Chez Gaël, Jean-Marc nous avait dit: "vous verrez, je vous ferai une soirée Bordeaux!"....et c'est qu'il l'a fait!
Rendez-vous pris depuis quelques semaines chez Jean-Marc et Élisabeth donc, pour un accueil 3 étoiles.

Quelques précisions avant de commencer: Presque tous les vins hormis 2 ou 3 exceptions ont été acheté en primeurs, et gardés de la même manière.
On sait juste avant la soirée que les vins sont antérieurs à 1997 et qu'ils seront servis par paire (sauf pour les 3 premiers) mais sans savoir qu'il s'agissait de la même appellation à chaque fois!
Par ailleurs, on ne découvrira les étiquettes qu'à la fin...

... En route?

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En cette semaine de novembre, il est normal de commencer par un Beaujolais Nouveau, dont je mets ici quand même le commentaire.

Domaine du Crêt de Bine, Beaujolais Nouveau 2015
Très belle couleur, profonde.
Nez fruité, intense et juteux (fruits rouges et noirs), un peu d'épices.
Bouche charnue, gourmande, fruitée et surtout parfaitement bien équilibrée.
Un excellent BN qu'on prendrait facilement pour un cru.

Maintenant, les choses sérieuses commencent...

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Château Caillou 1992
Belle couleur, relativement claire.
Nez vraiment très beau, c'est complexe, gourmand avec des fruits confits, un peu de cire, un léger pralin, du safran, un peu de raisin de Corinthe... miam!
La bouche est vraiment excellente, avec une attaque douce, la liqueur n'est pas trop présente. La matière est soyeuse sans être lourde et puis surtout un superbe équilibre en bouche grâce à la grande fraicheur du vin, aucunement dilué pour autant.
Très jolie finale, sans être extraordinaire mais fraiche et saline.
Vraiment excellent!

En "Rince bouche", un premier rouge servi seul.

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Les Closeries des Moussis 2010, Haut-Médoc
Robe jeune.
Nez au départ un peu réduit mais on sent les fruits noirs derrière, un peu de cacao et quelques épices.
La bouche possède une matière assez légère, relativement souple et fruitée, pas de bois.
Seule la finale un peu serrée et légèrement amère vient bouleverser le palais mais rien de méchant.
Il y a tout de même du plaisir, c'est bon!

Rentrons maintenant dans le vif du sujet!

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Château Sociando-Mallet 1995
Nez plus évolué, un peu de cacao, légèrement toasté. On a l'impression d'être dans un âge entre le fruit et le tertiaire, aucun ne prend le dessus et les arômes restent assez discrets.
Par contre j'aime beaucoup la bouche, avec une très belle matière, une bonne texture, plus longue que large, des tanins de belle qualité.
La fin de bouche encore un peu saillante mais d'une belle finesse, et la aussi presque salivante.
Très bon!

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Château Sociando-Mallet 1990
Nez plus tertiaire et acide au nez.
Bouche presque fluette, acide et sèche.
Un vin compliqué...

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Château Haut-Bailly 1993
Nez expressif et classiquement bon, bois précieux, pot pourri, fruit noir, un peu de cuir, de la fraicheur.
Complexe et fin.
Très jolie bouche, matière élégante, des tanins fondus et soyeux. On est vraiment dans la finesse avec une structure possédant une belle colonne, plus longue qu'épaisse.
Très jolie longueur, assez juteuse.
Très bon/Excellent! (J'ai toujours dit que 1993 était un millésime fantastique de toute façon... -)

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Château Haut-Brion 1992
Nez plus jeune je trouve, très sympa la aussi avec des fruits noirs, havane, beau boisé.
Un beau nez bordelais!
Par contre en bouche c'est plus compliqué, matière assez légère, plus tertiaire, tanins un peu secs et dissociés...
C'est ballot!

