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LPV TOMASI "Dégustation de Loire version le Rouge et le blanc"

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Après nous être fait taper sur les doigts voici enfin la grande dégustation de Loire de LPV Tomasi déplacée au bon endroit.

Cheesecake écrivait :

LPV TOMASI, le péril jeune et les pôpi's.

Ne cherchez pas dans vos archives et rangez vos tablettes, ce groupe d’experts pochtrons vient de sortir.

Première dégustation, premiers tubes et salle chauffée à blanc.

Un groupe inclassable au caractère affirmé, à l’identité métissée, au style traditionnel revisité façon jambon d’York-pastrami, une originalité et de l’audace qui feraient rougir Catherine Ringer, toutes les ritas, comparses et mitsoukos du microcosme LPvien.
Même, Nina Hagen, la diva à la voix haut-perchée passerait dans cette micro société vinique pour une religieuse. Une sainte icône qui viendrait de découvrir la foi en rencontrant un petit homme vert déguisé, tel un jésus en culotte de velours perdu entre les barriques d’une cave à Calvados de la banlieue de Lisieux, un soir de mauvais réveillon familial.

La rencontre s’annonçait épique après les échanges hasardeux avec Pupi sur un fil consacré au domaine de Souch, avant une rencontre de hasard avec Rémi alias Renzo sur lequel s’est greffée une charmante âme en peine d’amour à la beauté ténébreuse. Elle s’appelle Claire. Cette douce adepte de Flaubert, Stendhal et d’Emma Peel perdra son prénom et son identité peu après le début de soirée. Elle verse alors du côté de la force obscure et des fleurs du mal.
« J’en veux » dirait Ganevat qui jamais ne donnerait sa langue au chat. Moi je dis, « A déguster sans modération ».

En parlant chat, la soirée commence sur un air de Klapisch. Premier arrivé et premier servi ,Phillipe Barr... Assoiffé, excité à l’idée de s’offrir une lichette de Bernaudeau, tel un pédophile compulsif livré à ses plus vils instincts et à lui même dans une maternité empli de nourrissons geignards.
Il en coince la clef dans la fente de sa grosse mobylette en 4 temps 2 mouvements et oublie de fermer la porte en bois massif à deux battants en déposant son destroyer chez le maréchal ferrant.

Bientôt arrive à la suite de Philippe Barr….Philippe Barr… et voici un nouveau couple recomposé sur le mode Dupont et Dupont.

Aussitôt, ma chatte aux allures de Prim'holstein s’échappe pour rejoindre le chat du rabbin. La féline est aussitôt suivie par un de ses tigrons qui n’avait encore jamais senti le souffle de l’air frais sous le grand chêne ou le grand châtaignier. La soirée commence par une bogue comme disent les web-addicts.

Et chacun cherche son chat.

Présentations faites un verre à la main, Pupi et Renzo, les deux jeunes sauvageons tels Eric et Ramzi sont déjà branchés sur le mode récepteur, à l’écoute aveugle du Dupont expert du Rouge et du Blanc.
Côté bulles , le grand maître repassera sa License en cession de rattrapage cet été autour d’un rosé des coteaux d’Aix qu’il affectionne tant.
Les autres initiés ne valent pas mieux que lui.
Aussi, La seule dégustation de vin à l’aveugle va calmer toute velléité de faire gonfler et mousser les Ego. Un vin de bulles déniché par votre serviteur et le genre de cadeau aimable de début de soirée que l’on vous sert dans des coins de terroir très reculés.

- Champagne ?

- C’est beurré, grillé, noisettes.
- Blanc de Blanc ?
Je vous dis pas la robe est jaune comme un prélèvement d’urine fait sur Indurain à l’arrivée du Tour Malet ou Janie Longo pour faire plus local et ne pas être traité de misogyne.

- Ah ben Loire, c’est le thème de la soirée ! Non, trop facile ?

