Je serai à Paris demain mardi 15 05 : sans doute pouvons nous nous retrouver à quelques uns pour déjeuner dans un lieu simple et sympa. Je pensais aller au Juvenils ou Willy's wine bar vers 12 heures/12heures 30.
quelqu'un est tenté?

je serai peut être sans connexion avant ce soir.

Jérôme, je suis partant. Tu me confirmes ?

Philippe

je serai au rdv. Juveniles ou willy's wine bar?

Allez le Willy's, si tu me laisses le choix ! Je serai sans doute là à 12h30 car j'ai une réunion le matin qui devrait me libérer à 12h. SI je suis à la bourre je te laisserai un message, mais je ne pense pas.

Philippe

ok! à demain.
LPV, c'est magique aussi pour ça ! Si d'autres veulent se joindre à nous, je serai ravi de faire leur connaissance.

Dommage !
y'en a qui bosse

Mais qu'est ce que tu crois, Phil, on va bosser avec Jérôme !

Philippe

Dommage ! J'ai passé devant le Willy's a 13h aujourd'hui en allant chez Legrand pendant la pause déjeuner. Si seulement j'avais lu ce forum plus tôt !

Un bon moment de magie LPVienne ce midi au Willie's Wine Bar en compagnie de Jérôme "Gaillac-Pérez" rejoint juste après moi par Fabien. Comme ça, à trois on a pu prendre à chaque fois 3 verres de vins différents et multiplier ainsi les dégustations. En quelques mots :

- Vouvray 2002 du Domaine de La Fontainerie : un nez très riche, presque liquoreux, une bouche riche aussi, type "quart-de-sec" , mais équilibrée par une belle acidité en finale. Un peu trop riche à mon goût mais beau vin quand même.

- Joblot Blanc 2005 (me souviens plus de la cuvée...) : un bourgogne blanc typiquement moyen. Un boisé marqué au nez et en bouche, totalement inutile pour un vin que son terroir relativement modeste ne prédispose pas à une longue garde. La matière est plutôt correcte, pas trop lourde malgré le millésime riche, mais on aurait aimé un élevage plus simple pour avoir plus de plaisir à boire ce vin simple.

- Condrieu (2004 ?) de Gangloff : un vin qui ne me réconciliera pas avec le viognier ! , ni avec Gangloff... C'est lourd, ridiculeusement boisé, une tisane de chêne qui ne procure aucun plaisir...

- Cornas Clape 1998 : un beau vin, sans doute un poil éventé (bouteille peut-être ouverte depuis un certain temps) mais qui a de beaux reste et une belle vie devant lui. C'est charnu, équilibré, assez goûteux sans aucune lourdeur, beau vin de repas. Ce qui me fait penser à ce côté "éventé", c'est que je l'ai trouvé un peu linéaire en bouche. Mais je pense qu'avec deux trois ans de plus ce sera très beau.

- Bandol Tempier 2004 : c'est la cuvée entrée de gamme du domaine. Riche au nez, sans doute avec un petit poil d'oxydation qui ne me gêne pas beaucoup. Là aussi, une belle densité de vin, c'est très goûteux également, toujours cette touche (très) légèrement oxydée en bouche, mais ça donne un certain dynamisme au vin. Reste très frais et très facile à aborder malgré sa jeunesse pour un Bandol.

- Chinon Tradition de Philippe Alliet 2005 : là aussi la cuvée d'entrée de gamme du domaine. Un carbernet-franc plein et gourmand comme je les aime quand ils sont bien mûrs sur le terroir ligérien. Pas très complexe, facile à avaler, mais c'est quand même puissant avec une belle matière et ces beaux tannins "à la Alliet", c'est à dire toujours très soyeux.

Un bon moment d'échanges et de partage (on a pratiquement dit que du bien de LPV et de ses intervenants ! ).

Jérôme, tu reviens quand tu veux à Paris et le Cercle LPV-Paris te fera une soirée rien que pour toi !

Philippe

C'est malin, winegirl ! On avait une table pour quatre et une petite touche féminine dans ce monde de (trois) brutes aurait été du meilleur effet !

Philippe

Philippe à raison, un moment très agréable en bonne compagnie.

Pour les vins effectivement solution au verre, on est lundi alors peut-être que certaines bouteilles étaient ouvertes depuis samedi et pourtant le service au verre en nous présentant les bouteilles (n'ayant pas fait bien attention) me semblait venir de bouteilles pleines donc fraîchement ouvertes (quoiqu'un poil chaud pour les rouges).

