Je suis d'accord avec toi Raphaël, le mieux serait qu'ils honorent leurs commandes et qu'ils ferment ensuite.
Mais je pense malheureusement qu'ils trouveront toujours des pigeons pour leur commander du vin.... Le seul moyen qu'ils disparaissent serait qu'ils fassent faillite.

dfried écrivait:

---

(...)
>
> On ne peut pas agir à la place des victimes de
> contrats commerciaux. Ni un tiers, ni l'Etat, ni
> un organisme.La justice est la disposition des
> clients, les assiociations également.
> Seule la démonstration d'un délit ou d'un crime
> grave lance l'action publique. Dans un tel cas,
> encore faudrait-il qu'enfin des acheteurs qui
> auraient subi de tels actes se portent
> partie-civile (on ne parle pas de grand
> banditisme, ni d'empoisonnement tout de même, mais
> d'une enseigne abusant trop facilement de la
> gentille confiance de ses clients).
> C'est donc bien aux acheteurs de se prendre en
> main ou de se résoudre volontairement à une
> certaine passivité frustrée.
>
> (...)

Effectivement, le volet pénal peut être envisagé comme un moyen de pression plus fort sur cette société, notamment pour ceux qui - même munis d'une condamnation civile sous astreinte (et effectivement le jugement de Bordeaux brandi par la RVF est très loin d'être une première...) - n'arrivent pas à récupérer leurs vins ou plus simplement leur contre-valeur actualisée (augmentée de l'éventuelle astreinte liquidée, de dommes-intérêts et de l'article 700...), et dont les saisies conservatoires sur le compte bancaire de 1855 sont infructueuses au regard de son solde débiteur permanent... La citation directe de la société et de son dirigeant devant le tribunal correctionnel est même devenue une réalité de la part de certains qui tentent de démontrer l'existence d'abus de confiance et de pratiques commerciales trompeuses...

Bonjour à tous,
J'ai reçu les crazy bordeaux mais toujours pas mes barton 2008, néanmoins j'ai contacté le directeur de la ddccrf de Paris et suite à une réunion avec les dirigeants de 1855, il m'a affirmé que mes primeurs 2008 seraient livrés cet été.
Sinon, j'entamerais peut être une procédure civile au tribunal d'instance de Paris car j'estime qu'on ne peut pas laisser faire des choses comme çà !
Cordialement

Bonjour
En ce qui me concerne la société a été condamnée à me rembourser environ 7000€.
Devant leur inaction j'ai du mandater un huissier pour récupérer la somme, celui ci a obtenu un cheque de 2000€ la premiere fois, et depuis plus rien.
Je les relance régulièrement mais rien ne bouge, ils me disent que des dizaines (centaines ?) de cas sont similaires au mien, que certains en ont pour 200.000€ et qu'il n'est pas sur du tout que je puisse récupérer le solde.
Est ce mon huissier qui est inefficace, que puis je faire de plus ?
Merci

Ainsi voci une société qui malgré les condamnations "prient" ses débiteurs d'étaler leurs demandes de remboursement et qui aussi ne "daigne" même plus répondre aux injonctions d'huissiers !!

Et sur le site de "boursorama" certains "aveugles" demandent s'il est intéressant de se précipiter pour acheter des primeurs 2011 sur 1855 ou ChateauOnLine du fait que ces deux sites proposent des rabais de 20% !!

L'enfumage a encore de beaux jours devant lui.

Hervé

Bonjour Galax,

Encore une fois, merci d'en rester à des faits précis. Les " on me dit que..." n'apportent rien à l'affaire.

A vous lire, on peut tout autant penser que votre huissier n'est pas très dégourdi, et qu'il a réellement du mal à obtenir complet paiement.
J'en ai connu et des pire, capables même d'erreur de procédure ou ne se rappelant pas des voies légales (i.e. : saisie-vente é concurrence de la dette et des frais), à leur portée sauf à ce que leur client ne le leur indique eux-mêmes.

