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Un dîner avec un Aloxe Corton 1947 divine surprise.

  • François Audouze
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Un dîner avec un Aloxe Corton 1947 divine surprise. a été créé par François Audouze

J'ai écrit ce texte dans l'esprit de mes notes habituelles. C'est un parti pris de raconter l'ambiance, la façon dont les choses se passent, plus qu'une description clinique du vin. Comme jamais deux bouteilles du même vin ne seraient identiques, la description clinique a moins d'intérêt que pour un vin actuel. Plusieurs bouteilles étaient au delà d'une période de consommation normale. D'aucuns rejéteraient ces vins. Il est plus amuser de chercher à savoir ce qu'ils racontent.


Après la longue pause estivale, dîner au restaurant Taillevent est certainement le meilleur moyen d’arriver à retrouver le Paris qu’on aime. Car la pollution très nette, les voies urbaines coupées en deux par la Delanoëisation, engorgées et bloquées d’un côté et désespérément vides de l’autre, ce n’est pas un accueil digne de la Ville Lumière. J’arrive à 16h30 pour ouvrir les bouteilles. Je suis accueilli par un Jean-Claude Vrinat rayonnant mais toujours modeste, car le guide Zagat vient de le confirmer au rang de numéro un parmi tous les restaurants. Il va s’échapper peu après pour recevoir cet honneur.
Tout a été préparé par Alexandre, jeune aide-sommelier qui contemple avec envie les vins que nous allons boire ce soir. Les bouchons sont généralement très sains, sauf celui du Grands Echézeaux Domaine de la Romanée Conti 1963 qui sent classiquement la terre de la cave de la Romanée Conti dans sa partie supérieure. Il est mangé de terre sur une moitié, l’autre étant noire et relativement peu grasse, aspect que l’on comprendrait mieux d’un vin de trente ans de plus. Quelques odeurs sont fatiguées mais ne sont pas inquiétantes, car l’oxygène va jouer son rôle de Docteur Miracle.
La table a été composée par un des plus fidèles convives des dîners de wine-dinners. Il s’agit de membres de sa famille qui veulent honorer un futur gendre de mon ami. Je découvre avec curiosité que nous serons neuf mâles et j’apprendrai que les épouses se sont regroupées à l’Angle, le deuxième restaurant de Taillevent. Les couples se reformeront dans quelques heures, à Taillevent, autour d’un verre.
Le menu composé par l’équipe de Jean-Claude Vrinat est le suivant : Amuse bouche / Rémoulade de tourteaux aux fines herbes / Raviolis aux champignons du moment / Poulette de Bresse à la broche, beurre d’herbes (premier service) / Poulette de Bresse à la broche, beurre d’herbes (second service, la cuisse) / Fourme d’Ambert à la cuillère / Gelée d’agrumes, œuf-neige à la mangue. Belle intelligence culinaire dans une stricte orthodoxie.
Le Champagne Bollinger Grande Année 1985 à la magnifique couleur d’un jaune à peine doré, à la bulle active, affiche sur des gougères un goût de fruits à peine confits. Ce champagne porte son âge avec élégance. Sur un merveilleux et complexe velouté aux tons et saveurs d’automne, le Bollinger prend un caractère citronné, s’anime et rajeunit. Trois convives ont une analyse inverse et trouvent qu’il s’arrondit. Le Bollinger « GA » 1985, moins pétulant que le « RD » (récemment dégorgé) du même âge, est rassurant, charmant, très plaisant.
Une jolie présentation de tourteaux accueille deux vins de 1959 un Niersteiner Königskerze Rheinessen 1959 et un Puligny-Montrachet Henri Boillot 1959. Ce sont deux vins qui ont dépassé depuis longtemps leur période de maturité. C’est pourquoi j’explique comment aborder ces vins pour lesquels les repères des vins actuels ne comptent plus. Le Puligny est absolument délicieux, légèrement doucereux et livre « entre les lignes » un message de Puligny. Avec la chair du tourteau, l’accord est naturel. La crème auréolée d’un pointillé « à la Robuchon » n’est pas l’amie des blancs, mais elle passe assez bien avec le vin allemand qu’une petite amertume gêne à peine. La très belle complexité faite de mangue, de rhubarbe, et surtout de morilles a du charme à revendre. Dès qu’on arrive à la deuxième moitié de la bouteille, l’amertume disparait complètement, ce qui embellit définitivement ce beau vin germanique.