VOUVRAY 2002 Domaine de la Fontainerie: je n'ai eu droit qu'au fond du verre de Jérôme (je n'avais qu'à arriver avant , température un peu élevée mais vin assez droit, avec une belle acidité aux notes un tantinet bien mûres de fruits.

GIVRY 2005 Joblot (Servoisine il me semble): assez caricatural d'un chardonnay (sur)boisé un peu lourd, à présenter dans les écoles de dégustations pour la typicité de ce cépage (sur)élevé, ne m'a pas enthousiasmé loin de là je préfère des vins plus fringants, plus droits...

SYLVANER 2005 Dirler: belle typicité du cépage, un poil lactique mais que l'on aurait voulu avec plus de peps, un touche citronnée ne lui aurait pas fait de mal mais tout à fait acceptable même si je lui ai trouvé un petit côté cellulose.

Burgan's Albariño 2005 Bodegas Martin Codax Galice: blanc espagnol qui ne m'a pas marqué ni plu ni déplu, à revoir à tête reposée pour le comprendre.

CONDRIEU 2005 Gangloff: comme le Givry, trop de bois mais sans la richesse (too much) de Joblot. Ce n'est pas la première fois que je ne comprends pas ce vin appréciant au demeurant les rouges d'Yves.

CORNAS 1998 Clape: syrah mûre de belle qualité et comme l'a dit Philippe avec des traces d'oxydations mais équilibre et texture parfaite, une autre bouteille en donnera plus certainement, convenait bien sur mon caneton.

BANDOL 2004 Tempier: je suis passé à côté de ce vin avec un domaine que j'aime bien, trop souple, peu caractéristique de l'appellation, j'attends un peu plus de matière voire quelques tanins supplémentaires sur un Bandol. Tolérant car ce n'est ni Tourtine, ni Migoua, ni Cabassao...

CHINON 2005 Alliet: belle maturité, très grande buvabilité de ce vin parfaitement vinifié, belle entrée de gamme sur un Chinon à boire sur le fruit. Je me laisserai retenter par ce vin lors d'un repas bistrotier mais manquant de richesse sur une cuisine plus "gastronomique"

Commentaires succints, plutôt parlant de l'équilibre et propension à consomer ces vins car nous étions dans un moment de détente très agréable.

Prix très doux au verre (4 à 6 € max, exception faite du Condrieu à 13 !!!, pas vu le prix de Joblot)

Merci Jérôme pour cet appel à passer à table comme ça sans chichis, à l'envolée, juste pour avoir le plaisir de se retrouver. Si d'autres passent comme ça à Paris ou veulent faire des repas ainsi qu'ils ne se privent pas de lancer les invit, c'est sympa et convivial, un petit moment de 2 heures comme on les aime...

Amcalement,

Débats, passes d'armes, prises de bec : dès lors que l'on se retrouve, on ne retient que la passion commune. Les petits sourires échangés en disent long de connivence, de rôle finalement que l'on tient sur le forum, mais aussi sur la connaissance profonde que nous avons les uns des autres, certes au travers d'un prisme déformant qu'est la communication internautique, mais dont la rencontre gomme bien vite les effets.

Le Willi's 12h20 : j'étanche mon attente avec un verre de chenin et un gros cube se gare devant l'enseigne. Un regard, on se reconnaît, un sourire. Le verre de l'un passe sous le nez de l'autre. Déjà, c'est de vin dont il s'agit.
A peine un peu plus tard, Fabien arrive : c'est bien une surprise même s'il m'a prévenu sur mon portable : oui mais voilà, depuis 5 ans qu'il a mon numéro, il laisse des messages sur le répondeur d'un autre ! C'est donc une vraie belle surprise.

Les vins : ? Un prétexte...
Le Vouvray très riche trouve son équilibre dans la beauté de ce millésime et son épine dorsale acide. Beau vin, puissant, imposant et long. Belle minéralité en finale.

Le Givry de Joblot : un Bourgogne blanc parmi tant d'autre : frimeur et un peu mou, je crois que nous n'avons pas enlevé l'emballage : c'était une boîte en bois.

Même combat avec le Condrieu : c'est encore pire parce que le côté aromatique du Viognier mélangé à l'infusion boisée est assez écoeurant.

Le sylvaner est riche, sans doute en fait-il un peu trop et que nous avions besoin de fraîcheur après les coup de gourdin en chêne massif que nous venions de recevoir. Joli vin néanmoins, il m'a plu.