Le vôtre est peut-être tout à fait compétent, nous n'en savons rien.

Le serait-il, de là à dire qu'énormément de créanciers sont dans le même cas... Voilà beaucoup de liberté prise avec les certitudes.
Vous n'avez aucun moyen de le vérifier. Nous non plus.

Pendant trop longtemps les clients se sont refusés à agir en justice quelles que soient leurs bonnes et mauvaises raisons.
Heureusement les choses ont changé. Mais est-ce que pour autant une majorité n'est pas dûment compensée de ses malheurs ?
Nous avons reçu pour l'instant plus de bonnes nouvelles de dossiers définitivement clos.

Dès lors, rien ne dit quelle proportion de sommes à rembourser suite à une décision judiciaire serait dans la nature. D'autant qu'une dette doit être devenue exigible pour considérer que son débiteur n'a pas d'autre choix que de la rembourser. D'autant que c'est aussi au créancier d'agir en conséquence.
Chaque dossier a sa particularité. S'agit-il d'un particulier ? D'un fournisseur ? Où en est sa procédure et sur quoi porte-t-elle ? etc.

Quoi qu'il en soit, vous vous êtes animés suffisamment pour entamer la procédure nécessaire à obtenir la reconnaissance de votre dû.
Vous dites avoir des difficultés à obtenir les sommes en cause (augmentées de tous les frais que vous auriez dépensés depuis en partant à leur recherche).
Alors pourquoi ne pas attaquer la société et ses dirigeants au tribunal de commerce ?

Rapide, simplissime (presque une formalité), puisque vous disposez d'un jugement définitif et de documents d'huissier attestant de l'existence de votre créance (le tribunal de commerce n'aura qu'à constater sa réalité établie par d'autres), et de l'étrange non liquidation de celle-ci.

A n'en pas douter votre interlocuteur préfèrera vous envoyer un chèque que de faire constater une cessation de paiement (ce qui arriverait si un créancier faisait constater par le tribunal de commerce que son débiteur n'est pas en mesure de le payer, que la dette soit de 1000€ ou 10000€).
A ce que je lis, ce n'est absolument pas avérée à la minute où nous écrivons.
Surtout, si l'on s'en tient au fait que des annonces de soutien en garantie par une institution financière aurait été conclus, sans que ses conditions ne soient vraiment précisées d'ailleurs.
A elle d'être effective et suffisante dans les faits. Nous verrons bien.

Mais au moins sur le papier, rien, strictement rien n'autorise à partir dans des élucubrations financières relatives aux uns et aux autres.

Il y a des problèmes réels et sérieux que nous dénonçons depuis plus de 5 ans dans ces colonnes. Bon an mal an, leurs victimes amateurs de vins y ont trouvé des solutions lorsqu'ils ont pris la peine de lire et d'agir sans trop tarder.

La société et ses dirigeants n'ont pas su jusqu'à présent corriger leur démarche et ont persévéré à aller à l'encontre tant de l'honnête satisfaction du client que de la pérénité d'une entreprise certainement très fragilisée. C'est suffisamment alarmant pour tous ceux qui s'inquiètent de leur bien.

Donc inutile d'ajouter des peurs non étayées de faits précis (hors exemple(s) isolé(s)).
Cela ne change rien aux démarches que les clients mécontent se doivent d'entamer quel que soit leur fournisseur.

Cordialement,
dfried

NB : Galax et tous les autres dans ce cas. Une raison, une seule pour ne pas avoir daigné se présenter dans le sujet dédié comme l'exige le réglement de ce lieu avant de demander et d'apporter conseil et rumeurs aux autres ?
Présentation des nouveaux et des anciens

Bonjour a tous et pardon si je ne m´expresse pas très bien.
Je suis espagnol et aussi « autre » escroqué par 1855 et son éminent président E.S de Chalon. Mon cas est bien connu par tous: depuis payer le TVA pour des bouteilles en primeur 2006, rien de rien. Après contacter plusieurs fois par email, deux lettres en recommandé, etc. J´ai seulement obtenu la moitié de ma commande (trois années plus tard ¡¡¡¡¡), après ça, le silence...