- oh, la bulle est fine mais peu persistante
Ce sera le dernier éclat de génie de la soirée de notre expert en R&B qui s’éteindra définitivement sur le dernier rouge après l’extase et demi ressenti sur un quart de Chaume.

- Je sais dit TOMASI, un crémant de Bourgogne !!!
TOMASI descendant de trois générations d’X git sur le tapis par ko à la 1ère reprise.

- Ce n’est pas l’Alsace…
- Le sud ouest, non ?

- Ce n’est pas français ? Si ?

- On fait de la bulle dans le sud ouest ? Quand même pas.

- Dis tu n’oserais pas nous faire le coup de la blanquette de Limoux ?

On échappe au vignoble mosellan, auvergnat en insistant lourdement sur le Rhône. On survole le Jura en traineau malamutes, samoyèdes et huskys. On massacre à la tronçonneuse l’Ardèche et le Bugey pour finir sur les pentes enneigée de la haute Savoie.

C’est un vin de Savoie, ça ! Drôlement bon, combien ? 8euros ?
Une heure plus tard, le cépage Gringet et le domaine Belluard découverts dans la simple cuvée traditionnelle, nous pouvons commencer la dégustation d’autant que les trois chatons sont enfin au complet, de retour avec la Pomponnette. Un retard dans la soirée qui ne sera jamais rattrapé. Plus tard, je ne saurai plus compter jusqu’à trois chatons, il y avait des vins incrachables :
- Domaine Belluard, Ayse, Méthode traditionnelle, 100% Gringet
D. qu’il y a du vin quand le gaz part !

Suivent les Blancs :
1. Stéphane Bernaudeau, « Les Nourrissons », 2008
2. Domaine Richard Leroy, « Rouliers » 2008
3. Domaine Richard Leroy, « Noël de Montbenault », 2006
4. Vouvray, Domaine Huet, « Le Mont » 2006
5. Savennières, Damien Laureau, "Le Bel Ouvrage" 2008
6. Saumur-Champigny, Domaine Guiberteau, Brézé 2004
7. Domaine de Bellivière, Eric Nicolas, Vieilles Vignes éparses 2002
8. Stéphane Bernaudeau, « Les Nourrissons », 2001
9. Quart de Chaume, Château de Suronde, 2002


Les Rouges
1. « Verre des poètes » Emile Heredia, pineau d’Aunis, 2005
2. Domaine de Bellivière, « Rouge-gorge », pineau d’Aunis 2002
3. Saumur- Champigny, René Noël Legrand, « Les Terrages » 1997
4. Bourgueil, Yannick Amirault, « Petite cave », 2000
5. Saumur Champigny, Clos Rougeard, « Poyeux » 2002
6. Bourgueil, P. Breton, « Les Perrières », 2005
7. Bourgueil, P.J. Druet, « Cuvée Beauvais », 1995


Le Menu :

Verrine tomates séchées et mousse de jambon au pesto rouge (Claire)
Verrine de tartare de saumon, ail, gingembre et coriandre frais (Claire)

Risotto aux cèpes

Gratin de pieds de cochon, morceaux choisis et parties fines façon p’tit bouchon

Salade mélangée, vinaigrette de pinot noir, magret fumé des coteaux de Marly et foie gras au sel de Gérard Noblet (Supplément)

Fromages (supplément)
Ou
Dessert (Tarte aux pommes du chef Dupont sur le mode sortie de bureau à l’arrach’ c’pas à faire c’à cuire en supplément!)

Chaque supplément est fixé à 100 euros arrondi à la dizaine supérieure avec possibilité de régler en trois fois seulement pour les trois suppléments.
Droit de bouchon sur les bouteilles fixé au tarif du bouchon et de la consigne.
La maison ne fait pas de crédit et n’accepte pas les chèques.
Tout paiement en liquide est systématiquement bu.

En fin de soirée, à mi-nuit, 3heure et demi avant l’aube, TOMASI, toujours aussi humble et modeste a envie de « bouffer » du Gunthard’ et se prend pour un Carmet juvénile.

