Bonjour,
je recherche la valeur d'une bouteille de Louise Pommery 1987 que mon père a en cave.
quelqu'un a-t'il une idée?
Merci bcp

1987 petit millésime.
Donc en valeur marchande pas grand chose.
Par contre dans une autre discussion Pierre-Yve Cainjo le qualifiait de jolie vin.
Donc autant le boire.

Pommery Brut Royal

Simple, facile, vif, désaltérant, agréable ...

Robe jaune doré.
On trouve au nez des aromes puissants de pomme, pêche, fleurs blanches, avec un peu de grillé.
La bouche est grasse, je l’ai trouvée très marquée par l’amande, avec une bonne longueur.

Un beau Champagne, mais dans cette gamme de prix, j’ai préféré la finesse et l’élégance du Bollinger GA 99.

Christophe

Pommery 1959

En prenant la bouteille dans la cuisine avant de l'ouvrir, les mains tremblent ! Comment va être le vin ? A t-il été bien conservé ? A quoi ressemble un vieux champagne ? Les commentaires de François Audouze sur ce type de vin avait piqué ma curiosité et c'est entre autre pour cela que j'avais acheté cette bouteille aux enchères. Il ne me restait plus qu'à convier une douzaine d'amis, simples amateurs ou dégustateurs plus éclairés, pour partager ce moment.
Le carpaccio de noix de St-Jacques mi-cuit assaisonné d'huile de truffe et de noisette (merci Eric ) est prêt. L'apéro se termine. On passe à table. Je ramène la bouteille que j'avais préalablement filmé pour garantir l'anonymat du flacon.
La pression monte. J'essaye de retirer la coiffe mais je n'y arrive pas. Elle est collée au muselet. Délicatement, je "détortillone" le muselet et j'arrive à le retirer très facilement. Au bouchon maintenant. Je commence à le dévisser et il s'en va aussi très facilement. Pas de "plop" caractéristique d'une bouteille de champagne : premier indice pour la tablée.
La pression monte encore d'un cran. Je me sers le premier verre et quelques débris de bouchon viennent avec le précieux liquide. La couleur interpelle mes convives. D'un geste pas vraiment sûr j'amène le verre à mon appendice olfactif et là, je prends une énorme claque. Ce Champagne est d'une puissance inouïe sur des arômes tertiaires.
C'est le grand soulagement et un immense plaisir. Je peux faire le tour de la table en servant chacun de mes invités. En voyant ma tête, ces derniers sentent que ça doit être quelque chose de spéciale et ils dégustent leur verre de manière religieuse. Puis les suggestions fusent.
Enfin après les avoir laisser mariner quelques instants, je découvre la bouteille.

Le champagne est immense. Au nez on est réellement bluffé par la complexité aromatique et en bouche, seule une légère sensation de perlant, nous rappelle qu'il y a encore quelques années, ce champagne était pétillant.
Assurément le vin de la soirée et surtout l'envie de laisser vieillir quelques bouteilles de champagne dans la cave pour plus tard !

Jean-Benoît

Je découvre que Pommery fait un champagne culture raisonné et surtout qu'ils se mettent dans la vague "green".
La cuvée semble exister depuis le début de l'année.

Pas grand chose sur la site de la maison mais on peut trouver par ailleurs un pitch:

"Depuis La cuvée POP Earth est un champagne conçu à partir de raisins issus de la viticulture raisonnée, qui minimise le recours aux engrais et aux pesticides. Les bouteilles sont allégées de 50g de verre environ. Les transports, l’utilisation de l’énergie et le rejet de CO2 dans l’atmosphère en sont ainsi également réduits (1350 tonnes rejetées en moins). De même la quantité d’eau consommée pour produire une même bouteille est passée de 1,67 à 0,50 litre. Enfin, la maison Pommery effectue une valorisation totale de ses déchets ! L’étiquette est imprimée sur du papier recyclé et avec des encres à l’eau sans solvant. La bouteille POP Earth est présentée sans étui pour limiter la production de déchets."

A essayer si j'en croise une un jour.

Bonjour à tous.

