Dimanche je prépare un gigot cuit doucement avec de l'ail en chemise, des
pommes de terre au romarin + ail et une compote de poivrons doux.
Quel vin pourrais je servir avec ce plat ?
Allez, je tente d'innover sur ce marronnier d'actualité! Avec ça, au feeling, et parce qu'il y a du romarin, je sors du traditionnel Pauillac (y'en a marre des Bordeaux!(ddd)(aaa))! Je verrais bien un Château Romanin en Baux de Provence. Parce qu'il y a la garrigue et pour la rime!
Peut être un côte du Roussillon village rouge (Corbières, St Chinian), un côte du Rhône type Chateauneuf ou un côte du Lubéron (le domaine Fontenille est très bon mais c'est mon avis).
Cela étant, avec le poivron c'est difficile, ça ne peut pas être avec des aubergines. (bbb) Certains Irouleguy peuvent aller avec le poivron (mais moins avec le gigot) donc je reste sur la première liste...
C'est vrai que ce n'est pas forcément évident et c'est le poivron qui me posait problème. Pour simplifier j'avais penser à faire avec des aubergines (comme Bouhi le suggérait :-) et puis non car il faut savoir vaincre les difficultés de la vie. je ne vais quand même me laisser em
par une compote de poivrons rouge, non mais !!!!!
Il y a l'accompagnement qui poussent les précédents à partir au "sud".
Je suis assez de leur avis. Je me demande si un Romain Pauc de la Voulte-Gasparets ne conviendrait pas... Ou un Rhône Nord?
Tout d'abord merci à tout ceux qui m'ont conseillé sur l'agneau pascal du
week end dernier (celui avec les poivrons).
Veuillez m'excuser car je n'ai pu suivre tous les conseils (mais cela donne
des idées pour une prochaine fois) pour plusieurs raisons :
- si j'avais suivi tous les conseils, je crois que mon alcoolémie serait
encore à l'heure actuelle de 6 g/l :-)
- certains vins m'étaient inaccessibles car je ne les ai pas en cave et je
ne pouvais certainement pas les trouver dans le délai qui me restait.
Mon choix s'est donc orienté vers un Saint Joseph 2001 cuvée reflets de chez
Villard. Et j'ai trouvé que l'accord était assez judicieux .
La robe était dense avec des bords violacés. Le nez était fruité, compoté,
avec des notes épicées et de mine de crayon. La bouche était vive en attaque
mais présentait globalement une belle longueur, avec des saveurs sur des
épices douces qui concordait bien avec le poivron du plat.
Le même jour, un Jasnières 2001 Les rosiers d'Eric Nicolas de fort bon aloi,
même si bu trop jeune. Très jolie robe d'or, nez un peu fermé et bouche
dominée par une trame acide qui n'en finit pas. Le potentiel est là mais
tout ne s'exprime pas à fond.
Sinon avec un ami iacchosien nous avons sifflé !
- Montlouis de Stéphane Cossay à la minéralité présente avec des notes
calcaires. Beau vin mais oublié le millésime
- VDP de l'Hérault 2002 de chez Barral : chaleureux comme un vin du sud sans
être lourd et des notes oxydées comme un jura. Etonnant mais difficile à juger sans manger. C'est sans doute un vin de repas
- Arbois pupillin rouge 2000 Pierre Overnoy : nez "poilu", qui dégage
ensuite des notes épicées de cerise. Bouche épicée aussi (poivre, curry
doux)