Bonjour a tous et pardon si je ne m´expresse pas très bien. Je suis espagnol et aussi « autre » affecté par 1855 et son éminent président E.S de Chalon. Mon cas est bien connu par tous: depuis payer le TVA pour des bouteilles en primeur 2006, rien de rien. Après contacter plusieurs fois par email, deux lettres en recommandé, etc. J´ai seulement obtenu la moitié de ma commande (trois années plus tard ¡¡¡¡¡). Après ça…le silence.

@ dfried

Merci pour votre réponse.

Mon but, mais peut etre me suis je mal exprimé, n'est pas du tout de faire courir des rumeurs plus ou moins fondées.

Lorsque je dis "ils me disent que", je pensais qu'il était clair qu'il s'agisssait de la réponse que me donne mon huissier lorsque je l'appelle pour savoir où nous en sommes, et les cas qu'ils me citent sont à priori (mais je n'ai bien sur rien pu vérifier moi meme) des clients ayant fait appel à eux pour recouvrer leur créance.

L'objet de mon post etait simplement de savoir si j'avais un recours à ma disposition pour faire avancer les choses.

Vous me parlez d'une attaque au tribunal de commerce, je vais me renseigner pour savoir ce qu'il faut faire, mais ayant entamé la procédure au mois de novembre 2011 :
- depose de plainte au TI
- la société sommée de me livrer avant 15 jours
- convocation au tribunal suite à leur "non action", ils ne se présentent meme pas
- jugement rendu en ma faveur
- demande à un huissier de leur signifier le jugement (car aucune réaction de leur part)
- demande à un huissier de faire executer le paiement (car aucune réaction de leur part)
- ...

sachant qu'il s'écoule environ un mois entre chaque "étape" et souvent des frais supplémentaires, c'est franchement pénible, alors lance une autre procédure, pourquoi pas, mais bon ...

Pour en revenir à mon cas et aux faits précis, la société a été condamnée début fevrier à me payer 7000€, nous sommes fin Juillet et 30% de la dette a été honoré.
Aucune peur gratuite ou non étayée la dedans, juste des faits, et j'ai l'impression d'avoir essayé de faire avancer la procédure le plus rapidement possible jusqu'ici.

Cordialement
Galax

NB : Pour la présentation, cela fait 2 ans que je poste sur ce forum, et je n'avais vu nulle part qu'une présentation préalable était exigée.

1855 suite...

jimsloire.blogspot.f...

Je ne peux m'empêcher de mettre en exergue la com' de 1855 en date du 17 juillet et un extrait de la copie du mail d'un huissier chargé de recouvrer les dettes en date du 26 juillet que l'on trouve sur le blog de Jim Budd dont le lien est fourni par oliv:

"Cette augmentation de capital va nous permettre d'accélérer le développement du groupe" déclare Emeric Sauty de Chalon, Président. 17 juillet 2012

La société rencontre des difficultés financières, elle ne peut régler la totalité de la dette en une seule fois. 26 juillet 2012, huissier en charge du recouvrement. Montant de la créance: 2750€

Comme le dit l'interlocuteur de Jim, It’s beyond a joke

L'étau se resserre-t-il autour de 18XX? Une chose est sûre, cela met en évidence les difficultés à faire appliquer un jugement fort et clair.

Pas stupide XXXX.com, en payant avec un échéancier, bien des événements peuvent se passer pendant ce temps et qui sait......

Claude

1855
Un site de vin peine à livrer ses clients !

www.europe1.fr/Franc...

Un internaute a laissé des commentaires le 27 juillet dans l'article sur Maveritesur.com indiquant que le chèque de remboursement qu'il aurait reçu de 18XX était sans provision.