Les champignons ont un goût très affirmé. Le Château Mouton-Rothschild 1950 à la couleur très foncée a un nez fortement acide qui me fait grimacer. Mais en bouche, si on accepte cette acidité sensible, on sent tout le velouté délicieux de ce vin que je considère comme très beau. Mon ami fait grise mine de façon insistante, aussi je fais ouvrir le Château Ausone 1975 que j’avais en réserve. Mais je continue à défendre Mouton. Et j’ai raison ! Car son final en bouche est pur et magistral. Quand l’oxygène a joué son rôle dans le verre, le vin devient parfait, beau, velouté, délicieux. L’accord est évidemment possible, mais les champignons envahissent trop l’espace du vin.
Le Château Ausone 1975 sera servi avec le Chassagne Montrachet Rouge Boudriottes 1972, Marcel Toinet sur le premier service du poulet de Bresse. Cette cohabitation impromptue est intéressante. L’Ausone a une élégance et une qualité de construction qui impressionnent. Mais le Chassagne rouge a une séduction éblouissante. Lorsque j’avais mis au point les vins pour le dîner de mon ami, il avait fait la moue pour ce vin qu’il jugeait bien ordinaire. Un Chassagne rouge, qu’est-ce que ça peut donner ? Or le fantassin joue les généraux. Charmeur, envoûtant, je l’ai trouvé remarquable de jeunesse et d’expression bourguignonne. Les deux vins ne rivalisent pas, montrant deux facettes éclairantes de la magie des rouges.
La page suivante de ce dîner allait nous faire monter d’un étage. Le Grands-Echézeaux, Domaine de la Romanée Conti 1963 au bouchon si vilain montre toute la complexité de la belle Bourgogne. Sans séquelles des impuretés odorantes qu’il avait à l’ouverture, je lui ai trouvé un petit côté salin que j’aime bien chez les vins du Domaine. Et la divine surprise est venue de l’Aloxe Corton 1947. Je dis à l’un de mes voisins : « c’est un vin comme cela qui justifie toute ma démarche de collectionneur ». Car ce vin de négoce ayant perdu son étiquette, une main malhabile avait confectionné une naïve étiquette avec ces seules mentions : « Aloxe Corton 1947 ». J’avais ainsi acheté chat en poche. Et voici que ce vin est éblouissant. Le Grands Echézeaux a une couleur d’un rubis fatigué alors que l’Aloxe offre un rouge sang d’une jeunesse insolente. En bouche il jubile de perfection. Toute la table vacille, car aucun convive hormis mon fidèle ami ne peut imaginer qu’un 1947 ait cette verve là.
La fourme parfaite avec un pruneau fourré va donner de la noblesse au Château Loubens Sainte Croix du Mont 1928. Nous sommes aux anges. Le Loubens est expressif, chaleureux, d’une couleur divinement dorée. Mais ce vin est très simple. Et le Château d’Yquem 1983 montre encore plus l’écart qu’il peut y avoir entre leurs deux structures. Ce 1983 est au sommet de son art, complexe, épanoui, de pur plaisir. Il est aidé par un dessert merveilleux, véritable propulseur de l’Yquem.
La séance des votes allait être passionnante, car pour beaucoup de convives, ces vins sont d’un monde nouveau. Ma fierté est de constater que neuf vins sur dix ont figuré dans les quartés des neuf votants. Seul le Mouton 1950 est resté sur le bord des votes, à cause de cette acidité que l’on n’arrive à ignorer qu’avec un expérience déjà certaine. Cinq vins sur dix ont bénéficié d’un vote de premier, ce qui est une autre fierté. La plus grande fierté est que l’Aloxe Corton 1947 soit le plus couronné avec quatre votes de premier, l’Yquem 1983 a eu deux votes de premier, le Grands Echézeaux, le Chassagne Montrachet et le Puligny Montrachet recueillant chacun un vote de premier. Le vote du consensus serait : Aloxe Corton 1947, Yquem 1983, Puligny-Montrachet Henri Boillot 1959, Grands-Echézeaux, Domaine de la Romanée Conti 1963. Mon vote a été : Aloxe Corton 1947, Chassagne Montrachet Rouge Boudriottes 1972, Marcel Toinet, Yquem 1983, Champagne Bollinger Grande Année 1985.
Le service de Taillevent est légendaire. Il fut exceptionnel ce soir. Si l’on veut analyser ce que l’on pourrait améliorer, je vois deux pistes. La première est de faire remplir les verres à l’avance pour certains vins, avant d’être mis sur table, car on a vu que le Niersteiner et le Mouton se sont nettement améliorés dans la deuxième partie de la bouteille. Sept à huit minutes d’épanouissement dans le verre leur aurait fait du bien. M’en étant ouvert à Jean-Claude Vrinat, celui-ci m’a suggéré de le définir dès la séance d’ouverture des vins. Le deuxième sujet d’amélioration serait que le chef vienne sentir les vins une heure avant de passer à table. On pourrait ajuster des sauces ou des condiments à ce que l’on constate. Car la belle cuisine de Taillevent aurait été encore plus émouvante avec un ou deux ajustements. Faire un repas au restaurant Taillevent est un régal. Réaliser un tel repas avec une équipe aussi réceptive, attentive et motivée est un vrai plaisir.


