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(Qui connaît?)

Une très belle découverte que ce vin de table produit par Stéphane Cossais. Il s'agit d'un gamay moelleux, et le résultat est proprement étonnant ET séduisant.

Au nez, je pense que 100% des dégustateurs prendraient ce vin rouge (rubis) pour un blanc moelleux et placeraient ce vin qui à  Jurançon, qui à  Monbazillac, qui à  « je ne sais quoi mais du bon avec du sucre »... Stupéfiant! En bouche, c'est frais et gourmand, flatteur en même temps qu'équilibré, et cela dure, disons, le temps qu'il faut pour qu'on l'adore. Un tout bon bonbon.

Noté : bravo, vinte sur vinte, vive la France. Allez, encore un p'tit verre¦

Ayant entendu dire du bien de ce vigneron, ce WE a été l'occasion de faire le déplacement, j'ai failli y rencontrer P'titPhilou.

Stéphane Cossais m'a reçu très sympathiquement dans sa modeste cave. Cette année, il produit exclusivement des blancs issues de Chenin sur 3 hectares. Seul la cuvée Les Maisons Marchandelles 04 est à la vente actuellement.
Ce nom de cuvée correspond au lieu dit indiqué au cadastre. Les vignes ont approximativement 15 ans, l'élevage se fait en muid de 400l., pas de malo recherchée, volonté de faire du bon et rien que du naturel.
Décidément, cette AOC bouillonne, de jeune talent.

Maisons Marchandelles 04
La robe claire avec des reflets verts.
Le 1° nez est un peu fermé, à l'aération on découvre des notes d'amandes.
La bouche développe une belle matière, ample, gras, une pointe d'acidité en fond de bouche le rend vif.
A ce stade, ce vin aurait mérité un carafage pour qu'il s'exprime plus.

Il va falloir patienter jusqu'en octobre pour découvrir les autres cuvées 04.

CR:Le dernier échantillon offert par Laurent (chinbourg).

La robe est jaune claire pour un nez très frais sur des notes fruitées évoquant les fruits blancs et les agrumes.
La bouche présente un côté à la fois suave et minéral de bout en bout.
Elle reste très fraîche dans un très bel équilibre et une belle longueur.
Un vin qui mérite 1 ou 2 ans de garde pour harmoniser ce très bel ensemble.
Un beau vin.

Cordialement,

Olivier

Sa Maison Marchandelle 2002 était du pur bonheur en bouteille, lorsque je l'ai ouverte en novembre dernier, lors d'un repas entre amis : j'ai rarement dégusté un aussi beau Montlouis, cette cuvée n'étant encore que dans son adolescence.
J'espère d'ailleurs rencontrer Stéphane Cossais à la fin du mois.

Olivier, toutes les bonnes choses ont une fin.
Encore une adresse à mettre sur les tablettes et dire que je n'ai pas encore trouvé le temps d'aller déguster 2005.

Ah!!!!!!!!! Maison Marchandelle 2002 !!!! Du pur bonheur...Peut être à attendre un peu pour que la matière se fonde complètement.
J'ai bien fait de rafler le stock qui restait à mon Monop' à 7,50 €...

Encore une adresse à mettre sur les tablettes

Et une de plus, une !

Olivier

Montlouis Domaine Stéphane Cossais "Clos aux Renards" 2001 : sept 2003 (Vouvray et Montlouis secs 2001)
PP13,5 – PC14 – LG13 - Prix : 20 €
- Robe dense, brillante, colorée par un passage en bois semblant encore plus énergique.
- Nez atypique, excentrique, extrême, signé par des notes de coing, de vin jaune, de suze, de craie, de raisin sec, de brûlé léger.
- Bouche dominée par le bois, dont on n'attendait d'ailleurs peu qu'il fît montre de discrétion. Les notes de vanille, de réglisse ne font vraiment pas dans la dentelle pour ce vin peu frais, à l'acidité défaillante, qui rappelle certains blancs lourds, indolents, à la limite de l'impotence, produits en Anjou. Le bois (dans son excès) paraît superfétatoire et le prix s'élève en conséquence. Il serait intéressant que le producteur nous explique cet exercice de style.

Stéphane Cossais ne semblait pas très satisfait de ses 2001, lorsqu'un ami lui dit sa déception concernant sa Maison Marchandelle 2001. Par contre, le vigneron fut beaucoup plus enthousiaste pour ses 2002 (qui profite effectivement d'un bon carafage) et pour la suite.