Ouverte le 24 décembre dernier à l’apéritif:

Louise Pommery 1989 (en magnum)

Robe jaune or, la bulle est fine mais plutôt rare.
Le nez présente des notes d’agrumes de cire, quelques notes fumées et de champignon frais.
En bouche c’est assez léger, pas très long, finissant sur certaine mollesse, ce ressentit est accentué par le manque de bulles.
Au final un champagne semblant fatigué et qu’il est temps boire.

Guillaume,

J'ai ouvert un magnum de Louise 1989 à la fin de l'été dernier.

Je ne reconnais pas le beau vin que j'ai bu dans votre description.

Ce Champagne de vingt ans offrait un beau cordon, de la fraîcheur et une certaine vinosité...

Problème de conservation ?

Je suis d'accord avec Charles, j'en ai bu deux ou trois fois en 2009 et chaque fois, j'ai trouvé ce champagne sublime.
En bouche, je me souviens d'une belle vinosité sur des arômes de fruits confis (dattes, fruits déguisés...).
Un champagne légèrement boisé, brioché, avec de la complexité et une belle longueur en bouche.
Les bulles étaient d'une très belle finesse, mais bien présentes.

Peut-être donc un problème de bouteille ?

Il y a deux ans, il était encore pas mal en format bouteille.

Stéphane

Bonsoir,
Aux vues des nombreux commentaires positifs sur ce millésime, la conservation de cette bouteille peut être la cause de cette
déconvenue.
J'ai acheté ce flacon il y a 3 ans sur eBay...

Amicalement,

Ca arrive...
()

Je commande au resto un Bollinger 1976, le restaurateur arrive également avec un Pommery 1976 en me disant qu'il me conseillait plutôt cette bouteille dont il garde un meilleur souvenir. Comme je suis à l'écoute j'opte donc pour le Pommery.

A l'ouverture, le bouchon, bien imbibé est dans un état sanitaire parfait. Pas d'odeur déviante.

La robe est extrêmement claire pour un vin de cet âge, d'une jeunesse incroyable.

Le cordon est léger mais existe bien. Il reste quelques bulles qui nous donnent bien l'impression de boire un champagne.

Le nez au départ est sur les fruits divers et variés, le raisin sec, l'amande, le nougat et le champignon séché.

La bouche suit : abricot, pamplemousse, nougat, fruits secs, champignons.

Au fur et à mesure les notes de sous bois disparaissent totalement et ne persistent que les fruits. Grande fraicheur malgré l'âge.

Bref beaucoup de plaisir.

Bu ce week end Louise 1998 format bouteille accompagnant des petits amuses bouches.(merci Bernardo)

A l'ouverture un gros pschit ce fait au bout d'au moins un vrai bon 5 min de lutte avec le bouchon.

Robe or jaune très belle et bulles très présentes.
Néanmoins en bouche aucune réelle émotion.
Note très légère de pommes, mais rien de plus, alors que le LP Grand siècle servit par la suite nous a enchanté.

A priori beaucoup de différences sur les Louise de cette année là.

Julien

Disons que la passage de Pommery-Lanson chez LVMH laisse des traces chez les 2 maisons.
Entre 1991 et 2002 pour Pommery et 3 mois uniquement en 1991 pour Lanson. Les 2 ont été revendu sans le vignoble, juste la marque, le stock et les contrats d'approvisionnement.

Bien dommage

J'esseyerais de me procurer des champagnes antérieurs de chez Pommery afin de ne pass rester sur cette défaite

Julien

En tous cas, il y a 1 mois, j'ai pris pris beaucoup de plaisir avec une cuvée Louise 1980, en pleine forme.
Plus qu'avec une cuvée Louise 1998...
François

J'ai gouté pour une dégustation ces 2 champagnes sensiblement différents
Pour le 1998, un champagne somme toute ordinaire que je n'ai pas vraiment apprécié.
Quelques notes d'agrumes et de raisins par ci par la , une grande déception, il ya apparemment beaucoup de disparité sur les Louise 98 car mon père m'a assuré avoir bu ce champagne et le considérer comme le meilleur au monde....
Le 1999 fut un régal, léger , des bulles encore bien existantes, un gout d'agrumes mais plus minérale qu'auparavant(type deutz)
Nous avons fini sur un chef d'oeuvre de william deutz 1996 , mon préféré....
Cordialement
Guillement Thomas

Champagne Pommery 1955

Dégusté à l’occasion des 55 ans de ma belle maman .

