Tout d'abord, merci à LPV de rendre possible ces superbes rencontres; merci tout particulièrement à notre ami Nidal et sa famille pour cette belle journée passée chez eux.
Aujourd'hui notre hôte a décidé de frapper un grand coup et de booster notre jeune passion.

Tout d'abord nos familles font connaissances avec joie puis nous partons faire un tour du joli et pittoresque centre de Vannes, avec ses superbes battisses en colombage et sa belle cathédrale. Cela nous a mis en appétit.

De retour à la maison Nidal nous laisse sans voix en nous présentant les bouteilles qui seront les vedettes de notre repas.
Coulée de Serrant 2001
Pavillon Blanc de Margaux 2002
Gevrey Chambertin de Sylvie Esmonin 2003
Pavie Macquin 1998

La Coulée de Serrant 2001 fut servie avant le repas, elle vient juste d'être ouverte. Non carafé.
La robe est or.
Le nez miel, coing, acacia, à l'aération une note de caramel.
La bouche, le minéral s'exprime de suite puis le gras s'installe, c'est ample, très belle finale aromatique. Superbe bouteille.

Nous redégustons cette bouteille après le repas (6heures), la robe est devenue foncé presque tabac, les arômes ont évolué sur les épices, même le pain d'épice, tabac. Pour moi cette Coulée exprime parfaitement ce qu'est la complexité. Très belle émotion procurée par ce monument.
Luc, le bouchon était exempt de tout reproche, un vrai et beau bouchon.

Pavillon Blanc de Margaux 2002 servie à table sur différents crustacés et coquillages. Rafraîchit, non carafé.
La robe est claire.
Le nez beurré, fruits blancs.
La bouche belle acidité, pêche, citronné, bonne persistance.
Ma période Chenin fait que je n'ai pas apprécié à sa juste valeur cette jolie bouteille, que je ne connaissais pas.

Gevrey Chambertin de Sylvie Esmonin 2003 servie à table sur un plateau de charcuterie. Non carafé. Premier contact avec la Sylvie qui a fait s'émouvoir Nidal.
La robe soutenue, rubis, reflet violine sur les bords du disque.
Le nez fruits noirs, à l'aération cerise.
La bouche, belle matière, super tanins, la griotte et le cassis explosent. Le vin est compact, dense mais joue sur la douceur, suave.
Je n'avais encore jamais rencontré un Gevrey-Chambertin de cette classe.

Pavie Macquin 1998 Rencontre avec le mythe, servie à table sur un plateau de charcuterie et/ou fromage. Non carafé mais épaule dégagée (3heures).
La robe est foncée.
Le nez est très concentré, subtil, sur les fruits noirs.
La bouche révèle des tanins nobles et puissants puis le fruit se développe sur la mûre, le cassis, bel équilibre, superbe longueur, extraordinaire persistance, j'en ai encore les papilles qui frémissent..................

Cécile et moi tenons à remercier, une fois encore la famille de Nidal et Nidal lui même pour nous avoir permis de déguster ces 4 très belles bouteilles en leur compagnie.

Et à bientôt en touraine pour de nouvelles aventures.

Gevrey Chambertin de Sylvie Esmonin 2003 servie à table sur un plateau de charcuterie

J'ai du mal à imaginer qu'un plateau de charcuterie puisse mettre un vin en valeur! Mais il y en a bien qui massacrent le vin avec des huîtres ...

Bertrand, comme tu as raison, il ne le met pas en valeur; mais il l'accompagne pour que nous puissions continuer à déguster et surtout substanter notre faim.

Je ne l'ai pas encore dégusté mais on m'a dit le plus grand bien du Muscadet de Jo Landron Amphibiolite.
Ci-joint ce que dit le site.
Cuvée Amphibolite
• Sol et sous-sol : roches vertes métamorphiques, les amphibolites.
• Typicité : vin vif et tendre, vin de terrasse à boire dans l’année, à servir entre 8 et 10°
• Accompagnement : huîtres et toutes les saveurs océanes iodées et salées.

J'essaierai prochainement.