Ben il n'a qu'à le représenter à la Banque et on verra ce qui se passera, ce sera inscrit au RCS et à défaut de paiement dans les 15 jours de la signification, l'huissier délivre sans aucun autre acte de procédure un titre exécutoire qui permettra d'engager les diverses procédures : saisie-arrêt sur salaire ou sur compte bancaire

Oui,ils n'ont qu'à saisir les nombreux stocks de primeurs qui remplissent les caves de 18XX...

jlj

Bonjour,

Je remarque que les commentaires de lecteurs faisant suite à l'article cité par Olivierk (commentaires situés en bas de cet article et qui s'accumulent depuis déjà 4 mois !), sont une somme de messages consistant à pester contre les boucs émissaires trop faciles à invectiver gratuitement que sont les organismes publics.
Or, nous pouvons témoigner ici de leur intérêt à agir et du fait qu'ils se fatiguent assez efficacement autant pour écouter des clients délaissés que pour leur obtenir un dû remboursement.

Que des personnes certes tourmentées et qui certes ne connaissent pas toujours toutes les voies d'action qui leurs sont ouvertes, se lamentent à mon sens abusivement de cet imaginaire sommeil d'organismes administratifs ne me surprend pas. C'est souvent plus simple alors que l'on est déjà objectivement la victime du manque de respect d'un contrat, voire d'un délit pénal, d'éviter de considérer la portion d'erreur que l'on a pu soi-même commettre et préférer s'en prendre à des 1/3 plutôt que de faire face à son reflet.

On n'est certainement jamais le responsable d'une telle mésaventure lorsqu'on la subit. Évidemment non.
En revanche, on est au moins en partie responsable du fait que la mésaventure perdure et que sa solution tarde à venir, lorsqu'on laisse traîner une situation de mois en mois plutôt que d'agir au delà des coups de fils sans rendement aux divers services clients.

Or, si je ne suis donc pas surpris de constater encore et encore cette tendance très humaine à compter les fautes objectives ou imaginaires chez les autres sans trop se regarder dans le miroir, je reste surpris et affligé de voir qu'en juillet 2012, après tout ce qui a été dit, aucun de ces commentateurs ne semble à même de fournir aux autres les infos de mise en route de procédures simples pour demander (et a priori obtenir), le dû remboursement et la complète réparation des différents préjudices endurés.

Aucune des personnes concernées sur ces sites pour redire que non ce n'est pas dans le pouvoir de ces organismes de fermer une sociétés pour de tels litiges ou de décider judiciairement si un client lamda doit obtenir des dommages-intérêts. Qu'au contraire ces fonctionnaires font le maximum dans les limites du pouvoir qui leur est conféré par la loi et la réglementation.

Mais que c'est à la Justice d'apporter des solutions définitives. Or, elle n'est activée au profit des clients en vue de juger de leurs problèmes que si et seulement si ces derniers entament l'une des procédures à leur portée (si possible bien épaulé par un avocat en demandant toutes la garanties de paiement existantes).

Si comme ils s'en plaignent (à juste titre), il est consternant de voir que depuis autant de longues années les exemples de mauvaises pratiques continuent de s'accumuler (mais il est rassurant de constater que les lieux où l'info est diffusée ne sont enfin plus des ilots isolés, et que les condamnations ne sont plus rares), cela a en grande partie été permis par le manque de plaintes déposées rapidement à l'époque des 1ers faits.

2, 3 ans (voire plus), avant de se bouger plutôt que de courir après d'inexistantes réponses fiables de services clients désorganisés.
Puis trop souvent à l'époque trouver un apaisement en se contentant - fatigue morale oblige - d'un remboursement a minima plutôt que d'entamer une procédure judiciaire.
De quoi là encore donner toujours un peu plus de confiance aux dirigeants de ces entreprises qui commençaient à croire qu'ils ne risquaient pas de tomber trop rapidement de leur surf en pleine vague de mécontentement, et qu'en conséquence l'impasse dans laquelle ils s'étaient eux-mêmes placés (en y entraînant leurs clients), ne les obligeaient pas autant que cela à une modification de leur modèle économique, ni de leurs pratiques relationnelles.