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Château Cos d'Estournel 1990
Nez assez tertiaire la aussi, feuilles mortes, cuir, boisé fin, épices.
La bouche est assez belle, fondue et ample, belle finesse et longueur correcte mais une pointe d'alcool en finale me gêne.
Un peu décevant quand même, surtout que le suivant va envoyer du steak!

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Château Montrose 1995
Ah quel nez!
C'est complexe, fruité (cassis, mûre), presque pas de tertiaire, très élégant et juteux, cerise confite, encens.
Beaucoup de noblesse.
La bouche est superbe, avec une matière parfaite, suave et fondue, enrobante et charnue mais élégante avec des tanins d'une superbe qualité.
Excellente longueur fruitée.
Fond de verre fantastique sur la cerise!
Très grand Bordeaux!!



Puis sur le plateau de fromages, les deux derniers rouges!

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Château Palmer 1991
Nez assez tertiaire, plus évolué avec des feuilles mortes, pot pourri, prune, assez floral, quelques épices et pas mal de fraicheur.
J'aime bien!
La bouche me plait moins, plus tendue, plus acide et moins gourmande.
Ça reste bon/très bon (Pascal a beaucoup aimé d'ailleurs!)

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Château Margaux 1991
Nez superbe, précis, noble avec des fruits noirs, suave, cacao, épices douces, cassis...
La bouche est soyeuse, voluptueuse même et ronde, très gourmande et vraiment une superbe texture: du velours en bouche!
C'est ample avec des tanins fondus, tout est à la bonne place et une très belle longueur élégante.
Vraiment le vin qui donne énormément de plaisir.
Grand Bordeaux là aussi!

Sur les liquoreux nous avions une tarte au citron meringuée revisitée et de succulents cannelés maisons

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Château Sigalas Rabaud 1989
Robe très dorée, profonde.
Nez riche, encaustique, cire, miel, goyave et mangue, pralin.
Complexe et gourmand!
Jolie liqueur, assez riche encore, belle texture pas trop lourde malgré la richesse.
Juste une petite pointe d'alcool en finale, mais faut dire qu'il y a tous les autres vins avant.
Je pars sur un vin beaucoup plus vieux... mais non!
Très bon!

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Château d'Arche 1983
Un léger bouchon cache une belle gourmandise et de belles qualités de bouche pourtant, sur un registre assez puissant.
Dommage.

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Ainsi se termine cette excellente soirée, entre les plats d’Élisabeth et les vins de Jean-Marc, le tout entrecoupé de quelques blagues qu'on ne dira pas ici...
Vous nous avez sacrément gâtés!!
A tous les deux: MERCI!

Julien

Encore une belle soirée!!! La rive gauche a été globalement très bien exploré!!! Dis donc, Julien, en ce moment tu as l'air d'être bien gâté!!!

Oui!!
2016 quand ça sera pour moi va falloir que je sois à la hauteur... :

julien

Merci pour ce CR qui m'intéresse beaucoup et qui confirme ce que je pense sur Montrose .... si je ne devais en acheter qu'un .....

Jmm

Waow magnifique, quelle belle soirée! Merci pour ces beaux

Thibault

iceteayer écrivait:

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> Oui!!
> 2016 quand ça sera pour moi va falloir que je sois
> à la hauteur... :

T'inquiète pas, je vais m'occuper de faire redescendre le niveau
Merci pour ce beau CR, une fois de plus !