Sur les Huitres le muscadet "Expression de Granit" de G.Bossard et Dom Pérignon sur des millésimes comme 93 vont très bien !

puissions continuer à déguster et surtout substanter notre faim

Hum! ... ne pas pouvoir tenir le temps de goûter quatre malheureuses bouteilles? vous n'aviez pas mangé depuis longtemps? ou ça me semble relever de la médecine ... une sorte d'incontinence?

A la rigueur, si vous ayez un petit creux, on peut le combler en mangeant et en faisant passer le solide avec des vins ordinaires (suivis d'un coup de blanc bien sec), mais un peu de considération pour des vins supposés bons!

Je m'étonnerai toujours que des amateurs (il n'y a pas que vous) qui se gargarisent de "respect du terroir", "respect du producteur", "respect du client", ne respectent pas davantage le vin et surtout gâchent de bonnes occasions de l'apprécier à sa juste valeur. Quel vin peut résister à une charcuterie salée, poivrée ou pire aillée?

Notre rencontre était une rencontre familiale basée autour de la table, comme Nidal est quelqu'un qui aime partager et faire plaisir, il nous a ravi de ses 4 belles, voir très belles bouteilles, voir mythiques bouteilles.

Cette rencontre n'était pas là pour que nous puissions juger tel ou tel vin, mais juste un moment convivial que nous avons partagé.

Quand je vais à Saint de Monts pour les REVEVINS, je prend plaisir à la dégustation analytique mais je prend autant de plaisir avec les vins dégustés à table le soir même. Ce sont juste deux exercices différents.

Bertrand, je suis peut être un grand malade qui n'a de respect pour rien, mais cette rencontre fut superbe et si l'on me donne l'occassion de recommencer, je n'hésiterai pas à aucun instant.
Pour finir sache que le jambon blanc artisanal était excellent avec la Sylvie de Nidal, zut! encore un manque de respect.

Bertrand, explique moi comment avez vous pratiqué lors de votre extraordinaire réunion chez jérôme?

En fait la prochaine fois je ne mettrai pas de commentaire superflu mais juste le ressenti que j'ai eu par rapport au vin, une erreur de jeunesse que j'essaierai de corriger..........................

Un beau muscadet bu à l'Astrance :

Muscadet de Sèvre et Maine – Domaine de la Louvetrie (Joseph Landron) – Amphibolite Nature 2004 :
- Nez plaisant, typé, avec une pointe iodée, une deuxième de lierre et des fruits blancs.
- Bouche soyeuse et glissante, pourvue d’une maturité et d’une typicité affirmées. Elle offre pureté, équilibre, gourmandise et une cohorte de fruits et de fleurs blancs.

On peut aussi le très réussi Fiefs du Breuil 2002 du même producteur (Argilo siliceux avec quartz sur roches d’orthogneiss).

Je ne suis pas surpris du commentaire sur le vin de Sylvie Esmonin ...

Bertrand, explique moi comment avez vous pratiqué lors de votre extraordinaire réunion chez jérôme?

Je n'ai pas participé à l'intégralité de la réunion, recevant à cette période ma soeur --qui a eu un lundi matin difficile ...--, mais le vendredi chez Jérôme et le dimanche soir chez moi (où seuls Anthony et claudius étaient encore présents", je fais goûter les vins AVANT le repas (éventuellemnt après pour les doux ou les bulles sucrées (méthode gaillacoise, moscato). Je traîne les pieds quand un convive commence à la sauter sérieusement puis s'il y a vraiment urgence, je sers un amuse gueule pas trop typé (magret confit chez Jérôme, foie gras maison chez moi) et SURTOUT j'interromps le service des vins pendant que les morfales se rassasient, puis je fais une transition avec un vin dont je n'attends pas des merveilles, pour réparer les dégâts coté palais.

Après, au cours du repas chacun reprend ses vins favoris.

Bertrand,

Sur les vins blancs, la résonance sera différente selon qu'il s'agit de Prat Ar Coum, de Belon, de Fresnaye ou encore de Gillardeau ...

Sur les vins blancs, la résonance sera différente selon qu'il s'agit de Prat Ar Coum, de Belon, de Fresnaye ou encore de Gillardeau ...

M'en fous, j'ai HORRREURRRR des huîtres!

Quand j'ai découvert le bordelais en 82, les propriétaires (de rouge) me disaient réserver les blancs de Bordeaux aux huîtres (dont ils sont fous), employant des blancs d'autres régions quand ils voulaient un bon blanc! Heureusement depuis Dubourdieu est arrivé ...