Cordialement,
dfried

J'ai poste un rapide commentaire sur le site rappelant la procédure que notre ami Denis a déjà répété euh je ne sais pas combien de fois sur ce forum.
Il est en attente de validation.

Internet
17 ans d'agitation pour le site de vente de vins 1855 !
www.larvf.com/,vins-...

Un modèle économique déficitaire !
www.larvf.com/,vins-...

Mickael Haynes, avocat londonien, fait partie des clients de 1855.com non livrés. Énervé, il a créé un collectif de défense et entend bien récupérer sa commande de primeurs 2005.
www.larvf.com/,vins-...

1855
Grands crus, les "caves" se rebiffent !

www.lejdd.fr/Societe...

Bonjour,

Merci Oliv pour ces liens.

Concernant l'article de la RVF qui décidément en ayant mis tant d'années à dénoncer fermement les pratiques de son annonceur n'a toujours pas trouvé le temps de bien travailler son sujet.

Encore 3 erreurs flagrantes dont la dernière est une récidive.

A croire que les journalistes de la RVF ne lisent pas tous les fora et blogs nombreux traitant d'autres plaintes et d'autres condamnations nettement plus anciennes... J'espère qu'ils ne s'informent pas uniquement à partir des communications institutionnelles du groupe 1855.com :

Je cite (article de Jérôme Baudouin intitulé "17 ans d'agitation pour le site de vente de vins 1855 ! " publié le 30 juillet 2012 ) :

" (...)

2009 : de plus en plus de clients se plaignent de ne pas avoir reçu leurs vins. La DGCCRF est saisie.

(...)

2011 : première plainte contre 1855.

(...)

Avril 2012 : pour la première fois, 1855.com est condamné par le tribunal d'instance de Bordeaux à livrer des vins, sous peine d'astreinte.

(...) "

Je rappelle le message visible par tous car mis en post-it dans cette rubrique "Primeurs" où Claudius indique aux lecteurs les coordonnées d'un inspecteur de la DGCCRF à la demande de ce dernier. Ce message date de fin 2008 alors que la DGCCRF avait déjà été saisie bien auparavant de cas problématiques (malheureusement).

Je rappelle également que le jugement récemment rapporté est loin d'être le 1èr. En effet, la 1ère plainte contre 1855 n'a pas attendu 2011 pour être déposée et être suivie d'une condamnation.

Je répète assez souvent combien je suis navré que trop de clients n'ont pas lancé des procédures dès les tous 1ers mois de retard les concernant, il y a de nombreuses années de cela. Mais tout de même, certains se sont réveillé il y a bien plus d'1 an... Heureusement pour eux.
C'est leurs efforts qui on fini par faire bouger des magazines comme la RVF.

Merci donc à la RVF et à ses journalistes professionnels spécialisés - ce que nous ne sommes pas et n'avons pas la prétention d'être - d'aider ses lecteurs qui seraient concernés en leur fournissant des infos dûment vérifiées et mises en perspectives.

Je ne saurais parler au nom des clients souffrant d'un litige avec ces entreprises, mais je sais à quel point ceux qui se sont sortis de ces problèmes et ceux qui espèrent encore trouver la meilleure solution pour eux, ont essentiellement besoin d'informations précises et pertinentes.

Cordialement,
dfried

NB : Pas de mention de la façon très marketing de présenter les comptes. Des manière pas forcément illégales d'ailleurs, mais que des spécialistes de la comptabilité ont déjà décortiqué avec ironie sur LPV et que les commissaires aux comptes de la société n'ont pas toujours trouvé à leur goût selon les années où ils étaient publiés (avec retard).