Beaucoup de chance apparemment concernant votre Montrose 1995, quand on lit les retours sur le site ! Alexdoug écrivait cet été:

Bouteille ouverte environ 3 heures avant de déguster.
A l'ouverture le nez est très séduisant, sur le cèdre, la cerise et la vanille.
Je goute immédiatement :c'est agréable, mais selon moi a besoin d'aération pour pleinement se dévoiler.
Je le laisse reposer 2h
Je re goute après ce repos de quelques heures, et la, c'est le drame:
Le nez n'exprime plus rien. La bouche est très chaude, j'ai l'impression de boire de l'alcool aromatisé au vin. Il n'y a pas d'équilibre. Aucune saveur perceptible en bouche si ce n'est un très léger fond de fruit.
Je le laisse reposer une heure de plus. Cela a un peu atténué cette sensation de chaleur et ce gout d'alcool ce qui le rend buvable en mangeant, mais pas de miracle.
Je me demande bien ce qui a pu se passer.
Au vu des CRs précédents, je vois que je ne suis pas le seul à avoir eu une expérience mitigée avec Montrose 1995, mais je ne m'attendais pas à ça.

Très décevant.

C'est un peu déroutant !

La magie du vin…!

Montrose 1995, pour ma part, j'en ai deux, je n'y ai jamais touché, je n'ai jamais compté y toucher et j'attends encore 10 ans.

Jmm

Quelle patience... Plus de huit siècles tout de même...-

Luc

Si je comprends bien, vous avez préférer Haut-Bailly 1993 à Cos d'Estournel 1990, qui est pourtant un des plus grands bordeaux que j'ai dégusté (merci Thierry !), qui avait dépassé le pourtant mythique Montrose 1990 à l'époque.
C'est quelque peu interpellant, et me fait penser que votre bouteille n'était pas au niveau habituel.

Luc

Oui j'ai lu après la soirée les commentaires sur les vins qu'on avait bu et notamment Cos 1990.
Et c'est dans ces moments là que ça prouve encore plus l'adage qu'il n'y a plus de grand vin mais que des grandes bouteilles.

Souvenir il en août 2014 d'un Figeac 1989 vraiment magistral et d'une jeunesse hallucinante. En Mars 2015, une autre bouteille provenant de la même caisse et de la même cave, bien qu'excellente, était beaucoup plus évoluée et nettement en dessous de la première pour moi.

Donc la seule et unique solution.... On se fait une bouffe avec un Cos 1990 pour vérifier

Julien

'Quelle patience... Plus de huit siècles tout de même...'

Déjà que pour Luc, 30 ans, c'est le bout du monde

Corrigé.

Jmm

Bonjour,
Comme d'hab, bravo Julien pour ta promptitude et la qualité de ton compte rendu. Merci à JM et Elisabeth pour ce magnifique accueil, et la qualité de la dégustation proposée... (vu les circonstances).
Pour mon compte, j'avais préféré le Palmer 91 dans toutes ces belles étiquettes, le Chateau Caillou 92 étant pour moi la plus belle bouteille de la soirée.
Lors de cette dégustation comparative à l'aveugle, nous avons été confronté à des bouteilles ayant de "la bouteille". J'ai remarqué que le tertiaire et les années offraient des commentaires différents autour de la table. Nous étions, pour la première fois pour LPV Auvergne², tous confrontés à une série de bordeaux qui avaient vécus, dont l'évolution ressortait différemment d'une bouteille à une autre, d un millésime à un autre. Chacun de nous appréciait ce "tertiaire" différemment. C'était assez déroutant pour mon compte mais surtout très enrichissant, encore merci JM pour tes bouteilles.
En effet, Luc, le Cos d Estournel 1990 n'était pas à la hauteur de ce que tu en as le souvenir. Possible que l'on ai eu une bouteille en deçà de ce qu'elle aurait du être, l'origine et la conservation ne pouvant pas être incriminées dans ce cas précis.
respectueusement
Pascal

On me souffle dans l'oreillette :
- d'Arche 1983 avait quasiment perdu tout son goût de bouchon le lendemain et était très bon (goût de bouchon dû au fait qu'il est tombé dans le vin à l'ouverture)
- La bouteille de Cos a été conservé comme toutes les autres dans de parfaites conditions depuis son achat en primeur.
- "Si on compare avec Sociando 1990, on constate que c'est le moins "réussi/apprécié". Tous les Sociando 90 bus étaient un peu déséquilibrés. Chaud dans leur jeunesse, séchant depuis quelques années, l'alcool s'étant estompé. La différence, c'est que Cos dispose certainement d'un meilleur terroir (et peut-être meilleur vinificateur) et qu'il tient donc mieux dans le temps. Mais on peut penser qu'il finira comme le Sociando," même si ce n'est que la 2e bouteille de os 1990 ouverte par notre hôte.
- Le Montrose 1995 était la 2e bouteille ouverte, et la 1e se goûtait aussi bien.

