas si mal aujourd'hui. Ne devrait pas s'améliorer amha.

Très bien. Note 90/100

Saint-Emilion grand cru 1994 ch. Beauséjour Bécot (1994, dernière année avant le retour au statut de GCC)

Ce vin est maintenant à maturité :

A l’ouverture malgré un fruité encore correct, il parait un peu fluide avec une astringence en finale qui serre un peu. Je décide de le carafer (en carafe étroite) pour 2 heures.
Jusque avant le repas, ( mesuré à 19°C et dégusté juste avant, il paraît encore froid), il reste sur cette tenue un peu fruste qui rappelle que son millésime n’est pas des plus réputés. Toutefois, il prend son envol sur les magrets de canard sauce roquefort. Il garde cette fluidité atlantique que j’apprécie vraiment à table mais la chair s’est ré-étoffée au point que bu seul en fin de repas, il présente une plénitude tout à fait sympathique. Les tanins se sont fondus, la finale est belle et longue. Un beau moment !

Beausejour Becot ouvert hier soir
Joli robe legerement tuilee, dense et brillante
A l'ouverture les aromes tertiaires sont là avec un cote fume discret, mais l'acidité domine; le vin fait un peu décharné... Je laisse le reste de la bouteille pour ce midi.
Aujourd'hui le vin est bien meilleur: le côté acide a disparu, il est super harmonieux et rond en bouche. Tres fin et elegant.
Reste tres frais en bouche bien que dégusté a 19 degrés
Excellent, mais a epauler 12h avant au moins

J'ai toujours aimé ce vin.
Guillaume, tu me donnes l'occasion de voir que je n'ai jamais fait le lien avec le CR de la dégustation au cours de laquelle j'ai bu la dernière de mes 12 bouteilles achetées en primeurs. Donc le voici .
Je lui avais aussi donné un peu d'aération.

Jean-Loup

Par contre je trouve que le 90 (bu 2 fois) n' est pas un grand vin. Pas assez de gourmandise, d' évidence, à boire à table.

totalement d'accord avec le manque de gourmandise et surtout un élevage encore séchard et très présent, ce qui ne m'a pas qu'un peu interpelé après 22 ans de bouteille...

Bouteille bue ce week end, niveau normal, bouchon imbibé irrégulièrement sur la moitié de sa longueur.
Jolie robe rubis avec nuance orangée du temps qui passe...
Nez complexe sur la prune peut être mais aussi quelques notes florales et de bourgeons de cassis. Une aération de 5 heures donne du volume à ce vin qui apparait à la fois puissant et long en bouche, d'un parfait équilibre rehaussé par une belle acidité sans agressivité.
Un très beau vin qui me réconcilie avec le millésime 1983.
Cordialement

Beau Séjour-Bécot 2000 dégusté lors d'une belle soirée gastronomique en compagnie de Maël 44 et Gilt et orchestrée par Nicolas.Ce 1 er Grand Cru Classé B accompagnait un poulet à pattes bleues et tapenade de truffe délicieux. La robe ne présente pas de signes d'évolution ,le nez est assez puissant évoquant la mûre,la groseille,le cassis.La bouche est assez volumineuse et nous retrouvons les mêmes fruits qu'à l'olfactif et des notes légèrement boisées; les tanins sont encore abondants et la finale est très sèche et pas très longue.Que faut-il penser de ce 2000? Va-t-il s'améliorer et donc être attendu.Actuellement la bouche manque de classe,de souplesse et présente une dureté qui fait que ce vin est la seule déception e la soirée.
Bernard