Bonjour,

En revanche l'article de Stéphane Joahdy publié le 30 juillet 2012 dans le JDD.fr se termine par un paragraphe fort intéressant :

" (...) Au nom de ses clients - un financier italien basé à Londres et sa compagne française, qui attendent depuis 2004 de recevoir 182 des 236 bouteilles commandées et payées plus de 22.000 euros! -, Me Claiman- Versini a, le 11 juillet, assigné 1855 et son PDG en citation directe au pénal devant le tribunal correctionnel de Paris pour abus de confiance et pratiques commerciales trompeuses. L’avocat ne cache pas son intention d’obtenir la fermeture du site Internet. Une première audience est fixée au 27 septembre prochain. Ce ne sera sans doute pas la seule : une dizaine de plaintes sont actuellement à l’étude par le parquet de Paris. "

La mention officielle dans un média (et non seulement en coulisses), d'au moins une véritable procédure pénale entamée non seulement à l'encontre de la société personne morale, mais également à l'encontre de son/ses dirigeant(s), ça c'est nouveau.

Il ne s'agit plus seulement d'obtenir livraison et compensation, mais d'obtenir une punition.

Cordialement,
dfried

Bonjour dfried

'ça c'est nouveau' et aussi les propos de Philippe Castéja contre 1855 et Jean-Pierre Meyers.

Jim

Bonjour Jim,

En effet, mieux vaut tard que jamais, même si quelques membres notables et prestigieux de son association professionnelles avaient déjà fait entendre ouvertement leur mécontentement il y a de nombreuses années (plusieurs articles en ce sens), soulignant à raison qu'ils ne pouvaient rien faire à l'encontre de 1855.com et ses gérants a propos des litiges clients, sauf d'indiquer qu'a priori la société n'avait pas d'allocation auprès d'eux.

L'article du JDD à la différence de ceux de la RVF indique bien (certes en oubliant tout ce qui s'est accumulé à l'encontre de 1855.com dans les tribunaux de proximité), une image de la situation actuelle et du risque pesant sur les créanciers. Stéphane Joahdy prend soin d'insister sur l'ancienneté de ces dérives.
Cela rend encore plus troublant le silence assourdissant de media spécialisés plongés au quotidien dans le monde viti-vinicole et qui auraient dû prévenir par des articles de fond leurs lecteurs il y a de longues années de cela en étant capable de décortiquer et d'expliquer toutes les incongruités menaçante du système et des déclarations de l'entreprise en cause. Après tout outre d'être des spécialistes des vins et de leur marché ils avaient l'expérience des scandales qui avaient émaillés l'histoire du négoce.

Le Risque ( "R" majuscule), qui pèse actuellement sur les gérants de cette société s'il était confirmé que l'entreprise n'était pas en mesure de rembourser à 1ère demande ceux qui le demandent, voire de leur payer des dommages-intérêts (que la raison soit l'absence de liquidité ou des manœuvres), se décompose essentiellement tel que suit (ce ne sont que des possibilités, mais des amateurs ont dorénavant décidé de se révolter et sont épaulés pour cela par des avocats qui connaissent leur métier et le bon droit de leurs clients) :

* Un huissier qui plutôt que de courir après des rendez-vous inutiles demande une saisie-vente des biens de l'entreprise.

* Un créancier, quel qu'il soit, constatant la situation d'incapacité de son débiteur, demande au tribunal de commerce le prononcé d'une liquidation judiciaire .

* Une accumulation de procédures pénales à l'encontre des diverses sociétés, de la holding et des gérants du groupe, visant à vérifier :
- s'il y a eu manipulation de comptes au cours des années précédentes, voire jeu sur le cours des actions (des actionnaires pourraient être parties civiles pour se demander ce qui a valu certains retards à publier et les doutes exprimés par les commissaires aux comptes suivi de communications institutionnelles étrangement plus rassurantes les unes que les autres),
- si l'utilisation de l'argent s'est fait "normalement" au cours des dernières années. Par exemple si des dépenses marketing inutiles (au profit de quelles sociétés et/ou de quelles personnes physiques ?), n'auraient pas été préférées à l'achat et à la livraison des références commandées par les clients, et

- s'il y a dans certains cas abus de confiance, voire escroquerie touchant clients et/ou fournisseurs et/ou administration.