Crêt de Bine Beaujolais Nouveau 2015 : nez assez discret, annonce un vin puissant, sur les fruits rouges. Bouche assez puissante, belle matière, fruité différent des beaujolais nouveau, plus sur les fruits rouges, fruité moins immédiat et peut-être moins gourmand mais plus de profondeur et de complexité. Finale assez longue pour du Beaujolais nouveau. Bon vin, qui mériterait d'être attendu quelques mois de plus. B+.

Château Caillou Sauternes cuvée spéciale 1992 : robe presque ambre clair, nez sur le safran, le miel, l'abricot, quelques fruits exotiques, ananas. Bouhe vive, tendue, très fine, pleine de fruits exotiques et d'agrumes. Finale longue, tendue, saline, toute en fraîcheur. Très grand Sauternes. TB++.

Closerie des Moussis Haut-Médoc 2010 : couleur sombre encore jeune, nez un peu réduit, bouche sur les fruits noirs, encore un peu trop tannique, qui sèche un peu, notes de cacao et d'épices. Finale un peu amère. B-.

Sociando Mallet Haut Médoc 1995 : robe légèreemnt tuilé, beau nez animal, un peu de café, de grillé, la bouche manque un peu de matière mais elle est assez tendue et fraîche avec des tannins de qualité. Finale fraîche et de bonne longueur. TB.

Sociando-Mallet Haut-Médoc 1990 : Vin qui fait encore assez jeune, sombre, sur les fruits noirs, mais la bouche est très tannique et sèche, le vin semble surextrait. Peu de plaisir. B-.

Château Haut-Bailly Pessac 1993 : robe légèrement tuilé, nez sur le bois précieux, un peu tertiaire. Bouche fraîche, avec des tannins présens mais de très bonne qualité. Bonne longueur. Très beau vin. TB+.

Château Haut-Brion Pessac 1992 : nez très tartiaire, comme la bouche, tannins secs, le vin est dissocié même si la matière est plutôt bonne. C'est frais mais l'acidité est trop présente. Une déception à la vue de l'étiquette. B.

Cos d’Estournel St Estephe1990 : robe tilé, nez très marqu sous-bois et feuilles mortes, trop à mon goût. C'est mieux en bouche, avec pas mal d'épices, de poivre, de la puissance, des tannins présents mais pas secs, assez long. TB.

Montrose St Estephe 1995 : robe sombre légèrement tuilée, nez sur le bois précieux, la boîte à cigare, de la rose, des fruits noirs, assez mûr. Bouche très fraîche avec beaucoup de matière, des tannins soyeux, très long. Très grand vin. TB++.

Château Palmer Margaux 1991 : très tuilé, nez un peu trop tertiaire à mon goût, un peu vert, puis un côté pot-pourri et floal intéressant. Belle bouche, tendue avec des fruits rouges et du café, des tannins fins et de la matière, de la longueur. Comme pour le Cos, j'aime beaucoup la bouche mais le nez est trop tertiaire pour moi. TB.

Château Margaux Margaux 1991 : nez de fruits noirs, assez mûr, avec du bois précieux, des épices. Bouche tendue, encore assez jeune, matière, tannins et longueur excellents. A peine en-dessous du Montrose 1995, mais grand vin aussi. TB+.