M'en fous, j'ai HORRREURRRR des huîtres!

je sais, mais alors ne t'engage pas tant dans un rejet d'accord ...
Moi, j'adoooore les huîtres, toutes, froides ou chaudes (et pas que chez Roellinger, Gagnaire ou Decoret).

A Bordeaux, il m'est arrivé de boire du rouge sur des huîtres chaudes servies avec un petit morceau de saucisse.

Chez Roellinger, il y a tous les accords terre/mer qui permet d'envisager des blancs aussi bien que des rouges

Mais il y en a bien qui massacrent le vin avec des huîtres ...

Bertrand, je ne suis pas certain que votre point de vue soit objectif puisque j'ai cru comprendre, lors d'une précédente et passionnante discussion, que vous considériez que le vin était la victime systématique de la nourriture. La magie des accords mets-vins (cf. une autre discussion plus ancienne sur nos souvenirs respectifs d'accords "parfaits") prouve pourtant qu'un dialogue peut s'instaurer, dans certaines conditions, entre un plat et le vin qui l'accompagne.

Si je suis plutôt d'accord avec vous pour la charcuterie, je citerai pour l'huître deux accords qui m'avaient plu:

- huître nature - Champagne Salon 1995

- "Huître Gillardeau, sabayon de camembert à la cardamome verte - Champagne J. Selosse, Substance. Signé Selosse avec sa puissance, sa minéralité et sa complexité (légère et très belle amertume). Toujours ce caractère tout à la fois baroque et rigoureux. Grande longueur aussi. Encore plus de fraîcheur peut être que sur d’autres expériences de cette cuvée. Moins d’oxydation et donc plus de pureté également. Sa force s’accommode fort bien de l’explosion du premier plat" (CR Ganesh N°12)

Jean-Philippe Durand

Je dirais même plus :

- Huître Gillardeau, sabayon de camembert à la cardamome verte :
Une ou deux bouchée(s) coup(s) de poing, pour un plat extrême, jouant les funambules entre deux forces qui pourraient, en s’opposant, l’écarteler, mais qui se marient miraculeusement.
La puissance salée du fromage s’installe en maître d’entrée de jeu puis laisse progressivement place à une sensation iodée bienvenue et rafraîchissante.
L’huître pochée est magnifique et apporte un surcroît d’iode, mais aussi le croquant (si, si) nécessaire à l’ensemble.
La cardamome ne se ressent pas en tant que telle mais amène sa touche de fraîcheur.

Si je suis plutôt d'accord avec vous pour la charcuterie, je citerai pour l'huître deux accords qui m'avaient plu

Si j'ai quelque expérience concernant le désaccord vin/charcuterie, je suis ignare coté vin/huîtres ... j'imagine seulement le massacre.

Les exemples que vous me citez sont relatifs à des huîtres chaudes qui me sont en effet moins insupportables --j'en ai même goûté d'excellentes-- que les huîtres crues (beurk).

J'oubliais: outre mon dégoût des huîtres crues, à chaque fois que j'ai goûté un blanc particulièrement lamentable, son propriétaire, devinant ma réticence m'a pratiquement toujours tenu le discours: "tel quel, il peut surprendre, mais il passe très bien sur les huîtres" ... d'où mon association vin minable == vin pour huîtres (crues).

L'huître nature avec le champagne Salon 1995 était froide. Huître de méditerranée, juste ouverte, sans citron ou échalotte ou vinaigre qui effectivement dénature le goût de l'huître et abîmerait le champagne.
Salon 1995 n'est pas, à proprement parler, un vin minable ; l'accord sur l'iode, autour de la vivacité, de la fraîcheur aromatique était remarquable.

Mais si vous n'aimez pas les huîtres à table... il vous reste au moins le salon !

Jean-Philippe Durand

Je me représente avec bonheur et jubilation les différents moments de la journée d'hier en compagnie de Laurent, Cécile et les enfants. Ce fut parfait de sincérité, de simplicité et de d'amitié.