Cordialement,
François Audouze
14 Sep 2006 01:16 #1

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J'ai écrit ce texte dans l'esprit de mes notes habituelles. C'est un parti pris de raconter l'ambiance, la façon dont les choses se passent, plus qu'une description clinique du vin. Comme jamais deux bouteilles du même vin ne seraient identiques, la description clinique a moins d'intérêt que pour un vin actuel. Plusieurs bouteilles étaient au delà d'une période de consommation normale. D'aucuns rejéteraient ces vins. Il est plus amuser de chercher à savoir ce qu'ils racontent

Mr Audouze, pardon de vous dire que pour moi, qui n'ai pas de gros moyen et pas accès à vos grandes dégustations; ces descriptions "clinique", comme vous dites, me permette de m'étalonner et d'aller à l'essentiel, il ne faut pas faire que des Crs mais de grâce, ne méprisez les amateurs qui en ont besoin.

En faisant cette petite introduction, vous n'avez vraiment rien compris, ni retiter comme enseignement de la petite altercation.

Laurent L
14 Sep 2006 08:56 #2

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Réponse de J Ph Durand sur le sujet Re: Un dîner avec un Aloxe Corton 1947 divine surprise.

Un Chassagne rouge, qu’est-ce que ça peut donner ?
Il suffit de goûter ceux de Ramonet pour se faire un avis très favorable !

François,
Je me souviens d'une discussion autour d'Yquem 1983... Avec trente ans de plus, il offrirait certainement une palette aromatique différente que tu apprécies peut-être plus. Mais ce vin est déjà, aujourd'hui, proprement hallucinant. Son nez est un parfum envoûtant, sensuel, complexe, raffiné, intemporel qui vous hypnotise ; la bouche est à l'avenant, à la fois racée et gourmande, d'un équilibre parfait.

Jean-Philippe Durand

PS pour Laurent Lalouette : mais de grâce, ne méprisez les amateurs qui en ont besoin. Je ne vois, dans l'introduction de FA, poindre à aucun endroit la plus petite pointe de mépris. Gardez votre conclusion à votre intention : Vous n'avez vraiment rien compris.

"La cuisine n'est que passion et partage" - Marc Meneau
14 Sep 2006 09:43 #3

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Pour les rouges, on peut aussi goûter les superbes Meursault rouges "Clos des mouches" de Henri Germain.

J'ai aussi goûté sur place un prometteur :
Chassagne-Montrachet rouge 1er cru Grande Borne - Domaine Vincent Dancer

J'ai eu la chance de boire 2 fois Yquem 83 : les 2 fois (à 19/20), le vin s'est révélé extraordinaire de classe, de finesse, de complexité, de gourmandise !
Jeune comme cela, je signe.
Mais je ne désespère pas de le regoûter dans 30 ans si mon coeur tient !
14 Sep 2006 12:09 #4

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Réponse de François Audouze sur le sujet Re: Un dîner avec un Aloxe Corton 1947 divine surprise.

Je ne peux pas répondre à tous les états d'âme de tous.
Si chacun projette son pouvoir d'achat en avant, c'est son problème.
Je n'ai aucun mépris pour personne, et ça me fatigue de devoir répondre à des attaques infondées.
Il y a des sections pour les analyses précises.
Savez-vous dans quelle section on est ?

LE VIN ET LA TABLE

dans le titre (intéressant au demeurant), je lis le mot "vin" et, ô surprise, je lis le mot "table".

Tiens, me dis-je, est-ce ici que l'on parlerait du vin à table ? Et tout-à-coup, mon cerveau capte. Bien sûr, c'est ici que l'on peut parler du vin à table.

Etonnant non ?

et alors, une conclusion me vient à l'esprit : si je parle du vin à table, je ne fais pas une analyse clinique du vin, parce que ce qui m'importe, c'est le dîner.

Maintenant, ce que je viens de vivre n'est pas une petite altercation mais une grosse altercation qui doit provenir d'autres causes que moi.
La sortie très jospinienne de Thierry a forcément d'autres causes.

Et j'ai parfaitement tiré les leçons de cet incident : "surtout ne rien changer".

Quel est l'intérêt de la croisade des pourfendeurs de vins anciens ? Je n'en vois aucun, et c'est fondé sur de fausses prémisses.