Cette bouteille m’a donné quelques inquiétudes quant à la conservation de son nectar (bien que le niveau du vin dans la bouteille était parfait) ! Mais après une cinquantaine d’années dans le goulot, le bouchon sort dans un état impeccable. La robe a une teinte superbe, dorée, très soutenue, aux reflets assez évolués sur l’orangé. Je porte le verre à mon nez et je suis tout de suite rassuré : Le nez est explosif, sur des arômes d’évolution où dominent la pomme et le fruit confit. En bouche, la bulle a complètement disparue, c’est très vineux, avec de la matière, beaucoup de rondeur, ainsi qu’une très belle longueur en bouche. Il a gardé une belle fraîcheur mais il manque d’élégance et est marqué par une finale légèrement astringente.
Il n’en demeure pas moins un très beau vin, qui nous a donné beaucoup de plaisir.
Excellent (91/100).

Un accord parfait sur des cromesquis de langoustines.

--
Julien

bonjour julien,

Il n'y avait pas de nom de cuvée ????

C'était la cuvée Brut millésimée.

--
Julien

ha oui, excuse moi je n'ai pas cliqué sur le lien ou il est en photo.
beau repas d'ailleurs

Bu cet été deux bouteilles de 1998

Robe jaune doré.
On trouve au nez des aromes puissants de pomme, pêche, fleurs blanches, avec un peu de grillé.
La bouche est grasse, je l’ai trouvée très marquée par l’amande, avec une bonne longueur.
(hopla67)

On ne l'a pas trouvé si gras que ça, mais avec une grande finesse, de belles bulles, et une grande persistance. Excellent. Un Laurent Perrier BSA bu "en secours" s'est trouvé en comparaison bien lourdaut, alors que c'est quand même un bon Champagne.

Robe dorée pâle

Nez assez net sur le raisin, le citron, le citron confit, la pate d'amande (un peu de poivre blanc)

Bouche aussi très droite, sur le criton confit, le gingembre confit, le calisson. Belle acidité et longueur pas mal. C'est distingué et bien fait, il n'y a toutefois pas de grande émotion.

Beau vin qui est bien trop cher toutefois

16,5/20

Il y a réellement une grande différence de ressenti sur ce Champagne. Cela fait un petit moment déjà, mais aucun agrume dans mes souvenirs.

Sinon en phase pour la rapport Q/P. Dans cette gamme, j'ai largement préféré Bollinger GA.

Christophe

de grosses variations d'une bouteille à l'autre et c'est encore plus marqué - ce qui n'est guère rassurant - sur le millésime suivant, le 1999.

Amicalement.

Champagne Pommery Cuvée Louise 1999

Bouteille bue hier soir lors du repas du réveillon, en entrée sur du saumon et des saint-jacques.

Belle robe jaune dorée
Nez intense, sur les fleurs blanches, l'abricot et la brioche
En bouche, la bulle est fine et intense, on retrouve des arômes d'amande et d'épices, c'est ample avec une jolie matière
Finale équilibrée et fraîche, de bonne longueur.

Pour conclure, rien à redire sur ce vin, c'est un beau Champagne, agréable et sans défauts, mais pour ma part je le laisserais encore vieillir quelques années afin qu'il se complexifie...

Aurélien.

Champagne Pommery Cuvée Louise 1999

Coïncidence, j'ai bu exactement le même vin qu'Aurélien pour le goûter/dîner de Noël ; malheureusement, ce champagne est passé après Krug 1988 (cf. le CR dans la rubrique du capitaine).

Alors, oui la bulle est fine, la bouche est ouverte sur des arômes de pâtisserie mais quel dommage de passer après un tel monument.

La cuvée Louise 1999 est en promo sur pas mal de site.
çe me fait un peu peur des promos a -50 %
Une raison a cela ?

Il faut se méfier du prix de départ. On arrive à quel prix avec -50% ?