Sigalas Rabaud Sauternes 1989 : robe ambrée, nez très marqué orange confite qui me rappelle Yquem 1996, un peu de caramel et de safran en bouche aussi. Ble fraîcheur, mais une petite pointe d'alcool en fin de bouche. Beau Sauternes, mais il souffre de la comparaison avec Caillou 1992. TB.

Château d’Arche Sauternes 1983 : bouchon.

d'Arche 1983 avait quasiment perdu tout son goût de bouchon le lendemain et était très bon (goût de bouchon dû au fait qu'il est tombé dans le vin à l'ouverture)

Ce n'était donc pas un goût de bouchon... Le vrai goût de bouchon a plutôt tendance à s'accentuer à l'aération.

Si on compare avec Sociando 1990, on constate que c'est le moins "réussi/apprécié". Tous les Sociando 90 bus étaient un peu déséquilibrés. Chaud dans leur jeunesse, séchant depuis quelques années, l'alcool s'étant estompé. La différence, c'est que Cos dispose certainement d'un meilleur terroir (et peut-être meilleur vinificateur) et qu'il tient donc mieux dans le temps. Mais on peut penser qu'il finira comme le Sociando," même si ce n'est que la 2e bouteille de os 1990 ouverte par notre hôte.

Je ne comprends pas bien ce que cela insinue. S'agit-il d'un avis global sur le millésime ? Au sujet de Cos 1990, peut-être faut-il demander son avis à Thierry Debaisieux, qui en a bu bien plus que deux bouteilles, et qui ne me semble pas aussi pessimiste... Sociando 1990, dégusté à plusieurs reprises, jamais convaincu non plus.

Luc

Lors de cette dégustation comparative à l'aveugle, nous avons été confronté à des bouteilles ayant de "la bouteille". J'ai remarqué que le tertiaire et les années offraient des commentaires différents autour de la table. Nous étions, pour la première fois pour LPV Auvergne², tous confrontés à une série de bordeaux qui avaient vécus, dont l'évolution ressortait différemment d'une bouteille à une autre, d un millésime à un autre. Chacun de nous appréciait ce "tertiaire" différemment. C'était assez déroutant pour mon compte mais surtout très enrichissant, encore merci JM pour tes bouteilles.



Julien

J'ai bu cos 90 plusieurs fois pendant des repas de famille, en 2010 et 2012 pour les dernières fois, et l'impression que ça m'a laissé à chaque fois c'était le potentiel immense que ce vin avait encore, il doit rester trois bouteilles de 90 en cave, qui vont patienter encore au vu des dernières dégustations..
Autrement quelle belle sélection pour votre soirée!!!
Toul

Luc Javaux écrivait:

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> Je ne comprends pas bien ce que cela insinue.
> S'agit-il d'un avis global sur le millésime ? Au
> sujet de Cos 1990, peut-être faut-il demander son
> avis à Thierry Debaisieux, qui en a bu bien plus
> que deux bouteilles, et qui ne me semble pas aussi
> pessimiste... Sociando 1990, dégusté à plusieurs
> reprises, jamais convaincu non plus.
>
> Luc

Oui c'est un avis sur le millésime si j'ai bien compris, 1990 peut être grandiose mais a aussi donné beaucoup de déceptions, comme le Sociando vraiment très moyen, et comme le Cos qui est loin d'être mauvais mais qui n'est pas non plus un grand Cos d'Estournel.

Pas le Cos, votre Cos, je préfère...

Luc

Juste deux choses sur Sociando 90.

Il était passé devant Latour 1990 en dégustation à ses débuts ( si mes souvenirs sont bons).

Pour ma part : depuis 1998 ( environ ), j'ai dû en déguster 5 ou 6 : 2 bouchonnés certains, 1 superbe, 1 bonne, 1 moyenne et il m'en reste une.

Un bilan qui couplé avec ce qu'en dit Luc et cette dégustation est pour le moins mitigé qui entre en dissonance avec l'espoir placé dans cette quille, pro et amateur compris !

Jmm