Je vois que les bouteilles ont bien inspiré Laurent, pour qu'il nous gratifie de ce très beau et complet compte rendu.
Il a fait un temps idéal, les paysages étaient superbes. Un grand moment de félicité s’est produit en fin d'après midi, lorsque nous décidons, Laurent et moi, de ressortir du frigo, la Coulée de Serrant 2001.
Deux colosses debout dans le jardin, chacun un verre à la main, les yeux fixés sur le liquide doré simulant la fusion entre le soleil et la lune…Presque au même instant, nous nous sommes mis à dire :....« Ce vin ne laisse pas un être indifférent ! »

Il fut mon préféré de lé série...et de loin.

Viendront ensuite dans l'ordre; Pavie-Macquin 98. Pas évident comme vin (traduisez excellent), difficile à décrypter, versatile...La dernière gorgée (avec le liquide arrivé à son stade optimum, température, aération...), s'apparentait plus à une apothéose...Grand vin. Un vin à part. On tâchera de bien le préparer (conditions de service), avant la dégustation...

Le vin de Sylvie est comme d'habitude plein de charme et de gourmandise. Les dames ont adoré et la bouteille n'a pas fait long feu.

Ma déception fut, Pavillon Blanc 2002 du château Margaux. Pourtant qualifié, par Michel Bettane, comme étant le plus réussi de l'histoire de cette cuvée confidentielle en blanc du grand château.

Un vin simple, très aromatique, très frais...mais sans la classe des trois précédents. (C'était ma punition de buveur d'étiquette).

Je tiens absolument à remercier Laurent et Cécile pour les très belles bouteilles qu'ils nous ont apportées et que nous allons déguster en pensant à eux et à cette belle journée de partage.

Nidal

Ma déception fut, Pavillon Blanc 2002 du château Margaux

Michel Bettane, lui, goûte sérieusement, pas avec des "crustacés et coquillages" --encore que la vanille et le sucre des langoustines ou tourteaux ne nuit pas au vin-- et son avis me semble plus pertinent.

Je vois qu’il est beaucoup question de l’huître dans ce sujet.

Tenez, cette phrase dénichée dans la page d'introduction du dernier livre de François SIMON :

" Il était bien hardi, celui qui le premier mangea une huître".

JONATHAN SWIFT, Polite conversation.

J’adore les huîtres, toutes les huîtres !

Savez-vous que, par ici, il s’organise des dégustations d’huîtres à l’aveugle ?

On y retrouve une ambiance, un vocabulaire et des gestes qui rappellent fortement ceux des dégustations de vins.

Une dégustation doublement à l’aveugle, c’est quand il faut placer le vin et l’huître, chacun dans son contexte !

Nidal

Le livre :
N’est pas gourmand qui veut, un gastronome amoureux sur les routes de France. François SIMON. Robert Laffont.

Il était bien hardi, celui qui le premier mangea une huître

Jonathan Swift, lui, goûtait sérieusement les huîtres, pas avec du "raisin ou de la bulle"-- encore que la minéralité et la fraîcheur du melon ligérien ou du chardonnay champenois ne nuisent pas à l'huître.

Jean-Philippe

'Je m'étonnerai toujours que des amateurs (il n'y a pas que vous) qui se gargarisent de "respect du terroir", "respect du producteur", "respect du client", ne respectent pas davantage le vin et surtout gâchent de bonnes occasions de l'apprécier à sa juste valeur. Quel vin peut résister à une charcuterie salée, poivrée ou pire aillée?'

Et que dire alors sur les grandes dégustations à l'aveugle qui flinguent 50 vins d'un coup ? Il est où le respect du terroir, le respect du producteur, le respect du client ,Le respect du produit ?

Et que dire de ceux qui notent les vins au dixième, il est où le respect du terroir, le respect du producteur, le respec du client, le respect du produit ?

Jmm

Et que dire alors sur les grandes dégustations à l'aveugle qui flinguent 50 vins d'un coup ?

Il n'y a que ce type de dégustation qui permet de comparer avec rigueur.

Bertrand Le Guern a écrit:
Michel Bettane, lui, goûte sérieusement, pas avec des "crustacés et coquillages" --encore que la vanille et le sucre des langoustines ou tourteaux
ne nuit pas au vin-- et son avis me semble plus pertinent.