L'Espagnol aurait pu venir d'ailleurs : passe partout et technique, même pas mauvais, voire assez bon.

Le Cornas : parfait sur l'olive noire au nez et la violette en bouche. Joli matière soyeuse, tannins de qualité : à point pour moi, sans aucune rusticité.

Le Bandol s'est montré surprenant de facilité : un peu oxydatif étonnament souple. Le corps aurait demandé à être plus dessiné: on dirait un athlète pas encore affûté alors que la saison a déjà commencé. Je ne sais pas s'il arrivera à rattraper son retard... A revoir sur une autre bouteille.

Le Chinon : parfait sur du fruit : aucune sciure ne vient le souiller : du cabernet franc, rien que du cabernet franc, levez la main droite et dites " je le jure!"

Très agréable moment de convivialité. LPV est magique aussi pour ça.

Amitiés à vous deux.

Comptes-rendus pointus et sympas ; je regrette d'être passée à côté (littéralement...). Peut-être une prochaine fois !

"""""Très agréable moment de convivialité. LPV est magique aussi pour ça."""""

Bien d'accord! Toute rencontre avec un LPVien est un moment de plaisir intense ; c'est en tout cas ce que j'ai vécu et que je vis à chaque fois, avec ceux encore peu nombreux, (mais le cercle s'agrandit et s'agrandira encore je l'espère ) que j'ai désormais le plaisir de connaître physiquement.

winegirl, croyez bien que je le regrette aussi ...

Philippe, je vois que le blanc espagnol t'a vraiment marqué.

Je note la belle cohérence / cohésion de nos CR.

Bien aimé le Condrieu 1999 de Gangloff, sans boisé marqué, tonique !

Idem pour le Condrieu 2000, qui n'a pas démérité dans une horizontale de Condrieu 2000 (pas de bois mais un peu de lourdeur)

Bien aimé Rias Baixas albariño VT "Gallaecia" Martin Codax 1996, qui rappelle un peu un sauvignon.

Joblot blanc existe en 3 cuvées : normale, pied de chaume et Servoisine.

laurentG écrivait:

---

> Bien aimé le Condrieu 1999 de Gangloff, sans boisé
> marqué, tonique !
>
> Idem pour le Condrieu 2000, qui n'a pas démérité
> dans une horizontale de Condrieu 2000 (pas de bois
> mais un peu de lourdeur)

Laurent,

Là ce n'était ni 99 ni 2000 et sur les derniers millésime GanGloff boise trop ses Condrieu à mon avis.

Ton avis est trop décalé et n'amène pas d'avancée

et sur les derniers millésime GanGloff boise trop ses Condrieu à mon avis

Il y en a encore qui ne massacrent pas leur Condrieu au bois?

"""Il y en a encore qui ne massacrent pas leur Condrieu au bois?

Je pense que A Perret appartient à ce petit groupe ...le Coteau de Cherry par exemple !

J'ai failli écrire (hormis Perret) ... mais n'ayant pas goûté sa production récente, je ne sais pas s'il a résisté à cette mode idiote.

Bertrand Le Guern écrivait:

---

> et sur les derniers millésime GanGloff boise trop
> ses Condrieu à mon avis
>
> Il y en a encore qui ne massacrent pas leur
> Condrieu au bois?

Je réfléchis et j'ai du mal à trouver, je regarerais mes notes et te répondrais Bertrand mais d'emblée j'ai pas d'idée(s).:S:S

Déjà que le viognier ce n'est pas bien bon , alors quelle idée saugrenue d'aller alourdir encore par le bois un cépage déjà lourdingue !!! Désolé Thierry, mais je n'aime vraiment pas ce vin.

Philippe

Déjà que le viognier ce n'est pas bien bon

Le tonton Cuilleron faisait du bon vin de même que Vernay, Perret ou les frères Melanchon ... ensuite les bûcherons sont arrivés!

Dans le Languedoc, quelques viogniers valent les 3/5€ auxquels ils sont vendus.

Fabien,

Justement, sais-tu ce qui s'est passe au domaine quant à ce changement ?

Bertrand,

Villard n'a de mon point de vue pas massacré de bois son Deponcins 2004 ...

En conviens-tu (dégustation d'avril 2007) ?

Philippe,

Connais-tu Vertige 2001 de Cuilleron?

Cordialement,
Thierry

Non, Thierry, je n'ai encore jamais eu le vertige avec un condrieu ...

Mais je vais continuer à essayer, je ne voudrais quand même pas passer à côté d'un grand truc !

Cordialement.

Philippe