Laurent (Chinbourg), je dois y passer samedi prochain, si tout se passe bien. Si t'es libre, on pourrait s'y retrouver avec l'ami qui m'accompagne, pour goûter ces fameux 2005, non ?

Phil

Si tu y passes le 28/10/06, celà ne le fera pas pour moi, je serai sur Amiens.
Décidément, on n'a le plus grand mal à rencontrer Stéphane Cossais ensemble. ;-)))

On y arrivera

Hello boys
moi par contre ca me semble possible ...
quand viens tu Philippe et qu'as tu programmé comme visites?
jull

C'est pas encore fixé : normalement vendredi après-midi, Bellivière et si possible un autre dans le coin. Lendemain, Montlouis (Cossais et Saumon, je l'espère) et direction aussi Cour-Cheverny. Et puis, certainement un rapide passage chez ton patron, histoire de récupérer quelques flacons.
Je te tiens au courant.
@+

pour l'autre dans le coin de jasnieres, je te conseille domaine des maisons rouges, tenu par benoit jardin
si je peux je me joindrais bien a vous vendredi aprem ...
jull

Merci Julien. Je te contacte dans la semaine.
@+

Ce n'est pas dans mon habitude de faire des copier / coller, mais pour ce coup de coeur, jene peux m'empecher de remettre ici ce que j'ai deja poste dans la rubrique eclectique. Bu a Copenhague:

Montlouis, Maison Marchandelle 2002, Stéphane Cossais

Superbe de minéralité, matière dense, toucher de bouche incroyable, tension caractéristique d'un grand vin, fraîcheur, parfait équilibre, magnifique expression du chenin. Un gros coup de coeur !

J'en ai du reste ramene une bouteille.

Pareil, Anthony, ce fut aussi un gros coup de coeur l'année dernière pour cette Maison Marchandelle 2002 (version élevée 18 mois).
Désormais, cette cuvée constitue l'entrée de gamme de Stpéhane. Il possède (notammment) un très joli terroir situé sur les premières côtes de Montlouis qui lui permet de produire son Volagré.
Le Volagré 2004 constitue une future grande bouteille. Le nez est encore marqué par l'élevage, sans être outrancier, de jolies notes de poire, de fruits blancs et de fleurs percent sans difficulté et confèrent déjà beaucoup de complexité. La bouche est tendue par une acidité mûre (qui ne déchausse pas les dents) et par un gras peu courant dans ce millésime. L'équilibre de ce vin m'a impressionné, grande longueur : coup de coeur ! n'est plus disponible au domaine, il faut aller vers les cavistes.
Je n'ai pas (encore) goûté sa Maison Marchandelle 2005, mais son Volagré (qu'on peut réserver depuis peu) dont j'ai goûté avec un ami les différents contenants qui l'élève, s'annonce riche, puissant, bien structuré par une acidité "typique". La finesse du cru est conservé, on est bien à Montlouis-sur-Loire, à un niveau qui, je pense, a été rarement atteint. J'attends sa sortie (courant 2007) avec impatience !

Montlouis Stéphane Cossais Maison Marchandelle 2005 : 15/20 - 8/3/07
Un nez clair, frais, sur les fruits blancs, mentholé. Bouche avec au départ un très léger perlant, agrémentée d'un peu de sucre résiduel (comme sur un Loire demi-sec). Bouche dense, que l'on peut penser plus sudiste car l'alcool ne se fait pas discret. Un vin encore peu loquace.

Montlouis : Domaine Stéphane Cossais «Le Volagré» 2005 - 3/6/08
DS14 - LG15 - MS15,5. Note moyenne : 14,8
(100% Chenin)
Nez peu expressif, simpliste en l’état, sur des notes pusillanimes de citron, de pomme, de menthe. Boisé encore marqué (mais sans excès).
Bouche dodue et vive, dotée d’un certain poids mais restant allègre. Alcool sensible, beaux amers, finale très légèrement saline. On a pu penser à une altesse savoyarde ou à un vin d’Anjou.