Essaie de comprendre que nous voulions être dans cette configuration, c'est à dire bien manger et déguster bon, en excellente compagnie. Je ne vois pas ce qui te choque, celà serait choquant si nous émettions un avis péremptoire sur tel ou tel vin, mais là pas du tout, nous partageons avec vous, à travers notre récit cette magnifique journée.

Nous nous sommes extasiés devant La Coulée de Serrant mais pas devant Le Pavillon Blanc, mais si Bettane dit que c'est bon, je suis prêt à le croire, il a quand même plus d'expérience que moi..................................

Laurent a écrit "Nous nous sommes extasiés devant La Coulée de Serrant mais pas devant Le Pavillon Blanc, mais si Bettane dit que c'est bon, je suis prêt à le croire, il a quand même plus d'expérience que moi"

Mais non Laurent, pas tant que cela !!!

Daniel apporte nous un éclairage.

La comparaison est plus noble que la passion ou le simple plaisir...c'est regrétable et cela confirme bien ce que je pense : à force de classer, de comparer, de noter, on perd l'essentiel.

Ce qui me choque aussi, c'est de s'étonner parce qu'un avis ne correspond pas à celui de Bettane sur une dégustation, sur une bouteille et ce d'autant plus qu'on on sait tous les aléas que peut subir une bouteille et qui peut engendrer des différences.

L'accord a peut être, sur le coup bon dos !

Jmm

Laurent,

Tu n'as pas à t'excuser de ne pas être au niveau de Bettane, tu donnes ton avis sur un vin,sur un site d'amateurs, c'est à chaque lecteur de le juger pertinent ou non.

Daniel

Laurent?

Je partage l'avis de Daniel:
je viens de relire toute la rubrique, tu racontes une rencontre et, en plus, tu commentes les vins dégustés de si belle façon que tu apportes au lecteur une information utile sur les bouteilles bues...
Merci
Des notes de dégustation ou des accords argumentés mets-vins, voilà ce que j'aimerais trouver dans les nombreux commentaires de repas de certains...

Bien cordialement,
Thierry

Je ne souhaite surtout pas rentrer dans ce débat pour ou contre car j'y trouve mon compte dans les deux styles de dégustations.

Je ne remercierais jamais assez Philippe Rapiteau de m'avoir permis de participer à deux événements:
- la réunion de Savennières qui m'a fait découvrir une des facettes du Chenin et rencontrer des passionnés tels que par ordre alphabétique: Docadn, Julien, Nidal, Olif, les Philippe (Phr,85, Barret, Beln) et les autres participants.
- Les REVEVINS 06 qui m'a permis de mettre un pied en Alsace, puis les deux en Rhône et encore des belles rencontres Eric et Olivier, les amis d'Olif, Valérye et Jean-Daniel, JPH et les autres participants. Richard LEROY passionné et passionnant.

Ces deux événements m'ont permis de progresser et de m'enrichir.

Mais il y a aussi les rencontres qui ont pu se réaliser grâce à LPV, cet été fut riche pour moi:
- Superbe soirée à Liège au restaurant L'Héliport en compagnie d'Olivier Mottard et Nancy. Bonne table, bon vin, bonne compagnie.
- Belle rencontre avec Jean-Luc Milleret et son épouse, avec qui nous avons partagé visites de vignerons et belles tables. Bonne table, bon vin, bonne compagnie.
- Excellente journée passée en famille à Vannes avec la famille de Nidal, où notre hôte nous a régalé des produits locaux et de 4 belles bouteilles partagées avec bonne humeur et chaleur. Bonne table, bon vin, bonne compagnie.

Bref, ces deux façons de déguster le vin me sont indispensables, je ne peut choisir l'une contre l'autre car le vin à table me permet aussi de progresser.

Je ne peut me contenter d'une dégustation épisodique, nous avons besoin de pratiquer.

Il est bon, pour un amateur de vin, de cesser de regarder le monde qui l’entoure par le grand bout de la lorgnette.

C’et là que les deux, tout petits pourcentages, se trouvent complètement ridicules face aux autres 98% du reste de l’Humanité !

C’est alors que l’on comprendra que le vin appartient, aussi, à l’Humanité.

C’est là que l’Humanité infligera la sentence suprême aux dégustateurs-cracheurs :

- Chaque vin craché devra retourner à l’endroit d’où il vient !

Nidal