Vin d'Autan 1997 : excellent, avec du caractère, de l'originalité (cépage odnenc - 17,5/20)
Vin d'Autan formidable aussi.
Et aussi quelques belles surprises :
Gaillac – Robert Plageoles et fils – Mauzac 1991 : juin 2004
PP15,5 – PC15 – LG16
Olfaction complexe, subtile, pleine de caractère : guimauve, réglisse, fenouil, poire.
Bouche goûteuse valorisée par des goûts purs de cire, de pomme, de fruits confits (melon, mais aussi rhubarbe et angélique). Minéralité savoureuse et une surprenante pointe d’hydrocarbure. La finesse est bel et bien là, même si l’allonge reste assez modeste. On tourne alors en rond un moment (Sud ?, Bordeaux ?) avant d’oser proposer cette appellation (qui plus est sur ce millésime). Une remarquable surprise donc (on connaît peu les vertus de résistance aux outrages du temps du Mauzac), désarçonnante de prodigalité inespérée.
Plageoles Verdanel 2005 : 15/20 - 3/7/06
Belles senteurs opulentes de fruits blancs très mûrs, anis (ou badiane), réglisse. Bouche sérieuse, chaleureuse mais pas lourde, insolite, avec beaucoup de caractère. Inflexion végétale (amande fraîche) et touche très légèrement oxydative. Beau prolongement amer en finale pour un vin attachant, qui retient l’attention. Ce vin de table baroque annonce 14,5° d’alcool. Une allure méditerranéenne pour certains (bandol, châteauneuf), ligérienne pour d’autres (Sancerre en surmaturité). Accord sur un loup au fenouil. Le retrouvé « vin de feu ».
Robert Plageoles - Gaillac "Vin de Voile" 1992. Note : 15/20 - 4/10/03
- Robe dorée assez pâle.
- Le nez, net mais austère, exprime une oxydation beaucoup plus jurassienne que le vin précédent : pomme verte, noix verte, bois brûlé...
- Bouche longiligne, droite, saveur fumée pénétrante. L'acidité est vraiment remarquable pour un mauzac ; on s'imagine vraiment dans le Jura.