Analyse par Pierre Citerne (visite au domaine en mars 2007).
Montlouis – Domaine Stéphane Cossais "Le Volagré" 2005 (sur fût) : mars 2007 (cr par Pierre Citerne) PC(15) - DS(14,5).
L'élevage marque l'expression aromatique du vin mais la matière est bien là, riche, tendue, pleine, partagée entre une forte minéralité et l'attrait plus immédiat d'un fruit rehaussé de notes vanillées, meringuées, de citron confit…

Montlouis "Le Volagré" 2004 PC(14) - DS14.
Approche sèche et minérale, élevage encore présent, matière très droite, presque sévère, d'une allonge certaine ; le fond de verre reste boisé.

Montlouis "Le Volagré" 2006 (sur fût neuf) PC (15) – DS (14,5).
Encore une très belle matière, tendue, ferme, dense, dotée d'une acidité vivifiante ; la prise de bois semble se faire en douceur.

Stéphane Cossais (Montlouis-sur-Loire)
Avec ténacité ce vigneron poursuit son idéal, celui du grand vin sec. Ses chenins élevés en fût, quelques pièces amoureusement veillées, semblent se référer à la tradition bourguignonne, ou plus localement à d'autres démarches individualistes et passionnées : le saumur des frères Foucault, l'anjou de Richard Leroy…

Proche en style de ? :
Chinon Baudry Croix Boissée
Saumur Clos Rougeard
Anjou Richard Leroy

je dirais Brézé ...

jull

Montlouis, maison Marchandelle, 2002

Superbe vin!
Robe brillante, dense, d'une très belle couleur dorée
Nez profond sur des notes de fruits blancs, d'anis
La bouche est grasse, d'un équilibre parfait entre l'alcool et l'acidité (notes d'agrumes)
Le boisé (car je pense qu'il y a un élevage assez long) est complétement fondu.
La finale est longue, très sapide, légérement saline, et appelle directement une nouvelle gorgée
Ce vin en a encore sous la semelle, mais dieu que c'est déjà bon...

C'est vrai qu'il est bon

Montlouis Le Volagré 2004 de Stéphane Cossais :

Belle expression du chenin dans cette appellation tourangelle en plein renouveau - Elevage maintenant intégré - Longueur, harmonie- très agréable à table. J'ai vraiment envie de gouter d'autres millésimes

La mort ne fait pas de cadeaux. ..

Affreuse nouvelle...

Stéphane est un talentueux vigneron, un personnage attachant, bouillonnant, perpétuel insatisfait...
Il avait une idée très précise "du vin" qu'il souhaitait, les millésimes ne lui ont pas toujours permis d'y parvenir, mais ses connaissances grandissantes de ses vignes, dans son parc à barrique et de son utilisation, faisaient qu'il devenait meilleur chaque année...

J'ai pris grand plaisir à partager de bons moments avec ce grand "petit homme"...

Une pensée pour sa petite famille, à qui j'adresse mes sincères condoléances

Salut l'Artiste.....

Terrible nouvelle...42 ans, c'est pas un âge pour s'en aller rejoindre Bacchus.

Je ne connaissais de lui que Maison Marchandelle 2006. En le goûtant, j'ai eu l'impression de découvrir, après une bonne quinzaine d'années de dégustation, ce que le chenin pouvait donner de meilleur en sec.
Mes condoléances les plus sincères à ses proches.

Stéphane

Le coup de massue ....

Toutes mes condoléances à sa famille et amis. C'était par lui (et son Maison Marchandelle 2002) que mon intérêt (grandissant) pour les vins de Loire était né.

Je suis triste d'apprendre cette nouvelle.

Toutes mes condoléances à sa famille et ses proches.

Philippe.

Mon premier post sur le forum pour saluer la mémoire d'un grand vigneron de Montlouis. Sans conteste l'un des plus grands, très disponible, qui avait largement contribué au renouveau de l'appellation.

Merci Stéphane pour les émotions procurées par le Volagré, l'un des plus grands blancs de Loire pour moi, qui sublimait le Chenin. Un peu de ton art restera dans chacune des bouteilles, pour longtemps.

Mes sincères condoléances à sa famille et à ses amis. Courage à ceux qui poursuivront son oeuvre.

Pascal

Cruelle nouvelle !
Il avait réussi l'exploit de produire parmi les meilleurs blancs secs de Touraine en très peu de temps. Et chaque rencontre était portée par son énergie, sa passion et son humanité. Un homme en tout point remarquable.
J'espère qu'il pourra, Là-Haut, vinifier le blanc sec de ses rêves...
J'adresse mes sincères condoléances à ses proches.

Courage à ceux qui restent et à qui il manque déjà cruellement !

Phil:(