Bonsoir à tous,
Tout d’abord un grand remerciement à Laurent pour avoir lancer LPV Picardie, sa générosité est à la hauteur du Pavie-Macquin 2003 dégusté !
Merci aussi à tous pour cette première rencontre ou toutes les bouteilles dégustées étaient à la hauteur de cette naissance.
Laurent a bien décrie les vins, je rajoute seulement quelques compléments dans la mesure de mes modestes compétences :
- Vouvray, Clos du Bourg 2004, Huet :
Un chenin sec comme je l’aime, on retrouve un peu de la typicité de l’année 2002 dans cette cuvée : souplesse et minéralité.
Accompagné sur le poisson (loup) lors du repas, l’accord était parfait. La T° du vin étant revenue plus propice, des aromes de fleurs blanches se dégageaient (acacia), puis en bouche une finale sur les agrumes. Un équilibre très plaisant.
- Anjou blanc sec, Les Noëls de Montbenault 2004, R Leroy :
Un chenin sur un terroir de schiste, voila qui est intéressant : ben, c’est comme qui dirait métallique (sic ?) en bouche.
Au nez, j’ai ressentie des notes de miel et d’épices.
Un très beau vin.
- Saumur blanc, A Foucault, Domaine du Collier, 2004 :
Nez sur les fruits blancs et une bouche où la poire domine. Je pense que l’élevage masque encore trop les aromes mais il devrait être
somptueux dans quelques mois.
- Montlouis, F Chidaine, Les Bournais, 2004 :
C’est passerillé nous a dit Laurent ! ben, c’est surtout plein de miel et de coing au nez!
La bouche est ronde et longue, c’est très riche !
Un bel équilibre qui est le fruit d’un trie sévère lors des vendanges, du beau travail qui se ressent en bouteille !
- Arbois, S Tissot, La Mailloche, 2002 :
La petite déception de la journée, bouteille légèrement oxydée où les notes de noisettes des dernières bouteilles dégustées ont disparues.
Problème de bouteille ou évolution rapide du vin ?
Ps : J’en profite pour remercier Olif de la découverte des trésors vineux du Jura !
- Collioure blanc, L’Argile de La Rectorie, 2004 :
C’est 2004 et c’est beaucoup de grenache gris dans la bouteille.
Vin de pierre et de schiste, de mer et de montagne, de soleil et de vent.
Un nez sur un alcool de fruits à noyau du genre mirabelle.
En bouche, une chair veloutée prend possession du palais, c’est riche et frais avec une finale minérale.
La puissance de ce vin incite des accords avec des plats robustes.
- Clos Fourtet, 1996 :
Je confirme le cuir au nez, les petits tanins donnant une bouche charnue et équilibrée.
J’ai eu la chance de finir la bouteille le soir même, les aromes de toastés et d’épices enveloppaient le nez avec une finale souple et longue.
Superbe !
- Tour Haut-Caussan, 2003 :
Voila un vin qui fait honneur au médoc, c’est fin et sans lourdeur, un nez de fruit noir très mur et une belle bouche sur du velours.
C’est fin, ça se boit sans faim !
- La Tour Carnet, 2001 :
Ben la, plus de finesse.
Trop marqué par l’élevage sous bois à mon goût.
Quid de l’avenir ?
- Champagne F Boulard Blanc de blanc, 100% Chardonnay :
En honneur à notre vigneron absent pour raison de vendange;
Fruité et floral au nez, harmonieux et fin en bouche.
Un vin qui fait aimer le Champagne !
- Sociando-Mallet, 2003 ;
Un concentré de fruits noirs en bouteille (et au nez) !
Des petites notes de boisées/vanillées mais fines donnant un beau soyeux aux fruits.
C’est très bon maintenant .
- Pavie-Macquin, 2003 ; ce vin a été double-carafé :
Ben, je ne connaissais pas et je pleure toutes les nuitsde ne pas en avoir encavé.
C’est explosif au nez, atomique en bouche et immortel en finale.
Le tout sur un équilibre parfait.
J’ai soupçonné un moment Nico d’avoir mis 2003 au lieu de 1998 pour tromper Laurent
Voila 3 bordeaux 2003 qui me réconcilie avec cette année que je trouve pas si facile.
- Madiran, P Barré, Cuvée Charles Batz, 1999 ; ce vin a été double-carafé :
Noir c’est noir, mais beaucoup d’espoir encore dans cette cuvée.
Les tanins ont fait place au Tannat, les notes de fruits noirs laisse la place aux épices dans la finale.
J’aime bien même si c’est difficile pour lui de passer derrière tant de finesse.
Beaucoup plus à son aise avec la pièce de bœuf.
- Coteaux du Layon, R Leroy, Les Noëls de Montbenault, 2001 :
Buvez du layon, c’est bon !
Mais alors la, quand c’est équilibré comme cela, sans lourdeur vers le sucre ou l’alcool, quand c’est si bien travaillé dans une si belle année, c’est inoubliablement diabolique.
Noël en avance cette année, merci du cadeau.
Vivement LPV Picardie II.
Bruno.