Cordialement,
dfried

Bonsoir Denis,

Je n'ai certainement pas une connaissance précise de la chronologie des événements entourant la saga de 9871.com. J'ai lu l'article du JDD, pas de la RVF
Cependant, il me semble que cette société n'a pas été condamnée au pénal, ce que poursuit une plainte, à la différence de l'assignation qui se joue au civil.
Il s'agit peut-être d'un malentendu ?

dfried écrivait:

---

>
> Je rappelle également que le jugement récemment
> rapporté est loin d'être le 1èr. En effet, la 1ère
> plainte contre 1855 n'a pas attendu 2011 pour être
> déposée et être suivie d'une condamnation.
>

Bonjour mkb,

Le souci dans ce fil n'est pas de s'appliquer à utiliser un vocabulaire procédural, mais d'éclairer des amateurs qui se disent victimes d'un litige pour qu'ils aient une image la plus à jour possible d'une situation, qu'ils soient en mesure de la mettre en perspective et qu'il comprennent aisément les voies administratives et judiciaires qui leur son ouvertes.

"Porter plainte" et "condamner" sont des expressions comprises de tous et après tout, applicables de manière générique même lorsqu'il s'agit pour un créancier de voir son débiteur exécuter ses obligations.

Quant à la condamnation par un tribunal d'instance bordelais à livrer sous astreinte de 50 euros/jour de retard, ce n'est pas le résultat d'un procès pénal, mais bien civil sur les bases du respect du contrat conclu il y a des années.
C'est déjà arrivé et même plus sévèrement.

Donc rien de nouveau en soi.
En revanche, ce qui est nouveau c'est que des quotidiens d'informations générales se saisissent de la nouvelle. Ce qui est nouveau c'est qu'enfin la RVF dénonce des pratiques inexcusables sans passer par le faux fuyant de classements fumeux où on ne sait trop s'il convient de faire attention, acheter en toute confiance ou fuir au plus vite.
Et ce qui est navrant c'est que cela semble si récent pour la revue, que même leur dernier article reprenant à sa façon le fil des évènements comporte des erreurs flagrantes - non pas procédurales, mais factuelles - alors que les journalistes de ce média sont réputés spécialisés, et connaître tout ce qui s'est passé et se passe dans le monde vinicole français. Mais le bon côté, c'est qu'au moins ses lecteurs savent aujourd'hui qu'ils n'ont pas rêvé leurs problèmes et que des clients ont trouvé des solutions (en espérant que leur réveil ne soit pas trop tardif).

Ce qui est nouveau c'est qu'ouvertement, donc officiellement, on parle au travers d'un quotidien à grand tirage comme le JDD, de créanciers qui choisiraient d'attaquer au pénal, qui plus est en s'en prenant directement au gérant de la société personne physique et non plus seulement à la société comme entité.

Nous verrons bien quels seront les suites de ces procédures annoncées, si d'autres surviennent pour rechercher d'autres choses, ou qu'au contraire la situation reste stationnaire, voire s'améliore.

Cordialement,
dfried

1855
Les plaintes contre 1855.com s’accumulent !

blogs.rue89.com/no-w...

1855
Les 10 raisons d’aimer 1855.com

www.lenombriliste.fr...

ça commence à faire beaucoup de tapages dans des médias généralistes çà...

Reportage au journal de France 2 sur 1855.com à charge (sur le thème "Arnaque" affiché en fond d'écran au départ du reportage derrière la journaliste) avec les clients lésés et Fabien Hyon qui explique que tout va rentrer dans l'ordre.

A regarder sur Journal Télévisé de France 2

Choisir le JT du vendredi 3 août
Le reportage est à partir de 17'45"