J'ai noté avec un amusement fou que lorsque j'ai cité Mouton 1990, une nuée de gens qui l'avaient bu s'est levée. Et là, c'est quand même curieux que les ennemis de l'étiquette l'aient tous bu !!!!

chinbourg, vous aimez le vin avec passion. Moi aussi. Nous avons tout pour nous entendre. Il suffit simplement d'accepter l'autre tel qu'il est.


Cordialement,
François Audouze
14 Sep 2006 13:41 #5

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Réponse de François Audouze sur le sujet Re: Un dîner avec un Aloxe Corton 1947 divine surprise.

La star du dîner est un vin sans étiquette.
ça mérite qu'on en parle, non ?


Cordialement,
François Audouze
14 Sep 2006 13:43 #6

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Je constate que le domaine Henri Boillot faisait déjà des jolis vins (les Volnay et Puligny 2004 sont splendides).

Pour l'Aloxe Corton 1947, je n'ai pas de répères ... Quelle est l'histoire plus précise de ce vin ?
Si ce n'est pas indiscret, à quel prix est-il côté (souvenir d'un LHB 1948 acheté une bouchée de pain) ?

Sur 1947, j'ai pu apprécier ce vin (assez improbable) :
Sauternes Château Roumieu Goyaud Haut-Barsac 1947 (16/20).
14 Sep 2006 14:27 #7

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Réponse de Luc Javaux sur le sujet Re: Un dîner avec un Aloxe Corton 1947 divine surprise.

"lorsque j'ai cité Mouton 1990, une nuée de gens qui l'avaient bu s'est levée. Et là, c'est quand même curieux que les ennemis de l'étiquette l'aient tous bu"

C'est peut-être entre autres suite à ce type d'expériences qu'ils ont pris du recul par rapport à l'étiquette...

Luc
14 Sep 2006 14:42 #8

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François Audouze,

je parcours de façon assez irrégulière ce Forum et m'en étais même écarté à cause des querelles incessantes émises par les pourfendeurs des 'riches', des 'buveurs d'étiquette', de ces 'salauds d'américains qui n'y comprennent rien et se font avoir sur les primeurs' et autres...

Au moins, les américains si critiqués ont une façon beaucoup plus ouverte et au final tolérante d'aborder les choses... tel ce stewart rencontré sur les lignes intérieures qui en apprenant que j'étais français m'a parlé pendant 30 minutes de grands bourgognes...sa passion dévorante...
Il aurait j'en suis sur rêvé devant vos posts et loin d'une malsaine jalousie, il vous aurait simplement envié... Bref, passons...

Je voulais en fait simplement vous remercier.

Je suis tombé par hasard sur vos notes un jour où entre deux appels professionnels dans une journée un peu morne, j'avais renoué avec ce Forum...

Et, je vais vous l'avouer, vos notes ont fait plus que me faire rêver, elles m'ont "sauté à la figure"...
Elles m'ont ému, jusqu'aux larmes... certes discrètes mais réelles...

Je découvrais là un monde de vins "disparus" ou oubliés dont je ne soupçonnais guère l'existence, celle d'un club certes élitiste mais passionné...ne se contentant d'ailleurs guère du seul vin mais le partageant avec le meilleur de la gastronomie autre de mes passions.

Et chacune de vos notes traduit de façon toujours très juste et sensible votre plaisir, vos émotions, vos humeurs du moment...
Je lis chacune d'elles avec gourmandise et en ai appris un peu plus sur vous sur le magazine 3 Etoiles...

Heureusement que vous n'avez rien changé à vos notes... Continuez à nous faire rêver...

Encore merci
14 Sep 2006 20:25 #9

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Très beau message ... mais , je n'ai pas compris celui de mon ami Laurent Chinbourg !
14 Sep 2006 22:23 #10

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Réponse de François Audouze sur le sujet Re: Un dîner avec un Aloxe Corton 1947 divine surprise.

Merci à era.
ça fait plaisir de sentir que l'on n'est pas que harcelé, jugé, disséqué par les LPViens qui cherchent la faute avec une ardeur bavante.
Oui, je ne changerai rien, car je sais que ces dîners sont un apport à la gastronomie.
Il faudrait voir le sourire des sommeliers qui participent à l'ouverture des vins (en fait ils me regardent faire).

Ce message met un peu de beaume au coeur, car les attaques si dures et injustifiées pèsent forcément, même si elles ne me font pas plier.
Merci.


Cordialement,
François Audouze
14 Sep 2006 23:49 #11

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Milleret (et les autres),

Pour des raisons de lisibilité, essayez de prendre l'habitude de distinguer les "Laurent", ici LL (Chinbourg) et LG (LaurentG, ex Ganesh) ... (il y aussi LS pour Laurent Saura)

Merci :)
15 Sep 2006 10:50 #12

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Modérateurs: GildasPBAESMartinezVougeotjean-luc javauxCédric42120starbuck