Il git sur la terre battue dans la cave, tout juste remontée de fond de cuve avant un réveil façon bad trip 2 pour ce jeune marié au Clos Vougeot. La dame est bourguignonne. Une pure opposition de style que l’on ose à peine imaginer. S’il a survécu à son retour et a pu rejoindre la couche de madame sans griefs, j’attends son compte rendu avec impatience.

Quant à Rémi- Renzo, je ne sais pas comment il va s’y prendre. Il a oublié ses notes rougies sur un coin de table.
Un acte manqué, ou un mouvement volontaire de conscience à la relecture de ses commentaires qui se délitent au fur et à mesure de la soirée, passant du descriptif, à des éléments de phrases dissociées puis à des mots et des signes sans titre, un peu dans le désordre.

Les CR pas encore rédigés, rendez-vous est pris aujourd’hui chez Dupont au plus tard en février. Dupont ou Dupont, ça ne pense qu’à boire !



Pupi écrivait :

Comme promis voici le compte rendu de la première dégustation de LPV Tomasi. Étant galant,je m'en tiendrai ici au compte rendu de nos jolies cuvées de chenin, les rouges viendront dans un second temps.

Pour cette première nous avions donc décidé de nous tourner vers la Loire.Pourquoi la Loire me direz vous...? Non pas dans un esprit bobo rejetant par principe les grandes régions et leurs riches propriétaires mais plus dans l'idée de démontrer que le chenin est bien le plus grand cépage blanc de France.

Tâche ardue ,surtout si nous n'amenons pas de contradicteur bourguignon ou alsacien à table mais la mémoire olfactive et gustative permet aisément de comparer deux impressions ressenties à intervalle très long.Vous l'aurez compris il ne s'agit pas ici de comparer le goût mais bien les sentiments.
Sachant que chacun des joyeux lurons autour de la table avait déjà rencontré quelques grands blancs de chaque région, il était possible de se lancer dans l'aventure.Une aventure qui, démarrée avec une seule femme à table,la jolie Claire,se termina avec 9 charmantes muses venues de nos contrées ligériennes.

- La fougueuse :

L'aventure débute avec la cuvée Nourrissons de Bernaudeau en 2008 : Celle-la n'a pas fini de faire parler d'elle....Notre jeune femme se présente sur une robe déjà évoluée pour son jeune âge.L'or déjà pointe son nez...Un nez de citron frais sur une pointe d'amandes grillées. Certains diraient que ça "Coche"...
La bouche est d'une tension impressionnante...Cette insolente fait vibrer,droit comme un I de cristal, elle vient fièrement vous faire saliver d'envie. Le citron se pose ici en gardien de la morale minérale et c'est tout un parfum d'agrumes qui nous enivre et nous invite à rejoindre sa grande sœur de 7 ans son ainée...

- La déesse:

Nourrissons 2001....Ayant déjà certainement connu beaucoup d'hommes, la grande sœur se fait moins inaccessible mais pas moins troublante tout au contraire.Toujours vêtue d'une jolie robe au reflet doré décidément signe distinctif de la famille, elle présente un nez hors norme...Jamais je n'ai senti une telle complexité dans un verre,le citron s'est muté et prend des allures pralines, tarte Tatin. L'ainée me trouble et m'invite à l'embrasser ce que je fais sans grande résistance...Et là, c'est la sagesse même, une fraîcheur toujours présente, ancrée dans les gênes familiaux, mais qui laisse place à un coté charmeur, réconfortant, les formes se font plus rondes et on ne demande qu'à s'y blottir...Magique, enchanteur...un flacon que tout amateur se doit d'avoir goûté au moins une fois sans sa vie....

Les autres dames de la soirée feront forcément plus pale figure face à ce duo envoutant mais elles méritent tout de même tout notre respect de Gentleman éméchés:

Ne prenant un ton romantique que lorsque je tombe amoureux (et Tomasi n'a pas le cœur léger), je resterai ici dans une démarche plus analytique.

