Bonjour,

Une série de vins blancs moelleux et liquoreux, pour un tour de France parmi quelques cépages et appellations principales pour ce type de vin. Bouteilles ouvertes environ 1 h avant dégustation.

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[size=large]1 – Cave d'Obernai, Alsace Pinot Gris Vendanges Tardives, 2005[/size]
Nez : arômes d'abricot sec, de coing ?
Bouche : belle matière suave, moelleuse avec une pointe d'acidité. La longueur est bonne, mais le vin se révèle rapidement écœurant après plusieurs gorgées. Probablement un certain manque d'acidité dans ce vin.

[size=medium]2 – Domaine Ruhlmann-Schutz, Alsace Gewurztraminer Vendanges Tardives, 2008[/size]
Nez : arômes floraux caractéristiques du gewurz, la rose et la violette sont très marquées
Bouche : grande douceur, accompagnée d'une légère amertume en finale. Très belle fraîcheur pour ce gewurz très aromatique (violette marqué en bouche également), qui contrairement au précédent n'est pas du tout écœurant mais au contraire se boit très très facilement (confirmé par une nouvelle dégustation récente!).

[size=medium]3 – Château la Varière, Bonnezeaux, Les Melleresses 2007[/size]
Nez : arômes de poire, de coing, de miel, de pain d'épice
Bouche : très sucré, presque même trop sucré, le côté flatteur de la douceur devient très rapidement lourdingue par manque d'acidité ou d'amertume en finale. A boire tranquillement pour éviter la saturation rapide causée par les sucres...

[size=medium]4 – Domaine Cauhapé, Jurançon, Ballet d'Octobre, 2008[/size]
Bouche : agréable, mais manque un peu de puissance aromatique. Un peu court en bouche et trop marqué par l'acidité à mon goût.

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[size=medium]5 – Château Tirecul La Gravière, Monbazillac, Les Pins 2006[/size]
Nez : arômes de « rôti », de miel
Bouche : matière très suave, très agréable, et finale portée par une amertume qui équilibre la bouche, et lui donne une très belle longueur. Bon vin !

[size=medium]6 – Château de Ricaud, Loupiac, 2002[/size]
Bouche : l'équilibre est marqué par une acidité très présente, ce qui donne un vin sans lourdeur malgré le sucre, qui se boit très facilement. L'acidité est par contre sur la finale presque trop forte, vraiment sur le fil entre la dose agréable pour la fraîcheur et l'excès. Vin néanmoins très plaisant.

[size=medium]7 – Les Maîtres vignerons de Tautavel, Rivesaltes ambré, Château Avernus 2001[/size]
Bouche : trop marquée par l'alcool pour moi, je dois avoir un problème avec les vins blancs mutés, je le trouve toujours déséquilibrés (soit par le sucre, soit par l'alcool)

[size=medium]8 – Normandie, moelleux de pomme « Ecusson de glace » (non millésimé, probablement 2011 ?)[/size]
Nez : arômes de cidre classique, avec un côté un peu terreux
Bouche : là c'est une grande déception, moi qui ai goûté à deux reprises du cidre de glace québécois, cela n'a rien à voir ici. On a affaire à un cidre bas de gamme, où les arômes fruités de pommes sont masqués par un côté terreux, et dans lequel le taux de sucre est important, mais où les arômes caractéristiques des cidres de glaces canadiens (pomme au four...) sont absents. On obtiendrait à peu près le même résultat en achetant du cidre écusson à 2 euros et en rajoutant plusieurs cuillères de sucre dans le verre... Et c'est vendu super cher ! (15 euros la demi bouteille)

Mon trio de tête dans l'ordre : Monbazillac (ce qui ne surprendra pas grand monde ici), Gewurztraminer et Loupiac.

Mathias