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Repas de pré-Noël, la champagne à l’honneur !

  • JulienG.
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Nous profitons du retour d’un ami sommelier dans un restaurant étoilé près d aix en provence pour faire un repas de pré-Noël avec un couple d’ami.
Thématique simple, champagne à l’aveugle !

Nous commençons avec les mises en bouches par un champagne d’une robe jaune clair avec de fins reflets verts, qui présente un nez typique d’un blanc de blanc qui a de la bouteille. On a dû fruit jaune mur, un peu de noisette et de fines notes oxydatives.
La bouche est aux antipodes, la bulle est un peu grossière et le vin est un peu brouillon, sur une austérité crayeuse qui me fait penser à un blanc de blanc sur 2013, la longueur est honorable sans être géniale.

Il s’agit d’un Louis Salmon 2009 qui est la dernière mise sur cette cuvée. J’ai encore un souvenir mémorable du 2008 qui a été un de mes meilleurs champagnes cette année, le profil de celui ci est complètement différent et d’une complexité et relance bien inférieure. Un peu comme le nicolas François 08 bu après sa mise en vente, il faut les laisser se poser en cave avant d’en tirer leur maximum. L’accord est réussi avec une raviole de cèpe foie gras et truffe.

 

La deuxième bouteille présente des qualités assez identiques au premier champagne, si ce n’est une aromatique un peu plus fermé et une bouche en deçà d’un point de vue intensité gustative, qui ne m’a d’ailleurs pas grandement marqué. Cela évoque également un blanc de blanc millesime , il s’agit d’un femme de champagne de Duval Leroy. Bel accord avec une saint Jacques en deux cuissons.

 

La troisième bouteille change complètement de registre et de gamme. La robe est d’un or brillant peu intense, le nez déroutant sur des notes de toasté/grillé, de maïs soufflé et de noisette, de beurre frais qui domine des senteurs marines et iodées . Un chablis coche - durisé mais à bulle en résumé.
La bouche est d’une belle finesse avec une bulle élégante qui reprend les marqueurs du nez mêlée à une empreinte citronné et caillouteuse. On approche du grand champagne mais le pas n’est pas franchit en raison d un manque de densité en milieu de bouche et une longueur pas assez longue. L’accord avec une volaille fourrée aux écrevisses est magnifique.

Sur celui ci par contre je sèche complètement, je propose un Dom perignon sans grande conviction.
Il s’agit d’un Dom Ruinart 2010. Excellente surprise, je n’attendais pas un vin de la maison et qui plus est sur 2010 à ce niveau. Force est de reconnaître que ce côté flatteur plaira au plus grand nombre.

 

Nous terminons sur le fromage par un champagne dont la robe évoque un âge plus élevé, d’un bel or. Le nez m’évoque fortement le grande année 2005 bu la semaine dernière, avec une fraîcheur supplémentaire que j’apprécie, même si l’ensemble reste un peu monotone.
La bulle est ici suggéré tant visuellement que gustative ment, le vin est parfaitement à point, sur un bel équilibre entre richesse et sapidité.

Il s’agit d’un RD 2007 de chez Bollinger qui est dans une phase d’ouverture appréciable. 

 

Nous terminons par un Disznoko furmint 2011 qui est parfait sur les mignardises et dont l’acidité balance parfaitement une sucrosité qui n’est pas trop prégnante.

 

Un café et une vue imprenable sur la sainte Victoire terminerons ce beau moment passé en excellente compagnie.

 

 

Julien
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23 Déc 2023 14:14 #1

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