- Les jeunes filles:

Anjou blanc Les Roulier 2008 de Richard Leroy: Profil beaucoup plus Angevin que Bernaudeau,le nez est clairement sur le miel d'acacia,c'est vraiment gourmand.En bouche ça se présente très bien,c'est très équilibré,belle fraicheur mais le fruit pointe son nez,on est sur les agrumes mais moins prononcés que pour nos deux Esmeraldas ,ici une note de poire vient assagir le tout.Un très beau vin qui mérite encore quelques années de repos.

Anjou blanc Noel de Montbenault 2006 de Richard Leroy:Nez sur le coing, les fleurs blanches, avec une perception boisée encore présente initialement. L’attaque est ample mais peine à se livrer,C'est très sage et manque légèrement de longueur. Un potentiel indéniable même si l'équilibre n'est pas idéal en l'état.
Les vins de Leroy sont décidément à attendre

- La superficielle:

Vouvray le Mont sec 2006 de Huet: Au nez on est sur la mèche,la mine de crayon (botrytis ?). A coté des autres cuvées, celle-ci semble présenter le plus haut taux de souffre. En bouche c'est bien fait mais trop boisé,on sent la vanille,note qui n'était ressortie sur aucune des autres bouteilles....je ne suis pas charmé.....Je vais de déception en déception avec le millésime 2006 et pas seulement en Loire...

- La douce:

Savennières, Damien Laureau, "Le Bel Ouvrage" 2008 :Très belle découverte que ce Savennières. Décidément après les vins du domaine du Closel, je commence à beaucoup apprécier ce terroir. La robe est peu évoluée, le nez très floral tout en délicatesse. En bouche c'est très doux, certains diraient onctueux mais non dénué de fraîcheur, une vraie gourmandise. Belle finale qui reste tendue, un vin très élégant. Cette cuvée fait partie selon moi des toutes meilleures de l'appellation, à encaver !

- La bonne élève

Saumur , Domaine Guiberteau, Brézé 2004 :Au nez j'aurais pu aisément partir sur un Jurançon.On est sur l'ananas avec une pointe de truffe blanche. Je m'attendais à moins d'intensité au nez sur ce millésime; l'élevage y est peut-être pour quelque chose, en tout cas il était très bien intégré. En bouche,c'est très gourmand .On retrouve ce coté fruité, j'ai ressenti plus de longueur que lors d'une précédente dégustation deux mois auparavant.
Une très bonne élève avec une tète de première de la classe mais un léger manque de fraîcheur...J'ai toujours été plus attiré par les insolentes...

- La nature

Domaine de Bellivière, Eric Nicolas, Vieilles Vignes éparses 2002:Couleur : Assez évoluée. Au nez j'ai noté de la gentiane, du miel mais aussi de la cire assez présente,un poil de résiduel. En bouche, belle matière avec une acidité dans le dedans mais tout de même présente donnant une bonne buvabilité au vin. Vin sur des notes de miel et d'orange amère. Je la trouve convenable mais un peu brouillonne.

- La berceuse

Quarts de Chaume, Château de Suronde, 2002:Vin bu au beau milieu de la nuit.Très beau Quarts de chaume,très digeste alliant tension, gourmandise et complexité. Aucune lourdeur, en dentelle. C'est très beau et invite lentement à quitter ces charmantes femmes de Loire pour les tromper avec Morphée le temps d'une courte nuit.

En résumé une magnifique soirée passée en compagnie de merveilleuses muses.Le chenin mérite nos éloges et tient la dragée haute à toutes nos aristocrates du grand Est. Jeunes comme matures elles nous enchantent par leurs caractères et leurs parfums.
Mais que ma merveilleuse femme bourguignonne ne les jalouse pas, j'ai comme un pressentiment que notre prochaine aventure nous conduira chez nos pieuses cuvée ducales.

A bientôt

Tomasi
28 Fév 2012 14:22 #1

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Les Rouges (CR de cheesecake)

1. « Verre des poètes » Emile Heredia, pineau d’Aunis, 2005
Un vin encore jeune, sauvage, doté d’une trame tannique qui appelle le casse croute et les pâtés.

2. Domaine de Bellivière, « Rouge-gorge », pineau d’Aunis 2002
A l’ouverture le vin montrait un jus très naturel, sur la groseille à maquereau avec un beau végétal sauvage. Là matière est très pure.
Là, 3 heures après, il s’avère liégeux, légèrement bouchonné pour l’assemblée. Moi, je dis « Méfiate », c’est du pineau d’Aunis et c’est trompeur en terme de saveur.

3. Saumur- Champigny, René Noël Legrand, « Les Terrages » 1997
A l’ouverture, le nez révèle un pur arome de cerise. Le vin en bouche se montre très près du fruit, encore vivant, avec des tannins encore présents.
PB le trouve écœurant au nez et en bouche. Plus tard, le vin évolue sur des notes très organiques. Il "giboie". Cela sent les viscères et le sang qui n’est pas du jour.
Un vin pour gargantua amateur de gibier faisandé. Cela se confirme surtout le lendemain

4. Bourgueil, Yannick Amirault, « Petite cave », 2000
Un vin qui essaye de nous la faire !
Petit millésime, matière juste correcte et beau maquillage. PB ne se lasse pas tromper, les jeunes et moi-même non plus. On note aussi une déviation aromatique, cela sent un peu l’écurie. Un vin qui aurait du être bu jeune, sur le fruit et l’élevage.
Il était magnifique en fût si l’on accepte le bois neuf, avec un côté quasi bourguignon.

5. Saumur Champigny, Clos Rougeard, « Poyeux » 2002

Première fois comme on les rêve.
La robe est belle comme sortie du pressoir, c'est-à-dire emprunte de jeunesse et de pureté naturelle sur le ton groseille.
La bouche est un modèle d’équilibre. La encore un vin de texture, tout en dentelle. L’acidité présente est à peine perceptible et le vin construit sur une trame tannique sans aucune aspérité. Caressant, le vin délivre des notes de framboise et de groseille juteux cueillis dans les odeurs végétales et de chlorophylle.
Un vin qui mérite sa réputation, tout simplement classieux, il vous emmène sur la rive droite Bordelaise et se place à côté des grands Saint Emilion à dominante cabernet franc.
Le plus grand vin de Loire rouge dégusté à ce jour avec l’unique cuvée 1989 VV de Mr Alliet à Chinon.

6. Bourgueil, P. Breton, « Les Perrières », 2005
Enorme de matière et de présence et ouvert trop tôt. A ce stade, il est fermé à double tour, muet, un peu autiste. Attendre, Attendre, Attendre.

7. Bourgueil, P.J. Druet, « Cuvée Beauvais », 1995

En voila un qui aura été attendu.
Et bien moi qui pestais, il y a deux ans contre son auteur, affirmant haut et fort que ce type de vin ne se fait jamais, je m’incline.
Je m’incline d’autant plus que j’aime le vigneron dont l’expérience et le sens du climat sert beaucoup ses pairs. Seulement voila, les élevages longs sont sa marque de fabrique aussi.
Bu le lendemain, cette fois le vin se révèle grand. Il faut encore le carafer ou le chambrer la veille. L’élevage s’efface alors totalement pour libérer le fruit emprisonné. Cela embaume les fruits rouges. La framboise, puis la cerise à l’eau de vie. Des notes discrètes d’humus, de sous bois et de champignon apparaissent alors et enfin la truffe noire qui signe la minéralité et le terroir de Benais.
28 Fév 2012 16:25 #2

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Merci piur cr CR, superbe selection.
Encore des fans des Nourrissons de Bernaudeau, pour moi c'est une des plus belles bouteilles de Loire (et d'ailleurs)

Amicalement,
Jean-Pierre.
29 Fév 2012 18:45 #3

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